Guillaume Le Cornec

Voilà une très belle découverte !

J'ai eu un peu de mal à entrer dedans mais une fois plongé dans l'ambiance on a du mal à décrocher et on veut absolument connaître la suite !

Ce roman met en scène le syndrome de Stendhal, très peu connu, et plonge le lecteur dans une intrigue palpitante !

J'ai adoré le lien entre les deux ados que tout oppose et qui se retrouve lié par ce phénomène étrange, nous embarquant dans une enquête riche et surprenante !
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Il s'agit ici du tome 3 des Enquêtes aux jardins. Je n'ai pas lu les deux premiers tomes mais cela ne m'a pas posé de problème. Le prologue explique brièvement les personnages et les raisons de la présence des deux jeunes à Paris. Je n'aurais pas été contre une explication un peu plus détaillée de la guilde mais il faudra que je lise le premier tome pour cela. Je n'ai pas bien saisi pourquoi quelques pages plus loin, on trouvait à nouveau une présentation détaillée des membres de la guilde...

Dans ce tome 3, Emma et Lucas profitent de leur séjour pour découvrir le Jardin des Plantes et le Muséum national d'histoire naturelle puisqu'ils y ont accès libre grâce à une amie. C'est pendant ce temps qu'a lieu un vol. L'Herbier de Ramsès II a été dérobé. Aussitôt, les deux adolescents se mettent sur la piste du voleur.

J'ai beaucoup aimé l'ambiance de ce roman. Les nombreuses descriptions permettent vraiment de s'immerger dans le récit. Je n'ai jamais visité ces lieux, et j'ai bien l'intention de me rattraper ! Ca a l'air fantastique !

J'ai beaucoup aimé les policiers chargés de l'enquête mais j'ai eu un peu plus de mal avec les deux adolescents. Je n'ai pas vraiment accroché avec leurs caractères. J'ai trouvé leurs raisonnements parfois un peu tirés par les cheveux. Et je suis épatée de voir des ados résoudre des enquêtes plus facilement que des policiers dont c'est le métier depuis des dizaines d'années. Après, je ne suis pas le public cible, j'en conviens ! Et en même temps, j'ai toujours été fan des Six compagnons et du Clan des Sept ! C'est moins crédible avec mon regard d'adultes mais quand on a l'âge du public cible, ça fait un peu rêver quand même !

J'ai d'ailleurs une petite hésitation avec le public-cible. Sur le site de la maison d'édition, ce roman est répertorié dans la catégorie "roman jeunesse - 9-11 ans". Mon P'tit Loup a 8 ans et demi, et clairement, je ne le vois pas lire ce livre dans 6 mois ! Le vocabulaire est très riche et le rythme est assez soutenu. Je pense d'ailleurs que c'est pour accentuer l'impression de vitesse pour la résolution de l'enquête. Toujours est-il que je destinerais ce roman à des jeunes d'une douzaine d'années voire même plus puisque les deux jeunes héros du livre ont 15 ans.

J'ai passé un agréable moment à lire ce livre. J'ai trouvé l'intrigue prenante et les sujets traités sont vraiment très intéressants ! J'ai d'ailleurs découvert le projet de la Grande Muraille Verte. J'ai aimé le fait de mélanger des faits réels avec la fiction. J'aurai préféré rentrer encore plus dans les détails et que ça soit un peu moins rapide mais je pense que pour un public jeune, c'est parfaitement dosé. Notons que même s'il s'agit d'un roman jeunesse, le sujet traité est tel que le public adulte y trouve son compte également. C'est un thème très sérieux et il n'est pas traité de manière infantile.



Conclusion :

Je ne m'attendais pas à quelque chose de si sérieux ! Jolie surprise !
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Nous nous souvenons dans le tome 1 de l’histoire d’Enzo : il vivait au musée des Beaux-Arts de Lyon car sa mère, conservatrice, y était responsable des réserves. Il était fasciné par La vague de Gustave Courbet. Un jour, il y rencontrait Manon victime d'un malaise devant Les passants d'Honoré Daumier. Enzo s'occupait d'elle, ils devenaient amis et ils se racontaient leur histoire singulière.



