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4.11/5 (sur 69 notes)

Nationalité : Nicaragua
Né(e) à : Managua , le 09/12/1948
Biographie :

Gioconda Belli est romancière et poétesse nicaraguayenne.

Issue de la haute société nicaraguayenne, elle s’engage dès le début des années 70 dans le mouvement sandiniste FSLN (Front sandiniste de libération nationale).

Elle a reçu le prix de poésie Mariano Fiallos Gil en 1972 et le prestigieux Prix Casa de las Américas en 1975. Elle a participé activement à la lutte contre la dictature de Somoza, ce qui l’a contrainte à l’exil au Mexique en 1975.

Après la victoire sandiniste, elle revient en 1982 et est directrice des communications d’État en 1984.

En 1988, "La femme habitée", son roman semi autobiographique ne passe pas inaperçu. En 2000, elle publie son autobiographie, "Le Pays que j’ai dans la peau – Mémoires d’amour et de guerre".

En 2008, elle a reçu le prix Biblioteca Breve pour son livre "L'Infini dans la paume de la main". Ses livres ont été traduits en plusieurs langues.

Mariée à un Américain, elle vit à la fois à Managua et à Los Angeles depuis 1990. Elle a participé aux rencontres sur les littératures d’Amérique centrale en 1997.
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Source : Wikipédia
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Gioconda Belli en la Fundación Entredós de Madrid, presentando su novela El país de las mujeres y leyendo poemas de su antología Escándalo de miel.


Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
Una cosa es que yo, como mucha gente, les respete la valentía. Pero eso no quiere decir que esté de acuerdo. Pienso que están equivocados, que es un suicidio heroico. Te pido, por favor, que no me vuelvas a meter en nada de esto (p.68)
¡Ah! Cómo hubiera deseado sacudirla, hacerla comprender. Era como tantas otras . Tantas que conocí. Temerosas. Creyendo que así guardaban la vida. Tantas que terminaron tristes esqueletos, sirvientas en las cocinas, o decapitadas cuando se rendían de caminar, o en aquellos barcos que zarpaban a construir ciudades lejanas llevándose a nuestros hombres y a ellas para el descargue de los marineros (p. 70)
Siento la sangre de Lavinia y me invade una plenitud de sabia invernal, de lluvia reciente. De extraña manera, es mi creación. No soy yo. Ella no soy yo vuelta a la vida. No me he posesionado de ella como los espíritus que asustan a mis antepasados. No. Pero hemos convivido en la sangre y el lenguaje de mi historia, que es también la suya (p.132)
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Pour moi, la poésie était un don. Elle était comme de l'eau qui jaillissait d'une source intérieure et que j'endiguais vers la page sans effort. Elle me semblait naturelle, de l'énergie émise par un organe de mon corps, sorte d'antenne olfactive, amoureuse, sensorielle, qui de temps à autre se chargeait d'électricité et laissait surgir un éclair d'illumination. Si j'avais en main du papier, une plume et autour de moi le silence quand le premier vers parvenait à ma conscience, cet éclair générait un poème.
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La sensation qu'elle éprouvait devait ressembler à ce qu'éprouva Jésus en marchant sur l'eau. Bien sûr, il n'avait pas eu mal aux pieds, contrairement à elle, qui était restée perchée sur des talons aiguilles pendant des heures. Mais elle était convaincue que marcher sur l'eau avait dû provoquer un choc émotionnel semblable au sien quand elle avait réalisé que c'était elle, maintenant, la Présidente du pays.
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Il y a très longtemps, les papillons n’existaient pas. Comme nombre de plantes et d’animaux, ils attendaient d’être créés. C’était là le travail des Inventeurs de Toutes Choses. Mais le règlement de la Création était formel : ils devaient créer la végétation nouvelle et les bêtes encore inconnues sans jamais mêler la faune et la flore.
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A l'évidence, ce qui leur plaisait le plus, c'était d'arroser le jardin. Tous, sans exception, arrosaient leur jardin l'après-midi comme si le tuyau d'arrosage était une extension de leur virilité et leur rendait l'identité de macho qu'ils croyaient perdue le reste de la journée.
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Qui aurait pu prédire à mon frère et à moi qu'un jour je serais à La Havane, assise sur un moelleux sofa, à bavarder avec Fidel ? Cependant la vie est une pelote de fils qu'on tient en mains. Nul ne sait le dessin final de la toile qu'il tissera, mais à certains moments de l'ouvrage, en regardant en arrière, on peut dire : Bien sûr ! Comment aurait-il pu en être autrement ? Sur cette pointe brillante de l'écheveau se trouvait le début de toute la trame !
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Nous avons passé trop de temps à nous excuser d’être des femmes, disait-elle, à essayer de démontrer que nous ne l’étions pas, comme si le fait d’être des femmes n’était pas notre principale force, mais c’est fini ! Nous allons mettre en avant chaque stéréotype féminin et en assumer toutes les conséquences.
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Le Nicaragua me manquait. J'avais besoin d'écrire ses nuages monumentaux, leurs pas dans le ciel bleu comme une caravane de légères tours transportées par le vent, ses couchers de soleil spectaculaires, son odeur de pluie, sa verdure. Mon amour de ce paysage me ramenait à mon petit pays autant que les idées, l'honneur, le désir de liberté.
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Son pays vivait dans une époque intermédiaire entre le Moyen-âge et la modernité. C'était le sort des pays du Tiers monde.
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« J’ai en tête un parti qui proposerait de donner au pays ce qu’une mère donne à son enfant, qui prendrait soin du pays comme une femme prend soin de sa maison, un parti maternel qui considérerait que les qualités féminines qu’on nous reproche habituellement sont des compétences indispensables pour gérer un pays aussi mal en point que le nôtre. Au lieu d’essayer de prouver que nous sommes aussi « viriles » que n’importe quel macho et donc capables de gouverner, mettons l’accent sur notre côté féminin, ce côté qu’on a plutôt l’habitude de cacher comme si c’était une tare quand on est une femme qui aspire au pouvoir : la sensibilité, l’émotivité. » (p. 91)
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