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Critiques de Hee-kyung Eun (40)
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Les boîtes de ma femme

Lu en 2017. J'ai découvert l'auteure avec ce recueil de nouvelles.

Il se dégage une atmosphère pesante entre les couples de ces récits. L'auteure porte un regard lucide et révoltant sur la société coréenne actuelle, une critique du mariage et du monde du travail en filigrane...
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Cocktail Sugar et autres nouvelles de Corée

Une très belle découverte même si je n'ai pas accroché plus que ça. J'y ai découvert la condition difficile de la femme dans ce pays asiatique que nous connaissons peu au final. Je ne pense lire d'autres lire venant de ce pays. Ce fut certes une lecture agréable mais sur un thème qui ne me plaît pas forcément dans la littérature
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Secrets

Dans ce roman, nous suivons deux frères, Yeongjun l’aîné et Yeongu donc le cadet. Le décès de leur père, leur fait revivre des souvenirs d’enfance et va leur révéler bien des secrets cachés au sein de leur famille.

Ces deux frères qui ne se sont pas revus depuis longtemps vont être donc menés à se retrouver, distant l’un envers l’autre. Enfant, Yeongu était plutôt rebelle, recherchant constamment l’amour de son frère qui l’ignorait, quant à Yeongjun qui a bien réussi dans les études reprochait que son cadet était le favori de la famille, ce que reproche également Yeongu à ce dernier.

Bien que j’ai aimé suivre ces deux frères dans leur passé et dans leur vie actuelle., j’ai néanmoins trouvé que le récit souffrait de longueurs car l’autrice a tendance à couper le fil de l’histoire par des sujets sur la politique, les traditions… sur la Corée.

De plus, j’ai été parfois perdu avec certains dialogues car ils sont mêlés dans le récit, ne sachant pas parfois qui prend la parole.

Pour conclure, c’est pour moi une lecture en demi-teinte car il y a quand même des passages qui sont prenant mais d’autres ennuyant. Je retiendrai juste l’attachement et la compassion que j’ai ressenti pour Yeongjun et Yeongu.
Lien : https://meschroniquesdelectu..
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Le cadeau de l'oiseau

Le cadeau de l'oiseau est écrit sous la forme d'un journal, celui d'une jeune adolescente coréenne, dans les années soixante. Orpheline, élevée par son grand-père, plutôt bonne élève dans son école. On pourrait dire une vie tranquille, long fleuve, mais paisible. Donc, pas d'histoire ! Jin-hee est une excellente observatrice. Et elle analyse ce qu'elle observe. Et elle a un sens inouï de la justice et du respect, au-delà des normes, des convenances, des us et coutumes, de la hiérarchisation par les politiques. Elle va au-deça et au-delà. Aller contre les règles sociales ou politiques édictées par des hommes, des adultes, des idéologues, c'est aller au devant de punitions, d'exclusions, infligées par les autorités, celles qui ont érigé ces règlements absurdes ou rétrogrades, ou celles qui en profitent. JIn-hee traverse, subit, se rebelle, est bannie, se rebelle encore, survit, implore, explose, explore et impose sa vision de la vie.

La forme du journal intime est parfois agaçante, l'autocentrisme n'est pas évité, alors, le lecteur peut se demander "mais qu'est-ce que je fais là ?", mais en même temps, il a permis sans doute à l'auteure, d'aborder des thématiques délicates et intimes, avec pudeur mais en toute sincérité.



Une belle découverte, une bien jolie édition aussi.
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Secrets

J'ai trouvé l'histoire intéressante et ai apprécié d'en apprendre plus sur la vie des différents personnages. Les mentions à la culture coréenne et à la vie quotidienne des Coréens sont fréquentes, ce qui est vraiment chouette.



En revanche, malgré un style agréable à la lecture dans les parties narratives, j'ai détesté la façon dont les dialogues étaient écrit : rien n'indique les moments de dialogue ou qui parle. Devoir sans cesse réfléchir à qui dit quoi, qui pense quoi, qui répond, etc. gâche beaucoup le plaisir de la lecture...
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Qui a tendu un piège dans la pinède par une jou..

Une lecture passionnante, surprenante, dérangeante.

