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Critiques de Henriette Walter (77)
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L'aventure des langues en Occident

Voici un ouvrage à conseiller à tous les amoureux des mots et de leurs origines parfois lointaines, tortues et mystérieuses. Un livre — s'il en était besoin — qui nous rappelle que la France (dans le registre de la toponymie), les Français (dans celui des prénoms) et le français (en tant que code de communication largement partagé) sont une mosaïque constituée pièce à pièce, un assemblage hétéroclite, hasardeux, improbable et surprenant, riche et séduisant de par ses origines (très) diverses et (très) variées, loin, très loin de la douce et rassurante linéarité qu'on postule, qu'on prétexte ou qu'on prétend parfois ici ou là.



(Et le travail stochastique se poursuit : nul besoin, par conséquent, de craindre les aberrations, déformations, mauvais usages ou défauts de prononciation, anglicismes et autres hérésies de langage, c'est simplement le français de demain en germe : notre français correct et standard actuel correspondant, grosso modo, à une jolie collection de tous les barbarismes absolument risibles ou irritants des XVIIIè et XIXè siècles.



À titre d'exemple, Émile Littré considérait comme une horreur absolue le fait d'utiliser le mot « conséquent » (que j'ai utilisé plus haut) pour signifier « important » : selon lui, conséquent voulait dire « qui suit » et uniquement cela. Mais peut-être la réforme des retraites nous réconciliera-t-elle avec les deux usages en entraînant une mobilisation « conséquente » à la loi ?)



Il en va évidemment de même pour les langues de nos voisins, qui se sont toutes, toutes, je le répète, absolument toutes, influencées les unes les autres. Je ne vous donnerai qu'un seul de mes coups de coeur personnels, toutes catégories confondues, (le livre en regorge, et de bien plus drôles ou insolites) sur la petite histoire des mots, celle du célèbre et néanmoins toujours rafraîchissant « vasistas » qui vient de l'allemand, référence à l'émoi des Français du XVIIIème siècle qui frappaient aux portes de nos voisins et qui, pour seul résultat, obtenaient l'ouverture d'un guichet et la célèbre formule « Was ist das ? * » (* qu'on peut traduire par Qu'est-ce que c'est ? Qu'y a-t-il ? Qui est là ? selon le contexte — précision pour les non-germanophones)



Henriette Walter est une référence bien connue dans ce domaine et saura, dans ce livre comme dans ses autres, vous intéresser à toutes ces minuscules aventures dissimulées sous bon nombre de nos mots ou expressions échangées à droite à gauche et honni soit qui mal y pense, car, de toute façon, ce n'est que mon avis (de l'ancien français « à » et « vis », littéralement ce qui est vu, à ne pas confondre avec « avis », forme latine du mot « oiseau », qui donna en français des mots comme avion, grippe aviaire, etc. mais qui n'a rien à voir avec la société de location de véhicules), c'est-à-dire, pas grand-chose.
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L'aventure des langues en Occident

Un pur plaisir de lecture qui peut se lire au grés des pages par sections , chapitres . En dilettante et en le laissant et en y revenant , en butinant .



Nous parlons français , ils parlent anglais et maltais .... Voilà un exemple et on pourrait penser que l’on a tout dit sur le sujet , du français et du bilinguisme à Malte .

On pourrait aussi se lancer dans des considérations grammaticales et se demander en quoi le Maltais relève des langues sémitiques nordiques , avec un fort substrat arabique ?

Ou bien est-ce simplement un dialecte arabe du type Afrique du nord qui tirerait sur l’arabe proche-oriental comme le dialectal tunisien par exemple .... ?



Le français est la seule langue latine à posséder des diphtongues nasales ( an , in on , ein ) , si vous réfléchissez , c’est une différence phonétique majeure du français avec les autres langues latines , qu'il hérite du gaulois .

Toutes ces particularités qui émaillent toutes les langues de l’Europe et du monde , ne sont pas que des particularités grammaticales car elles sont très fréquemment autant d’indices historiques .



L’ouvrage accorde toute son attention aux évènements et aux faits de portées lexicales et donc de types plus ou moins « substratiques « car ce sont les plus parlants , dans une dynamique de montrer la grande variété de rapports humains en général , ethniques , politiques en particuliers , dont les langues sont les marqueurs après en avoir étés les témoins et les vecteurs.



