AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Gioconda Belli (24)


Una cosa es que yo, como mucha gente, les respete la valentía. Pero eso no quiere decir que esté de acuerdo. Pienso que están equivocados, que es un suicidio heroico. Te pido, por favor, que no me vuelvas a meter en nada de esto (p.68)
¡Ah! Cómo hubiera deseado sacudirla, hacerla comprender. Era como tantas otras . Tantas que conocí. Temerosas. Creyendo que así guardaban la vida. Tantas que terminaron tristes esqueletos, sirvientas en las cocinas, o decapitadas cuando se rendían de caminar, o en aquellos barcos que zarpaban a construir ciudades lejanas llevándose a nuestros hombres y a ellas para el descargue de los marineros (p. 70)
Siento la sangre de Lavinia y me invade una plenitud de sabia invernal, de lluvia reciente. De extraña manera, es mi creación. No soy yo. Ella no soy yo vuelta a la vida. No me he posesionado de ella como los espíritus que asustan a mis antepasados. No. Pero hemos convivido en la sangre y el lenguaje de mi historia, que es también la suya (p.132)
Commenter  J’apprécie          90
A l'évidence, ce qui leur plaisait le plus, c'était d'arroser le jardin. Tous, sans exception, arrosaient leur jardin l'après-midi comme si le tuyau d'arrosage était une extension de leur virilité et leur rendait l'identité de macho qu'ils croyaient perdue le reste de la journée.
Commenter  J’apprécie          40
La sensation qu'elle éprouvait devait ressembler à ce qu'éprouva Jésus en marchant sur l'eau. Bien sûr, il n'avait pas eu mal aux pieds, contrairement à elle, qui était restée perchée sur des talons aiguilles pendant des heures. Mais elle était convaincue que marcher sur l'eau avait dû provoquer un choc émotionnel semblable au sien quand elle avait réalisé que c'était elle, maintenant, la Présidente du pays.
Commenter  J’apprécie          40
Pour moi, la poésie était un don. Elle était comme de l'eau qui jaillissait d'une source intérieure et que j'endiguais vers la page sans effort. Elle me semblait naturelle, de l'énergie émise par un organe de mon corps, sorte d'antenne olfactive, amoureuse, sensorielle, qui de temps à autre se chargeait d'électricité et laissait surgir un éclair d'illumination. Si j'avais en main du papier, une plume et autour de moi le silence quand le premier vers parvenait à ma conscience, cet éclair générait un poème.
Commenter  J’apprécie          40
Il y a très longtemps, les papillons n’existaient pas. Comme nombre de plantes et d’animaux, ils attendaient d’être créés. C’était là le travail des Inventeurs de Toutes Choses. Mais le règlement de la Création était formel : ils devaient créer la végétation nouvelle et les bêtes encore inconnues sans jamais mêler la faune et la flore.
Commenter  J’apprécie          40
Son pays vivait dans une époque intermédiaire entre le Moyen-âge et la modernité. C'était le sort des pays du Tiers monde.
Commenter  J’apprécie          30
Qui aurait pu prédire à mon frère et à moi qu'un jour je serais à La Havane, assise sur un moelleux sofa, à bavarder avec Fidel ? Cependant la vie est une pelote de fils qu'on tient en mains. Nul ne sait le dessin final de la toile qu'il tissera, mais à certains moments de l'ouvrage, en regardant en arrière, on peut dire : Bien sûr ! Comment aurait-il pu en être autrement ? Sur cette pointe brillante de l'écheveau se trouvait le début de toute la trame !
Commenter  J’apprécie          33
Nous avons passé trop de temps à nous excuser d’être des femmes, disait-elle, à essayer de démontrer que nous ne l’étions pas, comme si le fait d’être des femmes n’était pas notre principale force, mais c’est fini ! Nous allons mettre en avant chaque stéréotype féminin et en assumer toutes les conséquences.
Commenter  J’apprécie          30
Le Nicaragua me manquait. J'avais besoin d'écrire ses nuages monumentaux, leurs pas dans le ciel bleu comme une caravane de légères tours transportées par le vent, ses couchers de soleil spectaculaires, son odeur de pluie, sa verdure. Mon amour de ce paysage me ramenait à mon petit pays autant que les idées, l'honneur, le désir de liberté.
Commenter  J’apprécie          20
« Pour abolir l’avortement, il ne faut pas l’interdire, mais arrêter de pénaliser la maternité. » (p. 148)
Commenter  J’apprécie          20
...car il était admis qu'élever un enfant était une question de vocation et non de sexe et que des hommes pouvaient donc tenir le rôle de "mères volontaires".
Commenter  J’apprécie          11
La seule chose que les hommes savent faire correctement debout, c'est uriner.
Commenter  J’apprécie          10
Alors il fut.
Subitement. De la non-conscience à la conscience d'être. Il ouvrit les yeux, se toucha et sut, inexplicablement, qu'il était un homme.
Commenter  J’apprécie          10
« Il fallait en finir avec cette situation, trouver quelque chose pour arrêter le gaspillage de talent qui allait de pair avec le hasard d’être née femme. » (p. 96)
Commenter  J’apprécie          10
« J’ai en tête un parti qui proposerait de donner au pays ce qu’une mère donne à son enfant, qui prendrait soin du pays comme une femme prend soin de sa maison, un parti maternel qui considérerait que les qualités féminines qu’on nous reproche habituellement sont des compétences indispensables pour gérer un pays aussi mal en point que le nôtre. Au lieu d’essayer de prouver que nous sommes aussi « viriles » que n’importe quel macho et donc capables de gouverner, mettons l’accent sur notre côté féminin, ce côté qu’on a plutôt l’habitude de cacher comme si c’était une tare quand on est une femme qui aspire au pouvoir : la sensibilité, l’émotivité. » (p. 91)
Commenter  J’apprécie          10
... parmi toutes ces étreintes passagères elle n'en regrettait que quelques-unes, non pas pour des considérations morales mais parce que ces hommes-là n'en avaient pas valu la peine. Un mauvais coup était non seulement une perte de temps mais aussi une corvée : il faut jouer les agents de la circulation parce que monsieur ne sait pas manœuvrer son engin.
Commenter  J’apprécie          00
Le pays est dans la merde et pue encore plus que les couches de ton enfant.
Commenter  J’apprécie          00
"Je voudrais être un étranger pour m'en aller dans mon pays".
Commenter  J’apprécie          00
Nous avons passé trop de temps à nous excuser d’être des femmes, disait-elle, à essayer de démontrer que nous ne l’étions pas, comme si le fait d’être des femmes n’était pas notre principale force, mais c’est fini ! Nous allons mettre en avant chaque stéréotype féminin et en assumer toutes les conséquences.
Commenter  J’apprécie          00
C’était gênant, quand même, de reconnaître que cette révolution de femmes donnait des résultats. Il ne faudrait pas que ça leur monte à la tête.
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Gioconda Belli (89)Voir plus

Quiz Voir plus

Au temps de Bel-Ami

Dans quelle ville se déroule le roman ?

Bordeaux
Lille
Paris

12 questions
1932 lecteurs ont répondu
Thème : Bel-Ami de Guy de MaupassantCréer un quiz sur cet auteur

{* *}