Hélène Casado

Ouvrage reçu lors de la dernière opération Masse Critique, je tiens tout d'abord à remercier babelio ainsi que la maison d'édition L'Atelier des Cahiers pour l'envoi de cet ouvrage. C'est la couverture qui m'avait tapé das l’œil et encore une fois, moi qui m'y fie beaucoup, je n'ai pas été déçue. Cependant, s'agissant d'un deuxième tome (et n'ayant pas lu le premier), j'ai eu un peu de mal à rentrer complètement dans l'histoire mais une fois fait, je me suis rapidement plongée dans cette dernière et attachée aux personnages bien que très nombreux. Aussi, je vais m'épargner de tous vous les citer. J'ai eu également du mal à distinguer dans un premier temps les prisonniers coréens des envahisseurs japonnais auxquels se rajoutent les saltimbanques qui ne sont ni l'un ni l'autre. Ha-na est l'une d'entre eux et bien que ce ne soit pas l’héroïne de ce cycle, c'est le personnage auquel je me suis le plus attachée. Âgée de 15 ans, elle vit avec son père et son frère et entretient une relation amoureuse avec Duri-soe qui lui, si j'ai bien suivi est un prisonnier. Leur relation devrait être interdite mais tant qu'elle arrivera à se faire passer pour un jeune homme plutôt que pour ce qu'elle est à savoir une belle jeune fille, les Japonnais ne devraient, pour l'instant rien soupçonner.



Un roman violent certes puisqu'il est beaucoup question de massacres, de pillages et surtout du terrible sort que les samouraïs et envahisseurs japonnais infligeaient à leurs prisonniers à savoir leur couper le nez pour la plus moins terrible des punitions mais avec une histoire qui tient plus que la route et dans lequel e lecteur, surtout si, lui ou elle a lu le premier tome, se laisse facilement entraîner. S'agissant d'un cycle en trois volumes, je ne pense pas me plonger après coup dans la lecture du premier volet mais me laisserais probablement tenter par la lecture du troisième et dernier.



Une écriture très agréable malgré les atrocités précédemment décrites mais je déplore simplement qu'il n'y ait pas eu, en début d'ouvrage, un petit résumé de l'ouvrage précédent. En revanche, l'auteure a bien rattrapé le coup en fournissant au lecteur un lexique en fin d'ouvrage ainsi qu'une présentation des personnages réels ou fictifs (chose et cela est peut-être en partie ma faute, que je n'ai découvert qu'après coup malheureusement pour moi.



Une lecture très addictive que je ne peux que fortement vous recommander avec une dose de fantastique qui m'a bien plu avec la présence des âmes et des esprits de ceux et celles ui ont péri malgré eux ! A découvrir !

Haneul continue d’explorer la Corée au XVIe siècle.

Le lecteur explore lui aussi sans suivre nécessairement Haneul. Nous suivons donc des prisonniers Coréens des Japonais, lesdits Japonais maîtres de ces prisonniers, des guerriers nippons en première ligne, des survivants Coréens qui se cachent avec Haneul, les esprits des morts, des esprits protecteurs, …

Dans ce volume, je commençais à connaître le contexte grâce au premier tome. Haneul et les autres protagonistes évoluent largement au sein de ces guerre d’Imjin. Le coté trash multi-personnage façon trône de fer et le coté invasion façon « Jon et Hardy » sont plus que jamais présents.

L’intrigue évolue lentement, certains groupes semblent s’en sortir, d’autres pas du tout, mais je ne me suis pas ennuyée. Je n’en dis pas plus.

C’est l’histoire d’un voyage dans le temps. Haneul part de Corée du sud de nos jour et arrive toujours en Corée du sud au XVIe siècle pendant les invasions colonisatrices Japonaises.

Quel choc pour cette fan de culture japonaise pacifique !

Heureusement, Haneul ne connaît pas très bien son histoire parce que je ne connaissais rien du tout sur le Japon et le Corée du XVIe siècle. Cela permet de rentrer progressivement dans l’histoire. Le lexique et l’index des personnages historiques aident aussi.

Le style de l’auteur est fluide, l’histoire est agréable à lire.

Ce volume m’a fait penser au « Trône de fer » George R. R. Martin pour le côté trash et à ma saga « Jon et Hardy » pour le côté invasion.

Ce livre avait tout pour me plaire: du voyage dans le temps, un contexte historique passionnant, une dénonciation des discriminations et une héroïne intelligente.



Malheureusement, ça n’a pas suffi et la sauce n’a jamais vraiment pris.



