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Citations de Gordon Korman (48)


Il chercha le regard de sa sœur et n’y lut que le reflet de sa propre terreur. Elle était pétrifiée de peur. C’était facile de se moquer des Holt, avec leur physique d’armoire à glace, leur langage d’entraîneur sportif et leurs survêtements assortis. Mais là, la réalité s’imposait brutalement : ils avaient affaire à des ennemis redoutables qui ne reculeraient devant rien pour atteindre leur but. Amy réagit enfin :

– Arrêtez ! On va vous donner ce que vous voulez !

– Je savais qu’ils craqueraient, ricana Madison.

– Voyons, ma puce, la rabroua sa mère. Amy a fait le bon choix. Tous les Cahill n’auraient pas cette sagesse.

Amy se précipita auprès de Dan qu’Eisenhower avait laissé choir sur un sac de courrier. Avec soulagement, elle vit le visage de son frère reprendre des couleurs.

– Il ne fallait pas céder, Amy ! lui reprocha-t-il, consterné.

– Grace n’aurait pas voulu qu’on se fasse tuer, lui chuchota-t-elle. On trouvera un autre moyen.

Les Holt les escortèrent jusqu’à leur wagon. – Et pas d’entourloupe, gronda Eisenhower lorsqu’ils croisèrent un employé de la compagnie de chemins de fer. Bon gré mal gré, les enfants Cahill regagnèrent leurs places. Hamilton les voyant arriver. Vous allez bien ?

– Très bien, répondit Amy d’un ton abattu.

Puis elle ajouta à l’adresse d’Eisenhower :

– Dans le compartiment à bagages.

Les Holt se bousculèrent pour l’ouvrir, libérant Saladin. Avec un miaulement indigné, le chat sauta à terre dans une pluie de confettis : tout ce qui restait de la partition de Mozart.

– Notre indice ! gémit Nellie.

– Votre indice ? rugit Eisenhower.

Il souleva le chat par les pattes arrière et le secoua comme un prunier. Dans un hoquet, Saladin recracha une boule de papier mâché et de poils inexploitable. Eisenhower Holt laissa exploser sa fureur et provoqua la fuite de plusieurs voyageurs. Alerté par le vacarme, un contrôleur accourut en se frayant un chemin entre les passagers apeurés.

– Qu’est-ce qui se passe ? demanda-t-il à Eisenhower dans un anglais approximatif. Votre billet de train, s’il vous plaît.

– Vous appelez ça un train ? répliqua le géant furieux. Je ne laisserais pas mon cochon d’Inde voyager dans cette boîte d’allumettes à roulettes !

– Montrez-moi votre passeport, monsieur ! répliqua le contrôleur, écarlate. Au prochain arrêt, j’appelle le chef de gare !

– On ne va pas attendre jusque-là, riposta Eisenhower en collant le chat dans les bras d’Amy. Les Holt… dispersion !
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L' Avenue a quelque chose de diabolique.
Immobilisé le long du trottoir, il semble railler Jax Opus, qui
se fraie un chemin à travers les passants en criant :
-Hé! Hé! Attendez!
Il n’est qu’à deux mètres quand la porte se referme. Les
freins à air comprimé sifflent et le long véhicule à accordéon
s’engage dans la circulation.
Jax s’arrête, complètement abattu. Une seconde plus tard,
il est percuté par Tommy Cicerelli, à qui il reste juste assez de
souffle pour lancer quelques invectives en direction de la
publicité antiacné à l’arrière de l’autobus qui s’éloigne.
-On va être en retard, prédit Jax. L’entraîneur va nous
tuer!
-On ne peut pas être en retard pour la partie de
championnat! fulmine Tommy. Il y aura peut-être un autre
autobus bientôt.

En effet, un autre M33 apparaît en haut de la côte. Les
garçons se précipitent vers l’arrêt, mais le conducteur passe
tout droit, sans même leur jeter un coup d’œil. Ils sont
désespérés.
Tommy balance son sac de sport contre le poteau.
-Hé, et nous, alors?
-Aucun autre autobus ne va arriver maintenant, gémit
Jax. Pas après ces deux-là!

Pourtant, une ou deux minutes plus tard, un autobus
apparaît, le numéro M33 clairement indiqué sur le pare-brise.
Même de loin, Jax et Tommy peuvent voir qu’il est rempli à
craquer. Le chauffeur fixe l’horizon, sans même regarder
l’arrêt où attendent les deux garçons.

