Guillaume Le CornecLes murmures tome 2 sur 2
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Résumé :
Découvrant une toile de Raoul Dufy au musée d'Art moderne du Havre, Bilal, un adolescent passionné d'histoire, subit un choc esthétique correspondant au syndrome de Stendhal. Ce malaise coïncide avec le retour de son oncle Rabah, honni par sa famille et paria parmi les dockers. Avec Manon et Enzo, Bilal se lance dans une enquête sur les secrets de sa famille et sur le port du Havre.
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Nous nous souvenons dans le tome 1 de l'histoire d'Enzo : il vivait au musée des Beaux-Arts de Lyon car sa mère, conservatrice, y était responsable des réserves. Il était fasciné par La vague de Gustave Courbet. Un jour, il y rencontrait Manon victime d'un malaise devant Les passants d'Honoré Daumier. Enzo s'occupait d'elle, ils devenaient amis et ils se racontaient leur histoire singulière.
Enzo était le fils d'un membre du clan Domeco, l'une des plus puissantes familles de la Camorra napolitaine et de Victoria Granville, jeune conservatrice du patrimoine diplômée de l'Ecole des Chartes et ses parents avaient organisé un casse exceptionnel d'oeuvres d'art au musée d'Orsay.
Manon était la fille de Gabriel Mougin, une famille richissime qui devait sa fortune à l'industrie chimique à travers leur groupe Sinogram.
Dans ce nouveau tome, Manon est contactée par le professeur Arkan Stépanic pour travailler sur le syndrome De Stendhal, il appartient à un groupe de travail, le groupe de Florence, composé de psychiatres, de spécialistes des sciences cognitives, de chercheurs en neurosciences, de chimistes, d'informaticiens et d'experts en imagerie médicale. Manon le rencontre avec Enzo et ils vont bientôt se retrouver au Havre.
Au Havre, Bilal Moumaza est étudiant en histoire et il organise sur son temps libre des visites culturelles de la ville, ce qui lui permet d'avoir un revenu ; il est assisté dans cette entreprise NoMads par sa soeur Djamila. Son père, Abdelkader, est docker au port et celui-ci est fâché avec son frère, Rabah, l'oncle de Bilal, accusé d'avoir sali l'honneur de la famille. Sa mère Sabrine est infirmière en rhumatologie. Bilal est aussi victime du syndrome De Stendhal au Musée d'art moderne du Havre, le MuMa, devant Etude pour une fin de journée au Havre, une oeuvre préparatoire de Raoul Dufy à son tableau Fin de journée au Havre. Quel lien y a-t-il entre ce tableau, son oncle Rabah et Enzo ?
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Guillaume le Cornec est un auteur de polars pour adolescents et l'inventeur du concept, baroque mais successful, de polar botanique. Il est directeur de collection aux éditions du Rocher et dirige La Mutinerie, médiation & littérature. - source : éditeur - Il a écrit deux séries, Les Jaxon en 2017 et 2018 puis Enquêtes aux jardins de 2019 à 2021.
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A nouveau, Guillaume le Cornec nous plonge dans un thriller haletant mettant en scène de jeunes adultes confrontés à la puissance de l'argent et au cynisme à la fois de riches industriels et de mafieux sans scrupules. La mécanique du roman est huilée et tous les événements s'enchaînent dans un engrenage impitoyable avec une montée en tension absolument inexorable. L'effet page-turner est sensationnel. Guillaume le Cornec y ajoute des considérations politiques sur les dérives du capitalisme mais aussi sur l'actualité de la France, en particulier les inégalités sociales.
Enzo était le fils d'un membre du clan Domeco, l'une des plus puissantes familles de la Camorra napolitaine et de Victoria Granville, jeune conservatrice du patrimoine diplômée de l'Ecole des Chartes et ses parents avaient organisé un casse exceptionnel d'oeuvres d'art au musée d'Orsay.
Manon était la fille de Gabriel Mougin, une famille richissime qui devait sa fortune à l'industrie chimique à travers leur groupe Sinogram.
Dans ce nouveau tome, Manon est contactée par le professeur Arkan Stépanic pour travailler sur le syndrome De Stendhal, il appartient à un groupe de travail, le groupe de Florence, composé de psychiatres, de spécialistes des sciences cognitives, de chercheurs en neurosciences, de chimistes, d'informaticiens et d'experts en imagerie médicale. Manon le rencontre avec Enzo et ils vont bientôt se retrouver au Havre.
Au Havre, Bilal Moumaza est étudiant en histoire et il organise sur son temps libre des visites culturelles de la ville, ce qui lui permet d'avoir un revenu ; il est assisté dans cette entreprise NoMads par sa soeur Djamila. Son père, Abdelkader, est docker au port et celui-ci est fâché avec son frère, Rabah, l'oncle de Bilal, accusé d'avoir sali l'honneur de la famille. Sa mère Sabrine est infirmière en rhumatologie. Bilal est aussi victime du syndrome De Stendhal au Musée d'art moderne du Havre, le MuMa, devant Etude pour une fin de journée au Havre, une oeuvre préparatoire de Raoul Dufy à son tableau Fin de journée au Havre. Quel lien y a-t-il entre ce tableau, son oncle Rabah et Enzo ?
