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Critiques de Georgia Caldera (1225)
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Victorian Fantasy, tome 1 : Dentelle et nécro..

Une couverture et un titre accrocheurs , il n'en fallait pas plus pour que je sois intriguée , j'aime beaucoup l'époque victorienne dans les romans .

En cela , j'ai été légèrement déçue, ce livre manque de descriptions, d'informations, il faut dire que je suis une grande fan d'Anne Perry (romans policiers historiques), et qu'il est très difficile de faire aussi bien qu'elle . Georgia Cardera privilégie le côté imaginaire au détriment de la véracité historique et ne m'a rien appris . J'ajouterai que j'ai été choquée qu'elle place des mots du genre "bordel" ou "putain" quand son personnage masculin principal s'énerve ...

A part ce léger manque , j'ai dévoré ce roman qui se concentre autour de deux personnages , Andraste qui vient d'une famille de sorcières et qui est invitée à la cour de la reine Victoria et le ténébreux, Thadeus Blackmorgan, chargé de donner à quelques adolescents , des cours de nécromancie.

Andraste est le personnage le plus intéressant. En raison d'un physique atypique , elle n'est jamais sortie de la demeure familiale. Ses yeux violets-mauves et surtout son teint pâle et ses cheveux d'un blond presque blanc, l'empêche de sortir au soleil sous peine de mort quasi immédiate. Autant dire , que cette convocation subite au palais lui parait être un avant gout de liberté donc de paradis.

Si vous aimez la romance , ce livre est fait pour vous car les trois quart de l'intrigue porte sur la rencontre entre Andraste et Thadeus, leur attirance et l'impossibilité de cette attirance . Je n'ai pas trouvé très crédible la rencontre entre les deux personnages, compte tenu de l'éducation corsetée des jeunes filles à cette époque, (la rencontre étant ultra chaude ) ...

Je ne suis pas le bon public pour les romances ,le côté sérieux, cul-cul des histoires d'amour me gonfle au bout d'un moment , je préfère l'humour des romans classés chick-lit, Mais pour qui aime ce genre littéraire, ce roman frisera la perfection...

Le point fort de ce roman, c'est l'imagination de Georgia Caldera pour l'univers steampunk. J'ai adoré l'idée du rat de bibliothèque, souri aux mains dans du formol que les élèves adolescents doivent animer lors des cours de nécromancie, imaginé la bataille avec les revenants ... Tout cela est parfaitement réussi mais aurait pu être davantage exploité...

Ce roman n'est que le premier tome d'une série "Victorian fantasy", et l'auteur nous laisse entrevoir une suite avec le personnage d'Augustin, le fils de la Reine Victoria .

C'est une histoire qui se lit avec plaisir même si elle comporte quelques petits défauts. A dévorer si vous aimez les romances brulantes à la sauce victorienne - steampunk.
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Déconfinez-moi !

Si l'heure est à la vaccination tout azimut, il n'en a pas toujours été ainsi , rappelez-vous...

Mars 2020, la pandémie qu'on croyait bien loin de chez nous débarque en Europe. La majorité d'entre nous n'avait aucune idée de ce qu'était un pangolin... Les masques , c'était pour les autres. On était tous suspendus aux lèvres des présentateurs de JT , et le confinement nous tombait dessus...

Six autrices françaises, sous forme de nouvelles, nous racontent le confinement de quelques personnages.

Couple séparé dans "Retour en enfance" de Lise Syven. Nour obligé d'aller aider sa mère dans une autre ville, se retrouve séparé de sa compagne, qui elle, héberge son frère qui lui ,a rendu son appart, et se retrouve bloqué en France , empêché par le confinement , de partir en Suède exercer son nouveau job.

(Cohabitation forcée, manque.. )

"Merci à lui, merci à vous" de Fanny André raconte une rencontre amoureuse de balcon à balcon. Cela parle aussi du besoin de communication qu'avaient les citadins, des applaudissements de 20h pour les soignants, de générosité dont certains ont fait preuve en instaurant des petites habitudes comme visionner un film dans la cour d'un immeuble entre voisins pour se sentir moins seuls.

Ces deux nouvelles ont en commun, un héros pas vraiment " français de souche"... Et ça change un peu de tout ce qu'on peut lire ici ou là...

J'ai bien aimé cette nouvelle très réaliste et romantique qui nous replonge dans ce que les citadins ont pu vivre .

" Ma mère, son chat , ma dépression" de Cécile Chomin raconte le quotidien d'une jeune femme obligée de se réfugier chez sa mère pendant le confinement , pour cause de dettes.

( Différences de modes de vie, télétravail ...)

Rendez-vous en terrain connu " de Angeline Michel , c'est l'histoire d'une fille qui a quitté Brest pour habiter avec son mec à Douarnenez. Ils s'aiment mais le confinement leur est tombé dessus, avec ce que ça comporte comme isolement, manque "d'aération" dans le couple. Y survivront-ils ?

"La guerre des balcons "de Georgia Caldera où comment considérer que le balcon commun est à soi quand , le confinement a restreint ton territoire ... le petit bout de nature prend des allures de paradis, et l' héroïne n'est pas prête à le partager avec son nouveau voisin, jusqu'à ce qu'il fasse un premier pas. Nouvelle romantique sympathique..



Et ma préférée est à la toute fin :" Allo Socrate, ici Wondermum" de Fanny Gayral, pour son style , beaucoup plus amusant que les cinq autres.

