Gaël Aymon

J'ai trouvé ce roman de Gaël Aymon intéressant, avec une intrigue très originale, qui change des romans jeunesse qu'on a l'habitude de lire. En effet, après la mort de sa grand-mère, le vie d'Irina se retrouve entre les mains d'une "peau" magique. Cependant, les actions ne s'enchaînent qu'à la fin du livre, et j'ai eu du mal à accrocher à la première partie, où tous les éléments mettent trop de temps à mon goût à s'installer.

Kalie

.3,5/5

c'est un livre qui parle sur un lycéens qui est homosexuel et qui se fait harceler au lycéee et pour se divertir et se changer les idées après les cours il va sur un site pour parler avec d'autres personnes qui connait pas



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4/5..............................................................................................................................



Le livre parle d'un jeune lycéen de 16 ans qui s'appelle Anton Gallot. Il fait parti de la bande "les populaires", parce qu'il dit "tu t'intègres ou t'es mort".



Comparé à ses amis de la bande, lui est discret dans la vrai vie et également personnellement.

Un de ses passe temps favori c'est le forum, c'est là ou il parle beaucoup et où il peut être lui même.



Son surnom sur le forum, c'est Silent Boy. Anton en a marre de vivre comme ça et de ne pas aider les autres qui se font harceler par tout le monde. Alors, avec le soutien de ses amis virtuels et surtout celui d'un de ses amis les plus proches, MortalKiss, avec qui on se demande si il n'y aurait pas un peu d'ambiguïté, il se donne un challenge d'être lui même dans la vrai vie.



Personnellement j'ai adoré ce livre car il aborde plusieurs sujets d'actualités, qui touche les jeunes d'aujourd'hui.

Je conseille ce livre pour les adolescents.

Le livre est très bien écrit, facile de compréhension, ( lu version audio ).



Daphné

"Morts vivants" est un roman de la série "Les grandes années" de Gaël Aymon et Élodie Durant, destinée aux jeunes lecteurs à partir de 7 ans.



Je ne sais pas ce que valent les autres titres, mais celui-ci m'a beaucoup plu.

La fête d'Halloween est l'occasion pour les enfants d'organiser une fête et de sortir dans la rue sans adulte (enfin du moins d'essayer !). Mais c'est aussi l'occasion de parler de la mort. Sujet tabou pour les uns, essentiel pour les autres, il est abordé plutôt intelligemment.



Honnêtement, je doute qu'un enfant de CP puisse lire ce roman, ou alors il faut qu'il soit déjà très bon lecteur. Mais, si tous les titres sont de cette tenue, c'est une série intéressante à proposer en CE1 ou début de CE2.

J'ai découvert ce court roman grâce à la dernière #massecritiquebabelio

Je remercie les éditions Galimard jeunesse pour cette découverte.



Laura, 15 ans, est amie avec 3 garçons. Mais quand elle repousse les avances de l'un d'eux, son monde s'effondre. Ses autres amis l'ignorent, puis une photo d'elle dénudée circule sur les reseaux sociaux, l'entraînant dans une spirale infernale. Laura se retrouve seule. Elle ne peut se confier à personne, pas même à ses parents qui tentent de reconstruire leur vie après leur divorce.



Ce livre est très court, il s'apparente à une novella. Je l'ai lu d'une traite en une soirée. L'histoire est très touchante et traite de sujets compliqués, difficiles à résoudre et malheureusement très répandus dans nos établissements scolaires. La réalité est encore plus difficile à accepter. J'ai eu de la peine pour ces jeunes, mal dans leur peau, mal dans leur vie et harcelés par leurs camarades qui les estiment "différents".

Laura est forte, elle a une belle personnalité et fait preuve de mansuétude. Normal, le lecteur aime les jolies fins. Néanmoins, dans la réalité, cela se termine parfois plus mal pour d'autres.

