Critiques de George C. Chesbro (65)
Excellent! Tout simplement captivant, on se laisse mené par le rythme de ce roman et son intrigue. Les personnages sont attachants et même s'il est relativement facile de trouver le coupable avant que l'on nous le révèle, on dévore la fin du bouquin avec plaisir. La vie des déshérités vivant dans le sous-sol new-yorkais décrite par George Chesbro est une image affreuse de la société. Les regard et l'attitude que les gens peuvent avoir sur les plus démunis sont décrits de façon horrible, mais c'est pourtant bien représentatif de la réalité.
Un roman qui ne laisse donc pas indifférant. 4.5/5 car on peut facilement deviner le coupable avant la fin.
Commenter  J’apprécie         30
Très très bon bouquin, une belle enquête sur les traces des souvenirs de "Bone" et une plongée inquiétante dans New York avec des personnages étonnant, intéressant.
Commenter  J’apprécie         10
Bone est un thriller social qui nous fait vivre dans les sous-sols de New York, dans les égouts , dans le milieu des sans-abris mais aussi et surtout c’est un roman qui nous fait réfléchir et remue une fois de plus notre petit confort.
Bone est découvert prostré dans un parc tenant un fémur à la main, et surtout il a perdu la mémoire. Tout porte à croire qu’il est l’auteur des meurtres en série commis dans le milieu des sans-abris.
Le lecteur est vite pris dans l’histoire et n’a de cesse de comprendre qui est ce Bone si particulier et retrouver avec lui sa mémoire . Est-ce lui l’auteur de tous ces horribles crimes ? pourquoi ?
On délaisse ici les beaux quartiers de New York pour arpenter les quartiers mal famés et surtout les souterrains, les égouts et les catacombes.
Derrière cette intrigue c’est une réflexion sur la société, l’exclusion, la dureté et l’horreur de la vie des sans-abris qui ne s’applique pas, n’en doutez pas, à la seule ville de New york !
Pour terminer sur une note moins noire, on rencontre aussi de beaux personnages attachants, les vraies valeurs de l’amitié et de la solidarité.
Je suis étonnée qu'il n'y ait pas plus de critiques sur ce livre qui mérite vraiment d'être lu.
Commenter  J’apprécie         510
Un bon roman noir très social.
J'ai passé un bon moment (pas toujours rose il est vrai) en compagnie des personnages. L'intérêt profond du livre se retrouve pour moi plus dans les aspects sociologiques que psy et malgré sa classification, j'ai eu du mal a le faire entrer dans la catégorie "thriller".
Au final, un bon polar social que j'ai apprécié mais qui ne restera pas parmis mes lectures coup de coeur de l'année
Commenter  J’apprécie         51
qui est Bone ? comment traitons-nous les plus faibles dans notre société; Manhattan ses origines, son sous-sol, les "fantômes qui l'habite ... et des crimes
Commenter  J’apprécie         20
Un polar qui tient en haleine du début à la fin ! Le style et la fin du livre sont un peu trop classique / américain a mon goût (ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants, pendant que l’horrible méchant était neutralisé), mais Georges Chesbro a un véritable talent pour décrire les rues de New York, la pauvreté dans laquelle évoluent des milliers de gens, et nous faire nous interroger sur notre société. L’intrigue est plein de suspens, on ne lâche pas le livre, c’est réussi !
Commenter  J’apprécie         00
La majeure partie de l'oeuvre de George Chesbro fut consacrée à raconter les aventure de Mongo Le Magnifique, le nain détective privé et anciennement star du cirque. Ce roman est un peu différent et raconte le malheur d'un homme qui, un jour, se réveille amnésique, avec un os humain dans la main. Un serial-killer sévit depuis plusieurs à l'endroit exact de son réveil ? Est-ce lui ?
Dans ses livres, Chesbro parle souvent des minorités.Plus particulièrement d'hommes torturés. Ici, il dresse le portrait des SDF de New-York à travers la recherche de Bone, et de ses rencontres, pour découvrir son passé. Un roman à suspens, mais surtout un roman émouvant et éprouvant.