La forme y est pour beaucoup, je pense que la narration en mode journal colle bien au confinement (jour 1, jour 2 etc... avec sa gradation au niveau sentiments). Et pourtant, c'est celle qui parle le moins de confinement qui s'ajoute aux nombreux problèmes et taches ménagères de cette maman. L'héroïne (au contraire des cinq autres nouvelles) est mariée, maman de trois enfants et son problème, c'est que son mari est muté en Suède et qu'elle n'a pas du tout envie, mais pas du tout, de partir...Dispute avec le mari qui va se confiner dans le cabanon au fond du jardin.

L'héroïne , prof de lettres classiques, a surnommé son journal Socrate, ce qui ne colle pas avec les phrases "bateau" en début de page( " Des projets pour demain ?", Une métaphore pour décrire votre état du jour."), faussement profondes... C'est marrant, et le style sort du lot. C'est ma préférée.

( Surmenage des parents qui ont dû jouer les professeurs avec leurs enfants)

Le bilan de cette lecture, c'est que le format "nouvelle" est toujours trop court et reste superficiel mais que c'est marrant de s'être replongée dans cette période historique. Je me rend compte qu'on oublie alors que c'est si récent...

Gentiment épinglés : les nouvelles habitudes , les restrictions de liberté, le télétravail des uns, le désoeuvrement des autres, Netflix, l'entraide, les gestes barrières , l'inquiétude et tout ,et tout... ce sujet est du pain béni pour les auteurs qui ici ont choisi le thème du couple dans tous ses états pendant le confinement.

Une lecture sympathique .
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Embrasse l'hiver et danse avec lui

Romy a fait bonne figure, mais finalement , elle n'a pas si bien digéré que ça , la rupture imposée par son fiancé. Aussi , lorsqu'elle découvre qu'elle a encore les clefs de son appartement, un scénario diabolique lui vient à l'esprit... Tous les dimanches matin, pendant qu'il va courir , elle se vengera sur le mode "Amélie Poulain",par exemple, en remplaçant un contenu liquide par un autre dans la salle de bain ou la cuisine . C'est pas méchant mais ça soulage !

Seulement un dimanche elle entend des pas dans le couloir, qui ne sont pas ceux de "son" Julien mais ceux d'un bel et sombre inconnu... Aie ! l'appartement a été vendu.

Un sombre inconnu, Adriel l'est sans aucun doute, Veuf avec une petite fille, c'est pas la kiffance dans sa tête, et il est plutôt coincé. Romy, c'est tout le contraire, prof de danse, extravertie, mettant les pieds dans le plat, bonne vivante. Un tourbillon en apparence.

Le pich avait tout pour me plaire, mais l'auteure traite cela comme une romance et non une comédie romantique, du coup , les petites vengeances de Romy ne sont pas drôles, on ne rit pas (enfin, moi...). Passée cette petite déception (, j'adore les comédies romantiques, moins les romances), j'ai été gênée par le style de Georgia Caldera, sa plume un peu harlequinesque parfois, un peu ridicule... [" Je décidai néanmoins d'écouter la petite voix qui me chuchotait à l'oreille de ne pas laisser faner cet étrange bourgeon en train d'éclore dans ma poitrine".]

C'est dommage parce qu'il y a des jolies choses bien pensées dans ce roman comme l'amitié entre deux petites filles,la danse, le manoir, la glace qui fond, les échanges de politesse, après la vengeance qui fait que Romy se sent redevable, veut réparer ses torts, l'incompréhension entre les deux protagonistes

C'est comme un goût de trop peu en bouche à la fin de ce roman. Une envie de plus de descriptions. le début qui aurait pu (aurait du) être tellement drôle, une tension dramatique qui aurait pu être plus intense.

Mais l'ensemble est très agréable à lire, et l'ambiance (la danse, le manoir ) ajoute un peu de charme à cette histoire .

Winter is coming , alors embrasse le et danse avec lui...
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Les larmes rouges, tome 1 : Réminiscences

Cornélia, une jeune femme de 19 ans, despérée par son insignifiance en ce monde tente de mettre fin à ses jours en se jetant d'un pont parisien. Elle est sauvée par un mystérieux inconnu. Pour la remettre sur pieds, son père lui propose d'aller vivre quelques temps en sa compagnie dans leur manoir De Rougemont.

C'est en se promenant dans les alentours du village qu'elle fait la rencontre d'Henri, un homme étrange, froid, au regard glacial et magnétique, il vit seul dans un château isolé.

Celui-ci sera-t-il son allié ou son pire ennemi ? D'ailleurs qui est-il réellement ? C'est la question que l'on se pose tout le long du roman ?

Ce roman angoissant, oppressant comporte tous les ingrédients du fantastique et du roman gothique ; phénomènes étranges et surnaturels, incursions du passé dans le présent avec un mélange de la temporalité, poétique des ruines, vieux châteaux, chapelles et manoirs hantés, magie, super pouvoirs, brouillage entre réel et imaginaire, entre le rêve et la réalité ébranlant ainsi nos certitudes de lecteur sur les frontières entre la raison et la folie, mettant en exergue le don des auteurs des récits du genre fantastique qui manipulent le récit et le lecteur à leur guise. On doute tout le long du livre. On est submergé par les émotions fortes du personnage. L'empathie du lecteur vis à vis de ce que ressent le personnage principal est sollicitée nous faisant pénétrer dans son esprit et nous irradiant de ses émotions.