Le latin s’est fractionné en langues romanes , le grec eut une destinée différente , avec pourtant une extension plus vaste et plus ancienne que le latin , pourquoi ?

Les langues germaniques entretiennent un assez fort rapport avec un substrat pré Indo-Européen plus fort que les langues latines , pourquoi ? . Pourquoi l’anglais voit son caractère germanique très fondamentalement altéré par un peu le latin et beaucoup par l’Anglo-Normand , plus que par le français au sens strict d’ailleurs ? Pour ce qui est de l’anglais , il y eu une véritable diglossie , qui s’est inscrite durablement dans la langue anglaise dont la phonologie a radicalement divergée d’avec l’originelle , mais aussi , selon des chemins ou en anglais il y a presque systématiquement le choix entre le vocable saxon et le vocable roman ....

Voici un exemple d’anglais avant sa mutation : Un extrait de la bible : “ Fæder ure þu þe eart on heofonum , qui donne : Father ours, thou that art in heaven,” : Alors pas très Michael Jackson comme Anglish non ? Sourires...



La géographie des langues est parlante aussi et pas que pour cartographier les dialectes , derrière cette géographie , il y a des forces géopolitiques , des dynamiques d’échanges , qui sont , ou bien qui furent à l’œuvre de façons millénaires et qui parlent toujours aujourd’hui au travers les répartitions géographiques des langues sur la durée comme pour les évolutions historiques des fonds lexicaux sur la durée également .



L’Europe possède un fabuleux patrimoine linguistique qui est à la mesure de sa riche histoire . Il vaut la peine d’être exploré surtout quand c’est fait de manière aussi avenante et agréable .

Pour conclure et ouvrir le sujet , je vais conclure sur un exemple qui va au-delà de ce que contient cet excellent ouvrage . Ce n’est pas pour le trahir mais pour souligner , encore et si besoin était , l’intense richesse dont les marqueurs linguistiques sont les réceptacles . Et puis en Sorbonne , il est de bon ton de dire : « Ouvrez , pour la conclusion ! « , sourires ...



Prenons par exemple le basque dont il est certain que c’est une langue préhistorique européenne .

Le basque est le seul représentant actuel d’une famille de langues agglutinantes , qui avaient une extension des Pyrénées à la Vistule au moins , si on s’en tient aux analyses de la toponymie . Cette famille linguistique était encore le paysage linguistique dominant de l’Aquitaine romaine et carolingienne par la suite ( jusque la Garonne ) .



Il y a d’ailleurs une corrélation de certains marqueurs génétiques avec cette extension linguistique . L’ors du dernier maximum glaciaire , les populations européennes se sont repliées sur un espace qui pour l’Europe de l’ouest allait de la Dordogne aux confins de l’Espagne atlantique ( Cantabrique ) . Du fait du climat , Le haut plateau espagnol comme les grandes plaines européennes , eurent de fait une populations très clairsemées . A la fin quand l’Europe se réchauffe , le peuplement européen s’étend à nouveau naturellement vers : le Sud et vers le Nord et l’Ouest ...



Traditionnellement les vagues de peuplements européens arrivant de l’est , on voit le marqueur génétique pyrénéen s’estomper dans l’est européen et dans le grand sud ibérique . Plus on va vers l’est et le Sud , dans ces directions , plus il s’estompe . Cependant aujourd’hui encore ce marqueur est toujours de très forte intensité , de la Garonne à la Galice , et il est très loin d’être négligeable jusque l’Europe centrale ...



Pourquoi cette densité préservée autour des Pyrénées ? Les densités y sont anciennement fortes car ce furent des zones refuges traditionnelles pendant les pics glaciaires en Europe . La néolithisation est aussi un facteur crucial . Elle fut précoce et ceci permit un essor démographique notable de populations locales aux époques protohistoriques . Un élan , une expansion qui se rependra jusque le Cotentin et le sud du Portugal , le long de la façade atlantique ouest-européenne , avec les civilisations mégalithiques atlantiques qui dominent jusque les vagues celtiques du nord de la France ( bassin parisien ) ....