Commenter  J’apprécie         50
Exemple de rendez-vous raté, de l'auteur qu'on découvre le mauvais jour, du livre ouvert trop tard, ou trop tôt : j'ai bien senti la puissance dans l'écriture et le scenario, mais je n'ai pas été emportée.
Peut-être parce que j'ai compris très vite qui est le méchant et que la fin de l'histoire m'a semblée attendue. Peut-être aussi parce que l'aspect dédoublement de personnalités de Bone, né de la nécessité d'oublier pour survivre, est artificiel.
On ne peut raisonnablement pas attendre d'un type, égaré dans les rues de New York depuis un an, muet et visiblement en proie à une grande tension intérieure, qu'il se "réveille" brusquement de son état léthargique et redevienne un homme tout à fait ordinaire.
Pourtant, ce Bone devient un personnage attachant au fil de l'histoire.
Et je ne peux négliger le regard attentif et amical de l'auteur sur la population des sans-abris newyorkais, ses misères et son humanité, dépeints avec beaucoup d' a-propos.
Commenter  J’apprécie         50
Dans ce polar il est préférable de passer outre l'histoire d'amour qui prend des allures de guimauve. L'intrigue est prenante, sans plus, et la fin est relativement décevante.
Ce qui est réellement intéressant, c'est en fait la réflexion de fond sur la vie des sans-abris à New York et ailleurs, l'aspect social du polar. Chesbro nous laisse ici un bref aperçu de cet univers tentaculaire autour duquel gravite l'ensemble des SDF New Yorkais.
La forme, comme dit plus haut est bonne sans être excellente, le principe du serial-killer usé maintes et maintes fois, et pourtant, ce n'est pas gênant. Un roman intéressant, une bonne lecture, et un bon polar pour tous les débutants du genre.
Commenter  J’apprécie         110
Bone est un sans-abri de New-York qui doit son nom au fémur fossilisé qu'il ne quitte pas des mains.
Après une longue période de mutisme il reprend contact avec la réalité avec un handicap majeur : amnésie totale.
Alors que plusieurs sans abri ont été assassinés et décapités, Bone est soupçonné par la police. Il va partir à la recherche de son identité pour se disculper.
Etonnant thriller qui mélange la chronique sociale (la condition des sans abri newyorkais) et les ingrédients du genre : troubles psychiatriques, suspens et personnages atypiques.
Cette lecture m'a passionnée alors même que j'avais découvert le pot aux roses aux 2/3 du roman. Peu importe, le style de l'auteur m'a conduit jusqu'à la dernière page, sans ennui.
Un bon moment de lecture
Commenter  J’apprécie         351
Un très bon polar, captivant et bien construit. Mais surtout une chronique sociale sur les exclus de New York, tous ceux qui, pour s'y être enlisés ou y avoir été jetés, ont vu l'envers du "rêve américain", cette face moins colorée de l'Amérique victorieuse, cette désespérance sombre et noire comme la nuit, cette réalité cachée, honteuse, cauchemardesque.
Un livre à mettre entre toutes les mains.
Commenter  J’apprécie         80
Bone est le surnom donné à un sans-abri qui ne se balade jamais sans son fémur et que les assistants sociaux croisent dans la rue depuis une année. Bone ne parle pas d’où le surnom qui lui a été donné. L’intrigue du roman commence quand Anne, une assistante sociale particulièrement intriguée par ce personnage, le trouve, complètement hagard et couvert de sang. Une fois réveillé, Bone parle pour la première fois mais ne souviendra pas du tout de qui il est, ni de ce qui s’est passé. Manque de bol pour lui, un tueur en série sévit dans la rue et décapite les sans-abri les plus démunis et Bone devient donc tout naturellement le principal suspect.