L'intrigue est ponctuée par les rêves du passé mais aussi les cauchemars nocturnes de Cornélia et son retour à la réalité, ses terreurs nocturnes ses angoisses, les va-et-vient entre le manoir De Rougemont et le château d'Henri qui l'attire comme un aimant, lui seul est capable de lui révéler qui elle est, elle est alors obsédée par cet homme et ce qu'il peut lui apporter de vital ou le contraire… Les révélations du châtelain la bouleversent et la questionnent mais aussi la confortent dans ce qu'elle est, elle s'est toujours sentie à l'écart de ses semblables, rejetée par eux.

On est d'emblée emporté et angoissé par ce récit surnaturel, on se met à la place du personnage de Cornélia lorsqu'elle se retrouve seule face à ses rêves d'un passé lointain, ses cauchemars, ses migraines, la voix qu'elle entend qui la harcèle, le sang qui envahit la maison, les morts qui ressuscitent, les autres visions d'horreurs, de l'enfer, les éléments étranges.

Est-elle sujette à des hallucinations ? Devient-elle folle ? Qui est derrière ces phénomènes étranges qu'elle subit ? Qui est cet être diabolique qui la harcèle toutes les nuits ? Henri, un autre homme ? Cornélia nous transmet ses angoisses et ses peurs et se demande constamment comme nous si ce sont des cauchemars ou une atroce réalité ?

Les scènes violentes et perturbantes vont crescendo lorsqu'on avance dans la lecture du roman, s'intensifiant chaque nuit, les alliés, les êtres aimés deviennent aussi les ennemis de la jeune fille entrainant un épuisement moral et physique de Cornélia qui est complètement vampirisée…

Les scènes d'horreur de ce roman ne sont pas sans rappeler certaines scènes des romans de King davantage que celles plus romanesques de Twilight bien que certaines scènes et certaines expressions nous y renvoient.

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Hors de question

Une tasse de café , (des bonbons), et hop , j'attrape ce livre dans le rayon nouveauté de ma médiathèque , je ne résiste jamais à Georges ...

Mais les effets du café ayant fait leur effet , je suis super énervée. What else? Why ?

Carton rouge pour la maison d'édition qui ne spécifie pas sur la quatrième de couverture qu'il s'agit d'un premier tome et donc quand vous arrivez à la dernière page , votre coeur fait Arghhhh ! Parce que c'est pas humain de laisser les deux héros du bouquin en fâcheuse posture ,sans prévenir la lectrice ....

Dans "Hors de portée" , Georgia Caldera nous avait présenté Scarlet ,dans " Hors de question", c'est sa copine Sonia qui est à l'honneur .

Cette dernière est photographe , et au cours d'une soirée , elle rencontre Axel , dans l'entreprise d'Aidan Stern (le fiancé de Scarlet) .

Ils n'ont rien en commun , elle est riche, artiste , vit dans les beaux quartiers et en apparence tout va bien pour elle .

Lui est un hacker , dort dans sa voiture et n'est pas vraiment très sociable .Il a besoin d'un toit et elle a besoin d'un coloc' ...

Bon, c'est une romance, pas un livre de chick-lit , donc : pas d'humour . D'habitude , je n'aime pas ce genre littéraire , je le trouve souvent trop cul- cul , mais là, j'avoue que je me suis laissée emporter par la plume légère de Georgia Caldera , réaliste, douce et moderne .

Le jeu du :"je suis attirée /mais ça va pas être possible " est très , très plausible , à cause du passé de Sonia . C'est le" petit plus "du roman, qui met un peu de profondeur dans l'histoire .

Quand à moi, je vais être "obligée"(!) de continuer cette série (Tome 3 : Hors de contrôle"), et la barista Georgia , va devoir écrire mon prénom sur le grand gobelet en carton ...
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Victorian Fantasy, tome 2 : De velours et d..

Bon, comment dire ça ... je n'ai pas du tout accroché à l'univers de Georgia Caldera...

Déjà , il y a un problème avec le titre de la série , ( le genre de détail qui m'agace) . dans "Victorian fantasy", il y a le mot "Victorian", qui suggère furieusement que l'on est dans le 19° siècle anglais, sous le règne de Victoria. Et au niveau historique , on en est loin...

Si les débuts sont cohérents: le New London, les ruelles sordides, une héroïne (déguisée en homme) pour mieux faire partie d'un gang de voleurs, dés que Leopoldine et Augustin s'échappent de la ville , j'ai eu l'impression de d'être plongée au Moyen-Age. Je n'ai pas retrouvé , cette atmosphère qu'arrivent si bien à retranscrire les Anne Perry, Gail Carriger .

Autre chose qui m'a ulcérée, c'est le langage employé par l'auteure, qui n'a absolument RIEN à voir avec l'époque, mais tout à voir avec la notre ! je vous laisse juges...

[ " Un peu de ménage dans ce merdier laissé par ton tyran de père"/ " Je te dis que ça vaut une blinde à la revente ces machins- là" /" Je suis sûre que tu débites les mêmes conneries.." etc... ]. C'est le travail d'un auteur que de s'adapter à son histoire , à l'époque, à la condition sociale de ses personnages, et là : le boulot n'est pas fait, ça ne passe pas ! Un minimum de documentation est requis pour être crédible.

Je n'ai pas aimé l'histoire , beaucoup trop longue (803 pages) . je l'aurais aimé si l'on étaient resté dans l'univers de New London et ses voleurs. Les débuts étaient très prometteurs...

Mais l'histoire d'amour complètement gnan-gnan qui s'étale sur des pages et des pages, a eu raison de ma patience .

Je ne parlerai pas des serpents que semble affectionner l'auteure et qui sont un peu trop présents à mon goût.

