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Citations de Guy Corneau (380)


Guy Corneau
Avez-vous en tête cette image des vieux d'antan assis sur un banc devant la porte de leur maison ? Que faisaient t-ils donc ? Ils goûtaient l'air du soir, ils contemplaient leurs récoltes, ils regardaient les étoiles. Ils se reposaient. Ils savouraient le calme. Eh bien, dans toute démarche intérieure, il est nécessaire de retrouver ce calme, celui qui permet de sentir et de ressentir la vie, le monde et soi-même. C'est du sacré au naturel, sans les dogmes et toutes les complications qui s'en suivent.
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Immanquablement, presque immanquablement, vient un moment dans une vie, où ça ne va plus, où ça ne va plus du tout.
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Guy Corneau
Dans une société, on a besoin de tous et chacun vient avec son parfum, sa couleur, avec lesquels il va embellir le monde.

Dans le magazine hors série "Psychologie" n° 74 de décembre 2022 et janvier 2023.
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Guy Corneau
Un être ne peut s'estimer que s'il est en train de développer son potentiel. c'est là le vrai fondement de l'estime de soi.

Dans le magazine hors série "Psychologie" n° 74 de décembre 2022 et janvier 2023.
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Le patriarcat est un système d'idées qui façonne les identités psychologiques et sociales des hommes et des femmes. Et cette idéologie désigne la place de ces dernières comme devant être soumises à l'homme. Elle est fondée sur le préjugé suivant, à savoir que ce que produisent les hommes et ce qu'ils pensent sont plus importants que ce que font, pensent et ressentent les femmes. Cela a eu pour conséquence une dévalorisation de ce qui est féminin, sentimental et domestique.
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L'intimité entre les hommes et les femmes n'a jamais beaucoup existé. Il n'y a pas longtemps que l'on se marie par amour et encore moins longtemps que l'on tente de rester ensemble par amour. Mis à part le fait de fonder une famille, nos grands-parents et arrière-grands-parents se sont souvent mariés pour survivre économiquement, pour améliorer leur statut social, ou encore pour préserver ou enrichir le patrimoine ancestral. Ils demeuraient souvent ensemble pour que l'Eglise et les voisins ne les montrent pas du doigt. Pour eux, le devoir d'intimité ne faisait pas partie de la liste des devoirs conjugaux, ni entre eux, ni avec les enfants d'ailleurs.
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Lorsque je donne une conférence sur l'intimité, je commence souvent en demandant aux gens s'ils connaissent au moins un couple heureux. La plupart lèvent la main. Si je vais jusqu'à trois couples, je ne compte plus qu'une dizaine de mains levées dans un groupe de cinq cents personnes. Au-delà de cinq, il n'y a plus guère de mains levées.
Etonnantes statistiques! On finit par se demander si le couple n'est pas une chimère, voire une forme de masochisme.
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Guy Corneau
Le jour où l'on veut approcher de son élan créateur, être plus fidèle à ses aspirations, les difficultés commencent. Les vraies, celles qui demandent un discernement constant, des choix clairs et une orientation précise. Autrement dit, une vie nouvelle, intense et passionnante qui nous rapproche d'un bonheur durable est possible mais elle se gagne de haute lutte.
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(Pourtant) la dépression peut servir de tremplin vers le changement, à condition de l'accepter et de la vivre pleinement, avec ses tripes. Il faut accepter de passer par le désespoir pour faire le deuil des désirs impossibles.
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La véritable bête noire de notre société se nomme la dépression. Aujourd'hui, pour qu'elle soit moins effrayante, on l'appelle burnout.
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Lorsque nous sommes adolescents, toutes les possibilités s'offrent à nous, nous rêvons de tout devenir. Mais la réalité des hasards et des choix à faire nous oblige à prendre une voie. Nous ne sommes pas des dieux tout-puissants, nous ne pouvons pas tout être. La vie nous compromet irrémédiablement, elle nous particularise et nous individualise. Fini le héros collectif, porteur admiré d'une cause idéaliste. Finie la belle rébellion. Adieu veau, vache, cochon, couvée. Le pot est cassé, il faut vivre.
