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Critiques de Harry Harrison (100)
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Deathworld : Le Monde de la mort - l'intégrale

Bragelonne dot être félicité pour son exhumation de romans disparus de la SF. Harry Harrison est particulièrement connu pour le roman Soleil Vert, adapté au cinéma avec Charlton Heston. Mais avant cela il a écrit les aventures de Jason dinAlt, aventurier spatial aux pouvoirs psi. Commencées dans les années 60, les aventures de Jason son riches en action, en personnages hauts en couleur, en situations rocambolesques. Jason est un personnage malin, qui a toujours une répartie adaptée à la situation. Plusieurs fois il m’a fait penser à Cugel l’Astucieux de Jack Vance. Époque oblige, le personnage féminin n’est pas très présent. Meta, la pyrrussienne, est plus homme que femme, le conditionnement pour la survie sur la planète la rend comme ça.Mais elle va finir par devenir féminine et presque trop romantique.



Mais les aventures de Jason ce n’est pas que de la SF divertissante des années 60. Dans les trois romans on se rend compte que Harrison introduit des thèmes plutôt intéressants qui touchent à la sociologie et à l’anthropologie. Donc on s’interroge sur les relations de l’homme avec son milieu, du comment modifier les habitudes culturelles d’une société, sur l’universalité des valeurs morales. Du coup c’est un peu surprenant mais il est intéressant de voir comment le divertissement et la réflexion sont réunies.
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Deathworld : Le Monde de la mort - l'intégrale

Deathworld est une intégrale de 4 aventures (3 romans et une nouvelle) dont une inédite de Jason DinAlt.

Un univers SF dont je n’ai pas l’habitude mais il faut dire que le résumé m’a bien tenté! Un héros qui possédé un pouvoir psi et une planète dont les animaux et les vegetaux sont programmés pour tuer les humains, moi ça m’intéresse!

Dans l’ensemble, j’ai vraiment apprécié les aventures de Jason dinAlt mais je n’ai absolument pas accrochée à la seconde… J’ai cru que je n’arriverai jamais à la fin. Heureusement que les deux dernières ont relevés le niveau!

De plus les pouvoirs psi n’apparaissent que finalement pendant 3 pages… A croire que l’auteur a oublié qu’il avait doté son heros de ce pouvoir. Dommage, ça m’intéressait vraiment!
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Deathworld : Le Monde de la mort - l'intégrale

Œuvre assez peu connue de l'auteur de l'excellent Soleil vert, Deathworld (1960) est une trilogie dont la dernière édition française regroupe en un seul volume les trois tomes. J'ai fait ma lecture en VO, et ce compte-rendu ne concerne que le premier tome, roman parfaitement indépendant.



Ça commence comme du bon gros pulp. Jason, notre héros, est un aventurier qui gagne sa vie en écumant les casinos de toutes les planètes grâce à ses pouvoirs psi. C'est immédiatement plaisant, la scène du casino n'a pas été sans me rappeler les péripéties de James Bond, et on se laisse gentiment prendre au jeu. L'auteur ne perd pas son temps et Jason choisit volontairement, quand il en a l'opportunité, d'aller faire un tour sur le deathworld. Car Jason est un aventurier qui s'ennuie, et il voit là un défi à sa hauteur : j'ai apprécié cette motivation simpliste mais crédible, car qui d'autre qu'un casse-cou trop sûr de lui irait se fourrer dans ce bourbier ?



Le deathworld, c'est une planète très peu peuplée où l’environnement est en guerre déclarée contre les quelques humains qui s'y attachent. Gravité double de celle de la Terre, météo pire qu'en Islande, et surtout, absolument toutes les formes de vie locales ne sont faites que pour une chose : exterminer du bipède. On s'en doute, les humains locaux sont coriaces : montagnes de muscle, armés jusqu'aux dent, surentrainés et terriblement belliqueux. Harry Harrison parvient très bien à donner de la chair à cette planète et à ses dangers, grâce notamment à un long développement au cours duquel il accumule les détails et les indices. Jason doit ainsi passer des mois à s'entrainer à affronter la faune avant d'avoir le droit de mettre le nez dehors.



