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Critiques de Gaya Wisniewski (29)
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Ours à New York

"J'aurais voulu être un artiste

Pour faire du laid, pour faire du beau

Pour pouvoir dire pourquoi j'existe."

Blues du businessman, Claude Dubois.





Aleksander a une vie étriquée, mais un beau costume. Boulot, métro, dodo.





Un jour, son vieil Ours lui rend visite :

- "Mais, que faites vous là? Bégaye Aleksander."

- Et toi, que fais tu? Tu me dessinais tout le temps, enfant...





Tu as oublié de dessiner, tu as oublié ton enfance, tes joies et tes rêves.

Mais, Aleksander refuse d'écouter Ours, qui va se faire aider par Foxi, le doudou.

Foxi qui a encore l'odeur d'Aleksander bébé, et qui lui parle du "tourbillon de la Vie."

"J'suis pas heureux, mais j'en ai l'air

J'ai perdu le sens de l'humour

Depuis que j'ai le sens des affaires."





Aleksander va renouer avec Ours, à la fête foraine.

- "Dis moi, Alek, il te reste un ticket de manège ? Dis-moi, tu m'achèteras une pomme d'amour? Dis moi..."

Aleksander peut-il changer de vie, dans ce New York en noir et blanc, ou la Grosse Pomme va-t-elle le croquer à nouveau?...
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Ours à New York

Vous souvenez-vous ce que vous rêviez de devenir lorsque vous étiez enfant ? Certains rêves s’effilochent sans qu’on s’en rende compte : on se retrouve à flotter à travers sa vie, à porter un costume et à suivre son bonhomme de chemin dans le petit couloir étroit que les circonstances nous laissent. Aleksander est l’un de ces enfants devenus « quelqu’un de sérieux », presque transparent dans la jungle urbaine de New-York. Mais un beau jour, sur le chemin du travail, un ours immense surgit au coin d’une rue et lui bloque la route…



Gaya Wisniewski réalise-t-elle un rêve d’enfant en étant devenue autrice-illustratrice ? Cet album nous fait découvrir une autre facette de son talent. Ses peintures célébrant la douceur des teintes hivernales nous avaient déjà envoutés, nous voilà sous le charme de ces fresques new-yorkaises grand format réalisées au feutre noir. Quelle justesse et quelle sensibilité dans la représentation de l'entassement des gratte-ciel et de la solitude qui transpire des rues bondées ! Quelle virtuosité pour explorer la morosité du train-train citadin en cinquante nuances de gris ! Quelle surprise réjouissante d’y voir surgir cet ours étrange et réconfortant, monumental et tranquille, doux et déterminé !



La leçon de vie est peu trop explicite à mon goût, mais elle n’en donne pas moins envie, quel que soit son âge, de prendre soin de ses chimères enfantines. Et les illustrations sont si belles qu’on se passerait presque du texte.
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Mon bison

Comment résister à une si belle couverture? Rien qu'au niveau des illustrations, cet album est une petite oeuvre d'art, entre fusain et aquarelle. Mais il y a aussi la qualité excellente du papier, la mise en page, l'originalité (un bison assis sur un fauteuil en train de prendre un thé). Le récit, enfin, poétique, mystérieux, mélancolique tout ça dans une grande simplicité.

Gaya Wisniewski propose régulièrement des ateliers lecture et dessin aux enfants, et les photos qu'elle poste sur son site donnent bien envie. Une artiste que j'ai envie de suivre.
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Mon bison

Tout d'abord, je tiens à remercier les Éditions MeMo et les équipes de Babelio pour m'avoir fait découvrir cet album pour enfants.

J'avais vraiment hâte de le recevoir. Les histoires avec les animaux m'emportent toujours. Et je pense que c'est le cas de la majorité des enfants. Qui ne se souvient pas de la chèvre de Monsieur Seguin, par exemple ? Une façon peut-être, pour moi, de retourner en enfance.

Je m'attendais à une histoire extrêmement émouvante, dure mais réaliste à la fois. Et c'est bien ce que cet album apporte aux enfants : du réalisme. Parce que rien n'est éternel ... Parce que tout a une fin ! C'est une façon de les amener, en douceur, sur la compréhension de la perte d'un être cher. Et utiliser un animal à cette fin est assez judicieux quand on prend en compte le taux d'attachement des enfants pour les animaux de compagnie. Il est facile ici pour un enfant de faire un transfert psychique et remplacer le bison par leur propre animal. Dur, mais à la fois doux. Doux parce que les détails de la mort ne sont pas racontés. Je pense que beaucoup d'enfants apprécieraient cet album. Beaucoup en serait marqué et ému, mais aussi attendri.

