Hayley Edwards-Dujardin

Les éditions du Chêne ont demandé à une jeune historienne de l'art, diplômée de l'école du Louvre, Hayley Edwards-Dujardin, de renouveler l'approche du grand peintre à l'intention des néophytes dans le cadre d'une nouvelle collection intitulée de manière plaisante « ça c'est de l'art ».



Ainsi, grâce à son regard moderne et transversal, elle nous livre une lecture novatrice de l'art : légère et de se.



40 notices détaillées et au style vif et agréable, qui nourrissent au fur et à mesure notre connaissance de Léonard de Vinci class="libelle">Léonard de Vinci en 40 notices est idéal... Avec ce livre, on se fait plaisir en apprenant plein de choses..!!.

El Greco, un artiste à re(découvrir) en 40 notices fait partie de la collection "ça c'est de l'art" aux éditions du Chêne.

Cet ouvrage est consacré à la vie de l'artiste, à ses oeuvres connues et inattendues à travers 40 notices très graphiques. Aux initiés, il propose une approche ludique moderne. Aux néophytes, une immersion facilitée au coeur de l'histoire de l'art.

Il nous invite à partir à la découverte du style d'El Greco avec ses couleurs saturées, ses sujets dramatiques, des corps allongés. Il a souvent été désigné comme l'inspirateur de la peinture moderne.



On a aimé :

-les citations

"Michel Ange ne sait pas faire les portraits ni peindre les cheveux et les carnations" El Gréco qui avait visiblement un orguei/ego démesuré

-les anectodes insolites

-les mises en contexte évocatrices

-la carte des lieux de résidence de l'artiste et la chronologie pour se repérer

-le ton léger et dynamique de l'historienne de l'art et de la mode Hayley-Jane Edwards-Dujardin





Un ouvrage dans lequel se plonger avant d'aller voir l'exposition consacrée à cet artiste au Grand Palais du 14 octobre au 10 février 2020.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..

Le noir, une couleur, vous êtes sûr ? Au collège, un jour j'ai été collée et j'ai du recopier pendant deux heures "Le blanc et le noir ne sont pas des couleurs".

"Le noir c'est la reine des couleurs" Auguste Renoir

"Le noir est une couleur qui résume et consume toutes les autres" Henri Matisse

Pourtant au Moyen Age, Léonard de Vinci affirme que ce n'est pas une couleur (peut être parce que le pigment noir est très coûteux et rare). C'est aussi ce qu'affirme Newton quand il décompose la lumière blanche. Il faudra attendre le XIXème siècle pour que le noir retrouve ses lettres de noblesses.




Lien : http://www.baz-art.org/archi..

On ressent toujours le même plaisir à découvrir les titres de la collection Ca c'est de l'art. Harley Edwards-Dujardin, historienne de l'art et de la mode, propose une approche ludique et légère tout en étant érudite et riche en anecdotes de l'histoire de l'art.



Ainsi avec l'immense Matisse, et après des artistes comme Bacon et EL Greco, et en s'appuyant sur 40 notices illustrées, l'auteure nous invite d'abord dans la vie du peintre nous apprenant ce qui l'a conduit à la peinture, qu'elle en a été le fil conducteur, quels sont ses thèmes récurrents, comment sa vie et et son oeuvre ont dialogué.





La seconde partie de ce livre est consacrée aux oeuvres incontournables de l'artiste. Chaque tableau est présenté sur une double page avec le contexte de l'oeuvre, l'étude de celle-ci. Des petits encadrés donnent des éclairages sur les inspirations de l'artiste, les personnes importantes dans sa vie ou le thème.

"Il y a des fleurs partout pour qui veut bien les voir" Henri Matisse





La dernière partie du livre met en lumière des oeuvres moins connues dont des sculptures ou le chapelle du rosaire à Saint Paul de Vence dont Matisse a conçu non seulement les vitraux mais aussi les céramiques et les objets de culte.



De luxe, calme et volupté et son dernier chef d'oeuvre, La tristesse du roi, Ce livre embrasse la vie et l'oeuvre de l'artiste. Une parfaite mise en condition avant l'exposition qui aura lieu au Centre Pompidou du 21 octobre prochain au 21 février 2021.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..