Le harcèlement est un sujet d'actualité dont on doit parler avec nos jeunes. Une belle lecture qui devrait être étudiée en classe.

Merci aux éditions Gallimard Jeunesse et à Babelio pour l'envoi de ce livre pour les masses critiques de novembre 2022.



J'ai tout aimé dans ce roman ado : les personnages, l'histoire, la narration simple mais efficace. Je pensais la faire lire à ma fille de onze ans (classe de 6ème) mais certains sujets abordés me font dire que c'est pour les plus âgés (sexe, porno) : sûrement à partir de la 4ème ou 3ème...



Livre que je recommande de par le sujet abordé sans tombé dans le seul style préventif ou explicatif.

Laura est une adolescente de quinze ans qui n’a jamais été très à l’aise avec les filles. Bien au contraire, elle a toujours préféré la compagnie des garçons — et on peut compter ses amis sur les doigts d’une main puisqu’ils sont au nombre de trois. Mais l’un d’eux espère plus que ce qu’elle consent à lui offrir et le jour où la jeune fille repousse ses avances, tout bascule. En un claquement de doigts, elle se retrouve exclue de sa bande de copains et une photo d’elle prise à son insu fait le tour du lycée, des réseaux sociaux. La descente aux enfers commence.



Je m’intéresse beaucoup aux romans de ce genre, qui abordent des thèmes difficiles, d’actualité. Dans ma réputation, l’auteur parle de harcèlement scolaire. J’en ai été victime pendant des années, ce qui fait que j’avais des appréhensions, et j’allais dans ma lecture un peu à reculons ; mais d’un autre côté, je voulais vraiment voir de quelle manière ce sujet serait traité.



Verdict, je rédige mon avis à chaud et je ne sais pas trop quoi penser. J’ai trouvé cette histoire touchante et la situation dans laquelle Laura se retrouve m’a profondément émue. On ressent sa tristesse, sa détresse, sa solitude. Elle ne sait pas pourquoi elle subit ça, elle ne sait pas comment réagir et rebondir, elle ne sait pas quoi penser, ni même vers qui se tourner. En un mot, elle est dépassée. Quant aux questions qu’elle se pose, elles m’ont brisé le cœur : que ce serait-il passé si elle avait accepté de sortir avec ce garçon ? Serait-elle encore entourée de ses soi-disant amis ?



Néanmoins, le tout est traité de manière superficielle, il n’y a pas de réelle profondeur. En même temps, le roman est court, environ 150 pages — comment prendre le temps de développer le contexte, les répercussions, les émotions ressenties par le personnage principal et l’entourage, le « après ».. dans ces conditions ?



Ma réputation est à mon sens un roman pédagogique à mettre à disposition dans tous les centres de documentation et d’information — CDI pour les intimes. La thématique est certes lourde et difficile, mais l’auteur l’a abordée avec justesse, délicatesse et réalisme. C’est un livre choc, percutant et poignant, et les plus jeunes devraient prendre le temps de le découvrir. Personnellement, je l’ai lu d’une traite, en peut-être trente voire quarante minutes, et je ne le regrette pas.



Notez que le harcèlement est quelque chose de terrible. Les gens ont souvent tendance à l’oublier, à passer outre, à faire l’autruche tant qu’ils n’en sont pas victimes ou à se dire que ce n’est qu’un jeu qui fait rire les autres. Si vous êtes concernés par cette situation (grave, je tiens à le souligner), parlez-en. Il existe un numéro, le 3020, à contacter si besoin. D’après ce que j’ai vu sur le net, les personnes qui répondent sont des psychologues et des professionnels de l’éducation qui connaissent bien le système scolaire et son environnement. Juste : ne restez pas seuls.