Les illustrations, par contre, ne m'ont pas particulièrement plu. Je les ai trouvé quelque peu approximatives. Pas vraiment mon genre de dessins, mais là ce n'est que mon avis et il n'engage que moi.

Pour un public adulte, je dirais qu'il manque quelques détails supplémentaires pour pouvoir lui accorder le coup de cœur. Il m'aurait fallut percevoir plus en détails cette relation qui liait la petite fille au bison. Il m'aurait fallut m'attacher. Cela ne m'a pas empêcher d'être touchée, mais l'histoire dans son entièreté n'a pas réussi à me bouleverser.

Ce qui m'a le plus ému, ce sont les derniers mots de l'histoire : "Puis, je l'ai senti à mes côtés. Dans mon cœur, je l'entendais : je serais dans chaque fleur que tu découvriras au printemps, dans chaque bruit de la forêt, dans la chaleur du feu, dans la caresse du vent, dans chaque flocon qui tombera ..." - Il n'est pas parti, il est partout ! Et c'est une morale qui est simplement belle et réconfortante. S'imaginer que nos êtres perdus ne sont en réalité pas perdus ... Qu'ils sont là, tout près ... Même si on ne les voit pas ...

Voilà donc une bien belle histoire à faire découvrir aux plus jeunes ... pour apprendre à surmonter un deuil ou pour les y préparer.
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Mon bison

Cette courte et jolie histoire ressemble à une vieille légende indienne. Pas étonnant donc qu'elle m'ait séduite. Un dessin simple, monochrome, pour une histoire toute en simplicité elle aussi, et surtout touchante. "Je l'aimais tout simplement." Tout est dit dans cette petite phrase. Un retour à l'essentiel, pas de fioriture ni de surenchère et ça fait du bien. Cette belle histoire d'amitié nous parle aussi des différences, de l'éloignement et du deuil. De quoi aborder des thèmes pas faciles avec son enfant sans tomber dans la mièvrerie.



Dans mon imaginaire le bison a toujours incarné la force tranquille et la sérénité. J'ai retrouvé ce ressenti dans les belles illustrations de cet album jeunesse. Petit bémol j'aurais aimé que ce soit un peu plus long, mais ça reste une belle lecture.



Petite précision: attention quand je dis le bison c'est un terme générique, je ne parle pas ici du bison qui sévit dans les plaines babeliottes et que je ne connais qu'au travers de ses écrits. Il semble qu'il s'agisse d'une espèce bien particulière, je ne voudrais pas le vexer :).
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Chnourka

Cet album délicieux nous transporte au creux de l’hiver – celui du froid glacial, de la poudreuse qui freine les marches et du grand blanc qui nous ferait presque perdre nos repères. Cet hiver qui rend d’autant plus merveilleux le parfum des biscuits qui sortent du four, la chaleur du foyer, de l’amitié et des longues veillées à se raconter des histoires autour d'un thé. Un hiver sublimé par le charme et la sensibilité des aquarelles de Gaya Winsniewski.



De la belle slow literature, nous invitant à prendre notre temps pour profiter des plaisirs de l’hiver et des moments de partage d’une bande d’amis aussi improbable que soudée. On s’émerveille avec eux des beautés de la nature, on suit le chat Mirko dans une aventure dont il sortira grandi et plus proche que jamais de ses compères. Jusqu’à ce qu’un beau jour, la neige fonde et la nature commence à s’éveiller sous nos yeux éblouis.



Un concentré de plaisirs simples, d’amitié et de sagesse – un album paru le 21 mars, idéal pour se réchauffer lorsque le printemps commence à se faire désirer…
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Mon bison

Au coeur de l'hiver, une petite fille de quatre ans et un bison tentent de s'apprivoiser. Lentement, patiemment, un regard, une caresse, un peu de nourriture, la complicité se crée et le contact finit par se faire.



Puis au printemps, le bison part rejoindre ses congénères loin de la forêt. Mais l'hiver suivant, il revient et les deux amis se retrouvent. le bison reste parfois silencieux mais sa présence est toujours bienveillante. Parfois, assis dans la neige, ils se réchauffent l'un l'autre.



Les années filent, les cheveux grisonnent, les poils deviennent rêches et un jour le bison ne revient pas mais dans le coeur de la petite fille devenu vieille femme, le bison à jamais demeure...





S'il est une grosse bête repoussante au premier abord, c'est bien le bison ! le pari de Gaya Wisniewski d'en faire le héros d'un album jeunesse s'il est osé, s'avère au final totalement réussi.



