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Citations de Gérard Landrot (16)


Et c'était un peu ma vie résumée : j'étais concierge et pourtant, par hasard, je me retrouvais au milieu des gens les plus importants de Paris. (p.149)
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Les journaux écrivent ce qui leur chante ou ce qu'ils peuvent. On est même pas certains de ce que racontent les canards clandestins parce que tout le monde exagère dans un sens ou dans un autre. Tout le monde veut tirer la couverture à soi. Alors : à qui se fier ? Chacun y va de son petit discours. C'est le règne du n'importe quoi et les bobards vont bon train. (p. 215)
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(...) un type tellement radin que dès qu'il voyait des cantonniers refaire la route, il allait marcher dans le goudron frais pour faire l'économie d'un ressemelage. (p. 133)
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Il paraît que rien qu'à la Plaine St Denis, il y a eu au moins 600 morts et je sais plus combien de blessés [cette nuit-là sous les bombardements]. Des femmes, des enfants, des vieux... (...) Malgré les évacuations forcées, because les pillards, c'est plein de gens qui fouillent dans les ruines pour retrouver un parent, un voisin, ou des objets au milieu des canalisations d'eau ou de gaz éventrées. Et le pire c'est que dans ces ruines il y a des bombes à retardement qui continuent à tuer les sauveteurs... Du coup les gens en ont vraiment plein le dos des Anglais et surtout des Ricains qui lâchent leur purée de mort de très haut.
Pétain en a profité pour redorer son blason et il a vite fait de rappliquer à Paris où il était plus revenu depuis 40. Et mine de rien, il a fait un gros succès.
(p. 205-206)
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Monsieur Armand dit que ce sont des gars du Jeune Front. [...] A Jules qui s'indigne, il confie que leur chef est un petit voyou qui s'appelle Robert Hersant. (p.130)
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Quand c'étaient des Anglais, en général, notre tournée commençait par la maison, tenue par madame Simone Jean de Laroche, au 30 rue Lepic. Ils appréciaient tous la spécialité des lieux: la fessée ! Mais attention, pas n'importe quelle fessée, expédiée n'importe comment ! De la fessée raffinée, trois étoiles.
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Toujours des questions sans réponse. Des questions qui font tellement mal que tu aurais envie de pas te les poser,
(p203)
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On sentait bien qu'ils avaient tous du pognon depuis longtemps et pour longtemps. Que ça changerait jamais pour eux...
(p145)
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"Confiscation des biens et suppression du droit de vote". Je me bidonne: j'ai plus rien du tout à moi, quant au droit de vote, ça fait même pas six mois que nous, les femmes, on y a droit. Je m'en passerai bien encore pendant cinq ans!
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Il vous faut être du dernier chic parisien. En un mot apprendre à être ce que les anglais cappellent snob! (...) Vous devez avoir une opinion sur tout, éviter le solennel et prendre la vie à la blague, ne jamais être exact à un rendez-vous, savoir tous les potins, mais ne donner de l'importance à aucun, ne jamais dire le vrai mot pour les choses un peu méprisables: un menteur n'est qu'un "blagueur"; une femme qui trompe son mari 's'amuse"; une escrocquerie est une "indélicatesse". Il faut aimer la campagne même si vous n'y allez jamais, faire semblant d'avoir tout lu et d'être dans le train du dernier bateau, oublier certaines choses qu'on connait bien et avoir l'air de savoir les choses qu'on ne comprend pas...
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Un superbe ouvrage sur la période qui précéde la grande guerre. Beaucoup de talent dans l'écriture.
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- Cette affaire là m'a drôlement mis d'humeur! Je pense que je vais aller faire une visite à l'Abbaye de s'offre-à-tous, et avec un clin d'oeil, parce que tout ce qui est fendu n'est pas défendu! Pas Toto?
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Avant j'avais pas peur, j'avais rien.
(p140)
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Gérard Landrot
Tandis que je foule la moquette bleue du grand escalier, de ce bleu si solennellement bleu, si symboliquement bleu, taché de marbrures colorées provenant de la lumière que diffuse les vitraux latéraux, j'ai l'impression de porter en moi toute la solennité du monde.
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Il n'a été qu'un pauvre diable, comme tant d'autres, lancé malgré lui dans cette bouleversante aventure guerrière. Portant, il n'est pas comme les autres... Il porte l'uniforme de l'ennemi...
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Antre de titans, forges colossales, activité fébrile... Ici, subitement, Eugène prend conscience de l'ampleur de la guerre, de son industrialisation, de sa modernité.
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