La quatrième de couverture avertit ses lecteur-ice-s: « réservé à un public adulte ». J’en ai été surprise au début, parce que le récit et la plume me semblaient très YA (ce que semble confirmer la couverture). Au fil du récit, les horreurs de la guerre et les nombreuses exactions commises par l’armée japonaise sur la population coréenne expliquent cet avertissement. Donc soyez prévenu-e-s et ne vous lancez pas dans cette lecture si ce genre de choses vous dérange.



Le plus grand intérêt du roman, pour moi, est son aspect historique. Je connaissais un peu les grandes lignes de l’invasion qui est décrite ici, mais pas dans le détail. C’est vraiment l’époque où l’autrice a situé son intrigue qui m’avait donné envie de la découvrir. La description de l’environnement, des coutumes et de la vie quotidienne est assez réussie, même si on reste plutôt en surface. Un autre élément intéressant est le fait qu’on suit également les faits du point de vue de l’envahisseur japonais. L’accumulation des crimes commis sur les Coréens, presque tous des civils, notamment des femmes et des enfants, n’est pas édulcorée, même si on nous épargne heureusement le détail de certaines atrocités.



C’est presque tout le reste qui a pêché pour moi. La plume reste dans la même veine tout au long du livre, c’est-à-dire que c’est le style que je m’attends à trouver dans un roman YA. ça manque de profondeur et de force, alors que les sujets abordés auraient demandé une évocation plus puissante. Tout va trop vite, au point que parfois il manque des transitions et qu’on ne sait plus qui on est en train de suivre. A cela, j’ajouterai que j’ai parfois eu la sensation qu’on allait se diriger vers un enemies-to-lovers que j’aurais trouvé très malvenu vu le contexte…



D’autre part, on rencontre certaines ficelles un peu grosses dans l’avancée de l’intrigue. L’héroïne parvient à survivre et à obtenir des choses avec une facilité déconcertante, peu crédible.



Pour finir, les annexes sont intéressantes, mais certains éléments m’ont laissée perplexe, notamment le fait que certains personnages sont présentés comme le seraient ceux de jeux vidéos ou de jeux de rôle, alors que rien dans l’intrigue ne laisse supposer qu’on est dans un univers de ce genre.



Je ne sais pas trop quoi penser de cette lecture… Il y a plein d’éléments intéressants, mais la façon dont c’est fait ne m’a pas vraiment convenu. Je pense que c’est dû en grande partie au fait que le public-cible et le format ne semblaient pas faits pour aller ensemble.



Trigger warning: guerre, batailles, massacres, morts, meurtres, mutilations, viols, séquestration, description de blessures, sang, etc.
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Conquise par le premier tome, je ne pouvais que vouloir livre le deuxième. C'est chose faite grâce à Babelio et l'éditeur Atelier des cahiers qui ont eu la sympathie de le proposer lors de la dernière masse critique.



Aussi dur et violent que le premier, même si le contexte est un peu différent, il n'en reste pas moins emprunt d'un peu de lumière (via notamment la vision du monde de Ha-na), et de quelques touches d'un peu d'espoir (comme l'apparition du coq et de la poule). Les esprits apportent, à leur manière, un peu d'humour au milieu d'une situation loin d'être joyeuse.

Un récit par ailleurs toujours plein de poésie dans les descriptions de la nature, et toujours poignant.

J'avoue toutefois que j'ai ressenti un peu l'absence de Ha-neul, que je considère comme le personnage principal étant donné que cette plongée dans le passé commence avec elle, et par elle.

Une fois la dernière page tournée, je n'avais qu'une envie, avoir la suite sous la main...vivement sa parution. Espérons qu'alors Ha-neul parviendra à retourner chez elle, même si après tout cela, sa vie ne pourra qu'en être bouleversée.

Merci à la maison d'édition pour ce service presse que j'attendais avec impatience. Il s'agit de la suite de notre pays qui était un coup de cœur pour moi.



Ce second tome est la suite directe du premier. On retrouve les personnages où ils étaient. Ici, le conflit est stabilisé. Vous ne trouverez quasiment pas de conflits armés. Chaque partie s'installe. On suit plus le quotidien aussi bien des coréens que des japonais, peu importe qu'ils soient libres, prisonniers ou soldats. Chaque chapitre est écrit d'un point de vue différent. Je ne ferai pas la liste des narrateurs tant il y en a.



Aussi étonnant que ça puisse paraître, je me souvenais assez bien du précédent tome. Pourtant, si vous me suivez, vous savez que moi et l'histoire ça fait deux. La seule chose qui m'a posé problème, c'est de me souvenir de certains personnages. Je me souvenais très bien de la plupart d'entre eux mais pour le village que l'on suit, je faisais quelques confusions. Heureusement qu'il y a la liste des personnages à la fin du livre. D'ailleurs, en plus de ça, vous trouverez beaucoup d'annexe : une carte de la Corée, un lexique, des organigrammes, une liste des personnages historique, des techniques de combats... C'est très complet.



