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Critiques de Grazia Deledda (61)
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Le pays sous le vent

DELEDDA Grazia : « Le pays sous le vent »



Amour caché d’une jeune sarde, amoureuse d’un jeune homme voisin, mais riche, qu’elle connaît mais voit rarement, rencontre d’un soir marquante… Des années passent, l’homme s’en va… Et notre héroïne se marie avec un homme plus âgé qu’elle. Description du voyage de noces assez rocambolesque, car déjà dans le train qui les mène à leur future propriété, elle doit supporter la présence masculine nombreuse de militaires. Première attitude séparatiste du couple.

Quelques années plus tard, toujours mariée, elle revoit (mais on saura plus tard que la rencontre est le fait du mari) l’amour de sa jeunesse, mais il est au bord de la mort, malade, décrépi, elle le prend en pitié, et tombe dans ses filets, mais le mari veille et tout redeviendra normal …



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Le pays sous le vent

Ce roman a été publié en 1931. Je n'en savais rien. De même que je ne connaissais rien de son auteur. J'ai emprunté ce roman, j'ai oublié pourquoi, il a attendu sagement son tour, et voilà...Je l'ai repris sans relire la 4e de couverture.

J'ai été proche de l'abandonner, pour finalement le finir en diagonale.



J'ai honte, honte de ne mettre que deux étoiles à ce roman d'une femme qui a reçu le prix Nobel de Littérature en 1926. C'est dire si elle a été reconnue pour son oeuvre.



Mais, ce n'est pas mon style d'histoire. Ce n'est pas du tout un problème de style d'écriture. Non. C'est l'histoire en elle-même qui ne m'a pas convenue.

Je n'ai pas aimé la personnalité de l'héroïne, ni celle de son mari. Bref...l'ensemble m'a agacé. Les réactions des uns, les réactions des autres. Et je n'aime pas ressentir ce sentiment pendant ma lecture.

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Le pays sous le vent

Beau petit roman sarde, sur toile de fond romanesque d'un bord de mer.

belle écriture.







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Le pays sous le vent

Nina est une jeune fille, amoureuse de la lecture, qui grandit dans une famille modeste de la Sardaigne. Ses parents louent régulièrement une chambre à l'étage. Parmi les loueurs, un notaire, ami de la famille, dont le fils Gabriele suit des études de médecine en Allemagne.



Un jour, le fameux Gabriele séjourne dans cette chambre. Nina s'éprend de lui, mais celui-ci disparaît et ne donne plus jamais signe de vie.



Les années passent, Nina épouse Attilio. Lors du voyage de noces sur la côte sarde, elle retrouve le fameux Gabriele mais celui-ci est gravement malade...



"Le pays sous le vent" est un court roman, une histoire d'amour, dans un style classique. Grazia Deledda s'attache énormément à décrire les paysages avec délicatesse et poésie. L'auteure analyse aussi la condition de la femme dans la société italienne à travers l'exploration de l'âme amoureuse et de sa vacuité.



Un style de l'époque, un peu "désuet" mais une écriture tellement belle. Un mélange de nostalgie, d'innocence, de pudeur et de romantisme. Un beau roman authentique !



Un roman idéal pour partir à la découverte de Grazia Deledda et sa plume lumineuse.
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Le pays sous le vent

A la lecture de cet ouvrage, il est évident que l'autrice a reçu un prix Nobel. Même si le thème et les écritures sont datés, la lecture du Pays sous le vent est un vrai richesse et une expérience délicieuse. Les descriptions sont précises et l'autrice nous fait plonger dans l'âme même de ses personnages.

La lecture de ce premier livre donne envie de poursuivre la découverte d'autres ouvrages de cette autrice.
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Le pays sous le vent

Je découvre avec ce petit roman Grazia Deledda, l'écrivaine la plus connue de Sardaigne. J'ai beaucoup aimé cette lecture au charme romantique. La narratrice part en voyage de noce dans un petit village isolé. Elle y croise son prétendant de jeunesse dont elle n'avait pas eu signes de vie pendant huit ans. Une aura mystérieuse baigne ce roman, avec de très belle description de la nature mais aussi l'évocation d'une certaine violence sous-jacente notamment concernant la condition féminine.
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Le pays sous le vent

