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Citations de Guy Corneau (380)


Beaucoup souffrent d'une estime de soi défaillante et sont affectivement dépendants des autres faute d'avoir été reçus avec suffisamment de compréhension et de bienveillance ; [...] Ils cherchent encore la lueur d'approbation dans les yeux de parents symboliques ou véritables. Ils en sont pour ainsi dire assoiffés, et ils craignent de perdre l'estime de ceux et celle qui leur accordent ce reflet positif. En réalité, ils vivent dans le regard des autres, captifs de leur propre image. Leur quête est invisible mais s'il pouvaient se voir dans ce rôle, c'est la figure d'un mendiant qui leur apparaîtrait.
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Faute d’être reconnues,nos eaux intérieurs soulèvent de grandes vagues où nous risquons de nous noyer.Car l’émotion déferle en nous comme une lame qui nous porte,nous emporte ou nous submerge.
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C’est le moment de sortir votre deuxième arme : le discernement. Vous devez vous asseoir pour réfléchir et retrouver le sens de votre démarche. Voyant que vous êtes assis à ne rien faire, les fantômes du passé ne manqueront pas de venir vous visiter. Votre enfance et votre age adulte vous reviendront. Le rapport avec vos parents refera surface. Vous constaterez combien ceux-ci vous ont fait souffrir et vous serez tenté de rejeter sur eux toute la responsabilité de vos malheurs, les utilisant comme boucs émissaires. C’est l’option du blâme.
Certes, elle vous décharge de toute responsabilité mais elle vous garde victime des autres, et du dragon.
L’option est séduisante ; il faut donc posséder un couteau bien aiguisé pour trancher dans l’illusion. Nombre de chevaliers quittent le champ de bataille après cet examen de conscience qui les a fait conclure que leurs conditionnements relevaient de la responsabilité des autres.
Vous pouvez effectivement quitter le terrain sur le champ et vous satisfaire de ce constat : vous n’êtes ni si méchant ni si ingrat, il y en a des pires, et, tout compte fait, vous vous en êtes plutôt bien tiré.
C’est à ce moment précis que des bruits étranges montent d’on ne sait où. Le dragon se tord de rire. Il se moque ouvertement de vous. Vous croyez l’avoir vaincu alors que le face à face n’a pas encore eu lieu. Somme toute, vous avez été une proie facile.
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Il est important de saisir que l’amour de soi et l’amour d’autrui sont fortement articulés l’un par rapport à l’autre. Une identité saine repose sur une saine estime de soi.

Pour avoir la capacité d’aimer et de s’aimer, il faut avoir senti que l’on nous aimait.
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Les cœurs se rejoignent quand nous réalisons que nous voulons tous de l'amour et de la reconnaissance. Car le véritable cri du cœur, qui exprime les attentes et les besoins de chacun, se résume essentiellement au désir d'aimer et d'être aimé pour ce qu'il est véritablement, c'est à dire un être qui, avec ses dons et ses talents, fait partie de la grande famille universelle.
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Chacun de nous veut exprimer le meilleur de lui-même.Chacun aspire à être vrai.Nous ne désirons pas seulement toucher à notre vérité,nous cherchons aussi à la manifester et à la dire.
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Il ne tient qu'à nous de cultiver ce dialogue afin que les idées créatrices et l'inspiration puissent irriguer nos vies.
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La projection est un mécanisme psychologique qui fait que l'on prête aux autres des éléments inconscients de notre propre psyché.
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Peut-il y avoir pire piège que d'être aimé pour ce que nous ne sommes pas, que d'être reconnu pour des facettes de nous-mêmes et des capacités que nous avons développées pour plaire aux autres mais que nous n'apprécions pas ?
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Guy Corneau
Avez-vous en tête cette image des vieux d'antan assis sur un banc devant la porte de leur maison ? Que faisaient t-ils donc ? Ils goûtaient l'air du soir, ils contemplaient leurs récoltes, ils regardaient les étoiles. Ils se reposaient. Ils savouraient le calme. Eh bien, dans toute démarche intérieure, il est nécessaire de retrouver ce calme, celui qui permet de sentir et de ressentir la vie, le monde et soi-même. C'est du sacré au naturel, sans les dogmes et toutes les complications qui s'en suivent.