Quand on évoque la couleur rose, quelle est la première image qui vous vient en tête ? Le rose layette des nouveaux-nés, le rose tendre d'un bouquet ?



Le rose peut-être aussi libertin sous le pinceau de Frogonard ou plus surprenant signe de virilité porté par des puissants.

Il est ambivalent et contradictoire et dans ce nouvel opus de la collection Ca c'est de l'art- une collection qu'on chronique fréquemment sur baz'art, Hayley Edwards-Dujardin nous invite à découvrir l'utiliser de cette couleur à travers 40 oeuvres de Botticili à Buren en passant par Seurat ou Christo. On aime :

-cette approche ludique, riche en anectodes de l'art

-la double page consacrée à la gamme chromatique du rose du chair au fushia en passant par l'incarnat, le vieux rose ou le cuisse de nymphe !

-découvrir des oeuvres via l'angle de la couleur, des incontournables aux plus inattendues.

"Le bleu, l'or et le rose sont de même nature." Yves Klein
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Après le bleu et le noir, la collection Ca c'est de l'art nous invite dans l'histoire de l'art à travers l'or, mais attention "tout ce qui brille n'est pas or".



Assimilé au soleil, à la lumière, à l'immortalité, au luxe et au faste mais aussi au pouvoir et à la cupidité, notre rapport à la couleur or est ambigu.



Harley Edwards Dujardin, à travers 40 oeuvres (le baiser de Klimt, le masque de Toutankhamon, l'art néo-kitsch de Koons, les portraits de Rembrandt..;) nous invite à découvrir l'histoire de la couleur or et sa représentation géographique artistique dans le monde.



On a aimé dans Or :

-la diversité des oeuvres présentées;

-la richesse des anecdotes qui accompagne la lecture de chaque oeuvre;

-l'approche érudite et pourtant jamais ennuyeuse.
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Dans la collection " ça c'est de l'art" aux éditions du Chene, est paru un titre consacré à Francis Bacon (une exposition lui est consacrée au Centre Pompidou du 11 septembre au 20 janvier 2020).

Saviez vous que son tableau Trois études de Lucian Freud a été vendu plus de 140 millions de dollars en 2013 ? que l'on trouve des références à ses peintures chez Serge Gainsbourg et Etienne Daho ? Qu'l avait caché des dessins préparatoires alors qu'il clamait haut et fort ne pas avoir recours aux esquisses ?

Apprenez plein d'autres choses sur Francis Bacon, décodez ses oeuvres, repérez ses motifs récurrents (papes, chaises, lits, mais aussi lavabos, parapluie..;) grâce à cet très intéressant ouvrage.
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Chair, rose poudré, cuisse de nymphe, incarnat, saumon, parme, vieux rose, bonbon ou fuchsia, le rose se décline en de multiples nuances pour mieux nous séduire.

D’abord considéré "comme inférieur, subordonné au rouge tout-puissant dont il ne serait qu' une pâle déclinaison" , il ne sera cité comme couleur à part entière qu'en 1837. Ceci ne l’empêche pas pour autant  de devenir populaire dans la mode...masculine au XVII ème siècle comme le montre, entre autres,  ce portrait d'Henri IV en Mars de Jacob Bunel que l'autrice étudie pour mieux en souligner l'aspect politique car le rose ici modère "l'intensité du rouge", le rend "diplomate".

Ce n'est qu'au XX ème siècle que le rose deviendra une couleur genrée dans la société de consommation.

Ceci étant, Rose balaie surtout un vaste panorama artistique, scindé en deux parties : les Incontournables et Les Inattendus, analysant de manière didactique et fort plaisante 40 œuvres, sans négliger l’aspect historique, géographique voire anecdotique. On se cultive de manière agréable et on prend un bon shot de roses qui donnent la pêche. Un livre à dévorer et à feuilleter tour à tour (car l'iconographie est superbe !) de quoi commencer l'année du bon pied.

Un ouvrage qui donne envie de découvrir les autres tomes de la collection !











Un grand merci à Babelio et aux Éditions Chêne.