Je n'ai pas lu les autres romans de Grazia Deledda. L'écriture semble un peu datée en effet (cf. autres critiques) parce que non contemporaine. Ceci étant est-ce mièvre ou fleur bleue ? Je n'en suis pas certaine, même si à certains moments j'ai moi-même pensé "Barbie à la plage". Je trouve en fait qu'il y a un contraste intéressant entre une certaine écriture gentille, sage, et les événements du récit qui peuvent être cruels, de même que les rapports assumés entre les personnages qui apparaissent comme tout sauf "fleur bleue" (contrairement aux liens rêvés). Une vraie dureté au milieu de toutes les promesses de bonheur qu'on veut bien croire soi-même. Et puis le pouvoir et l'argent font-ils le bonheur ? Et si une femme gentillette dont la volonté est toujours de faire le bien choisissait cette option ? Un livre de contrastes.
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Le pays sous le vent

Les avis sur ce roman me laissaient perplexe. J'étais tombée sous le charme de l'écriture de Grazia Deledda dans Elias Portolu et Dans l'ombre, la mère. Je ne pouvais pas concevoir que son style dans Le pays sous le vent puisse être si différent. Et pourtant, ce fut une déception.



L'histoire en elle-même m'a semblé un peu superficielle tout comme le traitement des personnages. Le pays sous le vent commence par un voyage de noces. Nina ne semble pas particulièrement ravie. Elle se remémore sa vie de jeune fille dans la maison familiale. Il y a quelques années, ses parents ont logé le fils d'un notaire de leur connaissance. Cette furtive rencontre avec cet étudiant en médecine a laissé à Nina une forte impression. Elle se souvient d'un Gabriele charmant et extravagant. Désormais mariée, alors qu'elle passe son voyage de noces dans une maison de campagne, la jeune femme aperçoit un homme chétif et malade. Celui-ci n'est autre que Gabriele.



La coïncidence m'a semblé énorme. Quant aux personnages, je les ai trouvés plutôt insipides. J'ai eu la sensation que leurs tempéraments étaient juste survolés. Je n'ai pas réussi à cerner Nina, trouvant souvent ses réactions excessives voire agaçantes. Concernant l'écriture, je rejoins l'avis d'autres lecteurs qui se sont exprimés avant moi : un ton un peu mièvre et des descriptions redondantes. Le roman est assez court.



Malgré cette déception, j'espère retrouver dans d'autres romans de Grazia Deledda ce qui m'avait tant plu lors de mes précédentes lectures.

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Le pays sous le vent

Je découvre Grazia Deledda avec ce roman, et bien qu'un peu mitigé au départ, c'est finalement une lecture positive. On suit dans ce court récit les souvenirs d'une jeune italienne qui lors de son voyage de noces retrouve par hasard l'homme dont elle s'était follement éprise des années auparavant. Ce pitch rapide peut donner l'impression d'avoir affaire à une banal romance à l'eau de rose, mais il n'en est rien. Après donc un début (disons environ le premier quart) qui m'a beaucoup fait penser à la plume d'Alice Munro (autrice que j'ai lu il y a environ un an et qui n'avait pas réussi à m'accrocher en dépit d'une écriture et d'une psychologie parfaitement maitrisées), le roman gagne en profondeur et en complexité. Le déroulement n'est pas forcément celui auquel on peut s'attendre, les personnages sont en fait très réalistes dans leur perplexité et dans leur âpreté. J'ai particulièrement aimé le personnage de Gabriele, l'amour de jeunesse, qui m'a beaucoup plus de par sa déchéance et par le fait à la fois absurde et pourtant très réaliste de rester bloqué sur un évènement du passé. Donc en dépit d'un début long et dans lequel il m'a semblé que Deledda devait prendre plaisir à se relire, l'histoire gagne en intérêt de par un rythme plus soutenu et un récit de plus en plus abrupte et tranchant.
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Le pays sous le vent

Un court texte romancé dont l'auteur, Grazia Deledda (1871-1936), fut prix Nobel de littérature en 1926, soit dix ans avant Pirandello, dont elle était exactement contemporaine.

Mais quelle différence entre les deux écrivains, à lire ce texte fleuri et sentimental, souvent mièvre et qui évoque les émois amoureux d'une jeune provinciale sarde devant le beau ténébreux Gabriele, qu'on lui destine en mariage, et qu'elle va retrouver, miné par la tuberculose et près de mourir, au cours de sa lune de miel avec son jeune mari, nouveau maire de la petite localité de bord de mer où ils ont élu résidence. Bref une oie blanche qui prend pour de la passion des rêveries de jeune fille romantique, et se satisfait pour finir de son nouveau statut d'épouse d'un officiel.

