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Critiques de Greg Pak (109)
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1602, tome 2

Je poursuis l'aventure avec MARVEL 1602, je suis toujours satisfait même si la surprise est passée les histoires restent intéressantes.

Deux parties concernent ce tome 2 : "Le nouveau monde" et "Les Fantastik".



Le nouveau monde est scénarisé par Greg PAK, c'est pas mal du tout même si j'ai le sentiment que tout va un peu vite en besogne, on saute vite d'une étape à une autre et on est un peu déçu à la fin que tout se soit passé si vite. On a l'impression d'avoir loupé quelque chose, d'avoir loupé une page.

Pour le dessin, c'est plutôt une bonne surprise avec Greg TOCCHINI, le dessin est vraiment pas mal, même si je préfère les traits de crayons plus précis et plus fins.



Les Fantastiks sont scénarisés par Peter DAVID, et là même constat que précédemment, l'histoire est intéressante mais elle est menée tambour battant, pas un moment de calme pour rentrer dans les explications, pas un moment de digression (que je trouvais toujours rafraichissant avant de reprendre l'histoire sérieusement). Le dessin est parcontre plutôt décevant à mon goût, Pascal ALIXE et Khoi PHAM ne sont pas assez précis pour moi et cela me fait m'emmêler les pinceaux dans certaines planches.



Je suis peut être vieux jeu, mais je préferais la technique des années 80-90 où les histoires duraient des plombes, et où on était tenu en haleine du début à la fin sur ce qui pouvait se tramer.

Là j'ai le sentiment qu'il faut aller vite, qu'il faut vite dénouer cette histoire pour passer rapidement à la suivante.



Bref un peu déçu, mais toujours content de lire du MARVEL
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1602, tome 2

Quelle déception ! Beaucoup moins bon que le premier. Mieux vaux s'abstenir.
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1602, Tome 3 : Le nouveau monde

J'attendais avec mpatience de lire la suite des héros, j'ai aimé mais un peu moins, parce que je ne m'attendais pas a ce mélange de temporalité.

Mais le graphisme est toujours aussi réussi!
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Assaut sur le nouvel Olympe

Ce tome comprend le numéro spécial "Assault on new Olympus prologue", ainsi que les épisodes 138 à 141 de la série mensuelle.



Le temps est venu pour Hera de déclencher l'opération Continuum. Pour la contrer, Athena aidée d'Amadeus Cho continue de recruter des alliés; Elle commence par tenter de convaincre Aphrodite qui ne sent pas concernée par la requête d'une déesse réputée pour sa frigidité. Par l'intermédiaire des Mighty Avengers, elle réussit à contacter Hercules et Zeus. Hercules retrouve sa femme Hebe, avec un petit retour en arrière à l'époque romaine pour détailler leur union. Il ne reste plus qu'à Athena et ses champions (Hercules, Amadeus Cho, Wolverine, Spider Woman, Quicksilver, Wasp, Spiderman, USAgent et Zeus) à investir l'immeuble d'Hera et neutraliser Continuum. Seul petit nuage à l'horizon : Athena a prédit à Amadeus Cho que cet assaut coûterait la vie à Hercules.



Je suis toujours un peu inquiet quand je commence un nouveau tome de cette série car Greg Pak et van Lente ont la désagréable habitude d'être inégaux d'un tome à l'autre. Fort heureusement, celui-ci fait partie des histoires de qualité. Hercules est égal à lui-même : courageux, fort comme un lion, grande gueule, dragueur, hâbleur, irrésistible. Amadeus Cho fait tout son possible pour protéger le demi-dieu dans des démonstrations d'amitié qui font chaud au cœur. Pak et van Lente décrivent le personnage d'Amadeus d'une façon remarquable. Il est à la fois ce petit génie, la septième personne la plus intelligente sur terre, et à la fois un très jeune homme perdu dans les jeux pervers des adultes et des dieux. Au delà de la connivence qui unit les 2 compères, la faillibilité de Cho le rend encore plus humain, encore plus attachant, encore plus héroïque.



Même si Hera ne veut rien moins que l'anéantissement de notre réalité (ce qui n'a rien de très original pour un supercriminel, même divin), Pak et van Lente créent des motivations originales et une méthode d'éradication qui associe la mythologie grecque à la technologie futuriste propre aux comics. L'hybride qui en découle donne une saveur très particulière au récit. Pour renforcer ce mariage du moderne et de l'ancien, les 2 scénaristes font apparaître beaucoup de personnages du panthéon grec, ainsi que plusieurs personnages très actuels de l'univers Marvel. Pour être tout à fait honnête, les superhéros cités plus haut auraient pu être remplacés par d'autres, le déroulement de l'histoire n'en aurait pas été changé, sauf pour l'implication de May Parker.