Passionnante parce que les "micro-fictions", une appellation pour ne pas dire nouvelles ? ou ne pas reconnaitre simplement qu'un roman peut compter juste une centaine de pages...

Moi, cela me convient, les romans fleuves qui parlent pour dire tout et n'importe quoi, ici, nous sommes dans du bref, du coupé ras, de l'essentiel, et ce sera au lecteur d'imaginer plein de choses.

Passionnant, et dérangeant, car l'auteure met le centre de ses récits sur le lien familial, la parentalité, l'éducation (ou son absence), et surprenante car il est évident ici que les sujets sus-nommés tournent autour de la féminité, de la place de la femme dans une société marquée par la domination masculine.

Je pense qu'on ne peut pas comprendre ce recueil sans avoir à l'esprit la place de la femme dans la société coréenne et dans la structure familiale en Asie.

Il me semble que ce livre est une tentative d'ouvrir une fenêtre sur ce sujet.

Ainsi, les histoires racontées par EUN Hee-Kyung sont d'une sensibilité féminine incroyable. La petite fille cadrée par une éducation, un véritable carcan, auquel elle répondra quitte à en souffrir et à se perdre ; l'épouse, on imagine que c'est la petite fille devenue adulte, car on a bien une similitude des prénoms, l'épouse modèle qui est modèle sur quel modèle ? la tradition, l'attente de son époux, mais lui ? et puis enfin la dernière histoire, l'ultime récit, celui du père qui se meurt, entre le fils aimé et la fille rejetée, qui enfin comprend l'inéluctabilité de la mort, a tant souffert de l'absence de son père tant qu'il était vivant et va tellement souffrir de son départ. Tandis que le frère qui a été aimé par ce père veut abréger le deuil.

Eun Hee-Kyung a une plume assez fine pour exprimer subtilement les sentiments de ses personnages.

Je me suis laissée bercer par les émotions qu'elle sait exprimer légèrement, même dans le tragique, le doigté reste délicat.

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Qui a tendu un piège dans la pinède par une jou..

Qui a tendu un piège dans la pinède par une journée fleurie de printemps ? Je n'ai pas la réponse.

Trois courts récits dans ce recueil signé par Hee-kyung Eun une romancière sud-coréenne réputée et reconnue .

Il ne neige plus au pays natal le premier met en scène un jeune garçon handicapé par son bégaiement, qui s'attache aux pas d'un jeune voyou

Qui a tendu un piège dans la pinède par une journée fleurie de printemps ? la nouvelle qui donne son titre au recueil nous parle d'une enfant mal-aimée, intelligente en quête d'amour mais qui se retrouve seule du début à la fin de sa vie. Incapable de se lier à autrui elle parait artificielle et arriviste voir arrogante et est détestée par tous et toutes..

L'héritage , dernière nouvelle , nous parle d'un homme plus âgé, travailleur acharné qui se retrouve à la porte de la mort sans avoir pu être celui qu'il aurait souhaité.

Ces courts récits nous parlent d'une société patriarcale où l'honneur, l'argent, la réussite sociale sont les gages de la place de l'individu dans une société plus traditionnelle qu'il n'y parait, où la solitude me semble être le lot quotidien.

Ces courts récits reflètent-ils une "réalité vraie,", sont ils des instantanés photographiques, y a t'il un fond de critique derrière ces textes,, une forme de regret? Plein de questions auxquelles je suis incapable de répondre ne connaissant que fort mal ce pays et sa culture.

Des Trois textes c'est sans aucun doute l'héritage qui m'a le plus touchée sans doute une universalité du propos devant un homme en fin de vie.
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Secrets

Les éditions Picquier offrent des oeuvres originales, d'Asie, et Secrets a été pour moi une découverte.

C'est ce que j'aime dans la littérature.

J'ai ainsi vécu une lecture intense, exigeante, qui bouscule, parfois décourageante car extrêmement complexe dans les ramifications familiales, historiques, bref un livre à ne pas lire par quelques pages le soir. Non. Quand on y va, on ne lâche pas.

Mais c'est extrêmement bien construit, très malin, remarquablement écrit.