Le style a beaucoup vieilli et cette introspection sentimentale et romanesque aussi.

En voici un exemple : "Les bords des fossés sont jonchés de petites fleurs de toutes les couleurs, des fleurs fraîches et sauvages comme mon enfance et mon adolescence. J'ai envie d'en cueillir un bouquet et de le ramener à la maison, mais je n'ose pas couper les tiges, de peur de faire souffrir les fleurs." C'est presque insoutenable de mièvrerie. Même le sens de la nature est propice à des clichés fades. L'auteur, soit taxée de vérisme, soit considérée comme décadente, est tombée dans un oubli mérité, où il vaut mieux la laisser, à moins que d'autres œuvres n'en révèlent des qualités insoupçonnées ?
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Le pays sous le vent

Grazia Deledda à eu le prix Nobel de Littérature en 1926. Elle est la deuxième femme à l'obtenir, où plutôt à l'arracher à cette caste masculine d'auteurs.

Dans ce roman, Deledda parle de femmes, d'amours, de contraintes de classe et de genre. Un vent de fantastique plane sur ce court récit. Il reste impalpable mais distille un goût aigre-doux à la semi-independance qu'accorde le mariage à notre héroïne. Disons que son sort s'améliore, contrairement à sa vie dans sa famille, alors elle fait ce qu'on exige des femmes depuis la nuit des temps : elle se résigne. Nous assistons, presque distant, aux relations qui se tissent entre les différents personnages. La Nature est l'une d'eux, tant l'autrice la décrit avec soin et brio. Il ne se passe pas grand-chose en terme d'action et cette pointe de fantastique apporte un relief qui réhausse le récit.

.

Nina, notre personnage principale, a ce fantasme de l'amour et du mariage qu'ont les héroïnes brontéiennes, avec leurs robes prises par le vent qui bat les landes anglaises (d'ailleurs, ce bout de Sardaigne est une terre de vent). Donc si vous aimez ce style d'ambiance, cette contemplation lointaine et les écritures travaillées, foncez !
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Le pays sous le vent

Je referme ce livre avec soulagement !



Il raconte l'histoire d'une jeune sarde, fraîchement mariée, qui compte bien profiter de sa lune de miel avec son époux, un fonctionnaire avec une très bonne situation. Tous ces espoirs tombent à l'eau quand elle y rencontre son amour d'enfance.



Un livre pénible et difficile à lire pour les lecteurs contemporains que nous sommes. La naïveté, les mièvreries ainsi que les rêveries incessantes de la narratrice sont agaçantes voir inutiles car elles donnent l'impression parfois que l'auteure cherche juste à nous faire patienter... pourquoi ? Pas grand chose au final...
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Le pays sous le vent

Pour une fois, je ne partage pas l'avis dominant de Babelio de "Un pays sous le vent". J'ai acheté ce livre par hasard, car l'on présente Grazia Deledda comme la réaliste sarde. J'ai choisi ce livre plutôt qu'un autre sans rien savoir ce qu'il racontait.

Au début, le livre ne m'a pas du tout accroché. Je me retrouvais dans les critiques sur la mièvrerie voire lourdeur du style, et j'ai même envisagé ne pas aller au bout.

Mais rapidement, le livre prend une tournure très intéressante. Loin de l'histoire mièvre et attendue, j'ai vraiment apprécié le parti pris osé de l'autrice. Loin du cliché d'une jeune fille torturée par son amour passé, la narratrice se rend compte que sa passion n'était basée sur rien d'autre que les aléas de son âme d'adolescente qui s'ennuyait et n'avait absolument rien d'autre à faire, son ignorance de toute chose.

Et le tournant final est d'une fraîcheur digne des tempêtes sardes mises à l'honneur dans ce livre : rien d'attendu, une satisfaction bien loin des traditionnels romans d'amour. Ce n'est pas l'amour factice adolescent qui domine mais la vie, la vie bourgeoise dans ce cas, et on en ressort avec une franche satisfaction.