Après la qualité du scénario, la deuxième bonne surprise de ce tome réside dans l'identité du dessinateur. Alors qu'il s'agit ici du sixième tome (en VO) consacré à Hercules, pour la première fois le dessinateur reste pour un deuxième tome ; il s'agit de Rodney Buchemi. Et je trouve que le style qu'il a choisi (légèrement rond avec des expressions faciales très éloquentes) met très bien en valeur les exploits du duo Hercules & Cho. La personnalité d'Hercules repose sur des sentiments forts exprimés par un individu extraverti. Il est donc normal que son visage s'orne d'émotions fortement accentuées. Par comparaison et tout aussi justement, le visage d'Amadeus exprime des émotions plus en retenue, plus nuancées, conformément à son caractère plus introverti. Rodney Buchemi sait également transcrire le caractère juvénile de plusieurs des personnages tels que Hebe ou Zeus (oui, sa situation est un peu compliquée). Les monstres qu'il dessine sont crédibles. Même s'ils ne font pas très peur, ils restent assez crédibles pour faire des adversaires mettant en péril les héros. Les décors ne sont pas trop génériques, même si ce n'est visiblement pas le point fort de Buchemi. Ils sont juste assez présents pour que le lecteur ne se rende pas compte que dans certaines pages les personnages s'agitent tels des acteurs sur une scène de théâtre sans décor. Visiblement, Buchemi apprécie beaucoup les rondeurs féminines et il sait les mettre ne valeur pour flatter la plastique des personnages du sexe faible. Il respecte un délicat équilibre entre des poitrines d'un bonnet impressionnant et une utilisation limitée de ce genre d'atout. Il titille les rétines du lecteur, sans pour autant transformer ses pages en plans rapprochés de postérieurs féminins et de décolletés pigeonnant sur des poitrines défiant la gravité. Le résultat flatte gentiment l'oeil du lecteur masculin, sans pour autant tomber dans la caricature. Pour une raison inexpliquée, ce dessinateur devient très gauche dès qu'il s'agit de mettre en scène des superhéros traditionnels (les différents avengers). Déjà que Pak et van Lente ne les ont inclus que pour nourrir le conflit, sans utiliser leurs spécificités, Buchemi ne les met pas non plus en valeur.



Ce tome constitue un final à la hauteur des meilleurs moments de la série. Gageons que la suite des aventures d'Amadeus Cho sera aussi intéressante.
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Assaut sur le nouvel Olympe

[extrait] « On a coutume de dire que les superhéros sont les héritiers directs des dieux antiques ou de certains folklores exotiques. C’est une évidence : Thor et le panthéon asgardien sont les représentants de la mythologie nordique. Mais c’est une comparaison évidente. Il en existe de plus discrètes ou moins évidente. Assaut sur le Nouvel Olympe propose des rapprochements intéressants et offre une vision fascinante des superhéros en tant que versions modernes d’archétypes mythologiques ou de personnages de contes et légendes. J’ai beaucoup aimé les idées des scénaristes Greg Pak et Fred Van Lente concernant les « prodiges » Marvel. Ainsi, Spider-Man est présenté comme l’incarnation d’Ananse, le farceur, personnage du folklore d’Afrique de l’Ouest et des Caraïbes. Tout aussi fascinant, Wolverine serait la version contemporaine du dieu gaulois Cernunnos, métaphore du cycle biologique de la nature, reflétant simultanément la vie et la mort. Qu’on ne s’y trompe pas : Greg Pak et Fred Van Lente sont loin d’utiliser tout le potentiel de leurs idées. Mais je me dis que si vous aimez les contes et légendes mythologiques, il y a quelques idées éparpillées dans l’intrigue qui vont vous parler. »
Lien : https://topcomics.fr/assaut-..
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Batman Saga - H.S., tome 7

A l'occasion de la vaste saga "Futures End", publiée aux Etats-Unis en 2014 (48 numéros, rassemblés en 4 tomes chez Urban, trois sont déjà parus), est sorti en 2015 ce septième numéro hors-série de Batman Saga. Il rassemble six aventures de personnages liés au Batmanverse, se déroulant 5 ans dans le futur. Le principe de "Futures End" est de présenté une grande variété des super-héros DC, tels qu'ils seront dans 5 ans, essayant de contrecarrer une menace qui anéantira le monde dans 30 ans (soit dans 35 ans pour nous). En quelque sorte, ce HS était un avant goût promotionnel, mais un avant goût plutôt réussi (comme le sont souvent les HS de Batman Saga)