Ce qui nous vaut aussi l’émouvant plaisir d’entendre , de voir des racines pré Indo-Européennes et de connaître aussi le paysage grammatical d’ une langue imprégnée par la préhistoire européenne : Le basque . Tout cela à cause de quelques grains de blés qui sont arrivées par la mer ...

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Les sciences racontées à ma petite-fille

C'est en écoutant une longue émission consacrée à ce couple que j'ai eu envie de me procurer ce livre. Henriette et Gérard Walter, des professionnels d'excellent niveau dans leur domaine respectif ont tenu des propos simples, clairs, concernés, passionnés, convaincants, à la portée de tous.



Gérard Walter, agrégé de physique et chimie, a écrit ce livre pour sa petite fille Anouk. Il explique des phénomènes au demeurant compliqués, rébarbatifs pour certains, avec des mots simples, des jeux, des images ludiques aidé en cela par son épouse Henriette dont la formation et le métier sont en parfaite symbiose avec la langue française.



Mon premier chérit. Mon deuxième dure 8760 heures Mon tout attire ….Et oui c'est un un aimant ! gagné….

Qui est John Dalton, Ernest Rutherford ou encore Humphry Davy ? Des noms très peu connus et pourtant leurs découvertes améliorent notre santé ou plus généralement notre compréhension du monde. Inutile de les apprendre, le simple fait d'en avoir parlé est un hommage à leurs savants travaux.



Alors, si comme moi vous n'êtes pas un scientifique émérite, il vous sera plus facile d'entretenir avec vos petits-enfants des phénomènes qui vont « de l'atome à la galaxie » ayant comme support ces conversations d'un grand-père avec sa petite-fille. Et ils sont curieux ces enfants de comprendre le fonctionnement de ce qui leur parait magique ou illusion!



C'est quoi une ellipse excentrique ? Que se passera-il si la température moyenne de la terre continue de grimper ? Et la banquise alors ? Un petit détour est indispensable pour comprendre le rôle des neutrons. Là impossible de l'oublier non ?

le froid ? « Je vais t'expliquer, c'est très simple. Et pourtant tu peux demander à tous les linguistes que reçoit ta grand-mère, aux journalistes qui viennent l'interviewer, à ses collègues professeurs, aux avocats, aux médecins, eh bien aucun ne pourra te répondre ».

Cite moi tous les combustibles, fossiles ou non…..ok c'est bien. Maintenant nous allons parler de Denis Papin et de sa fameuse marmite. Viens. On va mettre de l'eau à bouillir dans un récipient avec un couvercle. Qu'est-ce que tu remarques ?

Maintenant dis-moi la différence entre un pendule et une pendule.



Tout se mesure, tout tombe, tout tourne. L'électricité le feu, les ondes tout semble un peu plus clair. Rien ne se perd, rien ne se créé mais au fil des chapitres on comprend mieux l'univers, les ondes, le nucléaire. On comprend mieux ce qui nous entoure. On comprend mieux ce qui restait de l'ordre du mystère ou réservé aux élèves les plus doués de la classe.

C'est ainsi que d'anecdotes en expériences, de discussions en discussions les bons moments s'accumulent et les moments de complicité aussi. Et puis qui sait ? Peut-être que de réponse en réponse une nouvelle vocation de scientifique naîtra sous vos yeux ? un peu grâce à vous.



275 pages avec de nombreuses illustrations, dessins, schémas.

Un index des chapitres figure en fin d'ouvrage ainsi qu'un index alphabétique des termes employés.

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Le Français dans tous les sens

Henriette Walter, reine des linguistes, prof que j'aurais rêvée avoir, même dans mes rêves les plus fous!

Je viens de découvrir un ouvrage qui n'est pas récent puisque publié en 1988: "le français dans tous les sens" mais qui n'a pas pris une ride hormis les quelques pages concernant le français parlé à l'étranger et dont les statistiques auraient besoin d'un petit rafraîchissement!

Non, une fois de plus je n'ai pas boudé mon plaisir en ouvrant ce livre dédié à notre belle langue.