Une fois que j'ai resitué chaque personnage, ma lecture a vraiment pu commencer. Plus j'avançais, moins j'avais envie de m'arrêter. Il est vraiment addictif. Il faut juste être concentré. J'ai été surprise par la faible présence de Ha-Neul que je considérais comme l'héroïne. C'est d'autres personnages qui prennent la lumière et ce n'est pas si mal. Parmi eux, j'ai eu un coup de cœur pour Kang Ha-Na et son honnêteté sans faille voir sa naïveté. Je vous laisserai découvrir tous les autres. Ils sont nombreux.



Ce tome nous présente une réflexion sur ce qu'il se passe en tant de guerre lors d'un siège. L'autrice montre vraiment la complexité des relations et des comportements humains en ces temps troublés. Il y a de tout et pas seulement d'un côté mais des deux. J'ai apprécié la subtilité qu'elle apporte surtout du côté des japonais que l'on voit forcément comme des monstres mais le sont-ils tous réellement.



En bref, j'ai eu besoin d'un peu de temps pour rentrer dedans mais une fois passé ce cap, cette lecture s'est avérée aussi addictive que le premier tome. J'ai fini ma lecture pleine de frustration ne sachant pas ce qu'il va se passer. Rendez-vous au prochain tome.
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Merci à la maison d'édition pour ce service presse. La couverture est magnifique. Je n'avais juste pas vu l'indication en quatrième de couverture qui ne m'a pas refroidi : "réserver à un public adulte". Je confirme. On trouve de la violence guerrière. L'autrice n'épargne rien aux lecteurs. Donc âme sensible s'abstenir.



On suit Haneul, une jeune femme du 21ème siècle qui prône la paix et l'ouverture d'esprit. Sa famille pourtant montre une colère envers les japonais compréhensibles au regard des guerres passées. Haneul ne pense pas de la même manière et considère que les nouvelles générations n'ont pas à payer pour les horreurs commises par les anciennes. Va-t-elle continuer à penser de cette manière une fois transporté au 16ème siècle?



Vous avez compris. Notre personne principale met du temps à comprendre ce qui lui arrive et encore plus lorsqu'elle se retrouve face à des guerriers japonais. En effet, à cette époque, les japonais ont envahi la Corée. Ils ne font pas de quartier et sont même payé en fonction du nombre de victimes qu'ils font preuve à l'appuie. C'est juste horrible. Haneul ne connaît pas l'horreur de la guerre mais la découvre rapidement puisqu'elle va être intégrée comme arquebusier au sein de l'armée japonaise.



Autant vous dire qu'entre la théorie et la pratique, il y a un fossé. Elle va être profondément choquée par ce qu'elle va découvrir. D'autant plus en voyant jusqu'où les soldats vont en temps de guerre. On ne peut qu'être compréhensif face à ce qu'elle traverse. Pourtant, elle va se montrer intelligente et maline. Elle en dit le moins possible sur elle au point que les japonais ne sont d'accord que sur un point : elle est atypique.



En parallèle, nous découvrons la culture coréenne par le biais des esprits. Je ne peux pas en dire trop sous peine de spoiler mais j'ai adoré cet aspect de l'histoire. Je n'ai jamais autant appris à ce sujet qu'avec cette lecture. J'en profite pour souligner que le roman est écrit du point de vue de plusieurs personnages que je vous laisse découvrir.



Je tiens juste à saluer le travail de l'autrice. C'est juste incroyable de lire un roman de ce genre aussi bien documenté. Malgré le sujet des plus difficiles, elle arrive à nous permettre de souffler par le biais de petites scènes pleines de poésie. Je pense au chapitre sur le pluvier (un oiseau) qui est juste sublime. Pour dire le travail monstrueux qu'à fait l'autrice, nous trouvons des annexes et un lexique à la fin du livre permettant de faire la distinction entre les personnages historiques et les fictifs mais aussi de découvrir des aspects de la culture coréenne et même japonaise.



En bref, j'ai adoré ce livre qui est un véritable coup de cœur. Je salue le travail de l'autrice qui est juste hallucinant. J'ai juste hâte de lire la suite et d'obtenir enfin, je l'espère la réponse à ma question. Je vous mets le lien vers le site de la saga : https://saga-imjin.com/
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👺Parfois certains événements amènent à de petites surprises. J'ai participé à une rencontre lors de la dernière Japan Expo et parmi les personnes présentes, il y a avait une jeune autrice fraîchement publiée.