Ce roman policier a su tout de suite m’intriguer et me tenir en haleine tout le long de ma lecture. George C. Chesbro nous dépeint un New York particulièrement sombre et nous fait découvrir un pan de la ville assez méconnu (je pense notamment à l’énorme réseau en sous-sol). Le déroulement de l’intrigue est particulièrement dur par moments, mais l’auteur nous offre quelques moments de repos avec l’histoire d’amour qui nous permet de souffler un peu. Les personnages qu’ils soient principaux ou secondaires sont assez profonds dans leurs personnalités et apportent vraiment quelque chose au récit que ce soit par rapport à leurs passés ou par leurs personnalités fortes.
George C. Chesbro nous offre avec Bone un récit vraiment complet et une intrigue prenante. En plus de cela, l’écriture est vraiment travaillée et fluide. Le roman se lit d’une traite et ce sera donc avec plaisir que je lirai un autre roman de l’auteur.
Commenter  J’apprécie         252
A découvrir, un livre qui est certainement à l'origine de plus d'une vocation de romancier.
Commenter  J’apprécie         10
Une des meilleures histoires de Chesbro
Commenter  J’apprécie         10
Pour le lecteur des années 1990 que j'étais, Bone fut un plaisir et la révélation de l'auteur exceptionnel qu'était George Chesbro.
François Guérif, directeur du défunt Red Label avait su avec son Rivages Noir trouver les perles du thriller.
Bones, c'est un thriller effrayant mais rempli d'une humanité qui lutte et qui souffre dans cette Grosse Pomme grouillante de vers et de pourriture.
Un thriller qui rend un hommage certain à ceux et celles qui se battent contre l'anonymat de la misère, pour un peu plus de chaleur dans la froide machine de l'exclusion.
Bones, c'est l' énigme de ce sans-abris inconnu et la traque d'un tueur abject qui s'en prend aux plus faibles, aux plus vulnérables.
Véritablement, il y eut pour moi l'avant et l'après - Bone.
Commenter  J’apprécie         491
- Bone - bénéficie d'un consensus de critiques élogieuses, que non seulement je ne partage pas, mais qu'en plus je ne m'explique pas.
Certes on peut mettre en avant "l'immersion sociale", celle des "ruderi umani", comme on dit en italien, et il est vrai qu'il y a quelques accents "Londoniens" qui font penser au livre du grand Jack - le peuple d'en bas -
Mais il y a surtout toutes les faiblesses, qui ne peuvent pas nous permettre de dire que ce livre est un grand livre.
Ne vous a-t-il pas sauté aux yeux que de quasiment la première page jusqu'à la dernière, c'est, pour chacun des personnages principaux, un permanent sortez-vos-mouchoirs- ?...
C'est la première fois que dans un polar je vois le héros, l'héroïne, le tueur psychopathe (et pas qu'eux) chialer en permanence.
Etonnant, non ? se serait interrogé vous savez qui.
Autre faiblesse : le thème 10 000 fois rebattu de l'amnésie. Je vais m'efforcer d'être aussi honnête que possible : celle ci est à la fois antérograde et rétrograde ; l'auteur a secoué le shaker, et il a sorti cette "trouvaille" de son chapeau de magicien… dépoussiérant, le croit-il, au passage ce vieux thème éculé.
Ensuite, une première pour moi également : il m'a fallu moins de 15 pages (sur un peu plus de 400 ) pour dénouer l'intrigue, savoir qui était le tueur, ses motifs, et deviner l'identité (pas son patronyme évidemment)du héros amnésique. Et je suis d'ordinaire plus bon public que fin limier...
Pour finir… le manque de crédibilité des situations et des rapports entre les différents protagonistes, et en particulier l'histoire d'amour "at first sight" entre la travailleuse sociale et le vagabond sans mémoire.
Il vous reste l'aspect social… que je ne minimise pas… sinon, si vous n'êtes pas trop exigeant, et comme je l'ai dit en intro… beaucoup ne le sont pas… peut être aimerez-vous ce polar qui, moi, ne me laissera pas le souvenir d'un grand moment de lecture.
Commenter  J’apprécie         21
Excellent thriller.