Bref, je n'ai pas du tout aimé l'univers de Gorgia Caldera et l'on ne m'y reprendra plus, c'est dommage , les titres de ses romans sont très séduisants...



Challenge Mauvais genres.
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Les Brumes de Cendrelune, tome 1 : Le jardi..

J'ai découvert l'autrice Georgia Caldera tout récemment avec son roman de fantasy Victorian Fantasy avec lequel j'avais passé un très bon moment de lecture. Je continue ma découverte avec ce premier tome des Brumes de Cendrelune qui fut une très belle surprise !



Dans le sombre royaume de Cendrelune, les dieux sont omniprésents et totalement omniscients. Impossible de leur cacher quoi que cela soit, Orion, Dieu des dieux connaît les pensées des hommes et envoie l'Ombre, l'exécuteur, tuer toute menace bien avant une quelconque action.

Céphise est une jeune femme de 17 ans. Orpheline depuis que ses parents ont été emmenés par l'Ombre lorsqu'elle était encore très jeune, elle vit seulement pour se venger. Amputée après la mort de ses parents et sur ordre de l'Ombre, la jeune fille est meurtrie par la vie, regardée comme une pestiférée dans sa ville, elle n'aura rien à perdre.



Véritable surprise pour ce premier tome, Georgia Caldera m'a embarqué dans un univers captivant, sombre et original. L'autrice nous propose une palette de personnages très prometteuse et les relations entre les personnages, souvent ambiguë, sont captivants !

Céphise est une jeune femme intelligente, courageuse et surtout très attachante. Tout comme Andraste dans Victorian Fantasy, c'est une jeune femme qui sait ce qu'elle veut, est consciente des risques qu'elle prend et qui assume toujours ses choix. Le personnage de Verlaine est un antagoniste très intrigant et d'ailleurs, c'est son évolution qui me rend la plus curieuse. C'est un personnage très sombre qui est conscient de la douleur qu'il crée autour de lui mais qui ne voit aucune échappatoire. Sa rencontre avec Céphise est un véritable électrochoc et je suis impatiente de voir comment il va s'affirmer.

L'univers de Cendrelune est très original et très poussé. Il nous offre des surprises et des rebondissements intéressants. La mythologie est captivante et nous promet encore de belles surprises. La lecture du deuxième tome ne saurait tarder !
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Hors de portée

Hors de Portée a été une lecture décevante : je n’ai pas du tout réussi à adhérer à l’histoire que nous raconte Georgia Caldéra. En effet, le couple m’a semblé peu crédible avec Aidan et Scarlett, deux personnages pas attachants du tout. Leur relation m’a même semblé presque malsaine.



Le héros oscille entre le Prince Charmant et un dangereux psychopathe, trop parfait ou imparfait pour être humain. Certains aspects de sa personnalité peuvent être touchants (surtout avec son terrible passé, comme de bien entendu), mais il est tellement tout "trop" : trop beau, trop travailleur, trop amoureux, trop meurtri par la vie, trop en colère, trop… J’ai détesté sa façon d’exercer une sorte de chantage affectif assez extrême sur la jeune femme qui finit toujours par céder...



Quant à l’héroïne, elle a une personnalité "volatile". Ce n’est sans doute pas l’adjectif adéquat, mais avec sa répulsion de l’engagement poussée à l’extrême (mais qui s’efface dès qu’elle rencontre Le Bon), sa mémoire sélective au point d’avoir pu oublier un élève de sa classe qui s’automutilait (ce n’est quand même pas si anodin…), la façon dont elle se laisse persuader par Aidan de tout faire comme il le désire…



Et puis on passe du grand amour où tout va bien à la dispute qui remet tout en question, avant une réconciliation très romantique jusqu’au faux pas suivant qui mettra en péril leur relation… Des montagnes russes permanentes, je déteste.



En fait, je ne sais même pas trop pourquoi je suis allée jusqu’au bout du roman…

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Victorian Fantasy, tome 1 : Dentelle et nécro..

Andraste, une jeune fille de 21 ans au physique particulier fait partie d'une lignée de sorcières. Elle vit à l'écart du monde avec sa famille dans ce qu'elle appelle une prison dorée sous le commandement de sa grand-mère. L'histoire se déroule à l'époque victorienne.

Elle reçoit un message de la reine Victoria en personne qui l'invite à venir dans son palais à Néo Londonia. Andraste insiste et obtient l'accord des siens. C'est pour elle une manière de s'échapper de l'endroit étouffant dans lequel elle vit et de vivre enfin libre. Elle qui n'a connu jusque-là du monde extérieur qu'un petit jardin dans lequel elle autorisée à sortir. Elle est accompagnée par sa soeur.

Arrivée au palais, elle découvre sa magnificence mais aussi ses dangers…Plusieurs personnes en veulent à cette créature atypique. C'est une sorte de chasse aux sorcières.

Andraste rencontre au palais un jeune homme Thadeus, un noble souffrant mais assez cynique et cruel auquel elle tient tête malgré la puissance de celui-ci. Ce dernier compte bien obtenir ce qu'il veut d'elle mais la jeune fille s'y oppose farouchement jusqu'à risquer sa vie, un soir…

L'histoire construite sur la base d'une alternance des points de vue se centre sur la confrontation entre ces deux personnages principaux ainsi que leur relation ambiguë.

C'est un roman fantasy, gothique, Steampunk également, mais l'élément romanesque et la force du désir sexuel dominent au détriment de la sorcellerie, de la magie et de la nécromancie à laquelle la jeune fille est destinée. Parfois on oublie même qu'on est dans un roman fantasy.

