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Citations de Frédéric H. Fajardie (220)


Comme Paris avait changé depuis sa première visite en 1771 ! Ainsi l'éclairage des rues et l'assainissement dû aux égouts quand vingt ans plus tôt on pataugeait dans la voue en laquelle on vidait les pots de chambre depuis les étages. Sans parler de l'odeur infernale, surtout l'été, du sang des animaux que les bouchers égorgeaient devant leurs boutiques, attirant des milliers de mouches.
Pour Dawson, cette ville se définissait d'un mot : le contraste. Ainsi passait-on de ruelles sordides bordées de taudis pestilentiels à des rues dont la beauté vous laissait la gorge sèche par l'alignement magnifique de maisons neuves de grand style.
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Il fallait sauver tout cela, coûte que coûte, contre les déviations droitières de ce fou dangereux. Aucun despote, aucun système n’est à l’abri pour peu qu’on se donne les moyens de précipiter leur chute.
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Habillé en agent de la s.n.c.f., Anastasia stationnait à proximité d’un Fenwick recouvert d’une bâche sous laquelle se trouvait dissimulé un fusil à pompe.

Il était calme, presque serein. L’opération avait été répétée dans ses moindres détails. Jusqu’à Giacinto qui, prévenu par le gardien,
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Le chauffeur du train postal écarquilla les yeux. Simultanément, ses excellents réflexes fonctionnèrent, et il serra les freins.
Parce qu’au bout de cette interminable ligne droite, et bien que tous les feux soient au vert…
Oui, pas de doute : un autre train arrivait sur la voie unique !
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Joe Adonis traversa le bar aux lumières douces pour venir à la rencontre d’Anastasia et de Giacinto qu’il examina sans se gêner en disant.
— Ça ne me regarde pas mais tu as ta tronche dans un journal du matin.
— Photo surexposée ! répondit froidement Giacinto.
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Albert Anastasia avait quelque allure. Grand, les yeux bleus, des cheveux noirs mi-longs, il portait généralement un jean et une chemise bleue à manches courtes. Peu bavard, il vivait seul dans un petit pavillon d’un département limitrophe. Son fils unique, âgé de vingt ans, donnait rarement de ses nouvelles. Il en allait de même de son ex-épouse mais Anastasia s’accommodait de tout cela.
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Dubost alluma nerveusement une cigarette puis, soulignant ses paroles d’un regard perçant :
— Qu’avez-vous fait lorsqu’il a ouvert le feu ?
— Rien, monsieur le Divisionnaire.
— Comment ça, rien ?
— Il n’y avait rien à faire.
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Sauf à la fin...
Vaguement humilié d'avoir dû se gendarmer, il n'avait su se retenir, lorsque le recruteur avait répondu à l'une de ses boutades par un sinistre :
—Il faut raison garder !
Excédé, Nitard avait surenchéri :
— Absolument ! Il faut gardon rester ! (page 16)
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Au pied de la butte Montmartre, Américaines et Américains descendaient d'un car climatisé.
Quincey observa ces gens. Ils avaient fondé leur pays sur le génocide des Indiens et détruit une culture très supérieure à la leur. Il se dit que ce peuple riche était maudit, aux quatre coins du globe, qu'il ne serait en sécurité nulle part. Il songea même à une phrase de Babeuf : « Si nos maîtres ne nous avaient pas donné de si mauvaises mœurs, nous ne les aurions pas si bien apprises. »
Il tapa sur l'épaule d'une Américaine au cheveux bleus.
Elle le regarda sans masquer son dégoût pour l'autochtone mais, loin de s'en formaliser, Quincey lui sourit :
— Innocente, hein, pétasse ? Comme la chèvre ?
— Chou-è-vre ? demanda l'Américaine.
Le capitaine Quincey lui tira dans le bas ventre, abattit une dizaine d'Américains d'une longue rafale et, lorsque la balle d'un flic l'eut atteint au cou, il sourit, murmura « béé-éé », tomba à  genoux, toussa, cracha du sang et mourut. (pages 10 et 11)
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Attends voir, bonhomme : c'est bien toi et tes pareils qui arrêtiez les déserteurs ou simplement ceux qui quittaient le secteur du front. C'est toi et tes semblables qui, en 1917, pourvoyez les pelotons d'exécution après avoir désarmé les mutins. C'est toi et les tiens qui vous teniez toujours derrière, qui ne combattiez jamais mais pourchassiez les malheureux qui en avaient marre de la riflette. Et maintenant, tu décides comme ça que tu fous le camp, sans combattre ?
P160
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Pourquoi Chessy ?... Pourquoi ici, hein ?... Justement chez nous, alors que vous vous sauvez depuis la Belgique ?... Vous auriez dû crever à Dunkerque !... Foutez le camp, vous en avez l'habitude !
Il y eut un silence. Stupéfait du côté des militaires, gêné du côté des autorités municipales.
P58
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- Et cassé de votre grade... en 1917 ?
- Je me sentais plus proche des mutins que du général en chef ! répondit Dragance non sans insolence.
P30
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Nissac était la guerre, l'homme de guerre. On devinait le général sans qu'il fût nécessaire de savoir son nom et sa qualité. Avec lui, avec cette silhouette, avec toute cette violence de l'homme couché sur son cheval pour lui allonger l'encolure, on croyait entendre les hurlements des blessés, le bruit des boulets, les remparts qui craquent, les charges qui se brisent, l'infanterie qui reflue. On imaginait le sang, les rubans d'intestins sur la verdeur des prés. On sentait l'odeur de la poudre et les fragrances aigres de la peur.
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Il croyait au bien, donc au mal ; à Dieu, donc au diable. Mais jamais les œuvres du Malin ne s'étaient présentées à ses yeux effarés avec une telle netteté.
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Le masque semblait effarant par sa platitude même et pareillement tout manque d'expression. Des traits lisses, sans rides, presque stylisés et qu'on eût plutôt imaginés du côté de l'art païen quand on sait comme les cruels artisans barbares impriment quelquefois à leur talent la marque d'une déconcertante neutralité.
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