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Critiques de Gianni Biondillo (26)
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Le Charme des sirènes



J'avais entendu parler de Gianni Biondillo, maître du roman noir italien, en maintes occasions, et notamment lors du Festival Quai du Polar de 2011 lorsque j'étais membre du Jury, avec un Président Claude Maspiède qui ne tarissait pas déloge sur lui, mais je n'avais pas encore l'occasion de lire ces ouvrages., avant 2013 et Le " matériel du tueur "qui m'a emmèné dans un road movie haletant en pleine tourmente sociale italienne, une Italie anxieuse et anxiogène pleine de peurs.



L'intrigue du "charme des sirènes", son dernier roman en date, se déroule à Milan, dans le coté strass et paillettes des défilés de modes et il s’en passe des noires et des vraiment pas mûres lors de es grands baroufs.et notamment le meurtre d’un top-modèle Wendy à un grand défilé de mode , celui du couturier Varaldi, dans le milieu pourtant si distingué de la haute couture milanaise.L’inspecteur Ferraro chargé de l’enquête n'est vraiment pas du sérail : Ferraro, inspecteur du commissariat de Quarto Oggiaro, quartier populaire de la capitale lombarde. a un coté rustre évident, et son comparse Mimmo l'est encore bien plus, .et et c'est alors deux mondes différents qui se télescopent et qui fait tout le sel de ce polar aussi enlevé que désopilant..

Car Ferraro va vite comprendre qu'il a raison de se méfier de ce milieu, un milieu finalement superficiel et vain, où le vernis peut vite craquer et laisser place à des moeurs bien peu enviables.« C’était comme s’il existait deux villes, deux Milan, une pour les dieux et une pour les damnés. Deux mondes qui n’auraient jamais du se croiser. »



Il y a un côté un peu Audiard, des films des années 50 dans les dialogues truculents de certains des personnages ou dans le rocambolesque de certaines situations. Biondillo disitille tout au long de son texte un sens de la répartie et une vision acérée de l’Italie d'aujourd'hui.



Certes, l'intrigue est assez convenue et n'est pas la plus exceptionnelle jamais vu dans un polar mais l'essentiel est largement ailleurs, notamment dans cette description sans concession mais juste de ce miroir aux alouettes qu'est le monde de la mode, ou bien encore dans ces personnages tellement humains, ce regard tendre et lucide que porte l'auteur sur la société italienne, sur les ambivalences des individus, sur la justesse des remarques sociologiques et politiques bref tout ce qui parcoure un récit largement recommandable!


Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Le matériel du tueur

Haile, immigré érythréen et petit délinquant est libéré de prison par un commando jusqu’aux dents. Problème : si les gardiens qui accompagnaient Hailé dans un fourgon cellulaire en direction de l’hôpital sont restés sur le carreau, c’est aussi le cas de plusieurs des attaquants qui ont apparemment été mis hors d’état de nuire par celui-là même qu’ils venaient libérer ou par un autre complice. Dès lors se pose la question de savoir qui est ce tueur méthodique et entraîné qui se dissimulait sous l’apparence du simple petit criminel. C’est là le travail de la commissaire Rinaldi et de l’inspecteur Ferraro qui vont traquer l’évadé des rues de Milan jusqu’au sud de la Botte.



En suivant le parcours de ce tueur, du désert érythréen à l’Italie en passant par la Libye et, parallèlement, celui des policiers qui le poursuivent, Gianni Biondillo, comme il l’a lui-même expliqué lors du festival Toulouse Polars du Sud, dresse un portrait sans fard des filières de l’immigration et de la mafia qui les gère mais aussi une sorte d’anti-guide touristique de l’Italie. Une trame qui pour autant ne prend jamais le pas sur l’étude des personnages et de leurs relations complexes car, bien entendu, derrière tout cela, au cœur de tout cela, il y des hommes et des femmes avec des motivations diverses, voire divergentes, y compris du côté des enquêteurs.



Cela donne en fin de compte un road-trip assez décalé servi par une écriture alerte au service d’un récit particulièrement bien construit. Et si la résolution d’une partie des affaires que l’on suit en parallèle par le truchement d’un étrange policier tenant du génie un peu fou peut apparaître un peu trop artificielle ou tirée par les cheveux, il n’en demeure pas moins que même une fois la lecture terminée, le roman continue de faire son chemin dans l’esprit du lecteur. Bref, un roman qui divertit tout en donnant à penser. Un bon livre.


Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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Le matériel du tueur

J'avais entendu parler de Gianni Biondillo, maître du roman noir italien, en maintes occasions, et notamment lors du Festival Quai du Polar de 2011 lorsque j'étais membre du Jury avec un Président Claude Maspiède qui ne tarissait pas déloge sur lui, mais je n'avais pas encore l'occasion de lire ces ouvrages.



Cette carence est réparée grâce à l'éditeur Metailié qui m'a fait découvrir le dernier opus de l'auteur, Ce matériel du tueur qui emmène le lecteur dans un road movie haletant en pleine tourmente sociale italienne, une Italie anxieuse et anxiogène pleine de peurs , accablée par un ciel de plomb, et où défile toute une humanité improbable mais bien réelle.



L'intrigue commence lorsqu'un détenu africain s'évade au cours de son transfert à l'hôpital dans une ambulance dont tous les occupants sont tués. Elena Rinaldi, commissaire de police se lance alors à sa poursuite à travers l'Italie, découvrant peu à peu sa véritable identité et le but de sa cavale. Cette commissaire est secondée par un local, le bougon mais assez étonnant inspecteur Ferraro.



Cette traque assez classique en apparence est émaillée de nombreuses digressions,des digressions assez nombreuses, sur le passé colonial de l’Italie en Afrique, les circuits actuels de traite des migrants, ou les charmes historiques et artistiques de telle ou telle ville du nord de l’Italie. Ces digressions sont inégales : parfois amusantes et interessantes, parfois un peu inutiles et ralentissant la course poursuite initiale.



Mais progressivement, ces disgressions se font moins nombreuses, et le rythme de l'intrigue s'accélère soudainement.



On se surprend dès lors à ne plus lâcher le livre jusqu'au sprint final, quand même assez haletant. Et évidemment, ce style Biondillo dont on m'avait parlé, est bel et bien présent tout au long de l'ouvrage, cette poésie urbaine parfaitement retranscrite par le traducteur et également écrivain ( et d'ailleurs lauréat du prix du Quai du Polar l'année où je siégais, pour son roman Saturne), j'ai nommé Serge Quadruppani...
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Le matériel du tueur

J'ai reçu ce livre dans le cadre d'une masse critique sur le forum de Babelio. Je remercie l'équipe qui gère le site Babelio ainsi que toutes les éditions partenaires, en particulier les éditions Métaillé, par qui j'ai reçu ce roman.



Je tiens à dire que ma chronique sera courte, car je n'ai pas DU TOUT accroché au livre, et j'ai donc décidé de l'abandonner à la moitié (chose rare, de ma part). Je ne publierais donc pas cette critique sur mon blog, pour ne pas faire trop de mauvaise "publicité" à ce livre.



Je ne connaissais pas du tout cet auteur italien, qui a pourtant écrit plusieurs romans. Je l'ai découvert grâce à ce livre, mais je n'ai pas apprécié sa façon d'écrire. Trop brutale, vulgaire, à la limite du possible.

De plus, le style était assez ennuyant, lent, et ne donnait pas envie de continuer ma lecture. Les interminables descriptions m'ont achevées. Les enquêtes étaient confuses, comme tout ce qui se passe dans ce livre.

Je n'ai pas accroché aux personnages, qui me semblaient éloignés, qui étaient trop nombreux, et peu émotionnels.



Vraiment, je suis déçue de ma lecture. Ce livre s'annonçait pourtant génial... comme quoi, il ne faut pas se fier à la couverture et aux résumés !
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Le Charme des sirènes

Le charme des sirènes, ce sont deux histoires qui s'entremêlent, afin de finir inévitablement par se rejoindre : le meurtre d'un top modèle, abattue durant un défilé du grand styliste Varaldi ; le trajet d'un clochard, Moustache, et d'une toute jeune migrante, Aïcha. Et au milieu de tout cela, il y a un flic, Ferraro...



Ce roman offre une très belle galerie de personnages hauts en couleur, de vrais caractères. Il y a beaucoup d'humanité chez certains d'entre eux...et beaucoup d'inhumanité chez d'autres. Cette histoire si imprégnée de Milan est écrite avec une langue vivante, populaire, parfois truculente. Et avec un tantinet de mauvais esprit aussi à certains moments.



Bref, une très sympathique découverte. Merci à Babelio et aux éditions Métailié de m'avoir adressé un exemplaire de ce roman.
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Le matériel du tueur

A Milan, au cours d'un transfert à l'hôpital, un détenu érythréen, Haile, est libéré par un commando mafieux. L'inspecteur Ferraro se lance à sa poursuite, aux côtés de son ancienne petite amie, Elena Rinaldi, commissaire d'une unité d'élite. Ils découvrent que le suspect est en réalité un tueur, décidé à se venger d'une mafia internationale.

