AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Hans Scholl (31)


Et j'en pleurerais, de voir combien les gens sont mesquins, même à un haut niveau de responsabilité politique, et trahissent leurs semblables, peut être pour un avantage personnel.
Le courage ne pourrait-il parfois passer par là ?
Commenter  J’apprécie          180
:" J'ai pitié des gens incapables de rire de la moindre vétille, de ceux qui ne trouvent pas en chaque chose un prétexte à rire, le piment de la vie quotidienne.
Cela n'est pas nécessairement en rapport avec la superficialité.
En vérité, je crois que, s'il le fallait, je pourrais trouver une raison de rire jusque dans les moments les plus tristes."
Commenter  J’apprécie          130
Qui aurait cru qu'une minuscule fleur puisse occuper si complètement quelqu'un qui n'y ait plus la moindre place pour une autre pensée, que je puisse me transformer en terre, comme j'aurais aimé le faire, ou me jeter dans les bras du premier venu, tant j'étais heureuse. Ce que j'ai aimé le plus, c'était de m'allonger par terre, où j'étais proche des petites créatures, en étant une partie du tout.
Les fourmis et les bestioles me prenaient simplement pour un bout de bois, et je n'étais ainsi que trop heureuse de les laisser se promener sur moi. Tout était si beau.
Commenter  J’apprécie          130
Etre dur est beaucoup plus difficile que s’attendrir.
Commenter  J’apprécie          120
Je ne vais pas me plaindre de notre génération, mais elle est vraiment mal partie.
Commenter  J’apprécie          70
La fonction de l'art est de mettre plus de sérénité dans le monde.
Commenter  J’apprécie          70
Peut-être imaginez-vous qu'un homme doit rentrer de guerre plus sage et plus mûr. Mais cela n'est vrai que dans de très rares cas. Je crois que j'étais plus sensible et plus réceptif avant cette folie.
La guerre nous ramène loin en arrière. On a du mal à concevoir à quel point l'être humain est devenu dérisoire.
Nous quittons la salle d'opération, où quelqu'un se meurt, et fumons une cigarette.
Commenter  J’apprécie          70
Nous avons tous nos échelles de valeurs en nous, mais nous ne les consultons pas assez souvent.
Peut être parce que ce sont les échelles les plus rudes.
Commenter  J’apprécie          50
La fin sera atroce, mais si terrible qu'elle doive être, elle est moins redoutable qu'une atrocité sans fin
Commenter  J’apprécie          40
Je me souvient d'un passage du JOURNAL D'UN CURE DE CAMPAGNE:" L'enfer, c'est de ne plus aimer."
Peut-être est-ce aussi de ne plus être aimé ?
Commenter  J’apprécie          40
Je crois que le métier de soldat ne correspond plus aujourd'hui à la description que tu en fais.Un soldat doit prêter serment, après tout, si bien que sa tâche est d'exécuter les ordres de son gouvernement.Il peut avoir à se plier demain à une vision diamétralement opposée à celle d'aujourd'hui.Son métier, c'est d'obéir.L'attitude du soldat n'est donc pas vraiment un métier......Comment un soldat peut-il avoir une attitude honnête, comme tu dis, quand il est forcé de mentir? N'est-ce pas mentir que de devoir prêter serment à un gouvernement un jour, et le suivant un autre?
Commenter  J’apprécie          30
Le fait est que les hommes ne voient pas clairement ce qui les rend humains:la détresse,le dénuement,la misère...
Commenter  J’apprécie          30
"De la pauvreté"

[...]
L'autre rive,
Nous aspirons tous à y parvenir. Mais aucun de nous n'y est conduit. Nous en sommes réduits à regarder le bac, une quête qui souvent nous conduit à glisser, à tomber et à nous redresser. La rivière est noire et profonde, son débit rapide ; c'est la nuit. Pas une étoile dans le ciel. Ni sentier, ni pont. Juste une vague lumière sur l'autre rive, au loin, à l'abri du vent, et rien qu'un bac pour faire la traversée.
Mais le bac a pour nom pauvreté. Ceux qui voient la lumière doivent devenir pauvres avant de pouvoir séjourner dans la lumière qui illumine les affamés depuis deux mille ans. Oh vous, sots vaniteux qui préférez vous vouer aux vagues et périr. Vous voyez la lumière et vous ne pouvez l'atteindre. Vous voyez le chemin et vous ne voulez pas l'emprunter. L'amour me pousse à souhaiter à maint homme épreuves et affliction, qu'il connaisse la pauvreté ! La pauvreté est plus forte que la richesse. La pauvreté permet de jeter aux vents sans regret l'ancienne abondance, de placer toute possession au-dessous des valeurs spirituelles. La pauvreté met l'homme en face du choix absolu.
La guerre nous rendra tous très pauvres. Nous devons abandonner tout espoir d'un heureux dénouement. Dans un premier temps, la faim et la détresse ne vont pas nous lâcher d'une semelle, tandis que les hommes des villes dévastées, des pays dévastés et des nations dévastées et à demi exterminées rechercheront des diamants indestructibles enfouis sous les décombres.
Malgré tout, nous ne souhaitons pas que le calice soit éloigné de nous. il faut le boire jusqu'à la lie. Nos ennemis ne seront pas abattus par la chute de tuiles, pas plus qu'ils ne s'évanouiront de la surface de la terre. Ils seront plutôt totalement défaits par leur incompétence et noyés dans leur fange.
Cela seul suffira à empêcher toute glorification future de l'histoire.
La guerre assujettira l'Europe à une grande pauvreté. N'oubliez pas, mes amis, que la pauvreté est le chemin de la lumière.


Pages 118-119
Commenter  J’apprécie          20
"Auriez-vous tué Hitler , si vous en aviez eu la possibilité?"
"Oui! sur-le-champ !"
Commenter  J’apprécie          20
"Auriez-vous tué Hitler, si vous en aviez eu la possibilité?"
"Oui! sur-le-champ !"
Commenter  J’apprécie          20
L'incertitude,dans laquelle nous vivons aujourd'hui,,qui nous interdit de faire des projets insouciants pour le lendemain et voile de son ombre les jours prochains,m'oppresse et ne me lâche pas une minute,jour et nuit.
Commenter  J’apprécie          20
Je continue malgré tout de trouver la vie riche et bonne,mais les hommes n'en font pas un bon usage.
Commenter  J’apprécie          20
ça ne suffit pas de s'aimer comme deux fleurs penchées l'une vers l'autre.
Commenter  J’apprécie          20
S'occuper des malades est le comble de la dignité humaine,et,quand on est bien portant,on doit se réjouir et être reconnaissant d'avoir l'occasion d'aider les autres.
Commenter  J’apprécie          20
Si nombreux que puissent être les orages déchaînés au-dessus de nos âmes, nous retrouverons toujours l'équilibre de notre existence.
Commenter  J’apprécie          10



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Hans Scholl (49)Voir plus

Quiz Voir plus

Le seigneur des Anneaux

Quel est le métier de Sam ?

cuisinier
ébéniste
jardinier
tavernier

15 questions
5549 lecteurs ont répondu
Thème : Le Seigneur des anneaux de J.R.R. TolkienCréer un quiz sur cet auteur

{* *}