Enzo était le fils d’un membre du clan Domeco, l'une des plus puissantes familles de la Camorra napolitaine et de Victoria Granville, jeune conservatrice du patrimoine diplômée de l'Ecole des Chartes et ses parents avaient organisé un casse exceptionnel d’oeuvres d’art au musée d'Orsay.

Manon était la fille de Gabriel Mougin, une famille richissime qui devait sa fortune à l'industrie chimique à travers leur groupe Sinogram.



Dans ce nouveau tome, Manon est contactée par le professeur Arkan Stépanic pour travailler sur le syndrome de Stendhal, il appartient à un groupe de travail, le groupe de Florence, composé de psychiatres, de spécialistes des sciences cognitives, de chercheurs en neurosciences, de chimistes, d’informaticiens et d’experts en imagerie médicale. Manon le rencontre avec Enzo et ils vont bientôt se retrouver au Havre.



Au Havre, Bilal Moumaza est étudiant en histoire et il organise sur son temps libre des visites culturelles de la ville, ce qui lui permet d’avoir un revenu ; il est assisté dans cette entreprise NoMads par sa sœur Djamila. Son père, Abdelkader, est docker au port et celui-ci est fâché avec son frère, Rabah, l’oncle de Bilal, accusé d’avoir sali l’honneur de la famille. Sa mère Sabrine est infirmière en rhumatologie. Bilal est aussi victime du syndrome de Stendhal au Musée d’art moderne du Havre, le MuMa, devant Etude pour une fin de journée au Havre, une œuvre préparatoire de Raoul Dufy à son tableau Fin de journée au Havre. Quel lien y a-t-il entre ce tableau, son oncle Rabah et Enzo ?



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Guillaume Le Cornec est un auteur de polars pour adolescents et l'inventeur du concept, baroque mais successful, de polar botanique. Il est directeur de collection aux éditions du Rocher et dirige La Mutinerie, médiation & littérature. - source : éditeur - Il a écrit deux séries, Les Jaxon en 2017 et 2018 puis Enquêtes aux jardins de 2019 à 2021.



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A nouveau, Guillaume Le Cornec nous plonge dans un thriller haletant mettant en scène de jeunes adultes confrontés à la puissance de l’argent et au cynisme à la fois de riches industriels et de mafieux sans scrupules. La mécanique du roman est huilée et tous les événements s’enchaînent dans un engrenage impitoyable avec une montée en tension absolument inexorable. L’effet page-turner est sensationnel. Guillaume Le Cornec y ajoute des considérations politiques sur les dérives du capitalisme mais aussi sur l’actualité de la France, en particulier les inégalités sociales.

Enzo essaie de ne pas penser à son père qui a trahi sa mère et qui est un criminel. En fait il cache à celle-ci qu'il fait des recherches sur son père qui se cache. Il rencontre une jeune fille qui est victime de phénomènes inexpliqués qui provoquent sa perte de connaissance, dans le musée où la mère d'Enzo travaille. Tous deux vont essayer de comprendre ce qui se passe et faire des découvertes dangereuses.

J'ai beaucoup aimé que cette histoire se passe dans le milieu de l'art et qu'elle évoque le syndrome de Stendhal et d'autres incidences de l'art sur le psychisme.

Mais ce qui m'a le plus plu c'est l'échange de Manon et d'une de ses professeuses concernant le principe de neutralité et la présentation du libéralisme, de la société de consommation aux élèves comme modèle à suivre.

A lire de toute urgence !

La professeuse documentaliste de cdicollegeguisthau.