L'auteur est un minimum subtil et il ne s'agit finalement pas d'un simple récit d'aventure : les mystères ne tardent pas à émerger, et Jason va devoir utiliser son cerveau encore plus que ces muscles, ce qui est bon signe pour la qualité du roman. La lutte des habitants du deathworld n'est-elle pas vouée à l'échec ? Pourquoi donc la planète s'est-elle retournée contre eux ? Et y aurait-il d'autres habitants qui parviennent à vivre en harmonie avec elle ? Comment réconcilier ces factions aux idéologies radicalement opposées ?



Certes, le fond du roman est assez simpliste et on devine ses grandes lignes très rapidement : en gros, la nature se retourne contre les humains car elle les perçoit comme une menace. Aujourd'hui, c'est un poncif extrêmement banal, mais en 1960, deux ans avant le Printemps silencieux de Rachel Carson, c'était sans doute différent. On peut aussi regretter des détails bancals, comme par exemple le fait que les habitants du deathworld savent que la nature devient de plus en plus pacifique quand on s'éloigne de leur cité, mais ça n'a pas l'air de les frapper... Au bénéfice de l'auteur, l'un des sujets est l’extrémisme idéologique, et on peut admettre qu'ils sont simplement aveuglés par leur culture.



Finalement, on ne fera pas de Deathworld un chef-d’œuvre, mais ça ne manque pas non plus de qualités pour le lecteur avec un faible envers la SF à tendance environnementaliste. Harry Harrison, sous une forme dynamique façon pulp, et malgré un propos un peu simpliste, parvient à poser un univers frappant tout en prenant le temps d'explorer comment les humains, physiquement et idéologiquement, s'y adapteraient — ou ne s'y adapteraient pas.


Lien : http://lespagesdenomic.blogs..
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L'univers captif

Avec L'univers captif Harry Harrison á écrit un petit roman de SF fascinant. Il décrit un monde où les hommes sont tenus dans un état d'ignorance et de pauvreté, entravés par des superstitions et des manipulations des prêtres.

Mais un jeune homme commence à se poser des questions. Et ce qu'il découvre est surprenant.

Titre original: Captive Universe, 1969. Titre allemand: Welt im Fels.

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L'univers captif

L'univers captif c'est un peu notre histoire collective, celle d'un monde maintenu dans l'ignorance avec des croyances archaïques. Et ceux qui nous dirigent par orgueuil ou pour se maintenir nous précipitent droit dans le mur. C'est un peu un transcription futuriste du mythe de la caverne dans le sens où le héros va mettre en doute les certitudes et découvrir par là la vérité.

Les sentiments dépeints sont justes le héro n'est pas stéréotypé et de ce fait le livre fonctionne trés bien.



http://sfsarthe.blog.free.fr







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Le livre d'or de la science-fiction : Harry..

Harry Harrison est surtout connu pour « Soleil vert » – roman que je n'ai pas encore lu. À vrai dire, si je n'étais pas tombé par hasard sur le livre d'or qui lui était consacré, je n'aurais pas eu l'idée de chercher un de ses textes. J'ai de ce fait l'opportunité de voir ce qu'il a dans les tripes.



Seule la nouvelle « Ta croix dans le désert des cieux » fut paru dans d'autres éditions (« Loin de Terra » - Denoël, Présence du futur / « Nouvelles des siècles futurs » Omnibus). Toutes les autres sont inédites.



« Capitaine Shizo » (« Captain Bedlam » - 1957).

Si Bedlam évoque un célèbre hôpital psychiatrique basé à Londres, le capitaine n'est pas fou. J'ignore les raisons du changement de nom lié à la traduction. Concernant la nouvelle en elle-même, on sent une certaine fébrilité dans l'écriture. L'histoire est assez plaisante et colle à l'époque où les humains rêvaient des étoiles.



