Citations de Heather Graham (194)
Le public aime les histoires qui finissent bien. Personne ne peut ressusciter les morts, évidemment, mais il est sain de pouvoir faire son deuil. Quand nous traînons un coupable devant la justice, cela nous donne le sentiment de ne pas avoir trahi ceux qui sont morts.
Les promesses sont souvent difficiles à tenir (...). p.156
Il dût attendre le milieu de la matinée avant de pouvoir parler à Jonas. Il avait eu Sean Canady au téléphone, et ce dernier lui avait demandé de ne plus passer à travers les fenêtres. Ni de tomber du troisième étage et de se relever comme si de rien n'était. Ni de planter en public un tasseau dans le cœur d'une jeune femme.
- Vous savez, n'est-ce pas, que c'est juste une question de temps, dit-il avec lenteur.
- Je vous demande pardon ?
Elle aurait dû s'éloigner, mettre de la distance entre eux. Mais elle se sentait attirée par lui comme un aimant. La manière dont il la touchait était presque intime, et tout son être aspirait à ce qu'il continuât.
- Juste une question de temps, répéta-t-il.
- Avant quoi ?
- Avant que vous me sautiez dessus, bien sûr.
- Avant que je vous saute dessus ? s'exclama-t-elle, l'indignation prenant le dessus. Laird MacNiall, vous êtes bien sûr de vous !
Loin de se départir de son sourire, Bruce se pencha plus près encore du visage de la jeune femme, et murmura:
- Je ne vous repousserai pas, vous savez ?
Bruce était là, en peignoir, ses cheveux mouillés plaqués vers l'arrière, le regard gris énigmatique.
- Si ça ne va pas, il vous suffit d'appeler, dit-il doucement.
- Si ça ne va pas ? murmura-t-elle.
- Si vous avez des cauchemars.
Elle croisa son regard, et ne vit que sollicitude dans ses yeux. Et soudain, le sentiment, la conviction subite et irréfutable qu'elle le connaissait - qu'elle le désirait - se fit jour dans son esprit.
Vous êtes Lucien? L'ancien roi des vampires?
Oui c'est moi, répondit l'homme simplement.
Il valait mieux regarder la réalité en face que se mettre la tête dans le sable
Un tueur en série allait de plus en plus loin, poussé par un sentiment d’invincibilité, jusqu’à ce qu’il commette une faute et se fasse attraper.
L'espoir est un sentiment à double tranchant [...] ca aide à tenir le coup et c'est formidable quand ca se termine bien. Mais quand ca se termine mal...la chute 'en est que plus dure.
- Je vois, repondit-il, en se disant qu'en fait il était totalement ds le noir.
- Moi aussi, je me suis cogné la tete sur une pierre en tombant.(Susan)
- Pauvre pierre, murmura Dianne.
- Je t'ai entendu ! s'écria Susan.
- Ah oui? repartit Dianne d'une voix doucereuse en lui lancant un regard venimeux.
Le courage, c'est d'avoir peur et de continuer tout de même.
-Que se passera-t-il si j'étais le Mal incarné Magdalena ?
- Tu ne l'es pas .
- Je n'ai jamais voulu l'être.
La brume se leva. Le calice avait disparu,constata-t-elle. Elle ne se rappellait pas l'avoir posé sur la table ,pas plus qu'elle ne se rappellait s'être défaite de ses sous-vêtements...
Certes, c’était un amant attentionné : il savait être amusant, charmant. Il la faisait rire et la consolait par des caresses quand elle se sentait délaissée et qu’elle perdait confiance en elle-même.Mais il pouvait aussi être égoïste, méprisant et carrément méchant. Il avait un jour disparu avec la ravissante propriétaire d’une importante librairie plusieurs heures durant et s’était ensuite emporté contre sa jeune épouse lorsqu’elle avait voulu savoir le fin mot de l’histoire.
Dire qu’elle s’était montrée naïve serait un grossier euphémisme. Mais il était vrai qu’elle se remettait alors d’une situation malheureuse.
Elle était partagée entre l’envie de s’accrocher à lui et celle de le repousser. Comme d’habitude, elle éprouvait à son égard un incroyable mélange d’émotions. Parfois, quand elle était près de lui, elle avait l’impression d’étouffer. Mais elle n’était pas non plus totalement immunisée contre le charme sensuel qui l’avait séduite chez lui dès le début. En somme, la plupart du temps, elle était légèrement irritée à son encontre et plutôt indulgente.
Mais la partie était déjà lancée ; il n’avait plus le choix, désormais. C’était continuer jusqu’au bout ou se résigner à devenir fou. Et puis il ne devait pas qu’à lui seul la vérité et la justice. D’autres que lui étaient impliqués dans l’affaire, et il avait promis de tout recommencer, exactement de cette manière.
Après tout, elle s’était éloignée de lui avec une détermination implacable. De même, après son divorce, elle avait su tenir bon sous les assauts des médias. Pourtant, il se dégageait d’elle un charme irrésistible qui dénotait autant d’innocence que de raffinement. Un charme auquel il était toujours sensible, même s’il avait appris à ses dépens que les femmes les plus délicates et les plus fragiles pouvaient être les pires dévoreuses d’hommes.
C’était une jeune femme dont la splendide crinière blonde retombait librement sur ses épaules et cascadait le long de son dos. Elle avait un corps élancé, aux formes superbes, que mettaient magnifiquement en valeur le jean et le pull moulant qu’elle portait. Ses traits respiraient la féminité : un nez fin, droit et régulier ; des pommettes marquées et haut placées ; de beaux yeux bleus ; des lèvres pleines et charnues. Elle contemplait les scènes historiques avec intérêt – et une certaine tension. Un rire lugubre semblait près de lui échapper, car s’il s’agissait là de statues de cire, les scènes n’en étaient pas moins effrayantes, et elle était seule dans l’obscurité. Du moins le croyait-elle.Sabrina Holloway.Jon ne l’avait pas revue depuis trois ans et demi et, bien que sa présence en ces lieux le surprît, il était heureux qu’elle ait décidé de venir.
Tout homme normalement constitué ne pouvait qu’éprouver l’envie de la sauver. Quant au bonhomme qui la dominait, son tortionnaire… il respirait la méchanceté. Son regard étincelait d’une lueur sadique en prévision de la souffrance qu’il s’apprêtait à infliger.