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Citations de Hermann Schulz (20)


- L'évêque voulait nous l'interdire. Mais notre professeur était fanatique de foot. Il rédigea à l'intention de l'évêque une thèse théologique dans laquelle il tentait de démontrer le fondement chrétien du jeu de football. Il expliquait que les douze apôtres de Jésus, moins le traître Judas, étaient les onze joueurs. Judas devait toujours jouer le rôle de l'arbitre, contre lequel tout le monde s'énervait. Sa punition éternelle était de ne jamais appartenir à aucune équipe, de ne jamais pouvoir ni perdre, ni gagner. Quelle existence affreuse !
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- Vous avez ri à ces dépens! ! Et tu le sais très bien. Ce n'est pas étonnant que les Blancs racontent des choses bizarres sur nous. Ils ne comprennent pas notre humour !
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Le jeu est le plus beau cadeau que Dieu ait fait aux hommes. Il n'y a que dans le jeu, que nous soyons tout à fait nous-même. Le jeu nous montre que perdre n'est pas vraiment une défaite et que la victoire ne doit pas nous rendre orgueilleux. Le jeu est un partage communautaire et, pendant 90 minutes, nous avons formé une formidable communauté : les joueurs, les entraîneurs, les spectateurs. Quand Toi Dieu, Tu as sifflé la fin du match, nous étions les plus heureux du monde.
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Nous n’avions rien à préparer, le terrain était sans doute aussi parfait que le stade de Dortmund. Aucune vache ne viendrait le traverser. Yakobo allait garder ses chaussures aux pieds. Le public – si on avait du public – serait complètement différent. J’eus une pensée un peu nostalgique pour nos spectateurs de Bagamoyo et notre terrain de foot.
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Comme les petits crabes qui sortent du sable, sur la plage, une multitude de problèmes surgissaient maintenant dans ma tête...
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Le remords n'efface pas le péché, au contraire, il est souvent aussi douloureux que du sel sur une plaie.
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Demain, un autocar va arriver de Dar Es Salam. Et qui y aura-t-il dans cet autocar ? [...] Les juniors d'une vraie équipe de football allemande ! Des Allemands qui joueront contre vous dans trois jours, je me suis mis d'accord avec eux à Zanzibar. Ils ont entendu parler de vous : on leur a dit que vous étiez imbattables !
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- Il ne faut pas appeler les Blancs des « sacs à farine », ajoutai-je. Il y a peut-être des gens, ici, qui comprennent notre langue ! C’est très répandu, le kiswahili ! Après ce sera écrit dans les journaux et on aura bonne mine ! Personne ne nous a encore traités de « sacs à charbon », nous.
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Au centre culturel de Nkwabi, des centaines de jeunes gens viennent des quatre coins du pays pour apprendre la danse, la musique, le mime et le théâtre. Ils ne font pas ça pour devenir riches mais pour faire passer des messages dans la région où ils habitent. Ils veulent écrire et jouer des pièces de théâtre pour expliquer comment on peut éviter d’attraper le sida. Ou sur les droits des femmes. Ou sur le problème des albinos … Et ce ne sont que des exemples.
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Quand on y réfléchit bien, (...)le bonheur nous vient toujours des hommes et non des rêves qui alimentent nos désirs.
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Parfois, c'est aussi simple que ça, il suffit qu'un étranger débarque et manifeste son étonnement pour qu'on voie son propre pays d'un autre œil.
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C'était moi, en tant que capitaine de l'équipe, qui aurais dû me faire du souci pour Saïd. Ou bien un des instituteurs? Mais ils gagnaient tellement peu d'argent, eux aussi, qu'ils ne pouvaient pas le soutenir financièrement.
Il y avait trop de gens dans le besoin, chez nous.
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On a peu de moment de bonheur pareil dans la vie, dit-il enfin en regardant avec inquiétude le ciel qui s'assombrissait, et parfois on ne s'aperçoit qu'après qu'on était heureux. Alors il n'en reste que le souvenir.
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Lorsqu'il eut attaché son embarcation et étiré ses membres, il sentit la fatigue dans tout son corps. Les paumes de ses mains étaient meurtries par les rames. Mais il ne s'attarda pas sur ses douleurs : il sortit Gertrude de la pirogue et se mit en route.

Elle posa la tête de Gertrude dans son giron, aussi naturellement qu'elle l'eut fait avec son propre enfant. Gertrud mangeait avec plaisir et semblait se sentir bien. Elle avait les yeux ouverts. Comme elle se mit à tousser, la femme lui fit boire du lait, puis, tout en parlant et en riant, elle continua à la faire manger, jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien sur la pierre.

Avec le sommeil, la panique et l'angoisse le quittèrent. Sa dernière pensée fut pour son fusil, resté dans la pirogue.
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- Tu sais, ils n'ont pas voulu nous croire, quand on leur a dit qu'on n'avait jamais vu ni lions ni éléphants. Eux, ils ont déjà vu au zoo tous les animaux qui vivent chez nous.
- Je vais te dire, Nelson : quand on parle de l'Afrique ici, il est toujours question d'animaux, ou de guerres, ou de famine. Je t'avoue que je n'en sais pas beaucoup plus. A la télévision, on nous montre souvent des documentaires sur le Serengeti, je ne sais pas si c'est bien comme ça qu'on prononce.
- Je ne suis jamais allé dans le Serengeti. C'est bon pour les touristes qui ont de l'argent. D'ailleurs, comment je ferais ? Le matin je travaille, ensuite je vais à l'école, puis à l'entraînement, etc..
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Le mieux, c'est : on commence par leur poser quelques questions à eux, et après on leur raconte la vie à Bagamoyo : on leur parle de notre famille et nos voisins, de l'élevage de serpents de papa, de Mzee Alex et de ses bateaux, de maman et de ses livres, des problèmes de drogue et des agressions sur la plage. Des touristes et des relations qu'on a avec eux. Ensuite : pourquoi on s'appelle Mandela et Nelson, pourquoi tu es luthérien et moi musulmane. On leur dit que nous sommes cent vingt dans notre classe, on leur décrit le marché, on leur raconte qui a fondé notre club de foot et pourquoi, etc. Qu'est-ce que tu en penses ?
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Au centre culturel de Nkwabi, des centaines de jeunes gens viennent des quatre coins du pays pour apprendre la danse, la musique, le mime et le théâtre. Ils ne font pas ça pour devenir riches mais pour faire passer des messages dans la région où ils habitent. Ils veulent écrire et jouer des pièces de théâtre pour expliquer comment on peut éviter d'attraper le sida. Ou sur les droits des femmes. Ou sur le problème des albinos..Et ce ne sont quelques exemples.
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D'abord, vous pouvez expliquer tout simplement que la Tanzanie n'est pas un pays riche, qu'il y a peu d'industries et qu'il est difficile d'y gagner sa vie. Même quand on a du travail, on est beaucoup moins payé qu'ici, dans les vingt cinq euros par mois. En cas de problème, les gens ne peuvent compter que sur eux-mêmes. Mais quand il le faut, ils s'entraident. Là-bas, on se parle bien plus qu'ici.
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Il n'y avait pas si longtemps, il passait encore douze heures par jour à vider et nettoyer des poissons sur la plage pour nourrir sa famille. Et puis mon père l'avait embauché dans notre terrarium, notre élevage de serpents.
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- Un Blanc dans le bus local ? s'étonna maman.
C'est vrai que, le plus souvent, les Blancs se déplacent dans leur propre voiture et ne prennent pas nos vieux bus brinquebalants.
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