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Citations de Grand Corps Malade (285)


Au revoir le fantasme de la grande et belle infirmière qui entre en souriant dans ta chambre, le corps cintré dans une petite blouse blanche sexy ... Bonjour la petite Josy qui arrive en faisant la gueule dans son espèce de bas de kimono jaunâtre et qui te dit :" Bon allez, c'est l'heure d'aller à la selle ! "
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Tout le monde s'habitue. C'est dans la nature humaine. On s'habitue à voir l'inhabituel, on s'habitue à vivre des choses dérangeantes, on s'habitue à voir des gens souffrir, on s'habitue nous-mêmes à la souffrance. On s'habitue à être prisonniers de notre propre corps. On s'habitue, ça nous sauve.
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Quand tu es dépendant des autres pour le moindre geste, il faut être pote avec la grande aiguille de l’horloge. La patience est un art qui s’apprend patiemment.
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Il y a des cas presque drôles chez les TC, ceux qu’on appelle vulgairement les « désinhibés frontaux ». Certains peuvent paraitre presque bien portants physiquement mais ils n’ont aucune conscience des conventions sociales, comme si, au niveau du cerveau, l’aire de la politesse avait été endommagée. Ils disent parfois des trucs super-bizarres, tout ce qui leur passe par la tête, sans aucune forme d’autocensure.
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Un bon patient sait patienter
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D'un coté, c'est encore plus triste de voir, dans un centre comme celui-là, tant de gens si jeunes et déja tellement en galère. A vingt ans, on n'a rien à faire à l'hosto. Vingt ans, c'est l'âge des soirées, des voyages, des nuits blanches et de la séduction permanente.Vingt ans, c'est le règne des envies d'enfants dans un corps d'adulte. Vingt ans c'est l'âge où tu rêves le plus et où tu te sens le plus apte à atteindre ces rêves. Non, à vingt ans, on n'a rien à faire à l'hosto.
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J’avais un pote, chaque fois qu’il s’apprêtait à sortir de la salle pour laisser entrer quelqu’un d’autre, il avait ce putain de réflexe, il disait : « bon, je vais y aller, ne bouge pas, je vais dire au suivant qu’il peut entrer. » Ah ! bah merci de me rappeler de ne pas bouger, j’allais justement faire quelques pas chassés dans le couloir…
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Quand tu es dépendant des autres pour le moindre geste, il faut être pote avec la grande aiguille de l’horloge. La patience est un art qui s’apprend patiemment.
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Quand tu n’es pas autonome, tu passes plus de temps à attendre, qu’à faire les choses. Un bon patient sait patienter.
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Grand Corps Malade
A vingt ans, on n'a rien à faire à l'hosto. Vingt ans, c'est l'age des soirées, des voyages, des nuits blanches et de la séductions permanentes.

Vingt ans, c'est le règne des envies d'enfants dans un corps d'adulte. Vingt ans c'est l'age ou tu rêves le plus et ou tu te sent le plus aptes à atteindre ces rêves.

Non, à vingts ans, on n'a rien a foutre a l'hosto.
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On s’habitue à voir l’inhabituel, on s’habitue à vivre des choses dérangeantes, on s’habitue à voir les gens souffrir, on s’habitue nous-mêmes à la souffrance. On s’habitue à être prisonniers de notre propre corps. On s’habitue, ça nous sauve.
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Quand la faiblesse physique devient une force mentale
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Ayant passé beaucoup de temps en milieu hospitalier, je peux vous assurer de mon grand respect et de mon éternelle gratitude envers le personnel soignant. Ce sont des métiers nobles, altruistes, difficiles et pourtant sous-payés.Mais je n'oublierai pas que, pendant mon séjour en réanimation, j'ai aussi fait la connaissance d'une sacrée connasse.
Connasse: nom féminin ; personne faisant preuve d'un savant mélange de méchanceté et de stupidité.
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Le couloir des TC (traumatismes crâniens), c'est un peu l'ambiance du clip "Thriller" de Michael Jackson, mais dans un couloir aseptisé.
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Ils ont un énorme pouvoir sur nous. On dépend d’eux pour le moindre geste, c’est pour ça qu’il est important de bien apprendre à connaître chacun pour apprendre à peu près ce dont tu as besoin. Il faut composer avec leur état de fatigue, leur humeur, leur susceptibilité. Et, comme le quota de personnel soignant par rapport aux nombres de patients est loin d’être à l’équilibre, on passe beaucoup de temps à les attendre, c’est inévitable. Pour avoir nos soins, déjeuner, changer de chaîne, se lever, se laver, s’habiller, se coucher, couper la viande, se servir de l’eau, attraper un truc dans le placard, fumer, on doit attendre notre tour.
Quand tu n’es pas autonome, tu passes plus de temps à attendre qu’à faire les choses. Un bon patient sait patienter.
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Nous, on s'est habitués. Tout le monde s'habitue.
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La première fois que j'ai re-bougé quelque chose, j'étais en réanimation depuis deux semaines. Un matin, je me suis aperçu que j'arrivais à remuer le gros pouce du pied gauche. Comme je ne pouvais pas vérifier de mes yeux cette grande nouvelle, j'ai dû demander à une infirmière de me le confirmer.
Toutes les cinq minutes, je remuais mon pouce pour m'assurer que j'étais capable de ce petit mouvement-là. Peu de gens sur terre ont bougé le bout du pied avec autant de plaisir.
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Tout le monde s'habitue. C'est dans la nature humaine. On s'habitue à voir l'inhabituel, on s'habitue à vivre des choses dérangeantes, on s'habitue à voir des gens souffrir, on s'habitue nous-mêmes à la souffrance. On s'habitue à être prisonniers de notre propre corps. On s'habitue, ça nous sauve.
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Il y a Jean-Marie, l'aide-soignant du matin, environ trente-cinq ans, très gentil mais très relou. IL parle tout le temps en remontant ses grosses lunettes qui lui glissent sur le nez, il est toujours à fond et commente tous ses gestes: "Bon, je vais ouvrir les volets...Voilà...Je vais approcher ta table de petit déj...Voilà qui est fait..." Quand tu viens juste de te réveiller, c'est assez chiant. Et puis, il sue beaucoup et ses bras sont couverts d'eczéma. Cerise sur le ghetto, il fait partie de cette catégorie très spéciale de gens qui disent "il" au lieu de dire "tu": "Alors, il va bien ? Il a bien dormi ? Qu'est-ce qu'il raconte de beau ?"
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Je découvre les joies de l'autonomie zéro, de l'entière dépendance aux humains qui m'entourent et que je ne connaissais pas hier.
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