Nationalité : États-Unis
Né(e) à : New York , le 27/05/1915
Mort(e) à : Palm Springs, Californie , le 17/05/2019
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Né(e) à : New York , le 27/05/1915
Mort(e) à : Palm Springs, Californie , le 17/05/2019
Biographie :
Herman Wouk est un écrivain américain.
Il est issu d'une famille juive émigrée de Russie. Après une enfance et une adolescence dans le Bronx et après avoir fréquenté la Townsend Harris High School, il obtient un BA à l'Université Columbia en 1934. Peu après, il devient scénariste à la radio. En 1941, il écrit des spots publicitaires à la radio, pour les War bonds, les fameuses obligations de guerre américaines. Son premier roman, "The Man in the Trenchcoat" est publié en 1941.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, il rejoint l'US Navy et participe aux campagnes du Pacifique, une expérience qu'il décrit plus tard comme instructive. Promu officier à bord de deux destroyers, l'USS Zane et l'USS Southard, il devient commandant en second de ce dernier.
Il commence alors à écrire son roman, "Aurora Dawn" lorsqu'il n'est pas en service à bord du navire. Le roman est publié en 1947. Il se marie à Betty Sarah Brown en 1945, ils auront trois fils. Il devient écrivain à plein temps pour subvenir aux besoins de sa famille grandissante. Son troisième roman, "City Boy: The Adventures of Herbie Bookbinder" est un échec commercial lors de sa publication initiale, en 1948.
Son roman suivant, "Ouragan sur le Caine" ("The Caine Mutiny", 1951), rencontre un gros succès, en faisant l'une des œuvres les plus importantes de sa carrière. Il y décrit ses expériences à bord des dragueurs de mines durant la Seconde Guerre mondiale. Il sera consacré par le prix Pulitzer de 1952.
Parmi les romans qui suivent on peut citer "Marjorie Morningstar" (1955), "Youngblood Hawke" (1962) et "Don't Stop the Carnival" (1965). La première œuvre non fictive de Wouk est "This is My God: The Jewish Way of Life" (1959) qui défend et explique le judaïsme orthodoxe.
Dans les années 1970, Wouk publie ses deux romans les plus ambitieux, "Le Souffle de la guerre" ("The Winds of War", 1971) et "Les Orages de la Guerre" ("War and Remembrance", 1978). Il décrit ce dernier, qui présente une accablante illustration de l'Holocauste, comme "l'histoire la plus importante que j'aie à raconter".
+ Voir plusHerman Wouk est un écrivain américain.
Il est issu d'une famille juive émigrée de Russie. Après une enfance et une adolescence dans le Bronx et après avoir fréquenté la Townsend Harris High School, il obtient un BA à l'Université Columbia en 1934. Peu après, il devient scénariste à la radio. En 1941, il écrit des spots publicitaires à la radio, pour les War bonds, les fameuses obligations de guerre américaines. Son premier roman, "The Man in the Trenchcoat" est publié en 1941.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, il rejoint l'US Navy et participe aux campagnes du Pacifique, une expérience qu'il décrit plus tard comme instructive. Promu officier à bord de deux destroyers, l'USS Zane et l'USS Southard, il devient commandant en second de ce dernier.
Il commence alors à écrire son roman, "Aurora Dawn" lorsqu'il n'est pas en service à bord du navire. Le roman est publié en 1947. Il se marie à Betty Sarah Brown en 1945, ils auront trois fils. Il devient écrivain à plein temps pour subvenir aux besoins de sa famille grandissante. Son troisième roman, "City Boy: The Adventures of Herbie Bookbinder" est un échec commercial lors de sa publication initiale, en 1948.
Son roman suivant, "Ouragan sur le Caine" ("The Caine Mutiny", 1951), rencontre un gros succès, en faisant l'une des œuvres les plus importantes de sa carrière. Il y décrit ses expériences à bord des dragueurs de mines durant la Seconde Guerre mondiale. Il sera consacré par le prix Pulitzer de 1952.
Parmi les romans qui suivent on peut citer "Marjorie Morningstar" (1955), "Youngblood Hawke" (1962) et "Don't Stop the Carnival" (1965). La première œuvre non fictive de Wouk est "This is My God: The Jewish Way of Life" (1959) qui défend et explique le judaïsme orthodoxe.
Dans les années 1970, Wouk publie ses deux romans les plus ambitieux, "Le Souffle de la guerre" ("The Winds of War", 1971) et "Les Orages de la Guerre" ("War and Remembrance", 1978). Il décrit ce dernier, qui présente une accablante illustration de l'Holocauste, comme "l'histoire la plus importante que j'aie à raconter".