Henriette n'est pas seulement l'heureuse maman d'un critique d'art hors norme: Hector Obalk, empêcheur de passer la brosse à reluire du monde si moutonnier de l'Art avec un grand A, elle est aussi l'auteur d'ouvrages incontournables:

L'aventure des mots venus d'ailleurs (1998)

Honni soit qui mal y pense

L'aventure de la langue arabe avec Bassam Barahé (2006)

J'en passe et des meilleurs...

Ce livre vous embarque à bord d'une aventure épique, historique, celle de notre langue très chère...

Des mots qui nous aident à en dépasser bien d'autres!
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L'aventure des mots français venus d'ailleurs



Je suis allée grâce à une amie au salon Étonnants voyageurs de Saint-Malo. J’en ai ramené un certain nombre de livres et j’ai découvert plusieurs auteurs. Parmi eux la linguiste Henriette ​Walter, professeur émérite à l'Université à Rennes (elle est née en 1929).

Son livre - dédicacé - est le premier que j’ai lu dans ma moisson, en concurrence avec un recueil de nouvelles de Blas de Roblès. En fait tout cela n’a pas beaucoup d’intérêt pour vous, mais je suis si contente d’être enfin allée à ce salon que j’ai envie d’en parler.



Donc L’aventure des mots français venus d'ailleurs, 200 pages pour présenter par origine les emprunts faits par notre langue aux autres, qu'il s'agisse du gaulois, du malais ou bien sûr de l'anglais qui ne fait que nous rendre accommodés à sa sauce de nombreux termes en échange de ceux qu’il avait lui-même puisé dans le français du XIIIe au XVe siècle.



Le cheminement des mots est souvent étonnant. Pourquoi deux mots d’origine italienne corsia et corsaro ont-ils donné l’un coursive et l’autre corsaire ? C’est parce qu’au XVIe lorsqu’ils ont été acclimatés,​ il y avait une discussion chez les grammairiens sur la prononciation, et ils hésitaient entre o et ou. Ces deux mots ont donc été distribués entre les deux possibilités comme beaucoup d’autres, ainsi nous avons arroser et fromage d’un côté et fourmi et coussin de l’autre.



Entre autres exemples, les Vikings, installés en Normandie ont laissé quelques mots. Nul ne s'étonnera qu’ils aient souvent à voir avec le monde maritime : varech, carlingue, mais aussi homard.



Il y a souvent des glissements de sens. Ainsi joli avait d’abord le sens de gai, beau ou ardent et amoureux d’où “faire le joli cœur”.



Cet ouvrage rempli d’informations n’est pas ennuyeux. De nombreuses “récréations” permettent de tester nos connaissances ou notre intuition. Sous forme de petite histoire ou de pastiche de fable ou poème, Henriette Walter soumet des termes dont le lecteur doit deviner l'origine.



Comme il s’agit d’un livre tout public la démonstration n’est pas exhaustive et peut donner parfois l’impression de sauter du coq à l'âne. Mais si on n’apprend pas systématiquement les mécanismes de l’emprunt et de l’adaptation à nos usages et à notre prononciation, il éveille la curiosité et rend attentif aux ressemblances entre langues proches.



Des notes pour aller plus loin et des index permettent de connaître l'origine des mots encore en usage ou oubliés comme bredir (relier) d’origine germanique.



Bref un livre à mettre entre toutes les mains pour une lecture en continu ou pour piochage de temps en temps.



Merci madame Walter pour votre intervention au café littéraire du Salon et pour vos livres dont je pense que celui-ci ne sera pas le seul à me passer dans les mains.



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L'aventure des langues en Occident

PASSIONNANT !



C'est toujours un régal pour moi que de lire un livre d'Henriette Walter. C'est pour cela que je m'étais réservé celui ci pour bien finir l'année et en commencer une nouvelle.

L'auteure sait comme personne nous parler des langues, nous expliquer leurs provenances, ce qu'elles ont en commun ou au contraire ce qui les séparent. Tous en parsemant son analyse de petits jeux et devinettes. Ce qui rend ce livre particulièrement ludique en plus d'être intéressant et tellement enrichissant.