L’inspecteur Ferraro qui a grandi et travaille à Milan est contraint de travailler avec une de ses ex, ce qui ne le ravit pas du tout. Mais il faut bien travailler en bonne intelligence car ils pourchassent en réalité un tueur redoutable qui a survécu aux trafics d’être humain. Car la mafia ne s’encombre pas des états d’âme des pauvres migrants, elle les exploite.

Avec cette excellent polar noir et social, Gianni Biondillo, nous entraine dans une Italie en crise, une Italie prise au piège par ses problèmes identitaires. Par ses anciens démons aussi. Un thriller haletant d’une actualité toujours brulante. Un road movie étourdissant.


Lien : https://collectifpolar.com/
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Le matériel du tueur

Comment Haile, détenu érythréen a-t-il réussi à s’évader de sa prison ? Qui sont ses complices alors qu’il avait été arrêté pour une raison anodine, ne semblant pas faire partie d’une organisation quelconque ? Fait-il partie d’une mafia plus large ? L’inspecteur Ferraro devra enquêter aux côtés de Elena Rinaldi, commissaire d’une unité d’élite, et accessoirement son ex maîtresse.





« De toute façon, il n’y avait rien à faire, avec la vie. Qu’elle te plaise ou non, il fallait la vivre. Arrivés là, mieux valait arrêter de jouer les déprimés existentialistes. Nous ne pouvons que proposer notre bonne volonté et notre sourire, ce qui ne fait jamais de mal face aux précipices. » (p. 48)





C’est avec talent que Gianni Biondillo campe ses personnages. Talent dans la psychologie de ses personnages avec cet inspecteur désœuvré entre son ex-femme, sa fille qui grandit et cette maîtresse sous les ordres de qui il doit collaborer, si possible avec brio , avec aussi Elena, commissaire qui doit diriger des hommes pas toujours enclin à écouter une femme, et enfin Haile, homme perdu dans la jungle italienne dont on découvre l’histoire page après page.





Talent dans l’intrigue également, en multipliant les points de vue le lecteur s’attache non seulement à l’enquête mais aussi au présent et au passé de Haile avec en toile de fond l’immigration clandestine, les trafics de haut vol, la violence, et ces hommes sanguinaires, perdus, aux codes d’honneur facilement transigés.





Talent dans l’observation de la société italienne et des mœurs contemporaines.





Talent dans le style enfin avec des pages au lyrisme brûlant comme ce dernier passage qui fait écho aux premières lignes :







"Il la vit. Ce n'était certes pas celle de son enfance, épaisse comme une couverture, blanche comme le lait, mais c'en était ; elle s'insinuait timidement, on aurait dit qu'elle rentrait à la maison, après une longue absence, on aurait dit un nuage qui avait perdu son troupeau, qui cherchait le repos dans cette vieille cour d'immeubles milanais, mince, fragile, mais c'en était ; elle était là, elle s'étendait, prenait les mesures du bassin de pierre et de crépi, faisait pâlir l'obscurité, lui donnait un air fantastique, se gonflait, humidifiait l'air, la peau, adoucissait les douleurs, émouvait, rappelait la mort et pourtant la fuyait, suspendait le temps, paralysait les choses, les personnes, le monde, interrompait les peurs, les amplifiait, fantasmatique, consolait, racontait et faisait taire, apeurait quand elle se raréfiait, trompait quand elle devenait dense, sculptait avec le givre, se dissolvait avec l'air, effaçait, remémorait, perdait les choses lointaines, les gardait avec elle, éclairait, annulait, blanchissait. Il la vit, étreignant sa fille, et cela lui suffisait. La brume, la brume."









Du grand art !
Lien : http://www.lecturissime.com/..
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Le matériel du tueur

Un roman noir comme je les aime : un flic italien « brouillon et bordélique », une histoire qui sort du cadre traditionnel de l’enquête, un style très vivant, un vrai régal !



Michele Ferraro est milanais, flic un peu à la ramasse de retour à Milan après un séjour à Rome, pas très bien vu de sa hiérarchie. Il enquête sur un meurtre où tout désigne un coupable gitan mais il n’y croit pas trop. Pendant ce temps, l’évasion spectaculaire et sanglante d’un prisonnier noir se déroule à Lodi et l’affaire est confiée à Elena Rinaldi, responsable d’une unité délite. C’est cette affaire qui structure le roman et Elena, une ex de Michele, va réquisitionner son flair et sa manière de penser hors des chemins battus.