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Citations et extraits (2)
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— J'ai relevé le commandant parce qu'il paraissait nettement malade pendant le typhon.
— Ne pensez-vous pas qu'il est illogique, et vraiment prétentieux, de vous tenir à votre diagnostic d'ignorant, allant ainsi à l'encontre des conclusions de trois psychiatres ?
Maryk jeta un regard malheureux vers Greenwald, lequel avait les yeux fixés sur sa table. Le second avait le front plissé de rides. Il secoua la tête de côté et d'autre, comme un taureau agacé.
— Ça en a peut-être l'air, je ne sais pas.
— Très bien. Voyons maintenant. Cette stupéfiante entrevue, durant laquelle le commandant vous a proposé de falsifier les livres officiels, a-t-elle eu des témoins ?
— Non, nous étions seuls dans la cabine du commandant.
— Y a-t-il eu des notations gommées ? Existe-t-il le plus petit semblant de preuve pouvant confirmer votre histoire ?
— Le commandant sait que cela s'est passé comme ça.
— Vous comptez sur l'officier même que vous diffamez pour confirmer votre insultante diffamation ?
— Je ne sais pas ce qu'il dira.
— Et vous prédisez que le commandant Queeg se parjurera à la barre ?
— Je ne prédis rien du tout.
— Est-il possible que vous n'ayez imaginé cette histoire, qui ne peut être confirmée ou réfutée que par l'autre partie intéressée, que pour étayer votre magnifique défense, qui est que vous vous y connaissiez mieux en psychiatrie que les psychiatres ?
— Je ne l'ai pas imaginée.
— Mais vous continuez à imaginer que votre diagnostic de l'état du commandant a plus de valeur que celui des médecins ?
— Seulement… seulement pour l'état où il était le matin du typhon, bredouilla Maryk.
Sixième partie, Chapitre XXXV.
— Ne pensez-vous pas qu'il est illogique, et vraiment prétentieux, de vous tenir à votre diagnostic d'ignorant, allant ainsi à l'encontre des conclusions de trois psychiatres ?
Maryk jeta un regard malheureux vers Greenwald, lequel avait les yeux fixés sur sa table. Le second avait le front plissé de rides. Il secoua la tête de côté et d'autre, comme un taureau agacé.
— Ça en a peut-être l'air, je ne sais pas.
— Très bien. Voyons maintenant. Cette stupéfiante entrevue, durant laquelle le commandant vous a proposé de falsifier les livres officiels, a-t-elle eu des témoins ?
— Non, nous étions seuls dans la cabine du commandant.
— Y a-t-il eu des notations gommées ? Existe-t-il le plus petit semblant de preuve pouvant confirmer votre histoire ?
— Le commandant sait que cela s'est passé comme ça.
— Vous comptez sur l'officier même que vous diffamez pour confirmer votre insultante diffamation ?
— Je ne sais pas ce qu'il dira.
— Et vous prédisez que le commandant Queeg se parjurera à la barre ?
— Je ne prédis rien du tout.
— Est-il possible que vous n'ayez imaginé cette histoire, qui ne peut être confirmée ou réfutée que par l'autre partie intéressée, que pour étayer votre magnifique défense, qui est que vous vous y connaissiez mieux en psychiatrie que les psychiatres ?
— Je ne l'ai pas imaginée.
— Mais vous continuez à imaginer que votre diagnostic de l'état du commandant a plus de valeur que celui des médecins ?
— Seulement… seulement pour l'état où il était le matin du typhon, bredouilla Maryk.
Sixième partie, Chapitre XXXV.
Ce livre m'a été conseillé par un militaire a la retraite. Il n'a pas pris une ride. Il montre la société allemande qui se dirige vers la guerre. Les mentalités qui évoluent et les familles qui se brisent sur les idéologies.
Déjà plus de 10 ans que je l'ai lu. Mais de mémoire, il y a quelque chose comme "ils ont engagé une saloperie de procureur qui parle allemand avec un accent bavarois. -je sais c'est mon frère "
Puis le livre montre comment l'un deviens criminel de guerre et l'autre fuit aux USA.
Déjà plus de 10 ans que je l'ai lu. Mais de mémoire, il y a quelque chose comme "ils ont engagé une saloperie de procureur qui parle allemand avec un accent bavarois. -je sais c'est mon frère "
Puis le livre montre comment l'un deviens criminel de guerre et l'autre fuit aux USA.
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