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(Or), tant qu'un homme n'est pas affranchi de sa mère, il ne peut aimer une autre femme : sa libido, sa force de vie, demeure enchaînée au complexe maternel. Cela signifie qu'il ne peut pas faire le sacrifice de ses propres besoins pour répondre à ceux de l'autre.
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Le dragon se mobilise dès que vous entreprenez votre recherche. Il va dresser devant sa caverne un grand miroir et le tourner contre vous. Ce miroir a la propriété d’être recouvert d’une sorte de brouillard qui confond les assaillants. Voici la première épreuve. En approchant de la caverne vous ne verrez rien d’autre que vous-même et vous vous demanderez ce que vous êtes venu faire là.
Tout à coup, la nature même du problème auquel vous vouliez vous attaquer vous échappera. Comme lorsqu’on va chez le médecin et que, une fois sur place, on n'a plus mal.
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Le corps ne ment pas, et il se souvient de tout.
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Invariablement, la blessure parentale risque d'engendrer le même problème chez l'enfant. Un être qui ne voit pas son existence naturelle confirmée comme étant bonne et agréable sans qu'il ait à accomplir mille singeries pour être accepté se retrouve avec un problème narcissique sur les bras : il ne s'aime pas et il aura de la difficulté à aimer. Il développera une fausse personnalité qui suivra dans les grandes lignes de ce qui plaît aux parents et délaissera les autres parties de lui-même. On l'accusera par la suite d'être égocentrique, centré sur lui-même, susceptible et incapable d'empathie. Cela est vrai dans la mesure où son véritable moi a manqué de renforcement positif. Ayant perdu le contact avec son identité profonde, il se trouve du même coup coupé de la vie et des racines de l'amour.
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Nous sommes tous prisonniers du mythe de la poupée gonflable. La poupée sexuelle que l'on peut gonfler, utiliser, crever, réparer, ranger ou remplacer à volonté est l'apothéose d'une civilisation du "tout-à-jeter". Nous n'acceptons pas que nos amantes portent les marques de leur vie ou de leurs enfantements. Nous voulons que le miroir soit toujours vierge, idéal ; sans doute pour arriver à nous cacher les marques que nous affichons nous-mêmes. Nous les voulons parfaites et réparables mais il nous semble tout naturel qu'elles acceptent notre embonpoint, nos traces d'acné, nos tenues négligées, nos barbes hirsutes, nos odeurs, nos crânes chauves, etc.
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Le meilleur de soi représente notre essence.
Et notre essence se compose de nos goûts profonds, de nos talents, de nos qualités, de nos dons et de nos aptitudes.
Le meilleur de soi n'est pas une chose à atteindre, c'est une chose à être et à exprimer.
Il nous invite à utiliser nos talents pour nous transformer et pour transformer le monde. Le meilleur de soi est l'outil avec lequel nous réalisons notre mandat de vie : ce que nous sommes venus faire sur terre.
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En définitive, ce qui marque vraiment l'enfant est l'attitude de ses parents devant les revers de l'existence. L'humeur démissionnaire d'un parent entraîne souvent la même chose chez le petit garçon ou la petite fille. Lorsqu'ils seront devenus adultes, ils répondront aux épreuves de la vie par le défaitisme. Si au contraire les parents répondaient aux épreuves par un optimisme inébranlable, leur attitude a de bonne chance de copier celle des parents. ils aborderont les difficultés en disant : "Ce n'est pas la fin du monde ! Mes parents ont survécu, je survivrai à mon tour. Demain est un autre jour."
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Le passé nous conditionne et nous possède aussi longtemps que nous ne le remettons pas en question.
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L'existence se joue d'instant en instant. Nous pouvons faire de notre vie un déplorable gâchis en refusant d'écouter nos crissements internes ou au contraire la transformer en oeuvre d'art. Le choix est entre nos mains.
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Les dépendances apportent à la longue leur lot de souffrance et de déplaisir. La course effrénée au plaisir immédiat n'est pas garante de bonheur. Au mieux, elle amoindrit le malheur et permet de vivre dans un confort relatif.
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