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Citations de Graeme Macrae Burnet (128)


Bref, les gens de Saint-Louis sont exactement comme les gens d’ailleurs, que ce soit dans les petites villes tout aussi ternes ou nettement plus clinquantes.
Et comme les habitants de n’importe quel autre endroit, ceux de Saint-Louis ont une certaine fierté chauvine de leur commune, tout en étant conscient de sa médiocrité. Certains rêvent d’évasion, où vivent avec le regret de n’être pas partis quand ils en avaient l’occasion. Mais la majorité vaquent à leurs affaires sans prêter grande attention à leur environnement.
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N’étions-nous pas tous comme des souris dans une roue , à courir à toutes jambes dans une direction prédéterminée à laquelle nous ne pouvions rien changer ?
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Les habitants de ce village possèdent dans l’ensemble un physique de souche inférieure, étant de petite taille et d’apparence généralement repoussante, ceci vraisemblablement dû à la fréquence des unions consanguines, comme en atteste la forte prédominance de certains patronymes dans la région. Les conditions de vie de l’accusé et de sa famille m’ont semblé tout à fait impropres à l’habitation humaine, leur taudis- que j’hésiterais à qualifier de maison- étant dépourvu d’aération et d’installations sanitaires, et partagé avec le bétail.
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J’avais accompli ce que j’étais venu faire et, n’ayant nulle intention de nier ma culpabilité, son meurtre n’aurait servi à rien. Dans tous les cas, tuer une vieille femme sans défense eût été un geste cruel et je n’en avais pas le cœur.
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Je m'appelle Roderick John Macrae. Je suis né en 1852 et j'ai vécu tout mon temps dans le village de Culduie, dans le Ross-shire. Mon père, John Macrae, est un fermier estimé au sein de la paroisse, qui ne mérite point d'être sali par l'ignominie des actions dont je suis l'unique responsable...
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Les habitants de ce village possèdent dans l'ensemble un physique de souche inférieure, étant de petite taille et d'apparence généralement repoussante, ceci vraisemblablement dû à la fréquence des unions consanguines, comme en atteste la présence de certains patronymes dans la région...
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Il me demanda si je regrettais ce que j'avais fait. Je lui répondis que non et que, de toute façon, cela importait peu puisque, regrets ou pas, ce qui était fait ne pouvait être défait.
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Croyez-vous possible, Roddy, qu'un fou se considère lui-même comme sain d'esprit?
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Tel un chien attaché à une longe, j'avais atteint les limites de mon territoire.
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Il fait des recherches généalogiques sur ses ancêtres écossais, il découvre des archives relatives à une étrange affaire. En 1869, Roderick Macrae a été arrêté après un triple assassinat dans un village isolé des Highlands, le jeune homme relate sa vie et ses meurtres, sans jamais donner le moindre détail sur ses mobiles.
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J’écris ceci à l’instigation de mon avocat, M. Andrew Sinclair, qui depuis mon incarcération ici à Inverness m’a traité avec un degré de civilité que je ne mérite en aucune façon. Ma vie a été courte et de peu d’importance, et je ne souhaite nullement m’absoudre de la responsabilité des actes que j’ai récemment commis. C’est donc sans autre raison que celle de rendre grâce à mon avocat de sa gentillesse envers moi que je couche ces mots sur le papier.
M. Sinclair m’a demandé d’exposer, avec la plus grande clarté possible, les circonstances entourant le meurtre de Lachlan Mackenzie et des autres, ce que je vais m’employer à faire du mieux que je le pourrai, en m’excusant par avance pour la pauvreté de mon vocabulaire et la grossièreté de mon style.
Je commencerai par dire que j’ai accompli ces actes dans le seul but de délivrer mon père des tribulations qu’il a dernièrement endurées. La cause de ces tribulations était notre voisin, Lachlan Mackenzie, et c’est en vue d’améliorer le sort de ma famille que je l’ai supprimé de ce monde. J’ajouterai ensuite que, depuis ma propre venue au monde, je n’ai jamais été qu’un fléau pour mon père, et que mon départ de la maison ne pourra lui être qu’une bénédiction.
Je m’appelle Roderick John Macrae. Je suis né en 1852 et j’ai vécu tout mon temps dans le village de Culduie, dans le Ross-shire. Mon père, John Macrae, est un fermier estimé au sein de la paroisse, qui ne mérite point d’être sali par l’ignominie des actions dont je suis l’unique responsable. Ma mère, Una, est née en 1832 dans la commune de Toscaig, à une demi-lieue au sud de Culduie. Elle est morte en couches en donnant le jour à mon frère, Iain, en 1868, et c’est cet événement qui, dans mon esprit, marque le début de nos ennuis.
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Peut-être me croyait-il réellement folle. Je me demandai soudain si je ne l'étais pas, après tout. Puisque les fous ne savent pas qu'ils le sont, on ne peut sans doute pas savoir avec certitude qu'on ne l'est pas non plus. L'idée m'amusait. Ca devait être assez drôle d'être fou. On peut faire ce qu'on veut quand on est fou. Les gens vous excusent.
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[...] Personne ne regardait jamais un flic de travers à un enterrement. Dans un mariage, la présence d’un policier jetait un froid ; à des funérailles, ça semblait tout à fait pertinent.
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[...] La vie conjugale était assez monotone, mais Lucette avait l’air heureuse. Les escapades à la campagne cessèrent vite, et Lucette s’adapta à son rôle, qui était autant celui de dame de compagnie de sa belle-mère que d’épouse.
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[...] C’est considéré comme une grande infortune que d’avoir une fille trop jolie ou un fils trop intelligent. À Saint-Louis, comme dans tous les trous perdus de province, les habitants sont plus à l’aise avec l’échec. Le succès ne sert qu’à rappeler aux autres leurs propres déficiences et doit donc être vivement condamné.
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C'était une jolie façon de le reformuler. Nous passons notre temps à nous encourager les uns les autres à continuer, à tenir bon. Plus quelqu'un est malheureux, plus on lui enjoint de tenir. "Tiens bon", s'écrie-t-on, en sachant pertinemment que c'est la dernière chose qu'on a envie de faire soi-même. Mais si, comme moi, on ne fait face à aucune adversité apparente dans la vie, personne ne songe à vous dire de tenir. Tout le monde part du principe que vous allez continuer, comme un automate. Pourquoi en serait-il autrement ? Il faut un effort de volonté, un acte de violence, pour cesser de continuer. Mais quel soulagement ce serait !
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[...] Le restaurant de la Cloche était un des seuls endroits où Manfred se sentait à l’aise. Sa routine était si bien établie qu’il n’avait pas l’impression, contrairement à ailleurs, de devoir se conduire avec naturel. Les gens lui prêtaient généralement peu d’attention.
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[...] Gorski avait l’habitude qu’on lui mente. Les gens mentaient à longueur de temps et, même quand on leur démontrait que leurs mensonges n’étaient pas crédibles, ils n’en démordaient pas. Gorski comprenait très bien ce mécanisme.
[...] Ce qui l’intéressait n’était pas tant le fait que quelqu’un mente que la façon dont il le faisait.
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[...] J’enquête sur la disparition d’Adèle Bedeau, déclara Gorski. 
– La disparition ? » répéta Manfred. Il était content de la façon dont il avait prononcé cette phrase ; comme s’il était sincèrement surpris.
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[...] Il pouvait à peine adresser un mot à une représentante du sexe opposé sans rougir jusqu’à la racine des cheveux. Alors il préférait tout bonnement éviter les filles. Pourtant, elles occupaient la plupart de ses pensées éveillées.
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