C'est un livre destiné aux jeunes adultes avec cependant quelques scènes et un langage un peu trop crus parfois.

L'écriture est simple et accessible, le livre assez épais se lit relativement vite mais est un peu trop romanesque.

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Les Brumes de Cendrelune, tome 1 : Le jardi..

Ce titre était l’un de ceux qui me faisaient le plus envie parmi la sélection du PLIB ! Il faut dire que les avis étaient unanimes, notamment chez les copines blogueuses qui m’avaient fait frétiller d’impatience ! Je remercie La bibliothèque de Calysse qui m’a gentiment offert ce premier volet grâce à un concours. Elle m’a permis de plonger dans cet univers riche et mythologique que l’on prend plaisir à découvrir au fil des pages. Ce monde a pour particularité d’être véritablement obscur, puisqu’il est dirigé par le terrible dieu Orion, un Empereur sanguinaire dont les ordres ne sont que chaos, torture, mort et destruction. Il règne un climat de terreur où toute révolte est impossible, car Orion a la capacité d’espionner les pensées de ses concitoyens. Ces rebelles sont ensuite assassinés afin de ne pas engendrer de conflits. Les traîtres, les personnes n’appréciant pas le système ou ceux qui ne servent pas leurs dieux n’ont pas leur place. Ils sont automatiquement anéantis par l’Ombre, alias Verlaine, l’exécuteur et fils d’Orion. L’ambiance est donc très sombre, puisque ces battues sont nombreuses et parfois détaillées. Il faudra que les âmes sensibles aient l’estomac bien accroché, en particulier lors des descriptions des massacres… Cet univers terrible a su m’intéresser dès le début, car je me demandais comment Céphise, l’héroïne à qui on a tué la famille et à qui on a arraché la moitié du corps pour lui greffer une prothèse mécanique permettant d’envoyer directement les pensées à Orion, allait s’en sortir. Son avenir me semblait particulièrement tendu et sans espoir ! Pourtant, je ne pouvais que comprendre son désir de vengeance, sa haine ainsi que son envie de renverser les tyrans dictateurs… Comment allait-elle échapper à la surveillance du monstre de Cendrelune ?



Céphise s’est révélé être une narratrice attachante, intelligente, à fort tempérament et avec une grande sensibilité. Malgré son statut de « Rapiécée » avec ses prothèses métalliques et sa place de rejetée dans la société, elle garde en tête ses objectifs. De plus, elle a énormément de réflexions : elle se pose des questions sur elle-même, sur ses agissements, sur les personnes qu’elle va rencontrer et sur ce qu’elle va traverser. Ses réactions m’ont souvent paru crédibles. Ainsi, j’ai rapidement ressenti de l’attachement pour elle. Verlaine est un héros qui m’a laissé un sentiment plus mitigé. Globalement, je l’ai trouvé complexe, fascinant, attachant et courageux. Par son statut de demi-dieu et le métier qu’on lui impose, le pauvre jeune homme doit faire preuve de bravoure pour ne pas sombrer… Son passé est terriblement douloureux et je n’ai pu retenir un pincement au cœur lorsque l’on a découvert des bribes de sa jeunesse. En outre, j’ai grandement aimé son pouvoir magique qui est bien plus étoffé qu’on le pense au premier abord. Toutefois, Verlaine m’a parfois agacée. D’abord présenté comme un individu brisé, mais intraitable, il va perdre tous ses moyens dès sa rencontre avec Céphise. Bien que j’apprécie leur relation (fort semblable à celle de Rey et Kylo de Star Wars), j’ai trouvé que la belle Rapiécée changeait radicalement le caractère de celui qu’elle détestait. Ce dernier devenait alors très doux, prévenant, attentionné, protecteur et gentil. Il y avait une fascination trop proche de l’amour « coup de foudre » pour que j’y croie… Est-ce qu’à travers leur lien, l’auteure a voulu que la demoiselle rende ce nouveau compagnon plus affectueux et plus humain ? Je l’ignore cependant, l’idée est intéressante… Je regrette néanmoins ce comportement trop radical et contraire…



La multiplication de points de vue narratifs est l’une des forces de cet ouvrage. Elle permet de mettre en lumière le tandem principal ainsi que les personnages secondaires comme la vestale Prosperine ou encore Héphaïstos, le frère de Verlaine. Ces derniers ne sont finalement pas aussi manichéens qu’on peut le croire… Ils ont du potentiel ! Il me tarde de voir quel rôle ils vont jouer dans la suite. En plus de creuser le caractère de tous les personnages, la narration multiple permet à Georgia Caldera d’approfondir l’univers dans lequel tout le monde évolue. J’ai ainsi apprécié les révélations… Et cela m’a surprise, car je pensais qu’il s’agissait d’un simple monde fictif ! Tout cela a rendu la lecture immersive, addictive et captivante ! En outre, la fin est un véritable crève-cœur qui donne envie de se jeter sur le second volet. Il fallait oser et j’ai aimé cela ! Mais, bon sang, heureusement que l’on ne doit attendre que mars ! Il faudra donc que je m’arme de patience, mais pas de trop. Je suis curieuse d’en savoir plus sur les différents protagonistes ainsi que la direction du scénario. Pour l’heure, les choses ont été assez introductives cependant, ce qui est mis en place est très prometteur ! En plus d’avoir une couverture vraiment jolie, cet ouvrage a tout à fait sa place dans les cinq finalistes du PLIB…
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Nos Chemins de Travers

Après une grosse lecture fantasy, je dois avouer que j’avais quand même bien hâte de retrouver de la romance, ça me manquait pas mal. Et ce livre a été totalement ce à quoi je m’attendais (et ce pourquoi je l’avais choisi), en un peu moins touchant quand même.