La vie mutile sauvagement nos idéaux, comme si dans l'étreinte noire de l'existence matérielle un secret devait être découvert, un secret qui semble se gagner par la souffrance.
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Nous sommes tous prisonniers du mythe de la poupée gonflable. La poupée sexuelle que l'on peut gonfler, utiliser, crever, réparer, ranger ou remplacer à volonté est l'apothéose d'une civilisation du "tout-à-jeter". Nous n'acceptons pas que nos amantes portent les marques de leur vie ou de leurs enfantements. Nous voulons que le miroir soit toujours vierge, idéal ; sans doute pour arriver à nous cacher les marques que nous affichons nous-mêmes. Nous les voulons parfaites et réparables mais il nous semble tout naturel qu'elles acceptent notre embonpoint, nos traces d'acné, nos tenues négligées, nos barbes hirsutes, nos odeurs, nos crânes chauves, etc.
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(Or), tant qu'un homme n'est pas affranchi de sa mère, il ne peut aimer une autre femme : sa libido, sa force de vie, demeure enchaînée au complexe maternel. Cela signifie qu'il ne peut pas faire le sacrifice de ses propres besoins pour répondre à ceux de l'autre.
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Nos peurs et nos ombres peuvent devenir des ponts vers les autres puisque, dans les domaines où nous excellons, nous n'avons besoin de personne. C'est par la grâce de nos blessures et de nos défauts que nous communiquons avec autrui. Quand cherchons-nous une oreille amie, une caresse complice, si ce n'est dans le désarroi et l'inquiétude? Qui aime être seul devant la peur? Aussi, la tâche du héros sera d'accepter de laisser voir ses besoins réels.
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La solitude, paradoxalement, est souvent la récompense ambigüe d'une vie de héros. Comme il a de moins en moins de temps pour la vie quotidienne, les enfants, les partenaires et leurs besoins, il se retrouve vite exilé. Il se sent abandonné, alors que c'est lui qui les abandonne : personne ne peut suivre ses horaires de travail.
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(...), il semble qu'une relation inadéquate avec le père laisse chez un fils de véritables "trous psychiques", remplis de fantasmes maléfiques vis-à-vis du masculin.
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Avoir été aimé de façon non ambivalente par le père signifie qu'il s'est montré attentionné, qu'il s'est réellement intéressé à nos projets, tout en prenant la peine de poser lui-même certaines limites, créant ainsi le cadre sécurisant indispensable à notre développement harmonieux. Il ne s'est pas lâchement caché derrière sa femme pour imposer ses opinions et ses décisions; il a su révéler ses forces et ses faiblesses plutôt que d'être simplement évasif, ou pire, bêtement autoritaire.
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(...), la littérature analytique, qui a amplement décrit l'influence des mères sur leurs fils, a bien souvent oublié de mentionner que, si celles-là étaient tellement présentes et omnipotentes, c'est que les pères étaient tout simplement manquants.
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Pour autant que les mythes nous révèlent les structures de base de l'histoire, nous pourrions dire que le silence du père et la plainte du fils se trouvaient déjà annoncés par le mythe chrétien. Le mythe central qui a guidé les premiers millénaires de notre évolution est étonnamment marqué par l'absence du père. Tout au début, Saint Joseph verra sa paternité niée et il participera très peu à la vie active de son fils Jésus. On ne le retrouvera pas au bas de la Croix avec Marie et les autres apôtres. Et c'est bien Marie, tenant son fils mort dans ses bras, que Michel-Ange immortalisera dans sa Pietà. Les dernières paroles du Christ sur la Croix, quant à elles, ne peuvent être plus explicites : "Père, pourquoi m'as-tu abandonné?"
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A mon sens, il n'y a pas de modèle d'homme idéal, tout comme il n'y a pas de famille idéale. Nous sommes tous issus d'un passé plus ou moins déficitaire qui nous projette en avant, nous forçant à des adaptations créatrices.
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