*** Ceci est une critique écrite très a posteriori de la lecture ***



Depuis peu, je recommence à fréquenter la littérature jeunesse ; je lui demande comment ça va, et si elle a de nouveaux personnages et intrigues à me présenter. En entamant L’Île aux Panthères, ce n’est pas sans nostalgie que j’ai pensé à mes lectures d’enfance, avec les indétrônables Club des Cinq et Clan des Sept.



Judith, Amara, Xavier, Oscar et Nicolaï vivent dans un quartier de Nantes et fréquentent le même lycée. Au détour d’une conversation suspecte qu’ils interceptent et qui implique un gang international de voleurs de bijoux, les cinq adolescents vont s’improviser détectives pour démanteler le réseau. D’aventure en aventure, envers et contre tout, ils tissent des liens étroits, et c’est ainsi que naissent les JAXON.



Bien évidemment, j’avais mes références lorsque j’ai commencé à faire connaissance avec les JAXON. Ils sont indéniablement plus profonds et moins innocents que les Cinq et les Sept : on sort de l’enfance, on a des secrets, des passions, des problèmes à l’école et avec les parents… La narration est rythmée, les événements s’enchaînent ; les dialogues sont vifs, saupoudrés de sarcasme, d’ironie, et de traits d’esprit ; l’intrigue présente effectivement quelques incohérences qui nous font lever un sourcil de temps en temps, mais notre âme d’enfant à la recherche d’aventures et de frissons prend facilement le dessus.



Comme tout roman introductif, ce premier opus plante le décor et présente ses personnages ; un Nantes sombre et ses zones reculées que même les nantais ne connaissent pas, cinq adolescents dotés de talents secrets, prêts à embrasser toutes les aventures du monde.



Bien qu’agréable et distrayante, cela reste malgré tout une lecture très oubliable pour l’adulte que je suis devenue, mais je reste curieuse de connaître la suite des aventures des JAXON.

je crois que ce tome est mon préféré de la trilogie. J’ai beaucoup aimé retrouver les deux personnages principaux, et l’attitude de Lucas est vraiment amusante. C’est agréable de voir Emma réfléchir et comprendre le complot. Les nouveaux personnages sont intéressants également, et je pense qu’on va les revoir pour la suite. On apprend plein de choses avec ce nouveau tome, ce qui est assez plaisant et intéressant. Il se lit très bien, et on est bien immergé dans l’aventure. C’est donc une trilogie que je vous conseille, et ce tome-ci est fortement recommandé.
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Enzo dont le père a disparu fait la rencontre de Manon, une punkette issue d'une famille riche au musée des Beaux-Arts de Lyon. Enzo, dont la mère y est conservatrice, est fasciné par La vague de Gustave Courbet. Manon, elle, fait un malaise devant Les passants d'Honoré Daumier. Ces deux œuvres leur parlent... Et chacun va se livrer sur sa famille. Enzo révèle que son père fait partie d'une célèbre mafia. Quant à Manon, elle est en révolte contre sa famille dont la fortune est issue de l'industrie chimique alors même que son père a été remercié au profit de son frère cadet, Claude dans des circonstances extrêmement troubles. En cherchant dans leur passé, ils vont mettre à jour des trafics dans différents domaines aussi bien dans celui de l'art que dans celui de la chimie. L'auteur aborde avec succès ces thématiques et le lecteur en apprend aussi bien sur la peinture que sur les stratégies financières des multinationales au détriment de l'environnement. Les dialogues sont drôles et percutants et les personnages sont touchants. Le rythme est haletant surtout avec l'intervention de la mafia. La fin, bien qu'attendue et rapide, est plutôt réussie. Un tome 1 plein de promesse. #LesMurmurestome1 #NetGalleyFrance

Guillaume le Cornec ne prend pas son public à la légère, c’est le moins qu’on puisse dire. Il lui fait confiance et le défie dans des intrigues complexes qui s’appuient sur une culture générale parfois pointue. Ça fait de Les passants noirs une œuvre fascinante… mais aussi nichée, il faut le savoir.
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L'histoire d'Enzo et de son amie est une bonne histoire pour ado/ jeune adulte.