On retrouve donc des épisodes mettant en scène Batman, Batgirl, Superman, Dick Grayson et un "nouveau" Robin ( suite à la mort de Damian, le fils de Bruce). Les scénarios sont assez noirs, pessimistes et révèlent des héros s'acharnant, la plupart du temps, à lutter contre une fatalité qui conduira, de toute façon, à l’inexorable destruction finale. Certes, certaines "visions" sentent un peu le réchauffé, telle celle d'un Batman vieillissant soutenu par moult artifices technologiques (à l'image de "Dark Knight Return" ou "Kingdome Come") mais conservent néanmoins leur pouvoir évocateur et leur pertinence. Et pour ne rien gâcher la plupart des dessins sont d'excellente facture.



Je continue d'apprécier les HS de Batman Saga qui, s'ils peuvent parfois être en lien avec une promotion quelconque, n'en oublient pourtant pas la qualité pour autant. On a donc pas l'impression d'être pris pour des c... et ça, c'est plutôt agréable.
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Chaos War

Cette histoire parue en 2010 comprend les 5 épisodes de la minisérie du même nom, ainsi que 8 pages de Chaos War Saga, et une dizaine de pages d'interview avec les 2 coscénaristes et le dessinateur. Elle se déroule après The New Prince of Power qu'il vaut mieux avoir lu avant (sinon, commencez par les 8 pages de Chaos War saga).



Nightmare (un ennemi régulier de Doctor Strange aperçu il y a peu de temps dans Avenger of the Supernatural) contemple avec plaisir le retour d'Hercules parmi les vivants, pour des raisons peu rassurantes, quand il est brutalement annihilé par Amatsu-Mikaboshi (le roi du Chaos, Chaos King, apparu pour la première fois dans Thor - Blood Oath, puis dans Ares god of war). Pendant ce temps là, le retour d'Hercules ne se passe pas si bien que ça. Sa forme physique abrite une puissance divine qui le place sur un plan d'égalité avec Zeus et les autres chefs de panthéons divins. Et il ne maîtrise pas du tout sa puissance. Il va falloir beaucoup d'ingéniosité à Amadeus Cho pour trouver comment gérer ce niveau de puissance. Le Chaos King porte également le titre de tueur de dieux et il personnifie l'entropie, dans le sens où tout système perd de l'énergie et finira par retourner au néant. Le Chaos King souhaite accélérer le processus, comme dans "la fin du monde, c'est pour maintenant". La menace est globale et elle implique toutes les équipes des Avengers (soit près de la moitié de la population de superhéros Marvel), les Fantastic Four, Spiderman, etc. Malheureusement, tout ce beau monde est très vite neutralisé par le Chaos King. Pire encore, la disparition de la réalité engendrée par la perte d'énergie accélérée a également mis fin aux royaumes des morts (au pluriel, parce que ça dépend de vos croyances) et les morts sont presque tous des agents du Chaos King, à suivre dans Chaos War - Avengers. Et pire encore, l'une des déités grecques a choisi de porter assistance au Chaos King. Il ne reste donc qu'une demi-douzaine de personnes pour aider Amadeus Cho et Hercules.



Petit avertissement : ce crossover réduit s'appuie fortement sur les 7 précédents tomes consacrés à Incredible Hercules. Si vous n'en avez lu aucun, Marvel a pensé à vous en incluant un "Chaos War Saga" en 8 pages en fin de tome rappelant les événements indispensables à la compréhension de ce récit (c'est aussi utile pour ceux qui ont suivi la série et qui ont oublié les agissements de l'Olympus Group). Il y a également un rappel sur l'ordre de lecture des 7 tomes d'Hercules précédant cette histoire.



Le lecteur retrouve donc Greg Pak et Fred Van Lente au scénario. Première impression : 5 épisodes pour sauver la réalité de l'entropie, c'est un peu court. Le récit va très vite, le duo formé par Hercules et Amadeus est réduit à sa plus simple expression. Les autres superhéros apparaissent le temps de quelques cases, mais très peu ont droit ne serait-ce qu'à une seule réplique. L'action prime sur tout et l'histoire se déroule à un train d'enfer. Les enjeux sont colossaux, les superpouvoirs pètent de partout. L'une des personnifications cosmiques (Eternity) est appelée à la rescousse. Il subsiste des changements significatifs à la fin du récit, en particulier en ce qui concerne Hercules lui-même qui aura droit à une nouvelle série après, et le retour à la vie d'une équipe complète de superhéros canadiens (non je n'ai pas dit de qui il s'agit).