Dès la couverture, d'un dessin charbonneux dont la noirceur pourrait rebuter, d'emblée transparait la douceur.



Alliant fusain, peinture et aquarelle dans des illustrations débordantes de tendresse, Gaya Wisniewski offre un petit bijou de poésie sur une amitié pas comme les autres.

Mon bison, un bel album, une « grosse bibite ben trop cute ! »





Merci à Babelio et aux éditions MeMo !


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Les blaireaux

"Papa écoute-moi!" c'est le vrai nom de l'album sur les vacances d'été de la famille blaireau Pendant ses congés, Papa blaireau décide de partir en camps pêcher, son loisir favori.

mais son aîné n'en peut plus de la pêche et des marmots!

il désire aussi qu'on lui accorde un peu de temps à lui... et se sentir écouté.



Un album superbe, et touchant: à travers le dialogue entre un père et son enfant, l'album évoque la vie familiale, la réalité du temps des vacances... ce temps de congés qui est tant rêvé, attendu, toute l'année.
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Mon bison

Si je n'avais pas tellement apprécié les illustrations D'"Ours à New York", celle de "Mon bison" m'ont convaincue. Composées de très peu de décors, elles sont centrées sur les deux personnages : la petite fille et "son" bison. Et cela fait sens, car effectivement rien d'autre n'existe pour la narratrice que cette relation exclusive.



Elle l'apprivoise doucement, patiemment.

Le temps passe, les retrouvailles sont toujours tendres.

C'est très joli. Une ode à l'amitié dont ni l'éloignement, ni les différences, ni même la mort ne vient à bout.
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Ours à New York

Intriguée par cet ours gigantesque en plein milieu de New York, j'ai voulu découvrir ce que recelait ce grand album.

Une réécriture de King Kong ? Que nenni ! Plutôt un Jiminy Cricket géant.



Car ce gros ours, directement issu de l'enfance d'Aleksander, apparaît pour influer sur sa vie. Il constate amèrement que l'homme a enterré ses rêves d'enfant et l'invite à renouer avec ses passions.



Mais le train train quotidien, s'il est terne, est aussi rassurant. Et il n'est pas si simple d'oser changer de voie une fois un statut social acquis. Que va faire Aleksander ? Et vous, avez-vous la vie dont vous rêviez enfants ?



Un bel album qui invite à ouvrir son horizon.
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Ours à New York

Bien qu'appréciant les albums Jeunesse en noir et blanc, je n'ai pas été totalement séduite par celui-ci. Les illustrations possèdent indéniablement un style frappant, mais je n'y ai pas été sensible. A mes yeux, ces dernières manquent de chaleur, dans le sens où elles ne m'ont pas fait ressentir d'émotions particulières. J'ai trouvé que le noir et blanc de cet album était froid. Mais peut-être est-ce aussi lié à l'univers même de l'histoire, celui d'une grande ville, décor qui ne colle pas forcément à ma nature, ma personnalité. Le message de l'album est beau, presque poétique, mais j'ai tout de même trouvé l'écriture un peu fade.
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Mon bison

Si vous avez un coeur, cet "album jeunesse" est écrit pour vous.

.

Mais si votre coeur est barricadé dans un abri anti-atomique, protégé par des tonnes d'acier, rendu dur comme de la pierre par la bêtise humaine, ce livre est aussi écrit pour vous. Il fera voler toute forteresse en éclats !

.

C'est une pure merveille, une pépite. Ce livre est un chemin 💘

.

Par contre, j'ai modifié le résumé, car une fois de plus, en fait de résumé, c'était toute l'histoire qui était racontée ! Déjà qu'elle n'est pas bien longue.

Or, la surprise fait aussi partie du bouleversement qu'opère en nous ce livre. J'ai eu la chance de le découvrir avec juste les mots de l'éditeur (?), de l'auteur (?). Enfin bref, avec juste la quatrième de couverture, que j'ai ajouté, ci-dessus (avec même un peu plus, puisque cela semblait nécessaire au lecteur précédent qui en avait retranscrit toute l'histoire).

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Le dessin me rappelle un peu celui de Gabrielle Vincent (alias Monique Martin), merveilleuse auteure e.a. des "Ernest et Célestine" ❤

♥♥♥
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Les blaireaux

Ce livre est une petite pepite.

Visuellement tres beau, il permet aux enfants d apprendre l importance d avoir leurs propres envies, leur propre point de vue. Que les adultes se doivent de les ecouter et de les prendre en compte.