Ici point d'excès d'hémoglobine, de suspens pseudo haletant. Mais une jolie quête d'identité. Bone ne sait plus qui il était. Il se réveille dans le corps d'un inconnu et craint que cet inconnu soit un meurtrier. Avec lucidité il tente de protéger ceux qui l'entourent de cet "inconnu"et tente de réveiller sa mémoire, en partant à la recherche de son passé. Même si la découverte de ce passé doit l'amener en prison.
Ce roman est assez long mais l'auteur a su faire rebondir l'intrigue quand il le fallait et nous a épargné une de ces fins interminables où le "méchant" n'en finit pas d'échapper à ses poursuivants.
Commenter  J’apprécie         70
George C. Chesbro (1940-2008) est un écrivain américain, auteur de nombreux romans policiers. Surtout connu pour être le créateur de la série ayant pour héros le détective privé Mongo le Magnifique, il a signé plus vingt-six romans et plusieurs nouvelles dont deux recueils. Bone est un roman datant de 1989.
Manhattan, New York. Des sans-abri sont sauvagement assassinés et décapités par un tueur en série. Un SDF est arrêté, il se fait appeler Bone, déclare avoir perdu la mémoire, ne sachant ni son vrai nom, ni s’il est le criminel et encore moins pourquoi il ne se sépare jamais d’un fémur humain qu’il tient à la main comme une matraque. Faute de preuves, il est relâché mais alors que les meurtres avaient cessé durant son incarcération, ils reprennent. Bone va devoir se lancer dans une improbable quête, retrouver son identité et ce tueur qui semble vouloir lui faire porter la responsabilité de ces crimes…
Le roman débute vraiment très bien avec un récit classique se déroulant dans le monde des sans-abris newyorkais, ce qui permet à l’écrivain – bien informé – de nous entrainer un monde à deux entrées : celui de ces malheureux et celui des sous-sols secrets de la ville. Le bouquin date de 1989 et j’avoue ne plus très bien me souvenir de ce que nous savions des SDF à cette époque, donc aujourd’hui je n’ai rien appris en lisant ce livre, mais nous suivons Bone dans les quartiers louches de la ville, dans les refuges prévus par l’administration mais où règnent violence, hygiène exécrable, surveillants véreux et cinglés furieux. C’est bien documenté et plutôt véridique, dressant un portrait social assez accablant pour la société (« - Comment la municipalité peut-elle tolérer ça ? – Tolérer quoi ? – Que des gens sans foyer meurent de la tuberculose et des autres maladies que vous avez mentionnées. Comment peut-on laisser des gens mourir de froid en hiver ? ») L’autre angle particulièrement intéressant du roman, le New York secret et parfois inconnu des plans de la ville, ces souterrains, ces tunnels, ces grottes, certains datant du siècle passé, d’autres naturels ; cavités abritant les réseaux de canalisations, de métro etc. désaffectés parfois. Pour résumer, les décors du bouquin sont très réussis.
Oui, mais l’intrigue ? Bah… c’est là que le bât blesse finalement. Certes, il y a des cadavres, oui il y a des personnages secondaires hauts en couleurs comme Zoulou, un géant Noir vêtu d’une toge avec un grand bâton qui conte des histoires aux passants, où même l’ignoble Lobo, chef d’un gang de frappes qui persécutent les miséreux…mais il y a aussi Anne Winchell qui bosse dans un organisme d’aide aux SDF et qui en pince grave pour Bone, lequel n’est pas insensible à son rentre-dedans – un ange passe, une fleur bleue à la main, bâillements d’ennuis pour le lecteur. Tout cela finira très bien, sauf pour le tueur (un illuminé mystique sexuellement handicapé, ouais ça fait bien dans le décor, non ?) mais ça fait déjà presque cent-cinquante pages qu’on s’ennuie un peu, tant tout cela est prévisible.
Un roman très moyen, qui se laisse lire néanmoins mais qui aurait gagné à être moins bavard et répétitif. Bof !
Commenter  J’apprécie         30