Pari réussi, j'ai bien commencé mon année de lecture grace à ce livre.
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L'aventure des mots français venus d'ailleurs

Vous êtes passionnés par la langue française ou par les langues en général ? Alors ce petit bijou est pour vous !



Inaugurant une nouvelle collection, Documento, Robert Laffont nous propose un document passionnant sur l’aventure de la langue française, ou comment celle-ci est truffée de mots étrangers.

Pour parler chiffres, le français courant comporte 35000 mots, dont 4192 d’origine étrangère ! En bonne place vient bien sûr l’anglais, avec plus de 1000 mots qui se sont glissés dans notre belle langue (soit 1/4 !) Mais en réalité, cette majorité est récente puisque dans les années 1950, c’étaient les mots italiens qui remportaient la palme !



Viennent ensuite les termes issus du germanique ancien (13%), puis les dialectes gallo-romans (11,5% des mots étrangers), l’arabe (5%), les langues celtiques (3,8%), l’espagnol (3,7%), le néerlandais (3,6%) suivi de près par l’allemand (3,5%). Nous devons également quelques mots au persan et au sanskrit, aux langues amérindiennes, aux langues d’Asie, slaves, etc.



L’argot doit beaucoup aux langues étrangères également ! Même si les langues régionales nous ont fourni pas mal de structures pour cette langue bizarre, les autres ne sont pas en reste.



J’ai d’ailleurs ainsi appris que nous devons aux Picards les termes "arnaquer", "cafouiller", "pioncer", "roupiller" (clin d’oeil à une amie picarde !), tandis que le poitevin nous a légué "zigouiller" et le provençal "resquiller" !



Évidemment ce document n’a pas pour objectif de lister tous les emprunts faits mais il a l’ambition de nous faire appréhender toute la richesse de notre langue, y compris en acceptant que nous ne connaissons pas l’origine de certains mots, trop déformés au cours du temps ou trop obscurs …



Sans oublier que les mots changent de sens au fil du temps et continuent de dériver … Reste ensuite à savoir si ces modifications sont des modes, ou des inventions faites pour durer !



En bref, même si on ne maîtrise pas le français de l’Académie, nous sommes bien tous polyglottes .. au quotidien !
Lien : http://missbouquinaix.wordpr..
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L'aventure des langues en Occident

Ouvrage pour grand public qui a été un grand succès de librairie. Lecture très facile et amusante, pour non-spécialistes.

Assez jubilatoire, beaucoup d'anecdotes, bonne érudition, parfois quelques petites erreurs qui font sursauter les spécialistes, mais,avec "Le français dans tous les sens" (Laffon 1988), cet ouvrage a le mérite d'avoir été le premier à initier de façon distrayante à l'histoire de la langue française et des langues européennes.
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Aventures et mésaventures des langues de France

En dépit de l'abbé Grégoire qui , en 1794, dans son « Rapport sur la Nécessité et les Moyens d'anéantir les Patois et d'universaliser l'Usage de la Langue française » prône l'uniformisation de la langue française, les parlers locaux ou régionaux continuent d'exister, tant bien que mal.



La démarche est louable, mais le texte lourd et peu accrocheur, malgré les petits « quizz » destinés à rendre la lecture plus ludique.



J'ai été très déçue également pas le chapitre sur le gallo, car il est très peu approfondi, or c'est ce qui m'avait incité à lire ce livre
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Les petits plats dans les grands

Ce livre est un coup de cœur.

C'est un vrai voyage gastronomique et étymologique tout à fait instructif.

Je trouve que c'est sympathique de savoir d'où viennent les mots tels que le Paris-Brest et le Kouign-amann.

L'auteur rappelle qu'avant 1507 il n'y avait pas d'assiettes c'était une écuelle et un tranchoir.

Bref, un livre dense qui régale et rempli notre tête de bons petits plats bien appétissants.

C'est très passionnant, il y a plein de références historiques et d'éléments botaniques. A lire et à relire.
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Chihuahua, zébu&Cie : L'étonnante histoire des ..

J'ai reçu ce livre lors d'un échange de cadeaux de Noël : vous savez, on met son nom sur un papier dans une petit boîte et chacun pioche pour savoir à quelle personne il doit faire un petit présent. Eh bien, merci Philippe (collègue de français) pour cette petite pépite.