Pourquoi un prisonnier noir au nom improbable, apparemment sans histoires, se retrouve-t-il au milieu de cette histoire d’évasion ? Identifié comme Haile, érythréen, il est censé être mort depuis plusieurs années. La poursuite commence ponctuée par les souvenirs d’Haile qui nous plongent dans les guerres africaines contemporaines.



Ce polar est vraiment très agréable à lire, les personnages sont très bien typés, le narrateur sait manier la dérision et l’évocation de la brume est assez magnifique.
Lien : http://jimpee.free.fr/index...
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Pourquoi tuons-nous ?

Une découverte pour moi, je l'ai choisi car la 4ème de couverture était intrigante.

Bien m'en a pris car j'ai passé un excellent moment avec l'inspecteur Ferraro un peu désabusé, avec peu d'estime de lui-même mais un humour robuste et des liens affectifs et solides avec certains de ses collègues le font malgré tout avancer dans cette Milan qu'il ne cesse d'arpenter.

J'ai bien aimé le rythme de l'écriture, le trio Ferraro/Lanza/Comaschi ainsi que l'ambiance.



Allez, je vais en lire un autre!
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Le matériel du tueur

Trop de digressions, pratiquement à toutes les pages, l'auteur nous entraine dans un délire réservé aux initiés à la culture "italo-décalée" avec un zest de philosophie un peu convenue.
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Le Charme des sirènes

Malgré une quatrième de couverture peu engageante, l’auteur arrive à nous entrainer avec lui dans ce portrait d’une Italie contemporaine sous fond de réalité sociale peu attrayante. On y trouve des personnages plutôt sympathiques malgré toutes leurs contradictions et une écriture savoureuse et incisive. Une dénonciation de nos sociétés actuelles et de ces vices. L’enquête est plutôt secondaire mais le suspense est présent. Un agréable moment.





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Le Charme des sirènes

Quand j'ai vu ce roman sur la table des nouveautés de ma médiathèque, je n'ai pas résisté une seconde au plaisir de revenir à Milan en compagnie de l'inspecteur Ferraro.



Une top-model est abattue pendant LE défilé de Varaldi, au moment où le couturier se baissait pour ramasser un bouquet d'orchidées ... 



Qui pouvait bien en vouloir à cette gloire vieillissante du paysage de la mode milanaise au point de le descendre en pleine Fashion week ... 



A moins que ce n'était été qu'un macabre coup de pub ... 



Ce roman nous entraînera également à la suite d'Aïcha dans une cavale de cette sans papier et d'un sdf au grand cœur à travers toute l'Italie 



Un roman extrêmement bien rythmé, aux histoires qui s'entrechoquent avec un inspecteur de police des plus humains dans la touffeur omniprésente d'un été milanais  
Lien : http://les.lectures.de.bill...
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Le Charme des sirènes

J'ai choisi ce roman par défaut lors du dernier Babelio Masse critique car je me suis réveillée bien trop tard pour postuler sur les romans que j’avais repérés.

En lisant le résumé j'ai pensé que l'histoire devait être suffisamment intéressante pour tenter ma chance sur ce roman, d'autant plus que je suis toujours ravie de découvrir de nouveaux auteurs italiens.



Le charme des sirènes présente une double histoire à la base et les deux composantes vont finir par se rejoindre fatalement

La première histoire est celle du meurtre d’un jeune top model lors du défilé de Haute couture du créateur Varaldi à Milan. L'enquête est confiée à l'inspecteur Ferraro qui, aidé par son ami Mimmo , un personnage qui surfe à la lisière de la légalité, et par deux femmes ,va tout mettre en œuvre pour démêler le vrai du faux dans la résolution de cette enquête.

De l'autre côté nous découvrons deux personnages, Moustache le clochard et Aïcha une petite fille, immigrée qui se retrouve séparée de son frère. Ces deux-là vont unir leurs solitudes et destinées pour revenir vers le nord de l'Italie.



Cette histoire nous offre une délicieuse galerie de personnages avec des vrais caractères et des parcours assez originaux.



L'enquête est menée rondement et la fin est intéressante, seul bémol pour moi, un petit manque de rythme qui m'a agacée plus d'une fois.

L'incursion dans le milieu de la mode milanaise est vraiment fascinante par contre car on sent bien que tout n'est pas tout rose dans ce domaine et comme l'auteur ne ménage pas ses personnages et leur fait vivre des situations assez compliquées on est pris facilement dans l'intrigue ( même si le rythme est parfois trop lent);



Pour conclure, une jolie découverte avec une histoire originale et des personnages hauts en couleur.



Merci à Babelio et aux éditions Métailié pour cet envoi.