Les Secrets... tout ce qui clive, tout ce qui sépare, tout ce qui détruit dans des souffrances irréparables. L'histoire des deux frères qui s'entremêle avec l'histoire sociale et civilisationnelle de la Corée, est extraordinaire et en même temps, l'auteur lui donne une portée universelle.

Parfois, je me suis demandée comment l'auteur s'y retrouvait, parce que moi, en tant que lecteur, j'ai dû me faire des petites notes. Mais passionnant.

Je retournerai vers cet auteur.
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Les boîtes de ma femme

La nouvelle éponyme, " Les Boîtes de ma femme ", tout comme la seconde , intitulée " Ma femme évanescente " mettent en scène des protagonistes masculins dépassés par la dimension intime de leur couple. En effet, ils se comportent comme on leur a appris qu'un homme devait se comporter dans un couple traditionnel, et malgré cela leurs femmes ne semblent pas heureuses. Mais pourquoi ? Ces couples, qui ne sont pas de couples amoureux, mais des couples formés pour perpétuer la tradition et s'assurer que quelqu'un veille sur notre solitude. Or l'affection, la confiance et la communication ne sont-elles pas les garantes d'un couple solide ?

L'auteure coréenne, avec beaucoup d'ironie et un regard grinçant et sans concession met en scène l'aliénation d'individus formant une entité devenue artificielle dans nos sociétés modernes. En plus de l'incompréhension, il est aussi question d'adultère bien sûr, car il semble que notre recherche du bonheur et la recherche de l'amour partagé avec quelqu'un en qui on peut avoir totalement confiance sont indissociables. Dans un pays qui a légalisé l'adultère en 2015 (information entendue dans un reportage mais à vérifier), comme pour mieux cacher les morceaux brisés sous le tapis et où les individus ne peuvent pas complètement s'émanciper de la pression de la tradition néo-confucéenne (valeurs en décalage total avec le capitalisme brillant et sauvage que connaît la Corée du Sud) il y a de quoi devenir schizophrène ! Mais à cela, l'auteure préfère utiliser l'humour.



Le ton des deux nouvelles suivantes (" Les Beaux Amants" et "On n'avait pas pensé à l'imprévu") est plus sentimental, et m'a un peu moins plus. Pourtant ces nouvelles sont sans doute les plus universelles du recueil : l'autopsie de la mort des sentiments dans un couple et la culpabilité causée par un évènement imprévu ; puis la vie qui reprend et les mêmes choses se répètent. Certes, l'analyse psychologique assez fine m'a plue, mais ce n'est pas celles que j'ai préféré. Il en faut pour tous les goûts !



Quant à la dernière, elle fait une synthèse des précédentes avec un schéma narratif un peu différent. Il est d'abord question de deux soeurs, l'une attachée aux valeurs traditionnelles, l'autre qu'on dirait plus ambitieuse, ouverte sur le monde et préoccupée par ses études. Et pourtant...



Dans ce recueil composé de cinq nouvelles, l'auteure explore et interroge les relations de couple en ce début de 21ème siècle dans un pays bouleversé par des changements structurels, sociaux et légaux qui ont été extrêmement rapides et ont ainsi créés un décalage commensurable avec les mentalités individuelles. Le tour de force d'Hee-Kyung Eun c'est d'avoir réussi à aborder ce sujet en mettant en scène uniquement la vie privée et intime de ses personnages.

C'est l'envers des K-dramas qui est mis ici en avant, ainsi l'auteure est presque une porte-parole des mouvements sociaux des jeunes, et des jeunes femmes qui élèvent leurs voix en Corée du Sud ces dernières années.



Une découverte très intéressante, et je lirai volontiers d'autres oeuvres de l'auteure.
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Encouragez donc les garçons !

Avec ce roman de Eun Hee-kyung direction la Corée du Sud. Publié en 2010, 소년을 위로해줘, « Console le jeune garçon » (on voit déjà qu’il y a un problème de traduction mais je vais y revenir) est un beau roman sur l’adolescence, sur le fait de grandir, de trouver sa place dans la société la pression sociale, sur le fait d’être différent.e, sur l’amour, l’amitié, le manque de repères et comment s’en créer, la paternité, la maternité aussi, ….