Merci à @haelin_auteure et @ateliercahiers pour l'envoi de ce SP.



👺Le Cycle de Imjin est une série de romans historique et fantastique qui suit l'histoire de Haneul, une jeune femme coréenne aux origines kazakh. Elle est propulsée dans le passé, au XVe siècle, en pleine guerre entre le Japon et le royaume de Joseon. J'ai lu le premier tome de cette trilogie.



� premier tome est vraiment bien écrit. La plume de l'autrice est fluide agréable et facile à lire. Les faits historiques narrés à travers les péripéties de Haneul sont bien amenés et s'intégrent bien à l'intrigue. On sent l'énorme travail historique de l'autrice pour être au plus près de la réalité et des termes employés de l'époque. La richesse de l'index en fin de tome en est la preuve insdicutable.



👺Pourtant j'aurai souhaité aimer tellement plus. Je n'ai pas reussi à ressentir d'attachements aux personnages. J'ai eu l'impression qu'on décrivait plus ce qu'ils voyaient et vivaient que ce qu'ils ressentaient face à certaines épreuves. Le roman introduit de nombreux personnages historiques et fictifs et pour ces derniers, il m'a parfois manqué d'empathie. De plus certains événements, notamment les batailles, sont narrés d'un point de vue externe ou une fois achevés, ce qui ne m'a pas permis de savoir comment ils les vivaient de l'intérieur.

Je n'ai donc pas pu m'immerger complètement dans l'histoire.



👺Malgré ces petits points, le tome 1 du cycle d'Imjin introduit de façon efficace cette prometteuse saga.

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*service presse non rémunéré

Enormément d'originalité, on est happé directement dans l'histoire, et vite expulsé dans le passé coréen; avec des détails qui au lieu d'alourdir le récit, nous apportent encore plus de précision.

J'ai beaucoup aimé suivre la progression de l'héroïne mais c'est surtout la plume de l'auteure qui est agréable.

A noté que le public est indiqué pour adulte, je dirais plutôt plus public averti pour ma part, car on s'attendait à des récits de guerre et donc à de la brutalité mais rien qu'on ne retrouve pas dans le programme d'histoire de collégiens.

J'ai personnellement surtout eu du mal avec le nombre de personnages qui ont peu d'importance, il faut bien le dire, pourquoi donc en parler comme si ils avaient de l'importance?

Attirée par la sublime couverture, puis conquise par le résumé, me voilà lancée dans Le Cycle d'Imjin. Les premières pages nous confortent dans le genre "Isekai", où notre protagoniste, une Coréenne métissée qui a appris le japonais, se voit plonger dans son pays, 427 ans avant, soit en pleine guerre d'invasion japonaise. Voilà, ça, c'était le côté amusant. La suite sera jonchée de cadavres et de survivants, de pleurs déchirants et de cris muets, de désolation et de résignation. La violence est décrite, les mots sont posés, crus de réalité. Mais parmi ces horreurs, l'autrice nous glisse quelques moments doux, salvateurs, qui viennent apaiser le récit.

J'ai appris grâce à ce texte beaucoup de choses : premièrement, quelle chanceuse je suis. Mon quotidien est d'une tranquillité obscène. Deuxièmement, il est toujours intéressant de lire un ouvrage aussi bien documenté. On retrouve dans les annexes les personnages fictifs, non fictifs, les formations de combats, une chronologie, les hiérarchies sociales, une carte, un glossaire... Et le tout, très bien détaillé. Il y a même un site tout joli qui existe et que je vais voir de ce pas. Troisièmement, car un troisième point, ça fait classe, j'ai appris énormément sur la culture coréenne. Je me suis toujours intéressée à la culture japonaise, mais ces guerres-là, nous n'en parlions pas en cours. Ou du moins, jamais comme ça. Aï, comme dirait Hayato. (Il a oublié le H dans sa confusion.)

Ayant beaucoup aimé le premier tome "Notre pays", me revoilà sans surprise pour lire "Notre peuple". J'ai eu cette fois-ci quelques points qui m'ont un peu dérangée, et c'est sans doute pour cela que je n'ai pas réussi à entrer complètement dans ma lecture.