En tant que parents on peut etre tenté de considérer que le raisonnement de l adulte prime sur celui de l enfant. Ce livre est une petite piqure de rappel egalement !
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Ours à New York

Incontournable Mars 2021 dans la librairie où je travaille.



Se fait-on affront quand on fait dos à ses rêves? Une part de nous est-elle comateuse, laissant le quotidien et la routine nous faire lentement sombrer dans la désillusion? Un artiste qui ne cré pas est-il encore artiste?



Cet album jeunesse dont seule l'encre noirci les pages nous raconte comment un personnage va à la rencontre de son créateur. Un ours géant, bien visible, qui demande à l'homme pourquoi il ne cré plus. Un homme qui semble à chaque page de plus en plus engloutis par cette ville qu'il habite. Aleksander ne sait plus rêver et donc ne sait plus créer. Il est rentré dans le moule du parfait travailleur lambda moyen, mais visiblement , cela ne lui apporte pas le bonheur. C'est pourquoi l'ours, épauler de son ami, tenteront de pousser Aleksander à réintégrer sa vraie nature.



Nous avons une chanson très connue au Québec dont le refrain est le suivant: "J'aurais voulu être un artiste" ( Les blues du Busisnessman) dans laquelle un homme a réussi sa carrière, possède des maisons à travers le monde, est riche, etc. Mais cela ne lui apporte pas le bonheur, parce que c'est un artiste dans l'âme.



On pousse souvent nos enfants à "croire en leurs rêves", même Dinsey et autres compagnies de divertissement Jeunesse martèlent ce message, mais le paradoxe est le fait qu'on valorise la carrière à succès dans les domaines payants et socialement bien vus: médecins, fonctionnaire, avocats, etc. Très rarement les carrières artistiques. Pour la majorité des parents et des citoyens, chanter, peinturer, danser sont des hobbies. Donc le message ressembles plutôt à "Suit tes rêves...du moment que tu deviens riches, puissante et reconnu".



C'est un peu à tout ça que je réfléchissais après ma lecture. "Être sérieux", comme "être dans la moyenne", sans faire de vagues. Dévaloriser la créativité, qui n'est pas rentable. Tout ça sentait le cynisme, mais au final, Aleksander "ouvre la porte" à ses personnages, il semble sur le chemin de la guérison. C'est donc un beau message d'espoir. Peut-être ne sera-il pas l'artiste accomplis dont il rêvait enfant, mais l'art peut être quotidien, il peut être le brin de folie qui rend chaque jour unique. Un artiste peut habiller son espace tous les jours, chaque jours, en le rendant moins morne ou plus attrayant.



Un beau message.



Bon, côté dessin, ce n'est pas trop mon style, mais j'aime comment la structure a jouer un rôle, créant des atmosphères tantôt étouffantes , tantôt aérées.



Destiné au 8-11 ans environ, soit le deuxième et troisième cycle primaire.
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Mon bison

Cela prend trois lignes accrochées en haut, puis tout un blanc cendré qui nous laisse pantois. Au centre droit, cachant ses coins emboutis de vieil album cogné, une tache noire en aime une autre et dans la friction du fusain dévoile sa forme. Une petite brune en trogne de pomme frotte ses cheveux contre une grosse tête de bison moutonneux. Et vous voici collé, dévoré par le livre.



Cela prend quelques pages d’une stupéfiante tenue, de phrases tout droit sorties du meilleur des hommes, lorsque le mutisme exerce sur le temps une pression subtile, échappant ce qu’il faut de petites traces pour qu’on envisage, qu’on redoute et espère, qu’on embrasse enfin tout le périmètre sacré qu’un bison masse dans le cœur.



Gaya Wisniewski, magicienne aux doigts sombres, offre dans Mon Bison, son premier album, un coup de museau baigné de larmes aux petits entourés d’absents.



Parce qu’il arrive sans s’annoncer, qu’il partage tout sans repousser, qu’il s’élève dans la vapeur d’une tasse, qu’il se couchera dans l’herbe et que tu l’attendras, saison après saison, lui parlant de ta mère qui te manque, de la goutte sur son nez gelé, de ce qui ne passe pas, ne passera jamais, mon bison reste là.



Parce que nous manquons de tout, et que serrés contre nos poitrines dévastées nos enfants nous entendent broyer le bleu contre le noir sur ces blancs crèmes parfaitement calmes, ouvrir Mon bison pour le partager avec leurs peines, le voir glisser entre les arbres dressés pour de bon par une main amie, fait accepter la perte et les années sans elle, les années sans lui, les trous insupportables rallumés par les Fêtes qui se penchent sur nos puits.