J’avais besoin de lire un livre de ce genre qui m’a beaucoup détendu de par son côté extrêmement addictif à cause de l’ennemies-to-lovers très bien fait et de la tension splendidement bien écrite entre nos deux protagonistes. Les 250 premières pages se dévorent donc toutes seules et c’est un vrai plaisir !

Même si le rythme se ralentit par la suite, ce roman est le type de livre qui se dévore en 3/4 jours pas plus.



Bon, malgré cette addition, j’ai été un peu déçue par les personnages parce que je m’attendais à ce qu’ils soient bien plus complexes. Je veux dire qu’ils sont complexes en apparence avec chacun leurs problèmes et leurs démons, mais il n’y a pas assez de justification pour certains comportements ou de développement de certains problèmes.

Je m’explique : Louis, par exemple, est exécrable au début du livre, et on n’a pas assez de détails sur son passé pour justifier son attitude, je ne l’ai donc pas aimé à 100%. Quant à Emma, elle est toute mignonne et gentille, on s’attache beaucoup à elle, mais le problème qu’elle a vis-à-vis de son corps n’est pas du tout assez développé à mon goût.



Leur relation est très bien faite, un bon ennemies-to-lovers (même si, pour ma part, ça ne tournera jamais totalement en ‘’lovers’’ à cause de Louis) et la romance est mignonne, mais il faut avouer que vers la fin, ça commençait un peu à tourner en rond.

Il faut savoir que c’est une duologie et je suis assez sceptique quant au second tome… Il aurait très bien pu ne pas exister et l’autrice aurait pu regrouper tous les faits en un seul volume, ce qui aurait rendu les personnages plus complexes et aurait été un peu moins répétitif.



Au niveau de l’intrigue, il n’y a pas grand chose de vraiment marquant qui se passe, on se contente de suivre la relation de Louis et d’Emma et son évolution. Ce manque d’action ne me déçoit pas parce que c’est le principe même d’une romance.



Au final, je n’ai pas particulièrement aimé les personnages, mais c’est un livre qui ne mange pas de pain et qui est super addictif grâce à la relation de nos protagonistes (qui est quand même très bien construite). C’est un roman très sympa qui m’a beaucoup plus, sans grande prise de tête, avec des personnages ayant néanmoins des problèmes et des traumatismes qui permettent de ne pas rester dans du superficiel.

Ça m’a fait plaisir de le lire !
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Les Brumes de Cendrelune, tome 2 : La symph..

Les brumes de Cendrelune est une série de Fantasy qui gagne en profondeur et qui reste un véritable bonheur de lecture.



Après nous avoir laissé sur une fin surprenante, Georgia Caldera reprend son histoire là où elle l'avait laissée. Dans ce deuxième tome intitulé La Symphonie du temps, Céphise n'a plus à se cacher et est présentée à la cour de manière officielle. Quoi de mieux pour apprendre à connaitre son ennemi que de vivre auprès et comme lui ?



L'intrigue se précise et se densifie, la tension est très palpable. J'ai encore pris beaucoup de plaisir à la lecture de ce roman. Céphise et Verlaine sont vraiment deux personnages aux multiples facettes dont j'apprécie voir évoluer leur relation malgré le côté "destinés l'un à l'autre" qui peut être rebutant par moments. Un peu déçue cependant de ne pas avoir beaucoup plus croisé Héphaïstos et Proserpine, personnages qui m'avaient particulièrement intéressée et intriguée dans le premier tome. L'univers proposé par Georgia Caldera est toujours aussi envoutant.



La lecture du troisième tome ne saurait tarder surtout quand on connait le plaisir sadique qu'a l'autrice de nous proposer des fins toujours aussi étonnantes et inattendues !
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Victorian Fantasy, tome 1 : Dentelle et nécro..

Sorti en 2014, Victorian Fantasy est un roman qui a su trouver son public et qui rencontre, encore aujourd'hui, beaucoup de succès. Georgia Caldera est un autrice française souvent recommandée dans le domaine de la romance et c'est donc avec plaisir que je la découvre enfin.



Andraste est une jeune adulte issue d'une longue lignée de sorcière. Alors qu'elle semble n'avoir aucun talent dans la magie, elle est dissimulée de tous dans le domaine familial et ne connaît rien au monde en dehors de sa famille. Sa seule originalité est cette chevelure blanche et ses yeux mauves. Une missive envoyée par la Reine Victoria elle-même lui demandant de venir expressément au château royal va chambouler son quotidien morne et ennuyant. Impossible à refuser, Andraste en profite enfin pour découvrir un nouvel univers.



Victorian Fantasy est un roman prenant et divertissant. Bien que l'intrigue souffre de quelques faiblesses, l'histoire reste vraiment plaisante à lire. Le point fort de ce récit est réellement les personnages et la romance. Nos deux protagonistes sont très butés, mais ce que j'ai vraiment apprécié, c'est qu'il reste droit dans leurs bottes et assume toujours ce qu'ils font. En arrivant au château, Andraste va faire quelque chose d'assez surprenant. Alors que beaucoup d'héroïne de romance passeraient leur temps à se morfondre, Andraste, elle, assume tout en gardant une certaine innocence due à son enfermement passé. L'environnement du roman est énigmatique et les secrets autour de l'origine d'Andraste et de ses pouvoirs est très intrigante. Le tout en fait un roman vraiment addictif.