Merci aux éditions Gallimard Jeunesse pour l’envoi de ce livre et pour la confiance qui m’a été accordée. ♥

La princesse Rose-Praline n'a pas de chance : sa mère, jalouse de sa beauté, lui donne un prénom ridicule et la fait enfermer dans une tour. Mais Rose-Praline n'attend pas le prince qui la délivrera : elle s'enfuit et part à l'aventure. En chemin, la malchance la poursuit. Elle rencontre soit des archétypes négatifs (la méchante marâtre et des filles...), soit des personnages traditionnellement positifs (les sept nains, le prince...) qui se révèlent, au choix, machistes ou stupide. Seule la bonne fée, malgré une approche mitigée, porte bien son nom !

J'ai trouvé cet album sympathique. Il offre différents niveaux de lecture et peut aussi faire sourire les grands. J'ai apprécié la fin ouverte qui n'impose pas ce qui serait "le bon choix" pour la princesse.

J ai beaucoup aimé ce roman car il est simple à lire et l’auteur (Gaël Aymon) utilise des termes et des mots de notre génération à la limite du vulgaire ce qui nous permet de savoir que les personnages sont en majorités des adolescents.



L’histoire me parait très familière car elle parle d’un jeune adolescent de 16 ses nuits et ses journées sur un forum en mode «infiltré» c’est à dire qu’il ne parle pas avec les gens du forum il observe et il lit ce qui ce dit sur ce forum.

Pour que personne ne le reconnaisse son pseudo est «Silent Boy» qui est le titre de ce roman.





Ce roman m’inspire vraiment car je me reconnaîs dans ce personnage qui est Atone car il fait du rugby et je suis aussi de nature discrète et quand je ne connais personne comme lui j’ai du mal à faire connaissance avec les personnes de mon entourage.



Le seul point négatif que je reproche à ce roman c’est que ce livre est écrit vulgairement et cela peut déplaire à certaines personnes.

Ce qui différencie Laura, quinze ans, des autres adolescentes de son âge, c’est peut-être le fait de traîner avec les garçons. Elle a plus d’affinités avec eux qu’avec les filles. Quand Sofiane, qui fait partie de sa bande, tente de l’embrasser et que Laura repousse ses avances, son monde s’écroule. Sa bande d’amis la rejette et Sofiane répand des rumeurs terribles sur elle. Très rapidement, elle devient la risée de tous et une véritable paria au sein de son lycée. Elle se retrouve complètement seule, moquée et insultée au quotidien. Et quand d’autres rumeurs apparaissent sur les réseaux sociaux, la situation devient rapidement incontrôlable. Chaque lycéen peut être confronté de près ou de loin au harcèlement scolaire. Ce roman, très court, en parle de manière concrète. On s’identifie aisément à Laura et ce qu’elle vit nous serre le cœur. Elle m’a fait beaucoup de peine et j’ai été touchée par le fait qu’elle ne parvient pas à parler à ses parents ni à ses professeurs. Gaël Aymon cerne bien les différentes catégories d’élèves confrontés aux problèmes : les harceleurs, les victimes et les lâches qui préfèrent se rallier aux harceleurs pour ne pas être harcelés. Un roman coup de poing qui dénonce le harcèlement scolaire !
Lien : http://romansurcanape.fr/les..

J'aime les réécritures de contes. Il est souvent intéressant de découvrir de quelle manière des auteurs s'approprient ces récits traditionnels.

Ici, Gaël Aymon choisi pour héros le fils de Charles Perrault, sommé de rédiger un recueil susceptible de le faire remarquer à la cour.

Dès le prologue, l'auteur interpelle son lecteur et lui annonce qu'il va allègrement mélanger réalité et mensonges. Et c'est précisément ce qui est amusant dans ce roman.



J'ai eu un peu peur au début que Gaël Aymon fasse le coup des rêves, toujours bien pratiques. Mais il a l'intelligence de ne pas tomber dans la facilité et retombe admirablement bien sur ses pattes. Ses variations et ses mashup de contes sont plutôt réjouissants.

Et les illustrations de Siegfried de Turckheim, sombres à souhait, vont à merveille à l'univers inquiétant de "L'apprenti conteur".