Ce crossover d'envergure réduite a été mis en images par Koi Pham qui a illustré plusieurs tomes de la série Incredible Hercules. Il dessine des planches assez agréables à regarder. Chaque superhéros (même aperçu une seule fois au fond d'une case unique) est reconnaissable. Chaque affrontement dégage une quantité impressionnante d'énergie, sans que n'apparaisse de sensation de redite au fil des combats. Les expressions faciales appartiennent au registre des sentiments exacerbés, ce qui est normal vu les enjeux et les situations extrêmes. Comme à son habitude, Pham sait donner une consistance suffisante à chaque lieu, qu'il s'agisse d'une cité dévastée sur notre bonne vieille terre, ou d'un espace dimensionnel onirique. Il faut quand même reconnaître que vers le milieu du quatrième épisode, les décors deviennent un peu génériques sous la pression des délais à respecter. Koi Pham reste un artisan de bon niveau, il n'est pas un artiste avec une vision personnelle affirmée. Son savoir faire lui permet de capturer la majesté de Thor dans un croisement de style entre Olivier Coipel et John Romita jr, mais il reste dérivatif de ces deux dessinateurs. Donc son travail est à l'unisson de cette série B de bonne facture.



À la fin, il y a encore d'autres bonus telle qu'une interview des 2 scénaristes (où l'on apprend qui a suggéré l'idée d'avoir des effets sonores d'une nature un peu particulière depuis plusieurs tomes, essayez de déchiffrer ce que disent les effets sonores en phonétiques), et une interview de Koi Pham qui se réjouit d'avoir été encré par Tom Palmer sur 4 épisodes et Bob McLeod pour dernier.



Enfin si vous voulez avoir une connaissance exhaustive de cette guerre du Chaos, il vous reste à lire le tome consacré aux Avengers morts mentionné plus haut, ainsi que celui consacré aux Incredible Hulks et aux X-men. Cette histoire constitue une fin satisfaisante aux aventures d'Hercules et Amadeus, même si je regrette que la forme de mini-crossover n'ait pas laissé plus de place pour l'amitié entre les 2 compères.
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Dark Reign, Hors-Série N°2 : La Liste (2/2)

Sur la lancée de la critique du Hors-Série n°1 de cette série Dark Reign, l'élan était pris, mais la chute fut bancale.

On a affaire ici à un Hors-Série sans âme et très inégal, alors que son potentiel était très intéressant. Pour clôturer cette mini-série "La Liste", on nous sert ainsi quatre récits concernant la fin de la liste de Norman Osborn (dont c'est le Dark Reign) : X-Men, Daredevil, Hulk et Spider-Man. Que de potentiels donc, car Norman Osborn s'attaque à du très gros gibier ! Contrairement au premier volet, rien de notable n'arrive finalement dans ces récits, même si ceux sur Daredevil et Spider-Man sont plutôt bien mis en valeur.

Un épisode trop terne donc, pour un hors-série qui est pourtant censé amorcer la fin de la période "Dark Reign".
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Dark Vador, tome 1

Les + de ce comics : on y crée un lien avec la prélogie (peu être un peu trop), on retrouve donc les suivants de Padmé et on apprends qu'ils sont toujours loyaux.

Les - : On n'en apprends pas plus sur Padmé que ce que l'on sait déjà dans le film, le scénario n'apporte rien au personnage de Dark Vador. C'est un flots de référence à la prélogie sans raison apparente et sans but. Peut mieux faire. Et pourquoi faire apparaître les darktroopers si ce n'est pas pour les développer? Peut mieux faire.
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Dark Vador, tome 1

J'étais un peu sceptique en entamant ma lecture, mais j'ai été agréablement surprise par la tournure de ce premier tome 1.

On voit la volonté de créer le lien avec la prélogie par la quête de Vador sur la disparition de sa bien aimée Padmé. C'est intéressant parce que Vador est en proie aux doutes suite à ses révélation à Luc et on découvre un pan de l'histoire post Empire Contre Attaque qu'on n'avait jusqu'alors pas abordé. C'est dommage que le comics ne va pas jusqu'au bout et nous laisse un peu sur notre fin. Mais je suppose avoir des réponses à mes questions à la fin de la série.