Bref, Victorian Fantasy est un roman qui mérite son succès. Porté par deux personnages forts, le roman de Georgia Caldera nous entraine dans son univers et c'est avec plaisir qu'on y plonge. Loin d'être un simple roman de romance de fantasy, l'autrice nous propose un univers original et une plume envoutante si bien que les 500 pages se dévorent sans que l'on s'en rende compte !
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Nos Chemins de Travers

J'ai dévoré ce roman !

L'histoire peut paraître banale : le mec sexy qui se comporte comme un véritable enfoiré se rapproche d'Emma (jeune fille mal dans sa peau) suite à un accident de cheval . Mais en fait c'est la première fois que je lis une histoire aussi bien amenée , réaliste et palpitante . J'ai accroché immédiatement et tout au long du roman je suis passée par des sentiments contradictoires vis à vis de Louis .On ne peut que le détester au début et finir par s'attacher complètement à ce personnage .Emma c'est la fille qui nous ressemble ou que l'on a croisé un jour ,qui veut se fondre dans le décor .Bon c'est même un peu trop maladif pour elle et parfois agaçant .Mais elle ne laisse pas indifférente .C'est une histoire dont les sentiments sont bien retranscris ,réalistes , que j'ai trouvé très belle . La fin se termine sur un cliffhanger et c'est assez frustrant !Heureusement le deuxième (et dernier?) tome sort dans 2/3 mois .
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Les Brumes de Cendrelune, tome 1 : Le jardi..

Plein de bonnes idées, un univers original et bien construit, une belle écriture non dénuée de poésie et pourtant au final, c’est un flop pour moi.

En cause des personnages que j’ai trouvés peu crédibles et dont je n’ai pas compris les différents comportements.

Les Brumes de Cendrelune est une trilogie que j’ai beaucoup vu passer sur les réseaux sociaux avec généralement des louanges parfois assez dithyrambiques, ce qui ne m’étonne pas puisque j’avais déjà fait la connaissance du style de l’autrice avec sa série Les Larmes Rouges que j’avais trouvée intéressante.

Me voilà donc embarquée dans un univers tendance steampunk, avec en toile de fond un dieu omnipotent et sanguinaire, un exécuteur torturé et une jeune humaine un peu paumée.



Dans la cité métallique de Cendrelune, les habitants vivent dans la terreur. Orion, leur Dieu a la capacité de lire dans les esprits. Chaque citoyen ayant à un moment souhaité ou fomenté une rébellion est ainsi condamné à mourir et sa famille déchue de ses droits. Céphise, une jeune fille de 17 ans, a vu ses parents conduits sur le lieu de leur exécution, son frère transformer en robot soldat aux ordres royaux. Elle-même a été amputée d’un bras et d’une jambe en guise de pénitence, ces membres coupés remplacés par des prothèses métalliques. Ainsi transformée en être mi-chair, mi-acier, elle erre dans les jardins du palais, sa vie réduite à néant. Seule la musique et le désir de vengeance réussissent à l’animer un peu.



J’attendais beaucoup de cet univers aux accents steampunks.

Il ne manque d’ailleurs pas d’attraits car outre des descriptions réalistes permettant une bonne immersion dans le récit, une certaine originalité ajoute du plaisir à la découverte.

En revanche j’ai eu beaucoup de mal avec les personnages. Céphise nous est présentée comme une jeune fille détruite, qui ne songe qu’à se venger de l’Ombre, l’exécuteur du Dieu. Lorsqu’elle fait sa connaissance à la suite d’un quiproquo, sa réaction est totalement différente.

Je dois admettre que ce sont des ressorts stylistiques qui ne fonctionnent plus avec moi.

D’autant plus lorsque ces revirements atteignent également d’autres personnages.

Je me suis donc sentie plus spectatrice vaguement amusée que réellement intéressée par les péripéties des protagonistes.

Mon avis en refermant ce premier tome est assez mitigé.
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Victorian Fantasy, tome 1 : Dentelle et nécro..

Je voulais une romance et je l'ai eu ! Une romance contrariée même , dans un univers tout à fait intéressant , où nécromanciens et magiciens sont légions, où les animaux sont croisés avec des machines et de la magie, bref un univers comme je les aime ! C'est juste dommage que la romance prenne le pas sur ce décors plutôt steampunk ! L'intrigue est bien ficelée, on ne comprends les implications de certaines choses qu'au fur et à mesure mais quelques questions demeurent cependant à l'issue de ce premier tome. J'ai beaucoup aimé le tourmenté Thadeus et sa malédiction mais aussi son pouvoir incroyable que l'on voit mis en œuvre dans toute sa splendeur à la fin. Un premier tome qui m'a conquise et me donne vraiment envie de lire le second pour en apprendre plus sur Victoria et ce monde fascinant.

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Challenge séries 2019

Challenge pavé 2019

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Ce qui ne te tue pas...

Gros coup de cœur pour une romance Young adult beaucoup plus sur les relations humaines que physiques. Georgia Caldera m'a agréablement surprise. Je voulais une romance légère et je me retrouve avec un récit tout en puissance. J'ai vite compris qu'elle nous écrivait une romance très profonde où les deux héros allaient nous marquer au plus profond de notre âme. La rencontre de Violette et Adam est un électrochoc et pourtant si évidente. Deux héros que l'on va apprendre au fur et à mesure qu'ils cachent des fêlures, des secrets…. Un lourd passif qui les pousse à se créer une image superficielle. Violette, la rigolote, la sociable, la funcky…. Image ou réalité? Adam, le taciturne, le violent, l'asociable… Image ou réalité?