Elle ouvre sur la rencontre de ces deux être qui se trouvent, malgré eux, rapidement liés de part leur histoire passée et celle à venir.

J'ai spécialement apprécié qu'elle se passe à Lyon et qu'elle aborde le thème de l'art. Et pour dire vrai, n'étant pas habituée à ce genre de lectures , j'ai été agréablement surprise, par le sérieux des sujets évoqués et la tension qui y règne.

Je me pose toutefois la question suivante: pourquoi Enzo a-t-il aidé cette jeune fille ? C'est justement le seul point que je reproche à l'histoire car je ne le comprends pas.

[livre reçu grâce à Masse Critique] [merci !!!]



Voilà un roman pour ados/jeunes adultes qui change !



Déjà, ça se passe à Lyon. C’est pas souvent. La ville est plutôt bien mise en valeur, d’ailleurs.



Et puis ça parle et ça part du syndrome de Stendhal. Je me rappelle avoir eu un « choc », une révélation la première fois que j’en ai entendu parler. La puissance de l’art, c’est quand même incroyable… Et ça aussi c’est bien exploité.



Quant aux deux jeunes gens que l’on suit dans cette aventure, ils sont terriblement attachants ! Une pauvre petite fille riche punk et un HPI paumé qui se rencontrent au musée, au début on trouve ça un peu caricatural.



Puis le fait que le père de l’un soit un mafioso, la famille de l’autre un ramassi de cafards, on trouve ça carrément un peu gros.



Mais bizarrement, c’est ce qui fait que ça marche ! L’histoire est tellement folle, trépidante, qu’on se laisse embarquer dans leurs aventures.



Et étonnamment, si juste après ma lecture, j’ai trouvé le livre « ouais, c’est pas mal… », je me rends compte que 2 semaines après, j’en ai encore de beaux restes. Il marque dans la longueur par les propos qu’il développe (trafic d’œuvres d’art, mepris des gens et de la nature face au profit)



Il s’agit d’un tome 1, et j’ai très envie de retrouver nos deux héros pour voir comment ils vont se dépatouiller de toutes ces affaires !

[Reçu dans le cadre de l'opération masse critique]



La littérature jeunesse n'est clairement pas mon genre de prédilection, et pour tout avouer, avec cette couverture joliment illustrée, je m'attendais à recevoir un roman graphique.

Et pourtant, je me suis laissé prendre dans cette enquête menée par 2 ados, à Lyon.



Les dialogues donnent du rythme au récit, les petites infos sur les peintres et les œuvres d'art m'ont poussé à faire des recherches sur internet.



Au début du roman, je pensais que l'histoire s'orientait vers de la SF ou du fantastique, c'est pourquoi j'ai été un peu déçu du virage rapide mafia/industriels véreux un peu simpliste et déjà vu il me semble.



Le twist final, bien que savamment pensé, est un peu trop rapide (tout s'enchaîne en 10 pages) et assez peu percutant. J'aurais aimé que les rebondissements et découvertes s'étalent un peu plus dans le temps et fassent monter la pression.



Les personnages sont assez caricaturaux et je n'ai pas vraiment eu le temps de m'y attacher, le livre étant assez court.



Je pensais que le personnage d'Adélie jouerait un rôle important car elle est présente en filigrane pendant un bonne partie du récit, j'ai donc été un peu déçu de son inutilité dans l'histoire.