Je dois faire parti du peu de personne qui ont apprécier ce livre mdrr. Mais serieux, j'ai beaucoup aimé ma lecture, elle m'a laissé un très bon souvenir (ça va faire quelques mois maintenant). Plusieurs faits scenaristiques m'ont fait soufflés mais je me suis laissée emporter. Irina par exemple m'était insupportable tout le long du livre jusqu'à la fin où je l'ai trouvé très contemplatif ce qui m'a etrangement plu.

La morale de l'histoire est très bonne et une certaine mélancolie plane sur le mystère de la peau de chagrin. Je recommande fortement.

La couverture est superbe et on est dans l'univers des contes de Perrault, il m'en fallait pas plus et quelle jolie lecture !! J'ai absolument tout aimé.

Pierre, le jeune fils de Charles Perrault est envoyé chez son oncle à la campagne pour trouver l'inspiration pour écrire des poèmes. Mais Pierre déteste les poèmes ! Alors quand Mariette, une jeune fille, débarque et veut lui offrir l'inspiration pour des contes, il saute sur l'occasion ! Mais dans quoi s'est il embarqué ?

C'est très bien écrit, et j'ai adoré les superbes illustrations entièrement en noir et blanc ! On est directement plongé dans une ambiance sombre et inquiétante, digne du conte, où réel et imaginaire se mêlent, où les frontières deviennent floues, où les mondes se mélangent.

Inspirés des célèbres contes de Perrault, l'imagination est au centre de l'histoire, sa puissance, sa capacité à faire vivre des histoires, mais aussi à rester dans les mémoires. C'est aussi une histoire de famille et de liens. Une très belle histoire de transmission.

J'ai été très émue à la fin, alors que je m'y attendais pas. Et j'ai compris que l'auteur avait mis des mots sur la raison de mon amour des contes. Toutes les raisons, ces merveilleuses raisons.

Je ne m'attendais pas à un tel coup de coeur, et pourtant, j'aurais du m'en douter, avec un si joli conte.

Que dire de plus ? Lisez le, partagez le, transmettez le, car là est le propre même du conte, construire des ponts entre les gens, entre les mondes.

Nous rencontrons Irina et Halima le jour des résultats du concours d'entrée de Sciences Po. Issues d'un quartier défavorisé, elles ont bénéficié d'une préparation spéciale au sein du lycée Balzac.

Avec cette entrée en matière, Gaël Aymon installe le questionnement qui va sous tendre tout le roman : le mérite.

Est-ce qu'un concours aménagé pour cause d'origine sociale vaut celui de la voie "normale" ?

Il explore ensuite une piste parallèle en dotant Irina (qui a raté ledit concours) d'un héritage fantastique : une peau susceptible d'exaucer ses vœux. Mais à quel prix ?



J'ai été moins sensible à cette partie. Le côté "thriller" m'a un peu laissée de glace. Il faut dire que ce n'est pas mon genre de prédilection.

Les thématiques sont intéressantes mais le roman aurait gagné à ce qu'elles soient plus exploitées. Par exemple, après avoir multiplié les clins d'œil, l'auteur assume le lien entre son roman et "La Peau de Chagrin". Soit, mais il ne va pas plus loin. Tout comme la quête du vœu ultime, celui qui justifierait le sacrifice du "souhaitant". Question intéressante mais laissée en suspens. Dommage ! Ces bonnes idées auraient mérité d'être approfondies.

"Et ta vie m'appartiendra" est donc une lecture agréable mais qui laisse un goût d'inachevé.

: " Offrir des poésies à une jeune fille, quelle drôle d'idée! Je suis sûre qu'elle préfère les contes..."

Elle, c'est Mademoiselle la nièce du roi de France. Car notre héros, Pierre,12 ans, comptera se faire une place auprès d'elle à la cour en écrivant pour la royale jeune personne, gourmande de bons mots.