On a là un roman d’apprentissage avec beaucoup de thèmes abordés au travers de l’histoire Yeonwu qui vit seul avec sa mère. Ce n’est pas fréquent en Corée et il en souffre. Il n’a pas connu son père. La mère et le fils accompagnés de leurs deux chats emménagent dans un nouvel appartement. Yeonwu va intégrer un nouveau lycée avec la pression que cela comporte : les examens, les heures de classes supplémentaires et obligatoires pour les préparer — nous n’avons aucune idée de la charge que cela représente, ici, en France. Lorsque les lycéens s’y soustraient, ils reçoivent des punitions qui peuvent être des châtiments physiques (oui, on les frappe et ceci est considéré comme « normal » dans la mesure où le prof ne frappe pas trop fort) ou bien des humiliations (porter une pancarte toute une journée indiquant que vous avez séché le cours et marquant votre honte – ce qui est particulièrement insupportable en Asie). Chaeyeong, la jeune fille dont Yeonwu va devenir l’ami, va subir ces punitions. Taesu, le troisième larron de la petite bande, revient des USA où ses parents ont vécu. Il a étudié là-bas et émaille ses phrases d’expressions américaines. Il a du mal à se réadapter aux critères coréens au grand désespoir de sa jeune soeur et de sa famille. En gros, il devient le vilain petit canard. Taesu et Yeonwu partagent le même goût pour la musique et surtout pour le rap. Ils vivent sur ce rythme.



Mais on ne suit pas que les adolescents ; les soucis d’adaptation concernent aussi la mère de Yeonwu, Mina, et son petit-ami, Jaeuk, plus jeune qu’elle. Voilà une situation qui n’est pas correcte : elle est une femme divorcée qui ne « rentre pas dans les cases » , et elle sort avec un homme plus jeune, sans vouloir se marier. Absolument pas coréen. Sans parler du fait que Jaeuk n’a pas d’emploi respectable dans une grande entreprise !

Pour autant, la génération des parents ne comprend pas celle des enfants. Mina, déjà en rupture avec la tradition a du mal avec Yeonwu. Et même Jaeuk qui essaie d’être ami avec lui, l’entraînant à la course à pied, se révèle être un grand moralisateur. Tout le monde cherche ses repères et a bien du mal à les trouver dans une Corée qui est tiraillée constamment entre le passé rigide, les exigences de performance et ce qui se profile. C’est vraiment très intéressant. Et comme je m’intéresse à l’Asie ; au Japon depuis longtemps ( les années 80 grâce à mes parents ) et à la Corée du Sud depuis quelques années seulement (merci la K-pop, je n’ai pas honte de le dire) , je n’ai pas été surprise.

J’ai aimé aussi les personnages, les touches délicates pour entrer dans l’histoire, la poésie qui se dégage.

Par contre, le roman souffre d’un très gros problème que j’évoquais dès le début : la traduction est une catastrophe de même que la mise en page à certains moments (les dialogues délimités n’importe comment). Il y a aussi des fautes de frappe, des erreurs de français qui rendent la lecture difficile. Parfois, j’ai dû relire plusieurs fois le même passage pour comprendre le sens. On sent que la traduction est très littérale. Je sais que le coréen n’est pas facile à traduire, à la base (pour un aperçu de la structure de la phrase coréenne, c’est par ici). Parfois cela donne de drôles d’interprétations, voire plusieurs nuances quand on le passe dans notre langue mais ce n’est pas une raison. C’est compliqué de lire un texte qui n’a pas vraiment de sens… Sans cela, Encouragez donc les garçons — le titre ne correspond d’ailleurs à rien puisqu’il est inexact — serait un très bon roman. Et c’est pourquoi il est à lire. En tout cas, j’ai découvert une autrice à suivre
Lien : https://imaladybutterfly.wor..
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Les boîtes de ma femme

Un recueil de nouvelles sur le couple... et c'est tout autre chose. Beaucoup de simplicité et de poésie.
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Encouragez donc les garçons !

J'ai découvert ce livre lors d'une rencontre avec Eun Hee Kyung dans une librairie; intriguée par cette conférence et par le thème du roman, j'ai décidé de le lire à mon tour et je ne le regrette absolument pas!