« Ta croix dans le désert des cieux » (« The streets of Ashalon » - 1962)

Merveille des merveilles. Cette nouvelle est un petit bijou. Écrite pour le magazine dirigé par Algis Budrys, nous avons un missionnaire parti sur une planète pour convertir le peuple d'extraterrestres. Questionnement sur la place de la religion chez les hommes, de la religion par apport à la science, ce récit est excellent.



« Sauvetage » (« Rescue operation » - 1964)

Encore une merveille. L'action se déroule dans l'Ex-Yougoslavie (Croatie plus exactement). Un extraterrestre échoue en mer Adriatique.



« Mozart assassiné » (« Mute Milton » - 1966)

Un texte qui ne fait pas spécialement partie de la SF, mais un beau récit sur le racisme aux États-Unis d'Amérique.



« C'est un crime » (« A criminal Act » - 1967)

Petit faux pas ici. Écrit sous le coup de la colère, ce texte a un côté naïf. Je l'ai trouvé décousu et l'histoire qui pourrait être une dystopie n'est pas intéressante.



« Des raisons au meurtre d'un homme » (« From fanaticism, or for reward » - 1968)

Encore un récit d'action, comme la précédente, mais ici, mieux réalisé. Toutefois, je n'ai pas été plus emballé que cela.



« Défenseurs de la vie » (The life preservers - 1970).

Sous le signe de la guerre, ce texte va se diriger vers la médecine. J'ai plutôt bien aimé.



« Lourde tâche » (« Heavy duty » - 1970).

Voilà une belle nouvelle sous fond de colonisation d'une exoplanète.



« Brigade des morts » (« The ghoul squad » - 1969)

Un récit qui n'est pas a proprement parlé de SF, mais qui emprunte quelques technologies pour justifier un monde futuriste. L'idée de faire un récit sur la greffe d'organe est intéressante. Rajoutons à cela que le texte est bien plaisant.



« Le meilleur des mondes… pour qui ? » (« Brave newer world » - 1970)

Harry Harrison reprend le principe « Le meilleur des mondes » à sa sauce, sous une trame d'enquête policière.



« Une journée bien gagnée » (« An honest day's work » - 1973)

La dernière nouvelle m'a laissé de marbre. L'idée est de rendre hommage à un homme de basse besogne et d'en faire un héros. Dispensable.
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Le Monde de la Mort, tome 1

J'avais lu "Appsala", la suite de ce "Monde de la mort" dans ma jeunesse, c'est à dire il y a plus de trente cinq ans.

J'avais tellement aimé que j'avais désespérément recherché ce volume, sans succès à l'époque.



Mes souvenirs sont estompés mais, découvrant fortuitement ce chaînon manquant, je n'ai pas résisté au plaisir de le parcourir.



"Appsalla" n'est sans doute pas un chef-d'oeuvre et "Le monde de la mort" non plus, nous avons affaire à de la SF datée dans sa forme et souvent simpliste et caricaturale aux yeux d'un lecteur du 21ème siècle.



Ce petit planète opéra présente néanmoins un aspect relativement original et novateur en son temps : il touche à la problématique écologiste, à l'interaction entre l'homme et son environnement.



Alors, indispensable , non mais on le lira avec plaisir.
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Le Monde de la Mort, tome 1

Après notre balade sur Océan, placée sous le signe de l’humour et de l’action, je vous propose cette fois un séjour bien plus mouvementé. Que diriez-vous d’aller passer quelques jours de vacances sur Pyrrus ? Pyrrus, planète appelée aussi le Monde de la Mort. Voilà, vous avez compris, ces vacances-ci ne seront pas de tout repos !