Lien : http://delcyfaro.blogspot.fr..
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La mort au coeur

L'exubérance de Gianni Biondillio s'exprime de la première à la dernière page dans une sorte de Po charriant pèle-mêle analyse (assez superficielle) de la société italienne, souvent intéressante grâce aux détails et points de vue, descriptions des quartiers et de leur faune, digressions quelquefois un peu longues pour introduire les personnages, dialogues enlevés n'évitant pas toujours la lourdeur et, presque juste parce qu'il le faut bien, sujets d'enquêtes policières dans lesquelles le banal ou l'insignifiant sont généralement les vrais points d'accès à la résolution des questions essentielles. Soit, analogiquement parlant, un genre de polar-spaghetti puisqu'il suffit de tirer avec suffisamment de persévérance une des extrémités du contenu pour venir à bout de la totalité de l'assiette.



Pas de génie policier, ni de superflic musclé mais des personnages étonnamment bien campés, tous plus humains les uns que les autres, c'est-à-dire plutôt faibles et faillibles mais si attachants, à commencer par Ferraro et Lanza, une vraie trouvaille celui-là!



La mort au coeur démarre comme un diesel et finit en turbo, sauce piquante.

J'ai finalement décidé de plutôt bien aimer, de même qu'on ne peut pas ne pas aimer l'Italie, même quand il pleut.



PS: Petit exercice pour les amateurs de westerns, reconnaître (l'auteur, ni la traductrice, ni l'éditeur ne fournissent aucune aide) l'impérissable parole d'un célèbre cow-boy jouant sa vie dans le duel final et le film de Sergio Leone dont elle est extraite.
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Pourquoi tuons-nous ?

A Milan, avec l’inspecteur Ferraro, divorcé qui vit seul dans un appartement chaotique, et que son milieu professionnel et ses enquêtes conduisent dans un tournoiement ininterrompu qui amène le lecteur à explorer la diversité du tissu urbain, depuis les tours babyloniennes des banlieues jusqu’aux demeures bourgeoises du centre historique.
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Le matériel du tueur

Le résumé et la couverture étant très tentante, c'est tout naturellement que je me suis plongée dans cet ouvrage. Le récit comprend deux enquêtes distinctes menées par deux policiers différents.

Je ne vais pas m'étaler sur cette chronique car je n'ai pas su finir l'ouvrage, une première pour moi. Bien que l'enquête soit intéressante et bien menée, je n'ai pas accroché au style de l'auteur : certains passages m'ont parut long, les personnages n'ont pas retenus mon attention.
Lien : http://sariahlit.blogspot.fr..
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Le Charme des sirènes

Très largement séduit par "le chant des sirènes" qui n'est pas un polar "à l'américaine" avec un suspense haletant, et c'est très bien comme ça. Le récit n'en a pas besoin pour que l'on y trouve un intérêt qui se situe dans la manière touchante, drôle et piquante dont l'auteur aborde les valeurs humaines essentielles que sont l'aide et le respect de l'autre, en opposition au racisme et à la superficialité matérielle, mais avec des nuances, de l'élégance et une certaine finesse bien agréable à lire.

De vrais beaux personnages typés, théâtraux, impossible à détester.

Un roman bien plus engagé qu'il pourrait paraître au premier abord mais qui se lit vite et tout en douceur.
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Le Charme des sirènes

Voilà un super roman policier qui mêle beaucoup de choses et le rend particulièrement attrayant, agréable et captivant.




Lien : https://www.actualitte.com/a..
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Le Charme des sirènes

Merci Babelio de m'avoir offert ce roman lors de Masse Critique.



Le charmes des sirènes est un polar que je qualifierais de frais, de distrayant, mais il ne casse pas trois pattes à un canard, il ne révolutionne pas le genre.



Les personnages sont très sympas et bien campés, j'ai surtout apprécié Moustache et Aïcha, d'ailleurs c'est plus leur histoire qui m'a intéressée que l'enquête policière.

Ce duo est vraiment très touchant, de part leur vécu et qui leurs arrivent.



Quant à l'enquête policière, rien de bien novateur, c'était assez prévisible mais l'inspecteur FERRARO est un personnage attachant. J'ai beaucoup aimé ses conversations avec sa fille.



Alors Le charmes des sirènes n'est certes pas un indispensable mais c'est une bonne lecture détente et je suis susceptible de lire à nouveau BIONDILLO si j'ai l'occasion de tomber sur un de ses romans.
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Le matériel du tueur

La trame a été vue et re vue... Mais l'écriture, les différents styles d'écriture, en font un livre très réussi, rythmé, inventif.
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