Ce n'est pas seulement une critique de la société coréenne et de son système éducatif, mais aussi un très beau roman sur l'adolescence, la famille et la recherche de soi. L'écriture d'Eun Hee Kyung teinte les moments du quotidien d'une mélancolie apaisante, comme un soleil de fin d'après midi en Juillet.

J'ai été très touchée par l'histoire de Yeonwu, ses amis, son premier amour et sa famille, peut-être parce qu'elle ressemblait parfois à la mienne. Bien que je sois encore jeune, je trouve déjà qu'il est facile d'oublier ce qu'on ressentait à 16 ans. Ce roman m'a permis de me pardonner en quelque sorte et m'a rappelé de ne pas juger trop facilement les personnes de cet âge. J'ai aussi beaucoup apprécié l'importance donnée au hip hop, il est rare de trouver des romans qui rendent hommage à ce style de musique de manière aussi juste.

Finalement, "Encouragez donc les garçons!" c'est un peu comme un morceau de hip hop, doux-amer et consolant, tout le monde peut s'y retrouver.
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La voleuse de fraises

Un court mais très beau recueil de nouvelles qui, malgré la dureté de certains de ses thèmes, ne laisse pas un sentiment de désespoir. Les femmes des histoires de Eun Hee Kyung, complexes et fortes, doivent faire face à la violence du monde extérieure et de leur propre conscience. J'ai éprouvé beaucoup de sympathie pour les protagonistes, particulièrement celles des deux premières nouvelles. J'admire énormément l'écriture de Eun Hee Kyung, simple mais parfois poétique. Je trouve que c'est la beauté de cette écriture qui permet de ne pas tomber dans la déprime et de garder espoir malgré tout.
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Cocktail Sugar et autres nouvelles de Corée

De très belles nouvelles qui éclairent le lecteur sur la condition des femmes en Corée du Sud. Toutes les auteures expriment brillamment les sentiments de leurs personnages face aux violences physiques et psychologiques auxquelles elles doivent faire face. Les nouvelles sont écrites dans des styles très différents, tantôt angoissant, tantôt réaliste ou poétique. Chaque histoire a laissé une empreinte particulière dans ma mémoire et rien qu'en relire le titre m'évoque une image bien précise.
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Encouragez donc les garçons !

Voilà plus d'un mois que je l'ai débuté sans parvenir à le terminer. Impossible de me plonger dans ce roman. L'intrigue met une éternité à se mettre en place. Au bout de 100 pages, je ne voyais toujours pas où l'auteur souhaitait en venir. Je n'ai accroché ni aux personnages, ni à l'écriture. Je n'ai lu que quelques romans coréens, mais aucun ne m'a donné autant de mal. Je n'ai tout simplement pas accroché, dommage. Merci malgré tout à Babelio et à l'Atelier des Cahiers pour l'envoi de ce livre.
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Encouragez donc les garçons !

Arrivée au terme de ma lecture je reste un peu sur ma faim car je trouve que la forme n'est pas à la hauteur du contenu.



Tout d'abord j'ai aimé le sujet du roman.

Le personnage principal, Yeonwu, est un adolescent plutôt solitaire qui vit seul avec une mère un peu fantasque. A l'occasion d'un déménagement et d'un changement d'école il va faire la connaissance de Taesu et Chaeyoung. A travers cette amitié/amour on part à la découverte de la Corée du Sud contemporaine. Un pays qui oscille entre tradition et modernité et dans lequel il n'est pas forcément facile de trouver sa place. Le sujet de la pression sociale est omniprésent dans les romans coréens contemporains et particulièrement celui de "l'enfer" du système scolaire et ses dommages sur la jeunesse . Un des intérêts de l'histoire est qu'on ne se focalise pas uniquement sur les adolescents. A travers la mère de Yeonwu on découvre la génération des parents, celle qui veut rompre avec la tradition.



A côté de ça, ma grosse déception vient de la traduction. On sent vraiment que c'est littéral, et que le texte est proche de la forme originale coréenne. Malheureusement en français ça passe difficilement. Le style est incroyablement lourd. Certaines phrases mal formulées sont inintelligibles et demande relecture(s) et concentration pour les comprendre alors que c'est du français simple. Il y a également des fautes de frappe, des traductions mal choisies, des petites erreurs de français, ... En plus le roman est très long et imprimé dans une police de caractère assez petite. Tout ça a rendu la lecture difficile, extrêmement lente et trop souvent frutrante.