Jason dinAlt, joueur professionnel, est engagé pour gagner une somme considérable par un homme originaire de Pyrrus. Une fois l’affaire accomplie, quelques événements donnent envie au jeune homme d’accompagner son commanditaire sur sa planète natale. Peu lui importe le danger : il a envie de nouveauté. Et de la nouveauté, il en aura ! Car Pyrrus n’a pas volé son surnom : de la gravité supérieure à la météo des plus capricieuses, du terrain volcanique à la faune redoutable, en passant par une flore agressive elle aussi, Jason devra faire preuve d’une attention de tous les instants pour ne pas périr.



Pyrrus, c’est une planète dont le credo pourrait véritablement être "tuer ou être tué". Un monde où les animaux se parent de becs, griffes, crocs, poison, où même l’herbe gagne ces mortels attributs – si si, sur Pyrrus, marcher dans l’herbe peut vous tuer. Même si vous portez des bottes. Pourtant, Jason ne va pas s’en laisser conter. Pour lui, une telle évolution de la nature recèle un secret qu’il a bien l’intention de percer, en dépit du désaccord de son guide, occupé à mener la guerre sans merci qu’il livre avec les autres pyrrusiens contre la nature hostile, afin de maintenir la ville debout – et préserver la vie de ses habitants.



J’ai énormément apprécié cette balade de tous les dangers aux côtés de dinAlt. Déjà parce que ce personnage est plaisant à suivre : malin, observateur, Jason s’est construit et cultivé de lui-même en dépit de ses origines fermières qui lui interdisaient l’école. Ce n’est pas un homme d’action tout en muscles, mais un homme qui observe, réfléchit avant d’agir. Qu’il soit joueur indique aussi qu’il possède un certain goût du risque – et, bien entendu, du jeu, d’ailleurs ses traits d’esprits ne seront pas appréciés des pyrrusiens, eux qui vivent pour survivre et ignorent tout sens de l’humour ^^.



Concernant la planète, l’auteur s’en donne à coeur joie en descriptions d’un environnement mortel en tous points. [Lire la suite de la critique sur le blog]
Lien : http://lullastories.wordpres..
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Le Monde de la Mort, tome 1

Jason DinAlt, aventurier galactique, posesseur d'un talent de télékinésiste dont il abuse dans les casinos, entre autres au jeu de dés, se retrouve sur un monde où l'ensemble de la faune et la flore extraterrestres semblent mener une guerre permanente et féroce aux humains retranchés dans une cité bâtie autour du spatioport. Il va tenter de comprendre pourquoi les relations entre l'homme et cette nature étrangère se sont à ce point détériorées, et comment règler le problème. Un livre original pour l'époque.
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Le Monde de la Mort, tome 1

Je ne connaissais pas Harry Harrison (à part l'adaptions d'un autre livre en film Soleil Vert) et je termine ce livre à ma grande surprise.

En effet, ce n'est pas très bien écrit et c'est de la bonne vielle Sf pulp des années 60. Il n'y rien de vraiment originale, c'est pas très crédible mais voilà c'est rondement mené. On est pris par l'action, le suspense et la tension et on termine le livre sans s'en rendre compte.

Bref, un bon divertissement pulp si vous prenez le train...
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Le monde la mort, tome 2 : Appsala

Je termine "Appsala".

La suite du "Monde de la mort" peut se lire comme un nouvel épisode la vie mouvementée de Jason dinAlt.

Échoué sur une planète, il est confronté à la bêtise de son kidnappeur et à des sociétés spécialisées qui ont tout oublié de la technologie de leurs ancêtres.

Une réflexion sur l'esclavage, au propre comme au figuré, esclaves de tyrans incultes ou esclaves de ses passions, la liberté de l'homme ne réside-t-elle pas dans l'acceptation des évènements et d'un peu de bon sens?

Le tout raconté avec humour et une forme d'ironie.
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Le monde la mort, tome 2 : Appsala

Autant Le monde de la mort m'avait enthousiasmée, autant sa suite, Appsala, est d'un nettement moins bon niveau. Encore que l'on ne peut parler de suite à proprement parler puisque seul le héros est le même, l'intrigue n'a rien à voir avec Le monde de la mort.