Il ne s’arrêtera pas! lance Tommy.
Désespéré, Jax descend du trottoir en agitant les bras
pour attirer l’attention du chauffeur. Debout au milieu de la
rue, il imagine brièvement de quoi il a l’air aux yeux de
quelqu’un à bord de l’autobus; un garçon de douze ans planté
devant une énorme machine rugissante. L’image est plus
nette qu’une simple rêverie. Durant un instant, il se
voit réellement à travers la vitre du pare-brise, grossissant à mesure
que l’autobus fonce vers lui.
Il tient bon et refuse de bouger. Pas pour une partie
ordinaire, pas même pour les finales. Pour le championnat.
Dans un crissement de métal, l’énorme véhicule
s’immobilise en tanguant. Jax et Tommy saisissent leurs sacs
et se faufilent à l’intérieur.
-Opus, tu es l’ homme de la situation!s’exclame Tommy d’un ton admiratif.
-Ouais, mais si on n’arrive pas avant 19 h 30, je suis un homme mort!
En se penchant pour glisser sa carte d’autobus, Jax aperçoit le visage du conducteur. L’homme le dévisage avec une expression impassible.
-Tu lui as fait peur, chuchote Tommy. Même à New York, ce n’est pas tous les jours qu’un idiot se place devant un autobus en marche.Jax rougit.

-Désolé, monsieur. C’est juste qu’on est en retard. Il faut que vous nous emmeniez à la 96e Rue le plus vite possible.
La porte se referme en chuintant, et l’autobus roule vers le
nord en accélérant peu à peu. Il passe au feu jaune à la 14e Rue et continue de remonter l’avenue. La sonnette d’arrêt tinte à plusieurs reprises, mais le conducteur continue de rouler.
-Hé! lance une voix. Vous avez manqué mon arrêt!
Le chauffeur ne répond pas; il est penché sur son grand
volant. L’autobus se faufile parmi la circulation de l’heure de
pointe, accélérant jusqu’à atteindre et même dépasser la limite
de vitesse. Les klaxons retentissent et les pneus crissent lorsque
des conducteurs effrayés s’écartent pour lui céder le passage.
Des piétons doivent courir pour éviter le mastodonte.
Jax regarde le chauffeur, interloqué. -
A-t-il perdu la tête?
C’est un autobus articulé, pas une voiture de course! Les rues de
la ville sont bondées, il y a des feux de circulation à chaque intersection, mais ce type met les gaz!
-Hé, c’est le meilleur autobus de New York! s’exclame
Tommy. On va peut-être arriver à temps, finalement! Sans un mot, Jax regarde les rues défiler par la fenêtre. Les feux virent au rouge, mais le chauffeur poursuit sa route sans ralentir. Les voitures freinent en catastrophe dans les
rues transversales. Une collision survient quand un taxi tente de reculer pour éviter le M33 et percute la calandre d’un VUS.
La réaction des passagers passe de la surprise à la colère, puis à la panique totale.
-Êtes-vous fou, monsieur?
-Vous avez causé un accident, là-bas!
-Vous avez dépassé mon arrêt de deux kilomètres!
-Vous allez nous tuer!
-J’appelle la police!

À l’approche de la 59e Rue, une benne à ordures qui avance très lentement se met en plein sur le passage. Le chauffeur de l’autobus tourne le volant si brusquement que sa tête va frapper la fenêtre latérale. Les passagers sont éjectés de leur siège, et ceux qui sont debout oscillent dangereusement
en s’accrochant de toutes leurs forces. Des cris s’élèvent et des téléphones cellulaires tombent sur le sol. Jax s’accroche à la barre pour éviter d’être projeté dans les marches. Tommy est plaqué contre la porte. Tout l’intérieur de l’autobus vibre comme une corde de guitare. Le véhicule se glisse dans l’espace entre la benne à ordures et une rangée de taxis, passe en bringuebalant sur des plaques d’acier, puis poursuit sa course folle. Ils sont maintenant les rois incontestés de la route. Les piétons et les voitures s’écartent de leur chemin. Un seul regard dans le rétroviseur suffit à convaincre les automobilistes qu’il ne vaut mieux pas s’opposer à ce poids lourd qui dévale l’avenue, sa partie arrière articulée oscillant comme une queue de requin.
À l’intérieur du véhicule, c’est un véritable tumulte : cris de colère, hurlements d’effroi et même prières... Un homme s’est levé de son siège pour tenter d’arracher le volant au chauffeur. Ce dernier le repousse en tendant le bras.
Les yeux écarquillés de Jax croisent ceux de Tommy. En ce moment, le basketball est le dernier de leurs soucis. Qu’est-ce qui se passe? Devraient-ils être effrayés? Ce sont deux jeunes citadins, difficiles à impressionner. Mais ils ont entendu des histoires de gens qui perdaient la tête et faisaient
des gestes irrationnels. Serait-ce ce qui arrive au chauffeur? Est-ce simplement la malchance qui les a amenés à prendre cet autobus au moment même où cet homme a choisi de s’offrir un moment de gloire démentiel? Le crissement des freins est assourdissant. Des sacs à main et divers objets s’envolent. Les hommes d’affaires s’écroulent comme des dominos. Jax se fait plaquer contre la cloison et Tommy est projeté sur lui. Au dernier moment, Jax soulève son sac de sport pour éviter que leurs deux têtes entrent en collision, ce qui les aurait sûrement fait sombrer dans l’inconscience. En quelques secondes dévastatrices, l’autobus est passé d’une vitesse de missile à un arrêt abrupt
et complet. La porte s’ouvre en chuintant.
-96e Rue, annonce le chauffeur d’une voix aimable.
Des cris de douleur et des gémissements craintifs s’élèvent dans le véhicule. Écrasé sous Tommy, le cœur battant, tout ce que Jax parvient à dire est :
-Hein?
-96e Rue, répète l’homme. Bonne journée!
Jax et Tommy descendent. Ils ne sont pas les seuls. Les passagers, pantelants, soupirent de soulagement et se bousculent pour se retrouver en sécurité sur le trottoir. La plupart d’entre eux sont loin de leur destination, mais ça ne
les dérange plus. Ils ont vraiment cru mourir. Être encore en vie est la bonne nouvelle de la journée.Son autobus entièrement vide, le chauffeur repart avec un geste amical de la main, ce qui provoque un concert de cris
furieux chez ses ex-passagers.