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Dark Vador, tome 1

Nouvelle série consacrée au « Bras de l’Empereur » : Dark Vador part sur la piste de ceux qui lui ont caché l’existence de son fils… et l’ont rendu faible à ses yeux.
Lien : https://www.actuabd.com/Star..
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Dark Vador, tome 2

J'ai adoré le fait qu'on découvre la Vraie puissance de Dark Vador, ce qu'il est censé être depuis le début et malheureusement ce qu'on voit peu dans la franchise des films. Si la galaxie toute entière est effrayée par l'unique mention de son nom, c'est qu'il y a bien une raison, non?
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Dark Vador, tome 2

L'empereur met Vador à l'épreuve suite à sa faiblesse dans le précédent tome.

Ce qui amène ce dernier à découvrir ses secrets les plus enfouis.

Pas de doute sur la volonté de l'auteur (et de Disney) de créer du lien avec la Postlogie si souvent rejetée en bloc par les fans. Des liens qui amènent malheureusement à des incohérences assez flagrantes. L'idée aurait pu être intéressante, voir même intelligente, mais il y a ici des incompréhensions chronologiques que je n'arrive pas à expliquer. C'est dommage.

Pour le reste : comme pour le précédent tome, la lecture et fluide et facile. Le récit est intriguant et j'ai très envie de savoir ce qui va se dérouler ensuite.

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Docteur Strange : Season one

J'ai pris ce comic par curiosité à la médiathèque. Curiosité due à la sortie du prochain film Marvel centré sur le Docteur Strange.



Il s'agit ici d'un volume de la collection "Season One" permettant à tout novice en la matière de partir sur de bonnes bases. Novice que je suis.



Pour le coup, ce volume est particulièrement raté. Strange est un homme égocentrique, imbu de lui-même et de ses capacités de chirurgien. On doit comprendre tout cela en à peine une seule page de flash-back qui explique son accident et son envie de retrouver l'usage de ses mains. Pour cela, il souhaite trouver l'Ancien, habitant quelque part dans l'Himalaya, un homme qui a des pouvoirs de guérison.

Ici, pas moyen de s'impliquer et d'avoir le moindre sentiment de haine, de compréhension, d'empathie ou antipathie pour Strange et son ambition. Je n'ai éprouvé aucune émotion pour le héros qu'il soit en danger de mort ou non. Malgré tout l'histoire est sympathique quoiqu'assez bateau.



Et puis les dessins... Dans l'ensemble ça va. Mais dès que ce sont des scènes d'action tout s'embrouille. Les couleurs psychédéliques fluos, les mouvements des personnages trop flous n'aident pas à la compréhension. Des croquis sont présents à la fin du volume. J'ai trouvé ces scènes en noir et blanc bien plus lisibles et agréables à l’œil. Peut-être suis-je trop habitué aux BD franco-belges.



Je tenterai peut-être de lire d'autres titres sur le Docteur Strange. Si l'envie me prend et surtout si j'en trouve d'autres à la médiathèque.
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Docteur Strange : Season one

Les "Season One" de Marvel ont pour mission de faire découvrir certains des plus grands héros de l'éditeur en proposant aux nouveaux lecteurs une réactualisation de leurs origines.



Docteur Strange est le premier tome de cette collection que j'ai entre les mains. Pourquoi ce choix ? Premièrement, parce que c'est un héros dont les pouvoirs puisent leur source dans l'occulte et l'ésotérisme. Deuxièmement, parce que c'est un personnage que je ne connaissais absolument pas et donc ça m'évite de tomber sur une énième version des origines de ce personnage (contrairement à ce maudit Spider-Man qui me rabâche constamment sa morsure d'araignée...). Troisièmement, pour me préparer (longtemps en avance, certes...) au potentiel projet cinématographique de la Phase 3.



Étant donné que j'ai attribué deux étoiles à ce comics, inutile de cacher plus longtemps le fait que je n'ai pas vraiment été sous le charme. Je ne condamnerais pas aussi vite le personnage en lui-même et son univers magique. Mais plutôt ce qui a été fait dans ce tome.



Mais avant de continuer, petite présentation :

Le Dr Stephen Strange est un chirurgien renommé qui suite à un accident de voiture (résumé en une planche), perd l'usage de ses mains et ne peut plus opérer. Ayant entendu des rumeurs sur "l'Ancien", il se dirige vers les montagnes de l'Himalaya afin d'être soigné par ce mystérieux personnage. Une fois sur place, il rencontre le-dit "Ancien" qui accepte de le prendre comme disciple. Mais voilà qu'apparaît le vilain Mordo. Et il ne désire qu'une chose, récupérer trois anneaux (...pour les rois elfes sous le ciel) magiques.