Je rejoins l'ensemble des critiques sur le style dont je ne sais si la traduction ne fait pas honneur, mais qui ne m'a pas plus emballée que ça. Mais l'histoire est d'une grande modernité pour son époque.
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Le pays sous le vent

**

Alors qu'elle débute sa vie d'épouse et qu'elle espère profiter de son voyage de noce, une jeune fille sarde retrouve l'homme qui lui était destiné quelques années plus tôt. Gravement malade, il ressemble a un fantôme. De drôles de sentiments font rage en elle, sans qu'elle puisse vraiment se les expliquer...



Prix Nobel de Littérature, Grazia Deledda nous offre ici un roman qui a bien vieilli... Une écriture certes jolie mais dans un style mièvre et gentillet. Ce pays sous le vent ne m'a pas conquise par son fond, même si la forme est plutôt réussie...
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Le pays sous le vent

En cette période particulière que nous connaissons depuis mars 2020, l'université inter-age à laquelle j'appartiens cherche, par des conférences sur zoom, à nous divertir et à enrichir notre culture. En plus de deux conférences par semaine a été proposé une série de six conférences sur des écrivains ayant obtenu le prix Nobel de littérature. La première conférence a été consacrée à Grazia Deledda, autrice sarde, prix Nobel 1926.



Pour compléter la conférence j'ai décidé de lire un de ses ouvrages. Parmi ceux traduits en français j'ai choisi au hasard "Le pays sous le vent".



Nina, une toute jeune fille, rencontre Gabriele, jeune homme très beau et lumineux. Fascinée elle en tombe amoureuse. Malheureusement leur rencontre n'aura duré que quelques heures. Malgré ses promesse Gabriele ne lui enverra ni cartes postales ni livres. Quelques années plus tard elle épouse Attilio, un jeune fonctionnaire. Au cours d'une promenade - ils sont en voyage de noce - elle croise un homme vêtu de noir, visiblement malade, au teint jaunâtre et aux yeux caverneux. Pas de doute c'est Gabriele...rassurons-nous l'histoire reste très morale !



Ce petit roman (154 pages), écrit en 1931, n'est pas vraiment un chef d’œuvre. L'histoire est simple. L'écriture désuète. le style de roman un peu vieilli.













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Le pays sous le vent

un très court roman sur le désir brulant de s'échapper du destin tracé de jeune épouse de la petite bourgeoisie sarde à travers un rêve de brulante passion qui tôt laissera se refermer le couvercle de la vie ordinaire. Je trouve l'écriture dépourvue de mievrerie mais plutôt désabusée comme son héroine qui se rendra compte de l'impossibiiité même de rêver à autre chose que son maigre et revêche quotidien.
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Le pays sous le vent

Le style de l’écriture est soigné. La narratrice est passionnée et tourmentée. Et l’histoire est belle. Mais le formalisme m’a encouragée à continuer jusqu’au bout malgré une intrigue amoureuse un peu classique. Car Grazzia Deleda a une écriture à laquelle Jules suis personnellement sensible.
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Marianna

Marianna de Grazia Deledda (prix Nobel de littérature 1926), fut publié en 1915. D’après l’atmosphère du livre, on imagine une Sardaigne très rurale de la fin du 19ème siècle.



Marianna Sirca a été envoyée très jeune auprès de son onlce chanoine qu’elle a servi jusqu’à son dernier soupir. L’oncle reconnaissant en a fait son héritière, et Marianna, à la tête d’un important patrimoine revient alors dans son pays de naissance pour y vivre. Son cousin Sebastiano la courtise et on sent qu’il lorgne sur l’héritière plutôt que la femme. Mais Marianna est attirée par Simone, un bel homme qui fut jadis domestique chez ses parents, malheureusement, depuis, Simone a mal tourné et vit de rapines.



Tout le drame de Marianna sera là, elle est tiraillée pour ne pas dire écartelée entre ses principes, son éducation pieuse et cet amour bien peu en harmonie avec sa rigueur morale et son honneur. Assumer cette passion au grand jour serait une forme de déchéance sociale qu’elle a bien du mal à accepter.



Un roman court, un peu daté, certainement pas le meilleur de Grazia Deledda, mais la prose est belle malgré tout, et l’autrice sait mettre en accord ses descriptions de la nature sarde et les sentiments des personnages. C’est un joli portrait de femme, sincère, forte et droite ce qu’on ne peut vraiment pas dire des personnages masculins du roman.