Voici un livre d'art qui ne m’a pas totalement convaincue. Certes il y a une illustration à chaque double page, des anecdotes mais j’aurais aimé que l’on pointe sur les tableaux tel ou tel détail dont on parle. Par ailleurs, on ne suit pas vraiment l’ordre chronologique pour bien suivre l’évolution de cet artiste singulier.

En 40 notices et reproductions de tableaux, l'autrice des tableaux historienne de l'art Hayley Edwards-Dujardin nous fait voir ROUGE.

D'abord l'origine de la couleur puis sa gamme chromatique. Le livre se compose ensuite de 2 parties, les "incontournables", oeuvres les plus connues et les "inattendus" , choix plus subjectif sans doute. Même schéma : à droite la reproduction, à gauche une analyse détaillée . Très intéressantes aussi les annexes en marge donnant des repères chronologiques, des précisions sur les écoles artistiques, ou des renvois à d'autres arts ( littérature, musique). Enfin quelques doubles pages avec des gros plans où le rouge n'est pas sans violence.

J'ai beaucoup aimé me plonger dans cette histoire de l'art et re-découvrir des tableaux que je croyais connaître. Cette symphonie en rouge donne même envie d'écrire sur les émotions, les sentiments que la couleur suggère.

Grand merci à Babelio et aux éditions Chêne pour ce bel ouvrage.

Merci à Babelio et aux éditions du Chêne de m’avoir permis de découvrir ce bel ouvrage dans le cadre de la dernière masse critique !



Il s’agit en effet d’un beau livre de moyen format contenant une quarantaine (37 en réalité malgré les 40 annoncées par le titre !) de notices d’œuvres d’art, dont le thème commun est la couleur rose. Ces notices se focalisent sur des œuvres de l’Antiquité à nos jours ; je les ai trouvées très bien faites et intéressantes.



Ces courtes présentations ont en effet le mérite de donner les informations les plus importantes pour l’analyse des œuvres, tout en étant didactiques et faciles d’accès. Elles sont complétées par deux encadrés avec des anecdotes ou des petites frises chronologiques, sur l’histoire de la représentation d’un motif par exemple.



J’ai toutefois regretté que la couleur rose ne soit au final qu’un prétexte à la vulgarisation d’œuvres d’art, à travers des analyses assez générales. Si j’ai apprécié la petite introduction sur l’histoire et les symboliques de cette couleur, je m’attendais à ce que les notices mettent l’accent sur la couleur et ses significations dans les différentes œuvres.



Enfin, même s’il y a un effort notable pour diversifier les œuvres choisies (une porcelaine, une estampe japonaise et une miniature moghole notamment), j’ai trouvé dommage que la plupart soient des peintures occidentales.



Rose reste cependant un beau livre à lire et à offrir, pour les novices comme pour les connaisseurs en histoire de l’art !

Comment définir l'impressionnisme, comment ce mouvement a-t-il commencé ? Quels sont ses pères fondateurs ? Où se situent les principales collections impressionnistes dans le monde ?

Le nouveau titre de la collection C'est de l'art répond à toutes ces questions avec la même pédagogie et le même ton ludique que pour ses autres titres.

L'ouvrage nous invite à redécouvrir les incontournables de la peinture impressionniste Du Déjeuner sur l'herbe au Bal du moulin de la galette en passant par les Nymphéas bleus ou Impression soleil levant.



Pour chaque oeuvre, le lecteur découvre le contexte créatif et sociétal et des anecdotes qui rendent chaque double page vivante.Saviez vous par exemple qu'il n'a fallu à Monet qu'une unique séance de travail au Havre pour peindre Impression, soleil levant ?

La dernière partie du livre est consacrée aux "inattendus", nous permettant de découvrir des tableaux moins connus de Bazille, Tissot, Van Gogh entre autres.


Lien : http://www.baz-art.org/archi..

Si on vous dit rouge en histoire de l'art, vous pensez à quel tableau ? Celui de Rothko ? le rouge qui réchauffe les toiles de Georges de la Tour ?



Dans ce nouveau titre de la collection Ca c'est de l'art dédié à la couleur, le rouge est présent partout dans les oeuvres incontournables comme dans celles plus confidentielles.