Admettons que le scénario soit passionnant, les dialogues sont tellement au ras des pâquerettes que les pauvres fleurs ont été carrément tondues. Et ne parlons pas des tentatives d'humour qui tombent à plat.

Malheureusement, les dessins ne rattrapent à aucun moment le désastre de ce tome. Les planches sont très brouillonnent, surtout lors des déchainements de magie. J'ai trouvé que le tout manquait de clarté, de lisibilité.



Au vu de l'offre en librairie (un tome unique), je crois que je vais devoir être patient et attendre la sortie du film pour espérer découvrir ce personnage sous un meilleur jour. Marvel en profitera certainement pour proposer des lectures plus pertinentes sur ce personnage à part.
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Fear Itself n°5

Même si ce n'est pas de la grande saga, c'est très prenant et on a envie de lire la suite.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Incredible Hercules: Assault on New Olympus

Ce tome fait suite à The Mighty Thorcules et il comprend le numéro spécial "Assault on new Olympus prologue", ainsi que les épisodes 138 à 141 de la série mensuelle.



Le temps est venu pour Hera de déclencher l'opération Continuum. Pour la contrer, Athena aidée d'Amadeus Cho continue de recruter des alliés; Elle commence par tenter de convaincre Aphrodite qui ne sent pas concernée par la requête d'une déesse réputée pour sa frigidité. Par l'intermédiaire des Mighty Avengers, elle réussit à contacter Hercules et Zeus. Hercules retrouve sa femme Hebe, avec un petit retour en arrière à l'époque romaine pour détailler leur union. Il ne reste plus qu'à Athena et ses champions (Hercules, Amadeus Cho, Wolverine, Spider Woman, Quicksilver, Wasp, Spiderman, USAgent et Zeus) à investir l'immeuble d'Hera et neutraliser Continuum. Seul petit nuage à l'horizon : Athena a prédit à Amadeus Cho que cet assaut coûterait la vie à Hercules.



Je suis toujours un peu inquiet quand je commence un nouveau tome de cette série car Greg Pak et van Lente ont la désagréable habitude d'être inégaux d'un tome à l'autre. Fort heureusement, celui-ci fait partie des histoires de qualité. Hercules est égal à lui-même : courageux, fort comme un lion, grande gueule, dragueur, hâbleur, irrésistible. Amadeus Cho fait tout son possible pour protéger le demi-dieu dans des démonstrations d'amitié qui font chaud au coeur. Pak et van Lente décrivent le personnage d'Amadeus d'une façon remarquable. Il est à la fois ce petit génie, la septième personne la plus intelligente sur terre, et à la fois un très jeune homme perdu dans les jeux pervers des adultes et des dieux. Au delà de la connivence qui unit les 2 compères, la faillibilité de Cho le rend encore plus humain, encore plus attachant, encore plus héroïque.



Même si Hera ne veut rien moins que l'anéantissement de notre réalité (ce qui n'a rien de très original pour un supercriminel, même divin), Pak et van Lente créent des motivations originales et une méthode d'éradication qui associe la mythologie grecque à la technologie futuriste propre aux comics. L'hybride qui en découle donne une saveur très particulière au récit. Pour renforcer ce mariage du moderne et de l'ancien, les 2 scénaristes font apparaître beaucoup de personnages du panthéon grec, ainsi que plusieurs personnages très actuels de l'univers Marvel. Pour être tout à fait honnête, les superhéros cités plus haut auraient pu être remplacés par d'autres, le déroulement de l'histoire n'en aurait pas été changé, sauf pour l'implication de May Parker.