Merci à Babelio et aux éditions L'Atelier des Cahiers pour cet envoi.

Masse critique janvier 2018
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Encouragez donc les garçons !

Un grand merci à Babelio pour cet envoi.

Dans cet ouvrage, l’auteur nous évoque la difficulté de traverser l’adolescence, la relation avec les parents et la difficulté pour certains jeunes de se faire des amis à cette étape de la vie dans la Corée d’aujourd’hui.

Yeonwu, qui vit seul avec sa mère et suite à un énième déménagement , doit s’inscrire dans un nouveau lycée et se refaire une nouvelle communauté de copains. Dans la vie, le jeune homme ne peut compter que sur sa mère, portée sur l’alcool, qui l’aime à sa façon, mais qui multiplie les maladresses. (En parlant de sa situation de mère divorcée, elle lui assène que « Cela ne veut pas dire que tu es abandonné, mais simplement que tu es en pâturage libre »).

Les thèmes abordés (manque de repère, en recherche d’affection, difficulté de se faire une place dans un groupe existant…) sont criants d’universalité. Ces situations délicates, ingrates sont vraies partout dans le monde. Leur traitement par Eun Hee-Kyung est assez original. Elle a utilisé le passage des saisons en parallèle pour traduire les divers sentiments du jeune homme, quand l’éditeur « l’atelier des cahiers » a choisi une couverture qui ‘a pas été sans me rappeler «Le cri » de Munch avec toute son angoisse existentielle. (Yeonwu va jusqu’à se demander « sommes-nous devenus des êtres sans aucun lien, qui ne peuvent se rencontrer » ?)

La mère, quant à elle, semble avoir tiré ses conclusions sur les jeunes générations. Elle dit : « ils sont tous à peu près pareils. Ils ne semblent pas avoir de désirs, ni de projets d’avenir. Ils vivent au jour le jour. Les garçons, surtout, ils sont faibles et sans vigueur ».

Que cela doit être difficile de se retrouver à vivre avec un seul parent qui n’a aucun espoir en vous, sans parler du parent qui n’a jamais eu le courage de sa paternité, ni le sens de ses responsabilités.

Ouvrage troublant, dérangeant, qu’une traduction maladroite, trop près du texte, vient en ralentir la lecture. Dommage.

Néanmoins, bravo à » l’atelier des cahiers » pour sa présentation soignée.

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Encouragez donc les garçons !

Une fois de plus, je me suis plongée avec enthousiasme dans un roman contemporain qui m'a fait découvrir la société sud-coréenne. Ce roman a aussi été pour moi l'occasion de découvrir un peu plus la littérature de ce pays.

J'ai beaucoup apprécié le style d'écriture. L'autrice prend le temps de nous faire approcher ses personnages au plus près. Elle s'attache aux détails, et c'est une technique que j'appréciais déjà dans la littérature japonaise. Toutefois, cette approche est à double tranchant car le récit s'en trouve ralenti. Pour cette raison, j'ai eu un peu de mal à finir ma lecture car le récit était dense.

J'ai beaucoup aimé ces personnages atypiques. À la fois proches et éloignés de nous, je les ai trouvés attachants.

J'ai particulièrement adoré la manière donc sont décrites les conditions climatiques, la pluie notamment.

Les thèmes abordés sont très intéressants. L'intégration, la pression sociale, la différence, le savoir-être en société, etc., le tout sur fond de références artistiques (musique, dessin, mode, etc.).

Ce roman est un gros morceau qu'il faut prendre le temps de déguster pour l'apprécier. J'ai dû l'avaler en un mois et cela n'a pas été assez pour que j'aime ma lecture autant que je l'aurais voulu. Je le relirai donc à mon rythme, histoire de le savourer comme il se doit.
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Encouragez donc les garçons !