Jason dinAlt est embarqué contre son gré par un fanatique religieux qui voit en lui le pire pécheur possible, et qui ce faisant doit être tué par un tribunal religieux en bonne et due forme. En tentant de s'évader, Jason fait s'écraser leur vaisseau sur un monde inconnu. Les deux hommes sont recueillis par une tribu d'hommes sauvages, maintenus en esclavage par un chef tyrannique. Armé de sa ruse et de ses connaissances, Jason va tenter de s'échapper pour regagner un monde civilisé...

Voilà, avec ça, vous avez l'entièreté de l'histoire. Car ce sera ça tout du long : ils sont capturés par une société violente et esclavagiste, aux connaissances scientifiques quasi nulles. Jason met au point un plan génial, le fanatique religieux, avec ses vues étriquées, fait tout capoter, mais ils finissent par s'en sortir pour tomber sur une autre tribu et ainsi de suite...

Comme péripétie répétitive, on ne fait pas mieux !

Ajoutez à cela que depuis sa première aventure sur Pyrrus, notre Jason semble avoir pris la grosse tête et devient un type qui sait tout sur tout et se sort de n'importe quelle situation avec une facilité telle qu'on finit par s'ennuyer, et vous comprendrez pourquoi j'ai été plus que déçue par ce tome, après le brillant planet opera qu'était son prédécesseur, Le monde de la mort !

En tout cas, voilà une preuve que les suites pourries n'existent pas qu'au cinéma. Je vous conseille de rester sur Le monde de la mort, volume qui se suffit à lui-même et qui est excellent.
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Le problème de Turing

un polar SF dans lequel deux intrigues vont peu à peu se confondre: la recherche des coupables du crime supposé et la conception de l'IA. Pour ce qui est des détails techniques et scientifiques, H. Harrison s'en est remis aux soins de Marvin Minsky, l'un des fondateurs du groupe d'intelligence artificielle du MIT, c'est à dire l'un des premiers spécialistes de ce domaine. D'autant que Minsky semble être aussi un grand spécialiste du cerveau, plus spécialement des neurones, témoin ce livre sur les réseaux de neurones (Perceptrons coécrit avec Seymour Papert). Il a également écrit la société de l'esprit, dans lequel il expose une théorie sur les k-lines et les nemes.



Le problème de Turing est l'occasion pour lui de mettre sur papier de manière plus romancée toutes ses théories pour le grand public. Grand public, ce roman ne l'est au final pas vraiment, même si tout est assez simplifié: il nous est impossible, communs des mortel, d'estimer la validité de tels concepts. Ce qui ne nous empêche pas d'apprécier ce roman tant l'intrigue est rondement menée. C'est à dire que les nombreux rebondissements ne laissent pas la place à l'ennui et les détails techniques et biologiques n'assomment pas vraiment le lecteur, dans cette histoire largement romancée par Harrison: le destin de ce jeune aussi dramatique que fabuleux en font un personnage véritablement attachant. D'autant que la thèse du complot est passionnante.
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Le problème de Turing

Brian Delany est un jeune génie qui vient de créer la première intelligence artificielle, le Saint Graal des informaticiens. Mais une équipe, d'hommes de main, envahit son laboratoire pour voler ses notes, son matériel, dont son prototype, et éliminer tous les témoins dont lui-même. Il réussit à échapper de justesse à la mort, mais il est très grièvement blessé dont une balle à la tête. Comme il est irremplaçable pour ses recherches en IA (Intelligence artificielle), on n'hésite pas à utiliser des mécanismes expérimentaux pour essayer de réparer son cerveau et surtout lui redonner accès à sa mémoire.



Brian pourra t'il reconstruire ses recherches et son prototype et ainsi damner le pion à ses agresseurs ?



Le roman s'attarde en premier sur la reconstruction du cerveau et de la mémoire de Brian en s'aidant de techniques de pointe de chirurgie et d'informatique, Ensuite, on a une belle présentation de l'intelligence artificielle, la vraie.