Après la qualité du scénario, la deuxième bonne surprise de ce tome réside dans l'identité du dessinateur. Alors qu'il s'agit ici du sixième tome consacré à Hercules (à commencer par Against the World), pour la première fois le dessinateur reste pour un deuxième tome ; il s'agit de Rodney Buchemi. Et je trouve que le style qu'il a choisi (légèrement rond avec des expressions faciales très éloquentes) met très bien en valeur les exploits du duo Hercules & Cho. La personnalité d'Hercules repose sur des sentiments forts exprimés par un individu extraverti. Il est donc normal que son visage s'orne d'émotions fortement accentuées. Par comparaison et tout aussi justement, le visage d'Amadeus exprime des émotions plus en retenue, plus nuancées, conformément à son caractère plus introverti. Rodney Buchemi sait également transcrire le caractère juvénile de plusieurs des personnages tels que Hebe ou Zeus (oui, sa situation est un peu compliquée). Les monstres qu'il dessine sont crédibles. Même s'ils ne font pas très peur, ils restent assez crédibles pour faire des adversaires mettant en péril les héros. Les décors ne sont pas trop génériques, même si ce n'est visiblement pas le point fort de Buchemi. Ils sont juste assez présents pour que le lecteur ne se rende pas compte que dans certaines pages les personnages s'agitent tels des acteurs sur une scène de théâtre sans décor. Visiblement, Buchemi apprécie beaucoup les rondeurs féminines et il sait les mettre ne valeur pour flatter la plastique des personnages du sexe faible. Il respecte un délicat équilibre entre des poitrines d'un bonnet impressionnant et une utilisation limitée de ce genre d'atout. Il titille les rétines du lecteur, sans pour autant transformer ses pages en plans rapprochés de postérieurs féminins et de décolletés pigeonnant sur des poitrines défiant la gravité. Le résultat flatte gentiment l'oeil du lecteur masculin, sans pour autant tomber dans la caricature. Pour une raison inexpliquée, ce dessinateur devient très gauche dès qu'il s'agit de mettre en scène des superhéros traditionnels (les différents avengers). Déjà que Pak et van Lente ne les ont inclus que pour nourrir le conflit, sans utiliser leurs spécificités, Buchemi ne les met pas non plus en valeur.



Ce tome constitue un final à la hauteur des meilleurs moments de la série. Gageons que la suite des aventures d'Amadeus Cho sera aussi intéressante.
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Incredible Hulks: Planet Savage

Ce tome fait suite à Chaos War - The Incredible Hulks (épisodes 618 à 622). Il contient les épisodes 623 à 629, parus en 2011. Tous les scénarios sont de Greg Pak.



Épisodes 623 à 625 (dessins de Dale Eaglesham, encrage de Drew Hennessy) - Dans la Base Gammaworld au Nouveau Mexique, Hulk est dans une petite forme ; Kate Waynesboro et She-Hulk (Jennifer Walters) font ce qu'elles peuvent pour stabiliser sa condition afin que le métabolisme de Hulk ait le temps de reprendre le dessus. Avant qu'il ne soit rétabli, il reçoit une demande d'aide de Ka-Zar (Kevin Plunder) pour protéger la tribu de Sakarians qui a trouvé refuge en Terre Sauvage. Hulk décide de répondre favorablement, il est accompagné par le Warbound (son fils Skaar, Elloe Kaifi, Korg, No-Name et Red She-Hulk).



Greg Pak a l'art et la manière de présenter les personnages en cours sans matraquer l'information tout en étant le plus clair possible. De ce fait le lecteur occasionnel de Hulk peut prendre pied dans l'histoire sans se sentir perdu par l'étrange aréopage de personnages. L'histoire devient rapidement prenante avec Hulk physiquement diminué (et donc vulnérable), les relations compliquées avec son fils et l'ennemi assez dangereux. Greg Pak sait sortir le combat d'un dilemme simplement dichotomique pour rendre perméables les frontières entre les bons et les méchants. Mais arrivé à la moitié du deuxième épisode, la baston prend le dessus de l'histoire et les retournements se succèdent de manière mécanique.



Dale Eaglesham est un dessinateur spécialisé dans les superhéros qui donnent un aspect fini à ses dessins, avec un soin plus important dans l'aspect des personnages, dans leur posture et dans la mise en scène. Ici il réalise des dessins très agréables à l'oeil et apportant une véritable ambiance et intensité dramatique au scénario. La souffrance physique de Hulk est présente sur son visage, ses camarades de combat font montre d'une sauvagerie réelle. Le mode de propagation de l'ennemi apparaît assez immonde, tout en restant dans les limites imposées par un comics classé "A" (échelle de classement spécifique à Marvel, indiquant un ouvrage pour tout âge de lecteur, "All ages"). Cette partie de l'histoire constitue donc une aventure agréable à lire, même si sa résolution finit par tourner en eau de boudin. 4 étoiles pour une bonne histoire de superhéros de base.



Épisodes 626 à 629 (dessins de Tom Grummett, encrage de Cory Hascher) - Betty Ross (Red She-Hulk, l'ex-femme de Bruce Banner) a décidé de prendre le large et de profiter de la vie. Elle part passer du bon temps à Rome, en particulier à une soirée pour une exposition dans un musée où elle est accompagnée par un beau blond, un ennemi juré historique de Hulk. Il en a après une relique de la Grèce antique. Hulk va devoir s'interposer au milieu du nouveau couple, tout en impliquant Sofia di Cosimo, une superbe conservatrice de musée.