Mariette , une jeune parente, lui confiera qu'il est plus à la mode à présent d'offrir des contes. Certains auteurs vont à la campagne collecter de vieilles légendes et les remanient sous de nouveaux habits de lettres, les font découvrir à un public plus sophistiqués qui paient bien.

Pierre sera menacé par une vieille conteuse, les yeux dans les yeux, qui lui aura confié son histoire, une histoire de gamine et de loup, surtout surtout, qu'il n'aille pas modifier ses histoires pour plaire à la cour.

Que risquerait-il?

Se fera t-il croquer entier par cette vieille édentée s'il la recroise dans cette campagne?

Va t-elle lui jeter le mauvais oeil si elle le lit un jour et que la version lui porte préjudice?

S

L'auteur Gaël Aymon aura bien introduit son affaire, nous indiquant que selon lui c'est son héros, le jeune Pierre, le véritable auteur des Contes de Charles Perrault( le papa de Pierre). Ça par exemple!



Pierre arrivera de Paris pour séjourner chez son oncle à la campagne.

À 12 ans, il vient chercher du travail.

À partir de là, notre imagination ira bon train, voyez-vous.

Pourquoi donc?

Et bien parce que reconnaissant des personnages de contes tout au long de l'installation de Pierre et parmi son entourage pardi.

Voici donc d'où lui venait son inspiration à notre faiseur de contes de fées?

Saurez-vous dire qui est qui?



Pour apprécier la saveur de l'inspiration, l'auteur nous cèdera tout de même quelques indices, mais nous verrons bien qu'il n'y aura pas de copié-coller, qu'il y aura une part de création à partir de gens à l'allure ou au caractère particulier ici.

Pierre n'est pas un simple secrétaire qui se contentera de copier et noter, il mettra dans ses histoires de la mise en scène, s'attachera à charmer son auditoir, il créera et installera aussi le rebondissement.



Qui Mariette sera t-elle dans ses contes?

Messire le Chat qui traîne dans sa chambre, on aura compris.

Et sa tante qui mange comme trois, également.



Pierre nous fera sourire, petit gars de la ville déja un peu snob. Croiser de l'autochtone de la campagne en pleine nuit alimentera ses petites peurs et activera ses idées reçues sur ce lieu un peu plus sauvage que son quotidien.

Comment les gens font-ils pour vivre ici, est-ce à dire par son attitude précieuse?

Pierre sera t-il un "Jean le froussard" et renoncera t-il au projet de collecter des contes? La mission devait être une action simple et facile, bien moins fatigante que d'inventer des poésies.

Alors pourquoi en sommes-nous là?

Là où?

Pierre fera l'expérience des morales des histoires qu'il voudra écrire et ça, au moins, ça aura du sens. L'auteur Gaël Aymon nous fera rire avec cet très jeune anti-héros qui devra nous faire avec difficulté la démonstration de la générosité, de la bonté, du courage que nous vantent les histoires, dans l'expérience de son voyage en pleine nuit et en pleine campagne.

Et bien lisez, vous verrez, jeunes

Laura, lycéenne de 15 ans, préfère la compagnie des garçons à celle des filles. Mais son quotidien bascule lorsqu'elle repousse les avances d'un de ses copains. Par la suite, celui-ci et ses copains l'ignorent. Cette situation la blesse mais elle tient bon. C'est suite à la circulation d'une photo d'elle sur les réseaux sociaux avec des rumeurs humiliantes que l'adolescente se sent incapable d'affronter le regard des autres. Laura s'effondre...

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C'est un livre facile à lire, une histoire tellement touchante.

On s'attache à cette jeune fille et on souffre des difficultés qu'elle éprouve dans cette période difficile qu'est l'adolescence et les rapports aux autres.

