Citations de Frédéric Bertocchini (55)
« Sous le drapeau de la République, nous autres, les enfants, on nous remplissait de haine. » (p. 13)
« On nous appelait ‘les Corses’, alors que c’était pour la France que nous nous battions. Nous étions misérables. Désespérés. Mais fiers. » (p. 19)
« C’est très bien d’avoir du courage, mais il faut encore qu’une femme sache tenir une maison. » (p. 41)
Nous n’étions pas des assassins… C’étaient eux ou nous… Pas des assassins… Eux ou nous… Putain de guerre !
« Malgré le froid saisissant, mon père m’avait envoyée dans la rue pour vendre quelques boîtes d’allumettes qu’on lui avait gracieusement données. » (p. 2)
J’étais un poète. Oui, mais un poète perdu. J’avais si ardemment désiré cette souffrance inspiratrice, que je me trouvais pris à mon propre piège.
Les Doors… Les portes de la perception… C’était une référence directe à William Blake : « Si les portes de la perception étaient nettoyées, chaque chose apparaîtrait à l’homme telle qu’elle est, infime. » On avait la prétention de tout savoir et d’incarner l’Amérique nouvelle. On voulait tout foutre en l’air et inventer un monde nouveau.
« Un ami est celui qui vous laisse l’entière liberté d’être vous- même. »
"Je voulais ressembler aux poètes maudits français... Baudelaire, Rimbaud, Verlaine ou encore poursuivre l'oeuvre des surréalistes. L'écriture automatique, c'était ça mon truc." (p. 85)
"J'ai toujours dit que je n'étais qu'un pitre... mais un pitre de qualité."(p. 40)
En réalité, j’étais perdu. Je voulais fuir, loin. Très loin. J’aurais voulu passer mes jours à boire, à lire, et à exploser la tête des puritains à coups de pompe ! Alors que je devenais homme, l’alcool devenait mon meilleur ami… Ma muse.
On avait la prétention de tout savoir et d'incarner l'Amérique nouvelle. On voulait tout foutre en l'air et inventer un monde nouveau.
Je voulais ressembler aux poètes maudits français... Baudelaire, Rimbaud, Verlaine ou encore poursuivre l'oeuvre des surréalistes.
J’étais un poète. Oui, mais un poète perdu
« Nous autres, les bagnards en culotte courte, étions condamnés jusqu’à nos vingt ans… Autant dire que c’est notre jeunesse qu’on nous volait. » (p. 14)
« Nous venions de toute la France. Vagabonds, voleurs, fortes têtes, orphelins… Napoléon III voulait éradiquer toute cette « mauvaise graine. » (p. 12)
Voilà mon plan : et si on partait tous les deux loin, très loin, très loin d'ici et de cette île maudite ? On m'a beaucoup parlé de l'Amérique, ça serait le pays idéal pour nous...
Ces années furent sans doute les plus belles de ma putain de vie. Je buvais, mais pas trop. Je baisais… Du moins, j’essayais.
Extrait de l'avant-propos de Frédéric Bertocchini : « Bien que construit sur des faits réels, ce récit n'est pas historique. Jim Morrison n'aurait pas aimé être cloisonné ainsi dans une réalité, ou bien appartenir à quelqu'un. Il s'agit simplement d'une perception... Celle de deux auteurs fans de sa musique et de son univers mystérieux que nous vous invitons à partager. »
Il a tué mon frère qui n'avait jamais touché un pistolet ... et moi, je n'aurais pas le droit de le provoquer ? Allons donc !