Tout au long de l'histoire, Hulk est conseillé, par oreillette interposée, par Amadeus Cho, ancien compagnon d'armes d'Hercules (par exemple dans The mighty Thorcules). L'inclusion d'un objet de pouvoir issu de la Grèce antique évoque également cette ancienne série que Greg Pak avait coécrite avec Fred van Lente. Malheureusement le duo Hulk & Cho fonctionne moins bien que celui formé avec Hercules et l'intrigue est assez mince. Greg Pak se concentre plutôt sur les relations entre les personnages sur le thème de "je t'aime, moi non plus", mais en restant purement à la surface des sentiments. Greg Pak raconte une histoire de superhéros qui sort des sentiers battus de l'affrontement à grands coups de superpouvoirs en plein milieu de New York. Au-delà de l'exotisme de Rome, il ajoute 2 ou 3 rebondissements inattendus. Mais son histoire finit par manquer de consistance psychologique parce qu'elle a été écrite avec un public jeune comme cible (ce n'est pas une excuse, mais un simple constat). Pak raconte une aventure légère où l'identité des personnages finit par ne plus avoir grande importance, et où chaque événement incroyable perd de son sens par manque de conséquence.



Malheureusement les dessins sont au diapason du scénario, il s'agit d'illustrations basiques de comics, sans grande personnalité, sans finesse, ni subtilité. Là aussi Tom Grummett a pris au pied de la lettre l'objectif d'écrire pour les gamins et il revient à un style d'illustrations années 1980. Ce n'est pas désagréable, mais c'est très stéréotypé, sans saveur. L'encrage de Rick Magyar dans l'épisode 629 aggrave encore la fadeur des images.



Ce tome comprend des histoires aux aventures inventives, mais à la psychologie des personnages très limitée. Les dessins de la première partie offrent un dépaysement significatif et une tension narrative importante, ceux de la deuxième partie replongent les lecteurs dans les comics des années 1980 destinés à un lectorat plus jeune. Le niveau de divertissement est assez élevé pour de jeunes lecteurs ; il est beaucoup plus limité pour des lecteurs sortis de l'adolescence. Greg Pak continue de faire souffrir Hulk et ses compagnons d'aventure dans Heart of the Monster (épisodes 630 à 635).
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Iron Man, Tome 1 : War Machine : Coeur de F..

EXTRAIT "Bon, désolé pour les non amateurs du genre, mais de temps en temps j'achète quelques albums pur comics de super-héros aussi. Cet album là me faisait bien envie, car j'ai toujours beaucoup aimé le personnage de War Machine, et que le dessin me plaisait bien. Honnêtement, je suis déçu. C'est totalement bourrin, ça revient bien aux origines du nom "War Machine", mais ça ne m'a pas emballé du tout. "
Lien : http://www.chroniquesdelinvi..
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Iron Man, Tome 1 : War Machine : Coeur de F..

Efficacité, tel est le terme qui correspond sans nul doute le mieux à ce comic, une efficacité qui se traduit dans tous les aspects possibles de l’ouvrage ! Un dessin fin mais choc, des phrases crus, un scénario tranchant, le tout entrecoupé (ma foi plus ou moins finement) de quelques gouttes d’ "humour militaire à l’américaine" bienvenues. On assiste ainsi à une aventure rondement menée, qui possède le grand intérêt de poser, à sa manière, de bons questionnements sur le contexte mondial actuel, et ce dans la droite ligne des aventures d’Iron Man/Tony Stark qui, depuis ses débuts, s’est toujours posé en redresseur de torts et en ennemi des oppresseurs.

On peut toujours regretter la faiblesse des références apportées au reste de l’univers Marvel, tout comme le fort côté action de ce comics, mais de deux choses l’une : non seulement, cela permet, pour une fois, de lire une aventure sans devoir tout connaître de la continuité, mais en plus c’est une bonne remise en contexte des super-héros dans l’époque guerrière des États-Unis du début des années 2000. Greg Pak mise ainsi à nouveau sur des affrontements rapides mais conséquents, un peu comme dans World War Hulk, et laisse Leonardo Manco tenter, au mieux, de faire ressurgir l’aspect Terminator de War Machine.

Du point de vue éditorial, Panini Comics fait le strict minimum avec, à peine, quelques bonus finaux, et cherche avant tout à surfer sur la première vague des films de chez Marvel Studios, la fameuse Phase 1 "Avengers Assembled" où Iron Man a toute son importance.



Bref, du très très lourd dans ce récit (et dans le meilleur sens qui soit !) : une aventure typique de ce genre de comics et parfaite pour être adaptée prochainement sur grand écran. Qui sait ?…

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