Depuis plusieurs années, le terme IA est galvaudé, car il est vendeur (publicité) et ne représente le plus souvent que le traitement (analyse par programmation) d'un très grand ensemble de données, et basé sur des corrélations.



Marvin Minsky, le co-auteur, est un des gourous de l'intelligence artificielle.



Comme je suis informaticien et que l'intelligence me fascine, j'ai beaucoup aimé ce roman de science-fiction, des sous-genres hard science et cyperpunk.
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Le problème de Turing

Quand une figure majeure de la recherche en intelligence artificielle comme Marvin Minsky s'allie avec l'auteur ayant à son actif l'excelllent "Soleil vert" (adapté au cinéma par Richard Fleischer), cela ne peut que donner un résultat intéressant.



Voici donc une histoire d'intelligence articicielle ; que ce soit la reconstruction du cerveau avec implants dignes du cyberpunk, celui du principal protagoniste, avec en filigramme la question de savoir ce qu'il reste de son humanité ; mais aussi celle d'une IA réelle et 100 % articficielle qui, une fois éveillée à la conscience, demandera à être appelée intelligence machinique, car selon elle -- et comment ne pas y voir l'ombre de Marvin Minsky -- l'intelligence ne se conçoit ni ne se construit, elle émerge du néant... on peut lui dérouler le tapis rouge, mais on ne peut être assuré qu'elle fera irruption dans le cocon que le chercheur lui construira.



Avec en tâche de fond une enquête policière sur un crime initiant le récit, enquête in fine très dispensable le crime n'étant que le prétexte au reste, ce roman faisant figure de livre d'illustration. Quoique bien écrit et haletant, bien léché, il donne quand même l'impression que Marvin Minsky, voulant exposer ses idées les plus folles sur l'IA, demanda l'aide d'un conteur d'histoires, un auteur de SF renommé, pour cela.



On assiste donc à une sorte de catalogue de ce que peut faire l'IA et de ses impacts potentiels sur nous autres humains ainsi que sur nos sociétés ; le tout organisé comme un manifeste pour la valoriséation de l'IA dans le tissu social.



Un très bon roman, qui certes ne révolutionnera pas le genre, mais restera probablement comme une valeur sûre du corpus SF. A lire pour qui aime cyberpunk et intelligence aritificielle...
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Le problème de Turing

Jeune génie de l'informatique, Brian réalise le rêve de tout chercheur en intelligence artificielle : créer une machine capable d'apprendre par elle-même, en explorant son environnement et en apprenant de ses erreurs, sans avoir besoin de l'aide d'un humain dans l'aventure. Mais à peine mise au point, cette technologie se fait voler dans un assaut particulièrement violent, qui laisse Brian au seuil de la mort.



Pour sauver son cerveau en piteux état, l'équipe médicale lui implante un composant informatique dans la tête, capable de recréer les liaisons manquantes dans ses neurones et de restaurer sa mémoire. Mais très vite, on se rend compte que le cerveau de Brian ne reste pas passif face à ce nouvel occupant, mais qu'il peut également communiquer activement avec lui. Et voilà avec un homme devenu à moitié machine, bien déterminé à réinventer sa machine presque humaine.



Si le thème est riche en questions philosophiques, le récit en lui-même ne m'a pas particulièrement convaincu. Il faut savoir qu'il a été écrit par un binôme composé d'un scientifique et d'un romancier de métier, mais le mélange n'a pas été très heureux. Je n'ai lu la biographie des deux hommes qu'après avoir terminé le roman, mais on repérait très vite ces grands pavés théoriques qui brisaient totalement le rythme du récit. Surtout que les ficelles étaient un peu grosses, généralement un personnage qui avouait son ignorance dans un domaine et qui recevait un cours magistral. Une fois ça passe, à la longue ça lasse.