Le harcèlement scolaire, les conséquences dramatiques ainsi que l'isolement qu'il provoque est un réel problème présent dans la plupart des pays. En 2017, l'UNESCO évaluait à 246 millions d'enfants concernés ce qui a conduit les ministres du G7 éducation à "faire de la lutte contre le harcèlement sous toutes ses formes une cause commune" le 04/07/2019.

Ce problème est aggravé par le cyberharcèlement qui permet aux responsables de continuer leurs méfaits hors des murs de l'école, anonymement ou pas, et fait non négligeable, que la diffusion soit très élargie.

On vit au travers de ce roman la descente aux enfers de Laura qui n'ose pas se confier de peur de réactions négatives.

C'est un livre qu'on ouvre et qu'on repose qu'une fois fini.

La semaine dernière, j’ai eu la chance de pouvoir découvrir le roman “Ma réputation” de Gaël Aymon, grâce à Gallimard Jeunesse. Ce roman traite d’un sujet plus que d’actualité dans notre société : le harcèlement scolaire. 😶



A travers ce roman très court, qui se dévore en une petite journée, Gaël Aymon nous plonge dans une spirale infernale, entraînée par la violence des mots, des ragots et des photos qui peuvent être diffusées sur les réseaux sociaux. 😔 Le scénario évolue à une vitesse folle, ce qui reflète très bien la réalité de ce type de situation. ☹️ Le désarroi croissant du personnage principal est parfaitement décrit et nous permet de mieux comprendre ce que peut ressentir une personne victime de ce type d’acte malveillant : la remise en question de soi, de ses décisions, l’incompréhension face au déchaînement de violence en ligne et à l’isolement que l'on subit, etc..



“Ma réputation” est, à mon sens, un livre important que je recommande à la fois aux parents et à leurs ados. Il permet de se rendre compte de l’impact que certaines plaisanteries douteuses peuvent avoir sur une personne, ainsi que de la gravité de ces actions. 👉 En outre, ce roman peut représenter un support pédagogique intéressant pour expliquer aux enfants les conséquences de ce type de comportement. Il peut également les inciter à parler de ces violences à des adultes le plus rapidement possible, qu’ils soient la victime de ce type d’abus ou s’ils connaissent quelqu’un qui en subit les conséquences. ❤



👉 Si vous êtes vous même victime de harcèlement scolaire, n’oubliez pas qu’il n’y a pas de honte à en parler à vos parents ou à un adulte de confiance. Ensemble, vous pourrez trouver des solutions concrètes pour faire en sorte que cette situation cesse le plus rapidement possible. 🧸

Ce récit est celui qui peut arriver à tous. Il suffit d’une seconde pour que tout bascule. Vous pouvez être populaire et le lendemain être un paria. Vous pouvez être admiré et le lendemain être méprisé par tous.



Le fait d’être dans la tête de Laura nous permet de comprendre le mécanisme du harcèlement scolaire. Laura n’a rien fait de mal. C’est une lycéenne insouciante qui devient adulte trop vite parce qu’elle ne comprend pas ce qu’il se passe. Elle finit par se détester, par détester le monde entier parce qu’elle ne sait pas comment réagir à ce qui lui arrive. Les réactions de Laura pourraient être les vôtres. Dans le même temps, elle est incroyablement forte. Elle suscite mon admiration parce qu’au lieu de se laisser démolir, elle garde le menton relevé et fait face. Elle se mure dans un silence mais c’est pour mieux crier à l’aide.



Ce roman est à mettre entre les mains de tout adolescent parce que tôt ou tard, il sera confronté à ce phénomène. De près ou de loin. C’est un message. Pour les adolescents, c’est l’enseignement qu’il faut savoir prendre du recul et appeler à l’aide avant qu’il ne soit trop tard. Pour les adultes, c’est la leçon qu’il faut réagir rapidement lorsqu’on constate des changements évidents dans le comportement de la personne en face. Pour tous, c’est la démonstration qu’on a tous un rôle, une influence sur autrui. Etre témoin entraîne une obligation, celle de réagir.


