Gina Dimitri

J'aime le sarcasme : c'est comme gifler les gens mais avec des mots.

Certaines personnes sur ma route ignorent que leur vie ne tient non pas à un fil mais à une ligne du code pénal : "Le fait de donner la mort à autrui constitue un meurtre et est puni de trente ans de réclusion."

Si son vagin avait fait partie des bâtiments historiques de cette ville, elle aurait fait tripler les chiffres du tourisme.

― Putain de bordel de foutre de chiasse. Merde ! Fait chier! Saloperie ! Connerie !
Comme si elle avait une crise aigüe de syndrome de la Tourette, Gwen se met à balancer toutes les grossièretés qui lui passent par la tête. Cécile, quant à elle, reste relativement calme. Si l’on passe outre le coup de poing monumental qu’elle assène dans la portière du van. Pour la première fois depuis que je la connais, Deb ne sait pas quoi dire. Tout comme elle, je garde le silence, quoique sans doute pas pour les mêmes raisons.

Je comprends parfaitement chacune des règles non écrites du savoir-vivre en société. Mais je m’en cogne. Complètement. J’aime mettre les gens mal à l’aise. Un hobby comme un autre pour quelqu’un qui s’ennuie aussi facilement que moi.

5 choses à faire après une rupture: étape 2
Accepter que l'autre peut ne plus vous aimer
("jusqu'à ce que la mort vous sépare" est une formule... Personne n'est obligé de mourir)

PSYCHO TEST
question1- l'Homme/La femme de sa vie, il faut (selon vous) :
réponse A : l'attendre patiemment
réponse B : le/la suivre sournoisement

réponse C. L'homme de sa vie, il ne faut pas patienter docilement au coin du feu en attendant qu'il arrive. Quant à le traquer, à quoi Est-ce que ça peut bien servir de se languir de lui sous ses fenêtres? Non, l'amour est une salope, il ne faut pas avoir peur de lui forcer la main. l'homme de sa vie, la seule solution c'est de le trouver, le droguer, le jeter inconscient dans le coffre de sa voiture et l'enfermer dans sa cave.
Pour son bien

J’ai donné au policier les informations dont j’ai besoin pour la suite des événements. Il sait désormais que nous sommes quatre à avoir créé « GIVREES », que chacune de nous a épousé un des fils adoptifs de Robert Stern. J’ai réussi à l’amener à constater ma capacité à retenir par cœur des chiffres. Surtout, et c’est le plus important, l’inspecteur s’est habitué à ma façon de raconter les histoires. Il croit m’avoir cernée. C’est ce sur quoi je compte. Car, lorsque viendra le moment de l’interrogatoire final, il ne sera pas surpris par ma tendance à sauter des étapes, oublier des faits. Et je pourrais alors le prendre au piège.

Je vais dire quelque chose de profond mais… je soupçonne quelqu’un d’avoir pété. Je ne sais pas si c’est le stress de la garde à vue ou l’excitation d’avoir trouvé un passage du journal d’Emaël qui fait référence à une lettre que je lui ai écrite. Ce qui est sûr, c’est que quelqu’un (pas moi) vient de lâcher une boule puante subrepticement. Sournoisement. C’est peut-être ça qu’ils veulent dire dans les thrillers, quand l’auteur écrit que « la tension est palpable ». C’est bien trouvé. Ça sonne déjà bien mieux que « quelqu’un a pété ».

Si chaque femme a en elle une connasse qui sommeille, il faut croire que la mienne ne dort jamais que d’un œil. Voire, qu’elle est insomniaque… ou somnambule. 

Comment se faire passer pour une folle ? Lorsque l'on lit énormément de thrillers, les concernés se reconnaîtront 😜, l'entourage nous prend pour des personnes insensibles et sans cœur. Mais si en plus vous vous tapez des barres de rire devant votre livre, alors là c'est la fin...😜. Voilà le 2 eme roman que je lis de cet auteur et quel plaisir 😍.
C'est gore, c'est violent, c'est bien écrit, et c'est drôle. Moi j'adhère complètement à son style complètement déjanté, #ginadimitri c'est ma soupape à moi.

Va t'asseoir au bord de la rivière et bientôt tu verras passer son cadavre

Va t'asseoir au bord de la rivière et bientôt tu verras passer son cadavre

Mamie Crêpe, comme je la surnomme, a la passion des licornes. Tous les cadeaux qu’elle me fait sont en relation avec son thème préféré. Le sweat que j’ai mis n’échappe bien sûr pas à cette règle. Il est pailleté.
Et sur le devant, une licorne-strip-teaseuse tournoie autour d’une barre de pole danse. Une inscription en lettres roses dit « Fais en sorte que ta vie soit tellement extraordinaire que même les licornes aient du mal à y croire ».
Cela ressemble à Grand-Mère. Elle me dit toujours :
— Crépine, on n’a qu’une vie. Vis la tienne à fond.
Vu la suite, l’inscription sur ce sweat était peut-être prémonitoire.

[...] je ne suis pas folle, enfin pas totalement... il faut le garder à l'esprit, conserver cette idée aussi précieusement que la mèche de cheveux d'un type pour lequel on aurait eu un coup de foudre dans le métro, et qu'on aurait coupée avant qu'il ne descende de la rame. Je ne suis pas folle.

Si je n’étais pas calme, je lui ferais manger sa clope allumée par un orifice dans lequel il n’a pas de dents.

"La vergogne chez moi, c'est comme les genoux chez les pingouins : ce n'est pas que nous en sommes dépourvus (oui, les pingouins ont des genoux), mais cela ne se voit pas à l'œil nu."

Cette personne à qui je dois d’avoir été amputée. Ainsi que chaque seconde de chaque minute de chaque heure passée au bord du gouffre. Au fond du trou. La peur au ventre. La rage au cœur.
À la seconde où son identité est apparue sur mon écran, j’ai su que deux possibilités s’offraient à moi. Pardonner. Ou punir. Obtenir ma vengeance ou passer l’éponge. Ce choix, j’ai voulu que d’autres en disposent. Pour que des crimes ne puissent plus rester impunis.
Pour que des lâches n’aient plus l’option de fuir les conséquences de leurs actes. Au début mes intentions n’étaient motivées que par ma vendetta. L’appât du gain, est venu plus tard.

On dit que quand une personne vous fixe longuement, soit elle a envie de vous, soit elle a envie de vous tuer. Alors de deux choses l’une, ou mon pantalon en pilou à la queue de renard intégrée émoustille Tanaka au point de réveiller ses instincts zoophiles. Ou alors le fait que j’ose lui parler comme à un enfant qui n’a rien compris à rien lui donne envie de m’étouffer. Vu ses lèvres pincées et l’agacement dans ses yeux, je choisis la première option. I’m sexy and I know it.

J’aime le sarcasme : c’est comme gifler les gens mais avec des mots. Alors évidemment, ce n’est pas aussi satisfaisant que le plaisir de coller une baffe à Tanaka mais je m’en contente. D’autant que même si je voulais le frapper, il tient ma main la plus forte entre ses doigts.