Je suis également un peu déçu que les auteurs soient passés à la vitesse de l'éclair sur certaines questions intéressantes : comment définir l'intelligence, comment définir l'humain, l'éthique et la morale font-elles partie de l'intelligence, peut-on garder des robots comme esclaves/serviteurs dès lors qu'on leur reconnaît une certaine intelligence, …



Ce livre tente d'être un mélange entre essai et thriller, mais la partie essai m'a laissé sur ma faim, la partie thriller m'a plus ennuyé qu'autre chose, et la séparation entre ses deux composantes est beaucoup trop évidente pour que la sauce puisse prendre. La collaboration était sans doute une idée intéressante, mais pour moi le roman est un coup d'épée dans l'eau.
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Le problème de Turing

Pur roman de Science-fiction où la création de l'intelligence artificielle est détaillée et idéalisée telle qu'on aimerait la trouver dans notre société.

Les ordinateurs, les programmes, les connections, les bases de données et le cerveau humain sont les ingrédients de ce polar ! On y ajoute un soupçon de conspiration et de pouvoir militaire et voilà une intrigue intéressante.

Toutefois, j'ai ressenti quelques longueurs par le côté informatique théorique très/trop détaillé. Cela alourdit le rythme et le livre perd en histoire romancée pour devenir un mode d'emploi de la réparation d'un cerveau puis de la création d'une IA.

Les passionnés d'informatique, de cybernétique , d'IA trouveront sûrement matière à satisfaire leur imagination.

Pour les amoureux du Thriller ce sera plus ennuyeux...
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Le rat en acier inox se venge

Suite de "Stainless Rat" qui raconte l'histoire d'une aventurier-espion-baroudeur-badboy dans un monde futuriste; cette suite n'est là que pour passer le temps. Elle reprend les lignes directrices tel un pseudo space-opéra et est remplie de personnages plus archétypés et caricaturaux les uns que les autres. Il ne faut tout de même pas enlever le fait que ça se laisse lire sans soucis mais que l'écriture vers la fin du récit prend un peu trop ses aises avec des ellipses plus présentes par facilité que vraiment pour expliquer le pourquoi du comment.

Bref, un bouquin de plage décomplexé et qui ne restera pas dans les annales de la SF.
Lien : http://lacasebd.overblog.com
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Prométhée en orbite

Ce livre est une petite perle, découverte grâce à une critique d'Apophis, et que j'ai eu la chance de trouver d'occasion chez un bouquiniste. Harry Harrison, l'auteur trop mal connu de Soleil vert, nous livre ici une fort recommandable histoire d'échec spatial, façon hard-science digeste, et qui m'a laissé pantois plus d'une fois tant le bonhomme est visionnaire dans les technologies qu'il décrit. Ajoutez à cela une réelle habileté dans la narration, une vision sans concession des relations entre les politiques, les militaires et les scientifiques, et enfin un suspense très bien mené, et vous comprendrez pourquoi j'ai passé un excellent moment en compagnie de l'équipage et de Mission Control. À rapprocher bien sûr de l'excellent Voyage, de Stephen Baxter, plus ambitieux et plus récent, mais dans la même veine.
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Ratinox se venge

Dans ce deuxième volet des aventures du "Stainless Steel Rat", James Bolivar DiGriz alias Jim La Glisse, bientôt papa et fraîchement mariée à la très psychopathe Angelina (soignée mais pas totalement guérie...) est chargé d'aller mettre fin aux visées impérialistes d'une planète particulièrement belliqueuse. La suite est joyeusement (pour ne pas dire glorieusement) débile, et notre héros va aller de Charybde en Scylla. Harry Harrison parodie à la fois les space-opera militaristes et la littérature d'espionnage à grand coup de gadgets explosifs et de retournements de situation improbables. C'est fun, à la fois totalement prévisible et complètement bordélique ; c'est aussi beaucoup moins "daté" que le premier. 4/5 ! (si on y va en sachant qu'on n'en ressortira pas plus intelligent...)

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