Peut être que je lirais le tome 2 ? C'est une pause rafraîchissante entre 2 romans, mais rien de transcendant. Je pense que j'oublierais vite cette histoire, même si j'ai pris plaisir à la découvrir.

c’est un deuxième tome que j’ai pris plaisir à découvrir. C‘est agréable de retrouver Emma et Lucas dans cette nouvelle aventure, et de les voir évoluer. Même si j’ai préféré l’évolution d’Emma, je dois avouer que celle de Lucas est très intéressante, avec une grande prise de conscience pour sa part, sur ses forces et ses faiblesses. Les personnages secondaires sont intéressants et j’ai apprécié les conflits qui vont se manifester entre les plus vieux et les plus jeunes, tout en ayant beaucoup de respect et d’amitié entre eux. J’ai adoré le personnage d’Aristote. L’histoire gagne en tension, et il y a de grands enjeux avec ce roman, ce qui fait qu’on ne le quitte pas. C’est un bon roman d’espionnage qui nous initie à la protection du vivant. Je vous en conseille donc sa lecture.
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Enzo vit au musée des Beaux-Arts de Lyon car sa mère, conservatrice, y est responsable des réserves. Il est fasciné par La vague de Gustave Courbet. Un jour, il y rencontre Manon qui est victime d'un malaise devant Les passants d'Honoré Daumier, il s'occupe d'elle, ils deviennent amis et ils se racontent leur histoire singulière.

Le père d'Enzo, Marc Blain s'appelle de son vrai nom Vinco Perruga. En 2002, Marc Blain se présente comme un brillant collectionneur de 34 ans, il rencontre Victoria Granville, jeune conservatrice du patrimoine diplômée de l'Ecole des Chartes. En 2006, elle donne naissance à Enzo en ayant caché la grossesse à son compagnon toujours en déplacement. Ils se séparent et Enzo grandit à Paris avec sa mère conservatrice en cheffe au musée d'Orsay. En 2019, Marc Blain réapparaît et prend rendez-vous avec Victoria à son bureau un soir : en fait, il la séquestre et vole des œuvres à Orsay. L'enquête va révéler que Marc Blain est en fait Vinco Perruga, un membre du clan Domeco, l'une des plus puissantes familles de la Camorra napolitaine.

Manon est née dans la famille Mougin, un clan richissime qui doit sa fortune à l'industrie chimique ; leur groupe Sinogram et ses filiales réalisent onze milliards d'euros de chiffre d'affaires dans soixante-trois pays. Le père de Manon, Gabriel, le fils aîné de la famille, a été exfiltré au profit de son frère cadet, Claude dans des circonstances extrêmement troubles.





Guillaume Le Cornec est un auteur de polars pour adolescents et l'inventeur du concept, baroque mais successful, de polar botanique. Il est directeur de collection aux éditions du Rocher et dirige La Mutinerie, médiation & littérature. - source : éditeur - Il a écrit deux séries, Les Jaxon en 2017 et 2018 - 13 bibliothèques - puis Enquêtes aux jardins de 2019 à 2021 - 17 bibliothèques -.





Un thriller haletant sur fond de trafic d'œuvres d'art et de mafia d'une part et de saga d'une riche famille d'industriels lyonnais d'autre part. Quelques exposés notamment en peinture peuvent paraître un peu scolaires mais l'intrigue est bien menée, les dialogues sont travaillés notamment les répliques ciselées de l'héroïne. Le suspense est intense, notamment à cause de la pression de la mafia. Et nous avons aussi apprécié le twist final quand bien même il était un peu attendu.

A la lecture du résumé, j'ai été intriguée par ce roman. C'est un court roman dont j'ai apprécié l'idée de départ et le développement. J'ai été moins conquise par la rapidité d'enchainement des péripéties et le manque de profondeur des personnages. Le thème central, la biodiversité et la défense du vivant est tellement d'actualité que j'aurai aimé que les auteurs prennent plus le temps de poser le cadre,les personnages, etc. A ce titre, il aurait été intéressant à mon sens que les personnages de JMJ ou de Hookle aient plus de place et voix au chapitre, afin d'approfondir certains aspects du roman. Ces différents écueils ne m'empecheront néanmoins pas de découvrir les autres tomes de la série.