Jax entend des sirènes au loin.
-Ça alors, c’était vraiment bizarre! dit-il en essayant de
reprendre son souffle.
Tommy regarde derrière lui, vers l’horloge au coin de la
rue.
-On peut encore arriver à temps! Courons!
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Sérieusement, ils ne peuvent pas être si irrécupérables, ces Inclassables. (p.16)
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-Je ne mettrai pas un pied dans cette barque, s’exclama une femme, outrée. Je vais mourir de froid ! Un concert d’approbation s’ensuivit.
-Vous entendez ? s’indigna Mme Rankin. Est-ce qu’on bêle, nous comme des moutons ?
Paddy hocha la tête.
-Les aristos veulent toujours être au centre du monde. Même quand il s’agit de couler.
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Pourquoi ne l’avait –il remarqué avant ? … Où était la troisième classe ? Il n’y avait pas que les nantis de première classe au bord du Titanic. Et les passagers de l’entrepont ? Ils étaient au moins sept cents. Où étaient-ils passés ? Des irlandais, des Scandinaves, des Italiens, et des émigrants d’autres pays encore. Ils avaient embarqué dans l’espoir d’une vie meilleure. L’Amérique, le Nouveau Monde ! Qui n’en rêvait pas ? Des femmes et des hommes courageux, des travailleurs. Le terreau d’une nation à venir. Tous avaient droit à la vie, au même titre que le colonel John Jacob Astor.
Alors, pourquoi n’étaient-ils pas sur le pont des embarcations ? Dans l’attente d’une place à bord d’un canot de sauvetage ?
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La première classe du Titanic comprenait l’élite mondiale. Les personnalités les plus riches-et dorlotées-au monde. L’équipage entier avait été mobilisé pour s’occuper d’elles. Mais les nantis n’aimaient pas être dérangés. Surtout par des simples domestiques.
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Dans un cas d’extrême urgence, l’équipage du Titanic se soucierait-il des prisonniers ? Rien de moins sûr. Encore fallait-il qu’ils se souviennent de ces malheureux.
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Lorsque le corps perd une fonction, on dit que les autres compensent.
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-Bien vu, madame Bronson ! rugit - il. Je vous félicite ! Je vais finir par défendre le droit de vote des femmes. Si, si ! Je vous assure ! Une belle façon de décorer nos bureaux de vote, tellement sinistres ! Y voir de jolies femmes nous égaiera un peu !
Amelia Bronson garda le silence. Elle fulminait. Faire tapisserie ? Quelle idée abominable ! Rien n’était pire à ses yeux que d’être considérée comme un élément décoratif. Pas même le refus du droit de vote aux femmes.
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La liste des invités au voyage inaugural comprenait la crème de la haute société : la noblesse européenne et britannique, des capitaines d’industrie, les magnats des affaires. Autant dire des nababs aux yeux d’employés comme Alphonse Huggins. Figurait même John Jacob Astor, peut-être l’homme le plus riche du monde. Peut-être ? C’était cela le plus étonnant. Non pas qu’il soit le plus riche, mais que personne n’en soit sûr. Posséder tant d’argent qu’il était impossible de le compter !
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Les passagers de troisième classe s’engouffraient sur l’entrepont. Ils transportaient tout leur bien dans des sacs confectionnés à l’aide de vieux tapis, et maintenus par des cordes. La plupart émigraient. Leurs papiers d’identité et titres de transport étaient systématiquement vérifiés par les officiers de la White Star Line.
Seule la première classe échappait à cette obligation. On ne dérangeait pas ces mesdames et ces messieurs avec ce genre de bagatelles !
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Y a des fois que les gens intelligents sont pas plus malins que les péquenots.
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- C'est la première fois que je rencontre quelqu'un de célèbre.