Le rouge se dévoile dans ses nombreuses nuance (vermillon, carmin, grenat) et évoque tour à tour l'amour, la colère, le désir, la honte et bien d'autres émotions, aussi puissantes les unes que les autres.Si on vous dit rouge en histoire de l'art, vous pensez à quel tableau ? Celui de Rothko ? le rouge qui réchauffe les toiles de Georges de la Tour ?



Dans ce nouveau titre de la collection Ca c'est de l'art dédié à la couleur, le rouge est présent partout dans les oeuvres incontournables comme dans celles plus confidentielles.

Le rouge se dévoile dans ses nombreuses nuance (vermillon, carmin, grenat) et évoque tour à tour l'amour, la colère, le désir, la honte et bien d'autres émotions, aussi puissantes les unes que les autres.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..

Un pur plaisir visuel que ce beau livre autour du, des bleus !



Mais également une source d'informations toujours intéressante et très bien présentée.



Un livre vers lequel on revient régulièrement, pour le plaisir et pour un point précis.



L'étendue du bleu prouve une fois de plus son immensité, les reproductions artistiques sont de belles qualités, variées.



Quelques repères techniques et historiques en début de livre sont appréciables.

Le tout dans une très belle mise en page, bravo aux éditions Chêne et à l'auteur Edwards- Dujardin.



Un cadeau extra pour soi ou pas...

Coup de cœur !

- Une première approche divertissante du monde impressionniste 🎨



Profane absolu des arts graphiques, j’ai décidé d’acheter ce beau livre après l’avoir feuilleté par hasard dans une librairie, attiré par la clarté et la légèreté de sa couverture.



On y trouve alors une sorte d’historique du mouvement impressionniste, avec un court passage plus pragmatique en introduction, auquel succèdent deux séries de tableaux accompagnés de leur analyse, de leur histoire, et de nombreuses anecdotes. Très sympathique et agréable à lire, on apprend beaucoup de choses avec facilité, pédagogie et humour, et le livre s’engloutit finalement en très peu de temps.



Évidemment, ce qui attire le plus dans cet ouvrage est l’ensemble d’illustrations qui y figure. Pour le peu que j’y connais, je les ai trouvées de très bonne qualité, avec toujours une page entière leur étant consacrée et parfois une double page grossissant une partie du tableau. L’impression est détaillée, lumineuse, et retranscrit très bien je trouve les coups de pinceau des artistes variés présentés par l’auteur, nous permettant de nous immerger dans les différentes œuvres et de ressentir ce que les peintres ont voulu transmettre.



En bref, un beau bouquin qui rassasie la faim de belles images et enrichit l’esprit de petites et grandes histoires d’artistes !

-Sans compter qu’il est du plus bel effet dans une bibliothèque-

Rouge, invitation au voyage dans l'art.

A travers des productions artistiques (principalement des tableaux), Hayley-Jane Edwards-Dujardin nous propose une visite thématique originale d'œuvres dont le point déterminant est la couleur rouge. L'auteure entend faire le tour des créations artistiques qui comptent (au moins pour elle!) en les différenciant en deux parties: d'une part, les "incontournables", d'autre part, les "inattendus". Elle nous propose pour chacune une notice monographique qui nous permet d'affuter notre regard et de découvrir des anecdotes significatives en rapport avec les peintres, les courants artistiques, les empreintes sociologiques et les contraintes sociales qui participent à la compréhension de l'œuvre mise en valeur.

Indiscutable réussite de la vulgarisation intelligente et sensible, ce livre constitue une excellente contribution à rapprocher la création artistique de tous les publics sans essayer de dominer, d'écraser les amateurs par un savoir surplombant. On peut seulement reprocher un manque d'engagement, de prise de position originale, de subjectivité de l'auteure qui se borne à écrire des "notices" comme indiqué sur la couverture rigide. Un livre à placer entre toutes les mains, captivant par ses illustrations, ses commentaires éclairants et quelques choix qui (eux!) peuvent paraître subjectifs. Il constitue un complément idéal au livre de Michel Pastoureau: Rouge, Histoire d'une couleur, beaucoup plus axé sur l'histoire, les relations sociales et la symbolique des couleurs.