Le dernier roman ados du Nantais Guillaume Le Cornec, Les passants noirs, met en scène le syndrome de Stendhal, un choc esthétique devant un tableau, qui affecte Enzo et Manon. Les deux héros partent à la recherche du mystère qui entoure leur histoire familiale, engluée entre mafia et multinationale du pesticide.
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Le premier tome Les passants noirs se déroule à Lyon où vivent Enzo et sa mère. Une vie un peu particulière puisque la porte qu'ils referment lorsqu'ils rentrent chez eux est une porte blindée, celle du Musée des Beaux-Arts.
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Nouveau roman et nouvelle réussite pour Guillaume Le Cornec, qui reprend ses thèmes fétiches pour nous servir une histoire trépidante!

Enzo et Manon, ados lyonnais, deviennent amis par un curieux point commun: des tableaux au musée des beaux-arts de Lyon leur ont "parlés"!

En réalité, ils vont découvrir qu'ils sont victimes du syndrome de Stendhal, lié à un trauma de l'enfance. Ensemble et solidaire face aux épreuves, Enzo et Manon vont plonger dans leur histoire de famille respective et c'est pas du gâteau. Attention, ça déménage! Avec une écriture nerveuse et riche (de l'argot au jargon technique sans jamais être obscur) , notre auteur ados fétiche tisse une intrigue bien ficelée en égratignant au passage tout ce qui le hérisse (et le mot est faible! ) : les géants de l'industrie et de la chimie, les mafias en tout genre, les ultras capitalistes qui détruisent sans vergogne la planète, et appauvrissent autrui pour leur profit.

S'il condamne les aberrations de notre société, il n'oublie pas de valoriser les êtres qui luttent pour la changer, il met en avant les battants forts de résilience et montre par là à la jeunesse qui le lit qu'un autre monde oui , est possible.

C'est l'histoire d'Enzo et Manon qui vont être confrontés à un phénomène peu connu, le syndrome de Stendhal. Ce syndrome va leur révéler à travers deux peintures un pan de leur passé qu'ils avaient profondément enfoui.

Ces deux adolescents qui ne se connaissaient pas vont donc se lier d'amitié et s'entraider dans cette quête de vérité.

L'intrigue est bien menée et propose de multiples rebondissements. J'ai également beaucoup aimé les personnages qui sont très attachants. j'ai apprécié le style simple et efficace de l'auteur. Je me suis très vite prise au jeu de cette histoire surprenante.

Une lecture agréable.
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Je n'ai pas apprécié la lecture de ce roman bien que je comprenne son succès. Les personnages sont bien dessinés, l'intrigue est intéressante, bien campée dans notre présent - il y est question de technologies avancées - , les références botaniques sont légion sans être rébarbatives et nous donnent envie d'aller chercher sur notre ordi à quoi correspondent tous ces noms latins. Ce qui a été particulièrement désagréable pour moi, et m'a fait arrêter la lecture au tiers du livre, c'est le style. Certes, le récit s'adresse à un public d'ado mais, si le choix des mots, du langage, des expressions passe tout naturellement dans un récit à la première personne, ici ça ne marche pas - pour moi, en tout cas. Dommage... Avec tous ces avis positifs et la promesse de la quatrième de couverture, j'aurais vraiment aimé rentrer dans l'aventure.

c’est une lecture assez agréable, que j’ai pris plaisir à lire. Elle ne va pas s’adresser à tous les lecteurs, mais ceux qui ont envie d’un récit policier avec un peu d’écologie ne seront pas déçus. Les personnages sont intéressants à suivre et on s’attache à eux. L’histoire personnelle de Lucas mérite encore d’être développée, mais j’ai aimé ses interactions avec Emma et l’amitié qui va les unir. L’enquête est bien faite, le suspens est bien dosé, et j’ai apprécié qu’on soit dans une recherche d’indices afin de retrouver quelqu’un de disparu. C’est une lecture que je vous conseille, et je lirai certainement les autres tomes parus.
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