En quinze chapitres, Hélène Walter fait le tour des noms d'animaux, du chien à l'éléphant en passant par le renard, le chat, le mouton, la souris et beaucoup d'autres. Et ce zoo livresque est bien agréable à visiter. Hélène Walter est un puits de culture, d'une érudition phénoménale et je ne peux que la remercier de partager généreusement son savoir avec nous. Son livre nous fait voyager dans le temps (via l'étymologie de quantité de mots) et dans l'espace (les noms des animaux sont donnés en différentes langues, et de nombreux noms étrangers sont expliqués). C'est passionnant.

Pour agrémenter le tout, le texte est parsemé de petits encadrés ludiques, de petites devinettes amusantes, qui font de la lecture un plaisir permanent.

Culture et divertissement magistralement réunis : comme le dit la quatrième de couverture "... amateurs de mots, ce livre est pour vous !". Quant à moi, je ne vais pas en rester là : je compte bien explorer d'autres livres de madame Walter.
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Honni soit qui mal y pense

Un excellent livre qui se lit comme un roman. On apprend mille choses et on ne s'ennuie jamais.

Je le conseille à tous les amoureux de la langue française et de l'histoire.
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Le Français dans tous les sens

Ouvrage pour grand public. Lecture très facile et amusante, pour non-spécialistes. Ouvrage jubilatoire, nombreuses anecdotes, nombreux exemples érudition sérieuse, même si certains passages font grincer les dents de quelques spécialistes (sur les origines dialectales du français, en particulier).

Ce livre a le mérite d'avoir été le premier ouvrage de vulgarisation sur l'histoire de la langue française vraiment agréable et instructif. Il a fait un beau succès de librairie, mérité, à mon avis.
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Arabesques : L'aventure de la langue arabe ..

"L'aventure de la langue arabe en occident" - ce n'est pas le meilleur H. Walter ! et les petits jeux de devinettes où il faut mettre le livre à l'envers pour avoir la réponse commence à faire long feu. Contient néanmoins une liste assez complète des emprunts du français à l'arabe et des emprunts de l'arabe au français. Utile.
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L'aventure des langues en Occident

Déjà lu, mais à relire tellement c'est passionnant. Et on oublie vite !
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Le Français dans tous les sens

Je m'intéresse depuis peu à l'étymologie et à la toponymie, et je dois reconnaître que c'est un ouvrage déterminant pour qui veut se familiariser avec les bases de ces notions, largement expliquées avec tact et pédagogie par l'une des pontes de ce domaine.



Seul point négatif: bien que datant de 2016, la réédition comprend encore un certain nombre de données anciennes, voire vétustes, datant parfois des années 80 et qui auraient mérité une certaine réactualisation. Deux conséquences: les cartographies, qui font très "ronéotypées" (donc très eighties) et certains paragraphes qui paraissent aujourd'hui largement dépassés (notamment celui sur le "langage des jeunes" de l'époque, jeunes qui tutoient aujourd'hui facilement la quarantaine, je suis bien placé pour le savoir...!)



Mais je conseille néanmoins!
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L'aventure des langues en Occident

Bon livre de synthèse et de vulgarisation intelligente, qui se lit avec plaisir.
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Honni soit qui mal y pense

un livre magnifique.indispensable si on s'interesse aux langues et à l'anglais en particulier(ce qui est un peu mon cas!)

je vous le conseille
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La majestueuse histoire du nom des arbres

Une pépite! un trésor d'étymologies, d'érudition, tout sauf ennuyeux, c'est passionnant. Les arbres ont une histoire, leurs noms aussi. Vous ne regarderez plus jamais un chêne de la même manière, vous vérifierez s'il y a des hêtres au Puy-du-Fou ou des bouleaux à Berck. Un régal!
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Bonobo, gazelle et Cie : L'étonnante histoire..

La formidable Henriette Walter passe en revue les noms des animaux sauvages, même ceux qui sont restés inconnus ou ceux qui ont disparu, et nous propose des étymologies éclairantes, même si l'on peut regretter parfois la rapidité des explications. Les illustrations d'animaux apportent un peu de légèreté aux propos.
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