Je connaissais Georgia Caldera pour sa romance fantastique et fantasy. Là je découvre une auteure plus fin psychologue avec des personnages au personnalité hors norme.

La lectrice sera meurtrie par le calvaire d'Adam, la solitude de Violette, le combat quotidien d'Adam, le désespoir de Violette…. Le personnage de Violette m'a vraiment touché. Non pas que le quotidien d'Adam soit pris à la légère. Loin de là. Mais des personnages comme Adam, j'en ai déjà lu mais que le cas Violette me touche personnellement. Ce respect homme/femme qu'on doit encore se battre pour obtenir. Parce qu'on est joyeuse, sexy, drôle, sociable cela veut dire oui…. Les femmes se battent pour leur liberté de pensée et de leur corps. Et Georgia Caldera aborde avec brio ce sujet tabou avec le passé de Violette. Elle arrive à nous mettre mal à l'aise en tant que femme avec ce que vit la pauvre fille.

Une romance addictive et très forte en émotion. Si vous cherchez simplement du sexe et de la tension sexuelle, passez votre chemin. Mais ce serait dommage de passer à coté de cette pépite. L'auteure met surtout en avant ses héros qui doivent s'accepter et s'aimer eux mêmes avant d'être à deux. Des personnages qui m'ont vraiment marqué. Hâte de lire la suite mais j'ai peur...
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Les Brumes de Cendrelune, tome 1 : Le jardi..

Bien agréable découverte que l’univers de Georgia Caldera. Le nom de cette auteure raisonnait dans mes oreilles depuis un bon moment, et c’est lors d’une de mes crises d’achet compulsif que j’ai acquis ce roman qui signe son retour dans l’univers Fantasy. En effet, si vous vous renseignez un peu que ce que l’auteure a publié, les styles sont divers, il est évident que dans l’univers qu’elle nous propose avec ce tome 1, elle excelle tout simplement.



Un roman riche en tous points de vue, Georgia Caldera utilise les classiques de ce type de lecture dystopique mais elle y ajoute une pointe de mythologie qui rend le tout absolument passionnant. Et puis il y a dans la vie et surtout dans les livres un petit quelque chose qui ne s’explique pas, une étincelle, un soupçon de magie, qui font qu’un livre vous enchante et suscite chez vous un intérêt grandissant.
Lien : http://livresque78.com/2020/..
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Ce qui ne te tue pas...

J’ai été accrochée par la couverture du nouveau roman de Georgia Caldera et sans même lire le résumé ou essayer d’en savoir un peu plus sur l’intrigue, je l’ai acheté et aussitôt lu. J’ai beaucoup aimé cette histoire qui aborde des thèmes difficiles : le harcèlement mais aussi la maltraitance envers des enfants.

Violette est une jeune fille fragile qui quitte sa ville natale pour rejoindre à Tours sa mère remariée avec un certain Ludwig. Celui-ci a un fils Adam qui, coïncidence, va faire la même école qu’elle. Ainsi pense-t-elle, ils pourront se rendre ensemble à l’école et pourquoi pas travailler en toute intelligence sur des projets. Mais le premier contact est réfrigérant, Adam est un taiseux qui, en plus, peut se montrer odieux. Les deux jeunes gens commencent leurs études en s’ignorant jusqu’à ce que Violette découvre une nuit qu’Adam fait des cauchemars et qu’il semble être un garçon en proie à des affres terribles. Décidée à l’aider, troublée par lui, Violette a bien du mal à obtenir sa confiance. Car Adam cache un secret : il a été un enfant battu, et il est un jeune homme battu par son père. Celui-ci l’a toujours vu comme un faible, un fils décevant parce que pas assez viril à ses yeux. Adam tait cette violence paternelle, cette douleur constante pour éviter que la rage de cet homme ne se retourne contre sa femme ou pire Violette. Mais jusqu’à quand pourra-t-il supporter les coups sans broncher ?

J’ai été emportée par ce roman, par les deux personnages principaux qui n’ont pas révélé tout leur potentiel. C’est surtout Adam qui m’a bouleversée car sa vie est insoutenable, il est sous l’emprise d’un père détestable qui déverse sur lui ses frustrations. Mais pourtant il résiste à sa manière en offrant un visage fermé à toutes les tentatives d’approches des gens… Mais voilà que Violette s’introduit dans sa vie et il lui est de plus en plus difficile de taire ce qu’il vit d’autant que cette dernière sent bien que Ludwig n’est pas net. Je vais de ce pas me procurer le deuxième tome pour connaître la suite !



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Les Brumes de Cendrelune, tome 3 : Les ombr..

Un troisième et dernier tome qui conclut une trilogie dynamique et originale qui aura su me captiver malgré quelques petites facilités.



Georgia Caldera termine sa trilogie en fanfare et on en ne s'ennuie pas. Bien que la tournure prise par l'autrice concernant la romance m'ait un peu exaspérée (toute l'histoire autour de la réincarnation des âmes notamment), j'avoue garder beaucoup de tendresse pour cette trilogie. L'univers original et captivant dépeint par l'autrice reste le véritable point fort de cette trilogie. Les rebondissements auront su s'enchaîner jusqu'à la fin pour mon plus grand plaisir. Mon plus grand regret concerne les personnages secondaires pourtant charismatiques et leur manque de traitement.



Les Brumes de Cendrelune est une trilogie avec laquelle j'aurais passé un très bon moment. La plume de Georgia Caldera est immersive et dynamique et je vais surveiller, bien entendu, ses prochaines sorties !
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