Nos enfants comprennent, sérieux dans les sapins, ils tripotent de leurs petites pognes le chagrin, le lien, la promesse de l’inconditionnel amour d’un griffonné à un autre. Un enfant, un bison, et il n’y a plus aucune terreur d’être vu.



Ils comprennent qu’au fond clapote une eau gorgée d’herbes démentes, une eau qui ensorcelle et donne la vie, une eau qui crée des contes et trempe la mine pour libérer le trait.



Joyeux Noël, mes amis. Joyeux Noël dans l’adversité et l’indifférence et bonne année, mes amis. Bonne année douloureuse et absente. Assemblons nos belles taches obstinées et secrètes, rejoignons nos sangs noirs et bleus dans les branches d’une nuit qui nous connaît. Créons, dans le compagnonnage et la camaraderie des mufles mouillés, les rassemblements silencieux qui peupleront les blancs laissés dans cet album divinatoire, à la pénombre plus enchanteresse que ces lumières violentes, vulgaires et sans âme.



Si tous, moi non, chuchote la petite fille dans la clairière désolée. Je sais que tu es là. Et que tu reviendras. Ils ne nous sépareront pas.
Lien : https://pamelaramos.fr/mon-b..
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Ours à New York

🐻👔 Aleksander fait partie de ces gens qui se sentent transparents. Chaque matin, il se lève, s’observe dans le miroir à la recherche d’une nouvelle ride. Celle qui dit que le temps passe. Ensuite, il part affronter la foule pour rejoindre un travail qui l’ennuie. Un soir en rentrant chez lui, un immense ours lui bloque le passage et l’interroge sur ses rêves d’enfant. Mais quand on porte un costume et qu’on est sérieux, on a pas le temps pour ces choses-là!



👔🐻 S’il est vrai que la littérature jeunesse fait rêver, voyager, sourire, certains albums nous poussent également à nous questionner sur notre vie et son sens.



Ainsi, en venant bousculer notre quotidien teinté de « métro boulot dodo », ce grand et bel album incite à l’introspection, à l’exploration de soi. Au fil des pages, Ours rappelle à Aleksander ce doux rêve qu’il nourrissait petit: celui de devenir dessinateur. Que lui est-il arrivé? Que s’est-il passé? Combien de temps va-t-il encore faire semblant? Petit à petit, Aleksander va se rappeler ... se retrouver! Une histoire qui a énormément résonné en moi et qui, je pense, fera écho chez certains d’entre vous.



🐻👔 Quant aux illustrations, n’hésitez pas à swiper pour vous rendre compte de leur beauté. Elles dépeignent à merveille New York, son extravagance, ses bâtiments gigantesques, ses rues. Un régal pour les yeux!



Et si le moment était venu de réenchanter notre vie ✨


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Le voyage de Chnourka

J'ai autant d'affection pour Kiliok que pour Chnourka, et même si Anne Brouillard et Gaya Wisniewski ont des univers distincts, leurs albums me charment tout autant. Peut-être parce qu’il y est question de mondes assez proches du nôtre, et pourtant totalement décalés, dans lesquels les animaux parlent et sont à l’égal des humains, et vivent tous des aventures où l’amitié, toujours prévaut. Ici, Chnourka et ses amis entreprennent un voyage dans les terres gelées à la recherche d’un mystérieux trésor. Un voyage qui leur permettra de faire de nouvelles rencontres (le groupe des amis s’agrandit), et de révéler un secret. Cet album est davantage un texte illustré, ou un premier roman, à lire en rêvant à partir de 7 ans.
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Les blaireaux

Nil part faire du camping avec son père et ses trois frères triplés, et cette idée ne l'enchante pas du tout... Cette histoire parle de place dans la famille, de responsabilité, d'échange et de communication. De très belles illustrations illuminent cette jolie histoire. J'ai adoré
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Mon bison

L'amitié, le temps qui passe et finit par nous séparer... Ce sont des thèmes que l'on connaît bien dans les albums pour enfants. "Mon bison" se distingue par la qualité des illustrations au fusain de Gaya Wisniewski. Le récit y gagne en mystère, les contours s'estompent et au fil des pages le lecteur s'égare dans les ombres du livre.
Lien : https://www.nathalie-palayre..
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Chnourka

Cet album étrange me fait un peu penser à ceux d'Anne Brouillard et à ses chientiens. C'est si doux que j'ai cru qu'l ne se passerait rien. Mais si. On ne sait pas pourquoi il y a des animaux et des enfants mêlés. C'est curieux comme du Moomin aussi. Voilà.
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