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Roseaux au vent

Efix  est un agriculteur qui travaille depuis plusieurs années dans une ferme en Sardaigne appartenant aux dames Pintor.

À la fin d'une dure journée de travail il reçoit, en fin de soirée, la visite d'un jeune homme qui demande quelques éclaircissements concernant une lettre qui vient d'arriver. 

Efix retrace l'histoire de la famille Pintor ; 

les trois demoiselles Pintor , Ruth, Noemi et Ester ,

la mère Donna Cristina , décédée prématurément,

le père Don Zame, despotique et arrogant, de plus en plus tyrannique envers ses filles jusqu'à sa mort, survenue dans la rue pour des raisons inconnues, peut-être une syncope ou une agression par des inconnus,

sa sœur Lia, qui s'est enfuie suite à des mésententes familiales.

Des roseaux sous le vent (Canne al vento) est une simple histoire d'hommes simples. 

Le talent de l'auteur – je dois dire auteure...

a été de représenter avec succès la société de l'époque avec ses traditions, ses fêtes et ses superstitions. 

Elle décrit une société dans laquelle la journée était consacrée aux tâches les plus simples de la vie et la nuit au repos. 

La nuit qui est un moment de magie, animée par toutes sortes de créatures fantastiques.



Les romans de Grazia présentent, dans une langue qui colle au sujet, les vies de ceux que l'on appelle maintenant les gens de peu.


Lien : http://holophernes.over-blog..
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Roseaux au vent



Grazia DELEDDA –roseaux au vent

Rose Grazia Deledda – Prix Nobel 1926 –est une gloire de la région d’Orosei.

Galtelli où se situe le roman Roseaux au vent l’a célébrée en offrant un parcours – un parc littéraire- où des citations sont placardées sur des plaques émaillées à la manière du nom des rues. Nous avons visité Galtelli trop tôt. Je n’avais pas encore lu le livre et je n’en ai reconnu qu’une seule :

« Voici là-haut, assis sur une banquette de pierre adossée à la maison grise du Milese, un gros homme vêtu de velours dont la teinte marron fait mieux ressortir le rouge du visage et le noir de la barbe »

Si j’avais lu le livre plus tôt j’aurais vu les rues vides se peupler des silhouettes d’Efix – le narrateur – j’aurais cherché les figuiers de barbarie entourant la cour de Kallina, l’usurière. J’aurais imaginé la maison des nobles Pintor, les patronnes d’Efix. Pour moi, celle-ci est la maison transformée en Musée ethnographique – la seule maison que j’aie visitée au village.

Le livre m’aurait servi de guide pour nos promenades. Nous nous serions arrêtées à Oliena où Giacinto est allé chercher le vin de Don Pedru. Nous aurions cherché les chapelles où se déroulaient les fêtes et pèlerinages. Nous aurions mis des noms sur les sommets. Aurions prêté plus d’attention à la route de Nuoro, aux roseaux du Cedroni que nous avons traversé sur l’étroit pont de pierre d’Orosei ou sur le pont de fer d’Onifai.

A propos de l’arrivée à Galtelli : château de Pontes

« Voici d’un coup, la vallée s’ouvre sur le sommet d’une colline semblable à un énorme amas de décombres, apparaissent les ruines du château, d’une muraille noire, une fenêtre bleue vide comme l’œil même du passé regarde le panorama rose mélancolique du soleil naissant, la plaine tachetée de gris des sables et du jaune pâle des joncs qui ondulent, l’eau verdâtre du fleuve, les petits villages blancs avec leur clocher au milieu comme le pistil dans la fleur, les petits monts au dessus des villages et au fond le nuage mauve et or des montagnes du Nuorese. »

C’est une très jolie histoire, très bien racontée que celle d’Efix, le serviteur des dames Pintor qui cultive le petit domaine de ses patronnes nobles mais trop pauvres pour le payer. Trop nobles pour travailler sauf en cachette, ou se marier sans déchoir. Trois vieilles filles – elles étaient quatre sœurs mais l’une d’elles s’est enfuie. Et justement, le fils de la fugitive, Giacinto paraît au village. Ce jeune homme sera-t-il capable de redonner son lustre au domaine ? Tandis que les sœurs sont méfiantes, Efix donnera toute son affection au jeune homme. Même quand cela tournera très mal et que l’usurière lui permettra de ruiner ses tantes…

aux au Vent


Lien : http://miriampanigel.blog.le..
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