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Citations de Hector Malot (234)


Quand ma pauvre maman est morte, il nous avait fallu vendre notre voiture, notre âne, le peu que nous avions, et cet argent avait été épuisé par la maladie; en sortant du cimetière il me restait cinq francs trente-cinq centimes, qui ne me permettaient pas de prendre le chemin de fer. Alors je me décidai à faire la route à pied.
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S’assurer une lune de miel, la tâche est délicate. Plus d’une femme intelligente n’a pas su ou n’a pas pu l’amener à bien. Juliette l’avait accomplie.
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Quand tout va bien, on suit son chemin sans trop penser à ceux qui vous accompagnent, mais quand tout va mal, quand on se sent dans une mauvaise voie, on a besoin de s'appuyer sur ceux qui vous entourent et on est heureux de les trouver près de soi.
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La moquerie peut avoir du bon pour réformer un caractère vicieux, mais lorsqu’elle s’adresse à l’ignorance, elle est une marque de sottise chez celui qui l’emploie.
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En avant !
Le monde était ouvert devant moi, et je pouvais tourner mes pas du côté du nord ou du sud, de l'ouest ou de l'est, selon mon caprice.
Je n'était qu'un enfant, et j'étais mon maître ! Hélas ! c'était précisément là ce qu'il y avait de triste dans ma position.
Combien d'enfants se disent tout bas : "Ah ! si je pouvais faire ce qui me plaît ; si j'étais libre ; si j'étais mon maître !" Combien aspirent à cette impatience au jour ou ils auront cette liberté... de faire des sottises !
Moi je disais : "Ah ! si j'avais quelqu'un pour me conseiller, pour me diriger !"
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Mais, au moment où, ayant ramené la paille sur moi, je me serrais contre lui, je sentis qu'il se penchait sur mon visage et qu'il m'embrassait. C'était la seconde fois ; ce fut la dernière.
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- Voici le premier sujet de ma troupe, dit Vitalis, c’est M. Joli-Cœur. Joli-Cœur, mon ami, saluez la société.
Joli-Cœur porta sa main fermée à ses lèvres et nous envoya à tous un baiser. 
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"Que sommes-nous? des artistes, n'est-ce pas? des comédiens qui par leur seul aspect doivent provoquer la curiosité. Crois-tu que, si nous allions tantôt sur la place publique habillés comme des bourgeois ou des paysans, nous forcerions les gens à nous regarder et à s'arrêter autour de nous? Non, n'est-ce pas? Apprends donc que dans la vie le paraître est quelquefois indispensable; cela est fâcheux, mais nous n'y pouvons rien."
Voilà comment de Français que j'étais le matin, je devins Italien avant le soir.
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Toute femme, même la plus pure, n’éprouve-t-elle pas une certaine joie à se sentir admirée et adorée ? c’est l’espérance et le désir qui font l’outrage
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Quand on a sœurs, amis, camarades, confidents, on peut
n'être pas bavard avec soi-même;
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Montre-moi ton chien ; je dirai qui tu es. Le brigand a pour chien, un gredin ; le voleur, un voleur ; le paysan sans intelligence, un chien grossier ; l’homme poli et affable un chien aimable.
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...on obtient peu de chose par la brutalité, tandis qu’on obtient beaucoup pour ne pas dire tout par la douceur...
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Et ce qui valait mieux encore que la force que je sentais dans mes membres, c'était l'amitié que je me sentais dans le cœur.
Je n'étais plus seul au monde.
Dans la vie j'avais un but : être utile et faire plaisir à ceux que j'aimais et qui m'aimaient.
Une existence nouvelle s'ouvrait devant moi. J'évoquai le souvenir de Vitalis, et je me dis en moi-même : En avant !
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Apprends donc que dans la vie le paraître est quelquefois indispensable ; cela est fâcheux, mais nous n'y pouvons rien.
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Alors tu vas comprendre que le maître est obligé de veiller sur lui-même quand il entreprend l’éducation d’un chien. Ainsi suppose un moment qu’en instruisant Capi je me sois abandonné à l’emportement et à la colère. Qu’aura fait Capi ? il aura pris l’habitude de la colère et de l’emportement. C’est-à-dire qu’en se modelant sur mon exemple, il se sera corrompu. Le chien est presque toujours le miroir de son maître ; et qui voit l’un, voit l’autre. Montre-moi ton chien ; je dirai qui tu es. Le brigand a pour chien, un gredin ; le voleur, un voleur ; le paysan sans intelligence, un chien grossier ; l’homme poli et affable un chien aimable.
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Quand tout va bien, on suit son chemin sans trop penser à ceux qui vous accompagnent, mais quand tout va mal, quand on se sent dans une mauvaise voie, surtout quand on est vieux, c’est-à-dire sans foi dans le lendemain, on a besoin de s’appuyer sur ceux qui vous entourent et on est heureux de les trouver près de soi.
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C'est seulement plus tard, quand j'ai eu quelqu'un à aimer, que j'ai senti et éprouvé la justesse de ces paroles.
"Le malheur est, continua Vitalis, qu'il faille toujours se séparer précisément à l'heure ou l'on voudrait au contraire se rapprocher."
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Le doute, les dénégations, les mensonges de la conscience n’étaient plus possibles ; j’aimais cette jeune fille, et je l’aimais non d’un caprice frivole, non d’un désir passager, mais d’un amour profond, irrésistible, qui m’avait envahi tout entier. Un éclair avait suffi, le rayonnement de son regard, et elle avait pris ma vie.
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Quand on est de bonne foi avec soi-même, on ne se persuade pas par des vérités de tradition ; la conviction monte du cœur aux lèvres
et ne descend pas des lèvres au cœur. Or, il y avait dans mon cœur un trouble, une chaleur, une émotion, une joie qui ne me permettaient pas de
me tromper.
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On aime une femme pour les qualités, les séductions qui, les unes après les autres, se révèlent en elle dans une fréquentation plus ou moins longue. S’il en était autrement, l’homme serait à classer au même rang que l’animal ; l’amour ne serait rien de plus que le désir.
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