Et malheureusement... cela a commencé dès le prélude. J'espère sincèrement que Min-jae nageait à trois mètres de profondeur ou qu'il a fait une toute petite plongée de 20 minutes (mais nous savons que non puisqu'il enchaine apparemment les sorties), car pour se précipiter à la surface en manquant d'air... Les paliers existent pour que l'azote puisse s'éliminer ; autrement, ben... ça fait comme dans les bouteilles de soda qu'on ouvre et secoue bien : "PFCHIIT" dans nos tissus et vaisseaux sanguins ! D'où la "réserve" que tu ne dois pas consommer pour la descente... Et là, il n'en avait même plus pour la remontée. Mais ! Avec tous les plongeurs à ses côtés, il n'y en avait même pas un pour lui passer son deuxième détendeur ? Pas très gentil ça !



Oups, je ne voulais pas faire si long sur l'épisode de la plongée. En soi, ce n'est que deux pages et pas du tout le thème du roman, mais j'ai continué avec ces interrogations et incompréhensions. Comme j'appréciais énormément le travail de recherche de ce cycle, je me suis dit "tiens, et les recherches sur la plongée alors ?".



Autre point : les Japonais continuent de scander "Amour !" au lieu de "Oui !", et cela me stresse. Est-ce une tactique pour nous faire mieux apprécier les Japonais ou étaient-ils vraiment plus romantiques à l'époque ?



Voilà, ouf, c'est sorti. Je pense que cela n’est pas du tout des points critiques à prendre très au sérieux, car cela ne change rien aux faits suivants : l'histoire était prenante, les ambiances tout aussi bien décrites, et les personnages étaient réalistes et intéressants. Je découvre des choses sur l'histoire de la Corée, et c'est super. J'aurais peut-être mieux aimé suivre Ha-Neul, que j'ai trouvé trop absente au profit d'une Ha-Na trop présente (sa façon de voir le monde est belle et nous en avons besoin dans ce contexte, mais j'apprécie mieux l'intelligence d'adaptation de notre ancienne héroïne).



Je lirai toutefois avec plaisir la suite !

Cela faisait longtemps que je n'avais pas eu autant la hype pour un livre. Aimant le période historique référencée dans cette fiction, la culture coréenne et japonaise que ce soit au travers de la musique, le cinéma et surtout les jeux vidéos, j'avoue que ce roman me change de support. Le point fort, en dehors de la romance et du talent d'écriture de l'auteur, sont toutes les références historiques et culturels qui ont droit à un lexique très détaillés. Ce roman est très instructif.

C'est une fantasy historique que j'ai apprécié lire. La plume est fluide et se laisse lire facilement.



Haneul, notre héroïne vivant à notre époque, se retrouve victime d'un saut dans le temps et est propulsée dans le passé. Elle atterrit en pleine guerre coréano-japonaise du XVIe siècle.



Ce roman raconte la violence des conflits et les réalités sociales d'un État en guerre.



Nous sommes sur un public visé jeune adulte, et nous abordons ici des crimes de guerre, donc attention personne sensible s'abstenir.



Le récit est riche, on sent que l'auteure a fait des recherches historiques approfondies.



L'histoire est bien détaillée, nous apportant beaucoup d'informations. La lecture en devient intéressante et enrichissante.



À côté de cela, on retrouve un côté fantastique qui contraste avec le reste du récit et apporte un peu plus de douceur. Notamment avec le voyage dans le temps, apparition d'esprit…


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Ha-neul est une jeune coréenne passionnée et idéaliste qui se veut "être un peu entre les cultures", notamment en apprenant le japonais, langue du pays avec lequel ses ancêtres ont un passé douloureux. Bien que l'idée ne plaise pas véritablement au sein de sa famille, elle reste attachée à ses convictions. Au cours d'un voyage avec des amis, elle est victime d'un accident...et à son réveil la voilà plongée 400 ans en arrière en pleine guerre coréano-japonaise. Incorporée d'office aux forces ennemies japonaises, c'est toujours guidée par ses idéaux malgré l'hostilité qui l'entoure, qu'elle tente de survivre sans même pouvoir songer à trouver un moyen de retourner à son époque.



Richement documenté (on voit combien l'auteure à dû mener des recherches précises pour écrire sa trilogie), ce court roman offre une plongée saisissante dans cette période de l'histoire coréano-japonaise très peu connue (pour ne pas dire complétement) dans nos contrées occidentales. Ce sont quelques 240 pages d'innombrables scènes de violence (on ne peut pas vraiment parler de batailles, mais plus de véritables massacres) contrastant avec la beauté de la nature, passages qui offrent alors un peu de répit et une touche de poésie.



Une lecture courte et poignante qui donne envie d'en savoir plus. Il ne reste plus qu'à attendre la suite, en espérant que notre jeune héroïne parvienne à rentrer à son époque.



Merci Babelio et l'Atelier des cahiers pour cette lecture de laquelle on ne sort pas indemne (qui plus est au regard de l'actualité internationale actuelle).