En ce qui me concerne, ce livre révèle de façon flagrante et involontaire la pauvreté (pour ne pas dire l'indigence) artistique contemporaine qui a besoin de beaucoup de mots de présentation et de contorsions pseudo-intellectuelles pour se faire accepter, comprendre(?) et apprécier (??).

NB: Lu dans le cadre de Masse Critique Beaux-Livres, à noter une couverture cartonnée et rigide ainsi qu'une qualité de papier supérieure, félicitations aux Éditions du Chêne.


Lien : https://www.grelinettecassol..

Cette collection est vraiment bien faite. Avec Léonard, elle montre quand même ses limites. Une phrase pour expliquer l'Humanisme, une autre pour la Renaissance. C'est bien court et bien sage pour donner un aperçu d'un tel génie. De belles repro tout de même et des oeuvres célébrissimes suivies par des dessins, des croquis, des oeuvres peu montrées. Cela reste un bel objet à un prix fort attractif. C'est un ouvrage pour première approche ou pour des enfants.

Quelle belle surprise que cet album, reçu dans le cadre de la récente Masse critique. Grand MERCI à Babelio et aux Éditions du Chêne !

La prise en main est particulièrement agréable, en raison du format sans doute, mais aussi de la qualité de la couverture et de la mise en page : quelques doubles pages, très réussies, nous immergent dans des détails de tableaux agrandis et s'insèrent entre des pages dédiées aux œuvres, si elles sont impaires, tandis qu'en vis-à-vis la page accueille un texte qui présente l'oeuvre et son contexte, ainsi que de petits encadrés sur des symboliques, des mouvements artistiques, des points techniques ou lexicaux...

Cette présentation aérée et régulière accentue le primat donné à la quarantaine d'œuvres, surtout des peintures.

Je n'ai pas compris l'organisation en deux parties, les incontournables et les inattendus ; ce choix relève de l'arbitraire de l'auteure, et m'apparaît discutable : Chagall n'est-il pas "incontournable" ?

À l'intérieur de chaque partie, la présentation est chronologique, et va au-delà de l'attendu, puisque le sous-titre de l'album annonce "de Pompéi à Rothko" : en fait, les œuvres s'échelonnent de peintures pariétales à une installation datée de 2017!

On peut donc d'abord se contenter de feuilleter ce livre, en s'abandonnant à la beauté des œuvres et aux nuances de rouge...et l'on remarque alors la place du vêtement dans la sélection : pourpre cardinalice pour Mazarin et Richelieu, rouge flamboyant d'une coiffe du XVe siècle,, ou d'une robe éclairée par une bougie, rouge éclatant de la fastueuse tenue d'une femme du XVIe siècle, rouge coquelicot d'une robe de jeune fille de la fin du XIXe siècle... D'autres pièces de tissu s'invitent : panneaux d'un rouge ardent soulignant la douleur d'une tragique scène de crucifixion dans un diptyque du XVe siècle, drapeau rouge de grévistes. Plus inattendu, Gauguin nous offre à voir un sentier écarlate et un chien carmin.

Enfin, dans certaines œuvres, le rouge occupe tout l'espace, ou presque : des mains cernées de rouge, mouchetėes, sont apposées sur une paroi de grotte en Patagonie ; dans l'Atelier rouge, de Matisse, sol, murs, et certains meubles, sont rouges ; Rothko, comme Lucio Fontana, nous plongent dans le rouge, comme les pois de Yayoi Ku, la composition si sensuelle de Chagall, ou encore la bateau et son "cocon" de Chibaru Shiota.

Je suis sortir de ce livre éblouie, avec une furieuse envie de m'y replonger, et de prolonger le plaisir...

Moi qui voue une passion démesurée à Monet et aux impressionnistes, j’ai été ravie de remporter cet ouvrage dans le cadre d’une masse critique Babélio. Et je me suis RE-GA-LEE !



Ce livre est un véritable petit bijou. Tout commence par une définition du style impressionniste, avec repères chronologiques, géographiques, pères fondateurs, interactions artistiques. Le mouvement impressionniste marque la rupture avec l’art conventionnel et son influence se répercuta, non seulement sur le monde de la peinture, mais également dans l’Art dans sa globalité, que ce soit les arts visuels, la littérature ou encore la musique. Grâce à l’invention du tube de peinture souple, refermable, les jeunes peintres peuvent sortir et travailler directement devant leur paysage, saisissant au mieux la lumière, les reflets. Une révolution !