- C'est un nase.

- Il m'a fait plutôt bonne impression.

- C'est un obsédé du pouvoir, dit-il d'un ton dédaigneux. Il ferait n'importe quoi pour passer à la télé. Les années d'élections, je ne te raconte pas ! Je dois jouer les enfants modèles pour parfaire son image. J'ai l'impression de vivre dans un aquarium.

Essaie d'aller aux toilettes quand le père de ta copine a mis ta maison sur écoute !

- Et ton père ? Il fait quoi ? demande Trey.

- Il est... ( Je me crispe.) Il est dans les distributeurs.

- Les distributeurs de Coca ?

- De bonbons, de chips.

Je me sens ridicule, mais je ne peux plus m'arrêter.

- De baume pour les lèvres...

Trey est passionné.

- Et ça paye bien ?

Le racket, plutôt bien, si on se fait pas prendre. Ou massacrer.

- J'ai des problèmes avec ma famille aussi.

- Ne sois pas trop dur avec ton vieux, me conseille-t-il. S'il y a bien un truc que j'ai appris du sénateur A-la-Noix, c'est que rien ne vaut le travail honnête.

J'en qui intimement persuadé. Mais que connaît Anthony Luca au travail honnête ?
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— Mais dans une jungle pareille, c’est pire que chercher une aiguille dans une botte de foin ! Nous, on l’a trouvée par hasard, leur mallette. Ils vont fouiller l’île, et notre campement est plus facile à repérer !

— Je sais, marmonna Luke en commençant à ranger les liasses dans l’attaché-case. Voilà pourquoi on va les aider un peu...

— Les aider ? Mais ils nous tueront, s’ils nous voient !

— Nous allons déposer leur mallette en évidence, dans un endroit où ils ne pourront pas la manquer.

— Si on l’apporte à la base, ils flaireront l’embrouille...

— Je ne suis pas idiot. On va la laisser dans la forêt, mais à l’entrée de la base. Ils passeront forcément devant... Et plus tôt ils la retrouveront, plus tôt ils arrêteront de fouiner dans les parages !
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Dan trébucha deux fois, et Amy se cogna dans le mur faute d'avoir vu que le tunnel tournait. Elle s'aperçut à peine du choc : tout de suite après le coude, la lumière s'intensifiait. La jeune fille discernait désormais la silhouette de son frère sans avoir à plisser les yeux.
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Ils suivirent une lueur orangée, presque imperceptible, qui ne suffisait pas à éclairer les parois.
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— Êtes-vous fou, monsieur?

— Vous avez causé un accident, là-bas!

— Vous avez dépassé mon arrêt de deux kilomètres!

— Vous allez nous tuer!

— J’appelle la police!
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— Ah ouais? Attends de savoir son opinion là-dessus! Il a dit que c’était impossible. Si tu veux m’envoyer voir un spécialiste, tu devrais en choisir un qui sait de quoi il parle.

— Bien sûr que c’est possible! s’exclame sa mère. C’est un trait courant dans la famille de ton père. N’est-ce pas, Ashton?

Son mari détourne le regard.

— Eh bien, ce n’est pas exactement courant, mais j’ai entendu quelques histoires. La même chose arrivait au cousin de mon grand-père, à ce qu’on m’a dit.

— Et sa vision était parfaitement normale, j’en suis sûre, ajoute triomphalement sa femme.

— Oh, oui, répond M. Opus d’un air évasif. Sa vision. Vingt sur vingt.

— Mais… insiste Jax, sentant que ce n’est pas tout.

— Je ne sais pas grand-chose, car je ne l’ai jamais rencontré. Il est mort quand j’étais bébé. Ce ne sont que des potins de famille ridicules pour que les vieilles dames aient de quoi commérer. Allons, rentrons chez nous!

— Pas avant que tu me racontes ces soi-disant potins, déclare Jax.
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-Ce sont plutôt eux qui nous ont semés, rectifia-t-il. En fin de compte, ils ont peut-être plus de ressources que madame Grace ne l'imaginait.
Très haut au-dessus de leurs têtes, un avion filant vers l'Orient traçait un ruban blanc dans le ciel bleu.
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Ils riaient comme seuls le peuvent ceux qui ont oublié de rire top longtemps.
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