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Citations de Grand Corps Malade (284)


En prison comme à l'hosto, on attend et on s'emmerde énormément. Et puis, surtout, on parle de l'avenir en utilisant les mots "sortir" et "dehors".
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Parfois la vie nous teste et met à l'épreuve notre capacité d'adaptation,
Les cinq sens des handicapés sont touchés mais c'est un sixième qui les délivre,
Bien au-delà de la volonté, plus fort que tout, sans restriction,
Ce sixième sens qui apparaît, c'est simplement l'envie de vivre.
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Certains savent comme moi qu'y a des regards qu'on oublie pas.

(extrait de Sixième sens)
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Grand Corps Malade
Mais me raconte pas d'histoires
Tu sais bien, ce qui ne tourne pas rond
Chez moi, ne m'en demande pas trop
Tu sais bien, que les fêlures sont profondes…
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Grand Corps Malade
Difficile de me rassurer Tonton, je te rappelle au passage
Que l’homme descend bel et bien du singe pas du sage
Et c’est bien l’homme qui regarde mourir la moitié de ses frères
Qui arrache les derniers arbres et qui pourrit l’atmosphère
Y’a de plus en plus de cases sombres et de pièges sur l’échiquier
L’avenir n’a plus beaucoup de sens dans ce monde de banquiers
C’est les marchés qui nous gouvernent, mais tous ces chiffres sont irréels
On est dirigé par des graphiques, c’est de la branlette à grande échelle

Extrait de la Course contre la honte.
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Grand Corps Malade
Un regard, une rencontre. Un été, un sourire.
Un numéro, un mail, une attente, un souvenir.
Un appel, une voix, un début, un rencard.
Un horaire, un endroit, une venue, un espoir.
Une terrasse, un café, un dialogue, un moment.
Un soleil, une lumière, un coeur, un battement.
Une seconde, une minute, une heure, un plaisir.
Un au-revoir, une prochaine, une promesse, un désir.
Un après, une durée, une patience, un silence.
Un doute, un pourquoi, un regret, une distance.
Un retour, une surprise, un déluge, une marée.
Une suite, une envie, un projet, une soirée.
Une pleine lune, une virée, un instant, une pulsion.
Un frôlement, un baiser, une magie, un frisson.
Un accord, un avenir, une force, une destinée.
Une étoile, un poème, et un verbe : AIMER
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Un bon patient sait patienter
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un matin c'est la charmante Christiane ...qui s'occupe de notre chambre. malgré son physique de lutteuse.. elle n'est pas très forte et je lui demande si elle est certaine de pouvoir me transférer sur le fauteuil de la douche ou si elle ne préfère pas appeler un homme. Elle me répond que çà va aller, je fais confiance.
Ben parfois faut pas faire confiance...
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Il me semble aussi que c'est une bonne idée de réapprendre â réfléchir et à se concentrer sur autre chose que sur mes problèmes physiques.
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Avec l'expérience acquise ces derniers mois, je pensais être capable de diagnostiquer l'état des uns et des autres seulement en les croisant ; j'ai reçu une une belle leçon grâce à Patrice. Une leçon de courage d'abord, étant donné la vitalité des propos que j'ai lus dans sa lettre Et aussi une leçon sur mes à priori. Plus jamais dorénavant je ne jugerai une personne handicapée à la vue seule de son physique. C'est jamais inintéressant de prendre une bonne claque sur ses propres idées reçues.
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Tout le monde s'habitue. C'est dans la nature humaine. On s'habitue à voir l'inhabituel, on s'habitue à vivre des choses dérangeantes ; on s'habitue à voir des gens souffrir, on s'habitue nous-mêmes à la souffrance. On s'habitue à être prisonniers de notre propre corps. On s'habitue, ça nous sauve.
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Puisque le mieux est de prendre la chose avec le sourire, il n'est pas rare de croiser dans notre couloir des patients roulant à la recherche d' infirmières disponibles en criant: "Bonjour, mademoiselle, c'est pour un sondage!"
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Il faut savoir que, quand tu es couché sur le dos dans l’incapacité totale de bouger, ton champ de vision doit se satisfaire du plafond de la pièce où on t’a installé, et du visage des personnes qui ont l’amabilité de se pencher sur toi pour te parler.
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Personne dans ce bateau ne sait vraiment quand ce voyage s'arrêtera et jusqu'où il va nous mener.
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Grand Corps Malade
Tout le monde s'habitue. C'est dans la nature humaine. On s'habitue à voir l'inhabituel, on s'habitue a vivre des choses dérangeantes, on s'habitue nous-mêmes à la souffrance. On s'habitue à être prisonnier de notre propre corps. On s'habitue, ça nous sauve.
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on met du temps à accepter ce mot , c'est lui qui finit par s'imposer
la langue française a choisi ce terme, moi j'ai rien d'autre à proposer
Rappelle toi juste que c'est pas une isnulte, on avance tous sur le meme chemin,
Et tout le monde crie bien fort qu'un handicapé est d'abord un être humain
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J’avais un pote, chaque fois qu’il s’apprêtait à sortir de la salle pour laisser entrer quelqu’un d’autre, il avait ce putain de réflexe, il disait : « Bon, je vais y aller, ne bouge pas, je vais dire au suivant qu’il peut entrer. »
Ah ! bah merci de me rappeler de ne pas bouger, j’allais justement faire quelques pas chassés dans le couloir…
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Pour ma part, je suis devenu "tétraplégique incomplet" suite à un plongeon trop à pic dans une piscine pas assez remplie. Ma tête a frappé le fond de la piscine et, au-delà de m'avoir légèrement ouvert le crâne, le choc a provoqué la fracture d'une vertèbre cervicale qui est allée se loger dans la moelle épinière.
Je pensais être un des seuls sur terre à avoir eu un accident aussi con, mais j'ai vite compris que c'était extrêmement courant. Il paraît même que les accidents de plongeon (en piscine, en rivière ou en mer) sont la deuxième cause de tétraplégie après les accidents de la route. Plus tard, pendant mon année de rééducation, je croiserai trois mecs qui ont subi ce même type de mauvais plongeon.
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elle sont où mes jambes là?
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Il y a Jean-Marie, l'aide-soignant du matin, environ trente-cinq ans, très gentil mais très relou. Il parle tout le temps en remontant ses grosses lunettes qui lui glissent sur le nez, il est toujours à fond et commente tous ses gestes : "Bon, je vais ouvrir les volets... Voilà...Je vais approcher ta table de petit déj... Voilà qui est fait...3 Quand tu viens juste de te réveiller c'est assez chiant. Et puis, il sue beaucoup et ses bras sont couverts d'eczéma. Cerise sur le ghetto, il fait partie de cette catégorie très spéciale de gens qui disent "il" au lieu de dire "tu" : "Alors, il va bien? Il a bien dormi? Qu'est-ce qu'il raconte de beau?"
Jean-Marie n'est donc clairement pas notre préféré pour les soins du matin, mais il est relativement efficace.
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