Ce roman est vraiment magnifique ! Il nous raconte le quotidien de Yeonwu, un jeune Coréen qui est solitaire et plutôt renfermé sur lui-même. Son déménagement va alors tout changer dans ça vie. Il va rencontrer de nouvelles personnes qui influenceront son quotidien à jamais. Elles lui feront ouvrir les yeux que ce soit par de la musique ou par leurs expériences de la vie. J’aime beaucoup la façon dont est racontée l’histoire, je trouve que la forme est très poétique. Les personnages sont tous très attachants, on passe grâce à eux dans différents environnements que peuvent connaître les Coréens, que ce soit la pression social, comment l’école dirige la vie des étudiants et aussi comment toutes les règles peuvent entraver, et étouffer les jeunes ou même ceux des générations passées. On peut ainsi voir que rien n’est simple pour personnes et qu’il faut toujours faire bonne figure devant les autres. Ce livre est vraiment sublime, il est très difficile de retranscrire son univers par quelques mots, mais en tout cas il nous amène à réfléchir sur beaucoup de thème de la vie de tous les jours et pour nous européen, nous fait découvrir un culture qui ne nous est pas forcément connue.

Un livre que j’ai mis longtemps à finir malgré le fait qu’il m’ait passionné du début à la fin, mais que je ne peux que vous recommander.



Ma note : 20/20 Je vous le conseille grandement ! Un vrai coup de cœur !

#Frimousse
Lien : https://lecturesdefrimousse...
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Encouragez donc les garçons !

Encouragez-donc les garçons ! est un roman de Eun Hee-Kyung, publié aux éditions Atelier Des Cahiers le 12/06/2018.



Je tiens à remercier Babélio (via son opération Masse critique) et les éditions Atelier Des Cahiers qui m’ont permis de découvrir ce livre qui m’intriguait beaucoup.



Disclamer : Même si j’ai reçu ce livre gratuitement en échange d’un avis pour le site Babélio (opération masse critique), je tiens à signaler que mon avis est toujours sincère et le plus objectif possible.



Résumé : Yeonwu vit seul avec sa mère depuis le divorce de ses parents. Après leur déménagement, il fait la connaissance de Taesu, futur camarade de classe. La musique qui s’échappe du casque de ce dernier, son cœur qui bat sur ce rythme, c’est le début de tout. Nouvelle amitié, rencontre avec Chaeyeong, fille craintive, premiers émois, premier amour, séparation forcée, retrouvailles… De l’été à l’hiver, puis de l’hiver au printemps…

À travers ce roman d’apprentissage dans l’hypermodernité sud-coréenne, l'auteure dresse un portrait sans complaisance de la génération des parents des protagonistes, dont certains ont rompu avec les traditions familiales et d'autres se satisfont de leur rôle social, tandis que leurs enfants, n'ayant plus de repères solides, sont à la recherche d'eux-mêmes. Portait d'une jeunesse qui communie dans la même musique et le même rêve d'un monde autre, rêve qui peut conduire aussi à des choix dramatiques.



La promesse : Un roman d'apprentissage où l’on va suivre un adolescent, dans un lycée coréen, qui va expérimenter l'amour et le monde des adultes. En savoir plus sur la société coréenne et sur la vie de tous les jours en Corée du Sud.



Mon avis : On ressent bien le côté atypique de certains personnages : La mère de Yeonwu qui l’élève en essayant de lui inculquer le goût pour la différence. Taesu qui, après un long séjour aux Etats-Unis, n’arrive pas à rentrer dans les cases à son retour en Corée du Sud.



L’histoire est intéressante mais je n’ai pas autant voyagé que je l’aurais voulu.



Passons maintenant à ce qui ne va pas.



J’ai relevé un gros problème de traduction. Alors, je ne sais pas si les traductrices on traduit « mot à mot » pour essayer de conserver la plume de l’autrice ou si la traduction n’est pas maitrisée mais dans les deux cas le résultat est complétement raté !



Est-ce que la plume de l’autrice est aussi décousu que dans notre version traduite en français ou est-ce que cela vient de la traduction ? Parce que la plume m’est apparue aussi brouillonne que lorsqu’il s’agit d’un premier roman. Or l’autrice a déjà publié plus d’une dizaine de romans…




Lien : http://www.booksanddreams.co..
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