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Guillaume le Cornec est un auteur de polars pour adolescents et l'inventeur du concept, baroque mais successful, de polar botanique. Il est directeur de collection aux éditions du Rocher et dirige La Mutinerie, médiation & littérature. - source : éditeur - Il a écrit deux séries, Les Jaxon en 2017 et 2018 puis Enquêtes aux jardins de 2019 à 2021.
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A nouveau, Guillaume le Cornec nous plonge dans un thriller haletant mettant en scène de jeunes adultes confrontés à la puissance de l'argent et au cynisme à la fois de riches industriels et de mafieux sans scrupules. La mécanique du roman est huilée et tous les événements s'enchaînent dans un engrenage impitoyable avec une montée en tension absolument inexorable. L'effet page-turner est sensationnel. Guillaume le Cornec y ajoute des considérations politiques sur les dérives du capitalisme mais aussi sur l'actualité de la France, en particulier les inégalités sociales.
Citations et extraits (1)
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Qui que soit ce professeur Stapénic, ces quelques lignes indiquent qu'il en sait beaucoup, ce qui est a priori techniquement impossible. Et carrément alarmant.
Comment ce mec est-il au courant ?
Et de quoi est-il réellement au courant ? Sa connaissance se cantonne-t-elle à l'affaire Mougins, qui a logiquement défrayé la chronique vu l'éminente position de la famille ? Une affaire qui a conduit la mère, l'oncle, le grand-oncle et le cousin de Manon au trou, lestés de onze chefs d'inculpation - incluant, entre autres turpitudes, le meurtre avec préméditation et le trafic international de matières dangereuses ?
Ou englobe-t-elle aussi le versant italien de l'affaire ? Celui qui a débouché sur la récupération discrète par l'État français du butin du casse d'Orsay, volé puis caché dans les méandres du port franc de Genève par les propres parents d'Enzo, membres de l'un des clans les plus puissants de la Camorra napolitaine, les Domeco ?
Si tel est le cas, alors le professeur Stapénic et ses amis (...) sont aussi menaçants que menacés.
Car les familles de la Camorra statuent en ce moment même sur la suite à donner à cette perte sèche de 250 millions d'euros en œuvres d'art et toiles de maître.
Buter la mère d'Enzo et son rejeton ? Inclure dans le projet de massacre les Mougins non incarcérés ? Y ajouter les Mougins-Vasseur à l'ombre, daronne de Manon comprise ? En laisser vivre certains ? Épargner tout le monde ?
(...) Une autre question plus brûlante encore les taraude. Comment ce Stapénic peut-il être au courant du lien intime qui unit leur syndrome de Stendhal, la résurgence de leurs traumas respectifs et le gigantesque zbeul qui en a résulté, chez les Mougins comme chez les Domeco ? pg 10 et 11
Comment ce mec est-il au courant ?
Et de quoi est-il réellement au courant ? Sa connaissance se cantonne-t-elle à l'affaire Mougins, qui a logiquement défrayé la chronique vu l'éminente position de la famille ? Une affaire qui a conduit la mère, l'oncle, le grand-oncle et le cousin de Manon au trou, lestés de onze chefs d'inculpation - incluant, entre autres turpitudes, le meurtre avec préméditation et le trafic international de matières dangereuses ?
Ou englobe-t-elle aussi le versant italien de l'affaire ? Celui qui a débouché sur la récupération discrète par l'État français du butin du casse d'Orsay, volé puis caché dans les méandres du port franc de Genève par les propres parents d'Enzo, membres de l'un des clans les plus puissants de la Camorra napolitaine, les Domeco ?
Si tel est le cas, alors le professeur Stapénic et ses amis (...) sont aussi menaçants que menacés.
Car les familles de la Camorra statuent en ce moment même sur la suite à donner à cette perte sèche de 250 millions d'euros en œuvres d'art et toiles de maître.
Buter la mère d'Enzo et son rejeton ? Inclure dans le projet de massacre les Mougins non incarcérés ? Y ajouter les Mougins-Vasseur à l'ombre, daronne de Manon comprise ? En laisser vivre certains ? Épargner tout le monde ?
(...) Une autre question plus brûlante encore les taraude. Comment ce Stapénic peut-il être au courant du lien intime qui unit leur syndrome de Stendhal, la résurgence de leurs traumas respectifs et le gigantesque zbeul qui en a résulté, chez les Mougins comme chez les Domeco ? pg 10 et 11
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Guillaume le Cornec - Les Jaxon, L'île aux panthères
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