La première partie est consacrée aux incontournables. Nous (re)découvrons les pointures de cet art, de Monet à Renoir, en passant par Morisot. La seconde partie nous propose de plonger dans l’univers des inattendus : Scorolla, Sisley ou Lebourg n’auront plus de secrets pour vous.



Chaque peinture est détaillée sur une double page, avec reprographie et informations sur le peintre, l’œuvre, le musée dans lequel on peut admirer la toile, ainsi que des anecdotes. Saviez-vous par exemple, que pour « Impression soleil levant », les experts ont conclu que la toile a été peinte le 15 novembre 1872 à 7h35 !!



Ou encore qu’une nouvelle mode se développe à la fin du XIXè : la tournure, ramenant l’ampleur de la jupe vers l’arrière. Ce sera le sujet du tableau « Les courses au bois de Boulogne » de Giuseppe De Nittis.



Les techniques sont également détaillées. On apprend que le pastel est une pâte obtenue à partir de pigments mélangés avec un peu d’eau, de la poudre de craie et de la gomme arabique. La légende raconte que les pastels gras (où la gomme est remplacée par de l’huile) ont été conçus pour Picasso.



« Nous voulions dans nos tableaux des accords gais, de la vie sans littérature. Un matin, l’un de nous, manquant de noir, utilisa du bleu. L’impressionnisme était né ». Pierre Auguste Renoir.



Un ouvrage superbe, ludique et complet que je conseille vivement !



Je remercie Les Éditions du Chêne et la Masse Critique de Babélio pour cette magnifique lecture. Je vous invite à aller voir l'article complet sur mon blog, je l'ai illustré de plusieurs photos, pour mieux vous rendre compte de la beauté de cet ouvrage.



#ImpressionnismedeGivernyàlaNorvège #HayleyEdwardsDujardin #ÉditionsduChêne
Lien : https://soniaboulimiquedesli..

Merci à Babelio, aux éditions du Chêne et à Haylay Edwards-Dujardin, pour ce livre reçu dans le cadre de Masse critique qui m'a permis de découvrir ce génie visionnaire et touche à tout que fut Leonard de Vinci.

Cet ouvrage sur cet artiste incontournable de la Renaissance est extrêmement bien construit, rédigé sous la forme de 40 notices autour des ses oeuvres / inventions. Celles-ci sont réparties en deux catégories : les Incontournables (La Joconde, L'homme de Vitruve...) et les Inattendues, avec des oeuvres moins connues ou plus atypiques.

De l'étude de la lumière de la lune, en passant par ses très belles cartographies de la Toscane, jusqu' à ses pictogrammes-rébus qui en font presque un précurseur du Dadaïsme, on mesure l'étendue de ses talents et l'on découvre un homme qui porte un regard insatiable de curiosité sur son époque et ses contemporains.

La peinture qui orne la couverture, La dame à l'hermine ou la Tete de jeune femme sont symboliques de la très grande douceur qui émane de ses portraits féminins, sublimes.

Pour qui, comme moi, ne connaissait ce génie que de manière très superficielle et grand public, ce fut l'occasion de me plonger dans son oeuvre de façon plus approfondie et le voyage fut passionnant.

Les fiches sont très accessibles, bien rédigées, riches en anecdotes et contenant l'essentiel avec des petits encarts pour des infos bonus restituant le contexte, la chronologie ou des précisions techniques.

La biographie qui ouvre l'ouvrage permet d'appréhender le personnage et de le situer en Europe avec les repères cartographiques. le concept de frise sur le temps de création des oeuvres est très original ouvrant une autre perspective sur le rapport au temps.

Un beau livre, ni trop long, ni trop court, que l'on peut feuilleter en famille tant les points d'entrée dans l'oeuvre sont nombreux. Mon fils s'amuse depuis à inventer des plans de machines comme Leonard...

Et je vais m'intéresser de près aux autres ouvrages de cette collection.