Lien : https://lesentierdesmots.wor..

Voilà un roman que je donnerai certainement à lire à mes élèves, parce que cela les concerne directement. Cela ? Je veux parler du harcèlement, à l'école et en ligne.



Rien de bien nouveau ! Une fille se fait larguer par sa bande de potes parce qu'elle ne veut pas sortir avec l'un d'eux. Et la voilà victime d'une mise à l'isolement. Reléguée au premier banc, seule à la cafétaria, chuchotements, rires, regards en coin, et puis insultes sur Facebook etc.

Où peut-elle rechercher de l'aide ? Auprès de ses parents, divorcés ? Rien n'est moins sûr. Mais un fait en entraine un autre, et la voilà coincée dans un engrenage dangereux pour elle…



Le rôle des parents et de l'école est souligné ici, et les réactions de la jeune fille sont vraiment bien soulignées. J'ai trouvé ce livre bien écrit, sans fioritures mais sans langage « jeune » à l'excès. C'est très court, les événements s'enchainent sans mettre de côté les émotions et les questions.



A recommander !

Au lycée, Laura traîne avec trois garçons. Parce que bon, avec les filles, elle n'accroche pas trop. Mais soudainement, ses amis l'abandonnent, juste après qu'elle ait refusé les avances de Sofiane. Puis s'ensuit une photo publiée sur les réseaux, des insultes qui fusent. Laura en est la cible et doit tout encaisser...





L'engrenage est enclenché et on découvre une adolescente qui est désormais seule au lycée. Elle nous décrit cette souffrance qu'elle garde pour elle, ne sachant pas vers qui se tourner. Et pire encore, elle en vient à culpabiliser. On se demande alors comment elle va se sortir de cette situation qui lui fait de plus en plus de mal.





C'est un roman court, bien mené, avec un sujet fort qu'il ne faut pas hésiter à aborder avec les adolescents, qui sont les premiers touchés par le harcèlement. C'est ce qui en fait une lecture nécessaire et bien efficace. L'auteur offre dans un même temps des pistes pour permettre aux ados de ne pas laisser une telle situation s'installer.

Lecture à voix haute avec ma classe de 3 PM (prépa métier)



Nous avons lu ce livre dans le cadre de mes séance avec la classe de 3 PM. C'est eux qui l'ont choisi à partir du quatrième de couverture.



Lecture très intéressante car faite à plusieurs voix et qui a répondu à beaucoup d'interrogations des élèves :



- Madame, c'est quoi un forum ?



- Madame, ça sert à quoi le langage texto ?



Les élèves ont beaucoup aimé et moi aussi.



Ils m'ont dit qu'ils aiment se genre d'histoires, qu'ils se reconnaissent dans certains personnages, qu'ils se reconnaissent dans le protagoniste...



Ce qui est intéressant, c'est qu'au début, ils ne voulaient pas lire, c'est moi qui lisais puis ils me posaient des questions si nécessaire puis petit à petit, ils ont voulu lire, commenter, débattre.



Bref lecture très plaisante sur un sujet important à l'adolescence, sur la réputation, les rumeurs, le suicide, les échanges virtuels, le mal-être...



En plus, ce roman est très court, peut être lu en classe ou dans les transports en commun, il peut aussi être écouté et c'est ce que j'aime dans cette collection... elle est accessible à toutes et à tous !



J'ai lu Ma réputation du même auteur en 2021. Toujours une thématique sensible et proche des jeunes. Parfois les élèves me disent qu'ils ne parlent pas comme ça, qu'ils n'utilisent pas ces mots-là mais ils comprennent et partage les préoccupations des protagonistes.



Deux romans courts (Ma réputation est un peu plus long de Silent Boy mais moins de 200 p).



Et puis, ce qui est sympa avec Gaël Aymon, c'est sa disponibilité (en plus de son talent bien sûr !) !
Lien : https://happycalico.blogspot..