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EAN : 9782211216920
221 pages
L'Ecole des loisirs (14/05/2014)
3.73/5   13 notes
Résumé :
Le match entre l'équipe de Mandela et Nelson et l'équipe allemande vient à peine de se terminer. Les joueurs des deux camps fêtent ensemble leurs exploits, et l'entraîneur allemand propose déjà d'organiser un match retour.
Oui, un match retour. En Allemagne !
Mais... comment faire ?
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Comment préparer un match retour en Allemagne quand on vit dans un village pauvre de Tanzanie, à Bagamoyo ?

Nelson nous raconte comment, avec sa soeur jumelle Mandela et toute la communauté, ils se démènent pour organiser ce voyage, payer tous les frais, acheter des chaussures de foot … Ils ne veulent pas jouer les mendiants.


Cette rencontre n'est pas seulement l'occasion de jouer un match de foot et de gagner contre l'adversaire. Non, ici les deux équipes ont tissé des liens d'amitié. Chacun a envie de démontrer son talent mais le résultat du match importe peu. C'est avant tout une rencontre culturelle, un échange entre deux mondes bien différents.

Un livre qui veut nous montrer un autre visage de l'Afrique. Pas celui relayé par les médias avec la famine, la pauvreté, les éléphants et les girafes, les Africains qui ne savent que danser et jouer au foot pieds nus. Mais celui d'hommes, de femmes, de garçons et de filles, trouvant des astuces pour nourrir leur famille, payer leurs études, transmettre des messages pour faire bouger les choses.

Un peu d'émotion, un peu d'humour, et pas que du foot et du rap tanzanien, pour nous raconter la vie à Bagamayo, avec ses joies et ses misères. Nelson et Mandela sont nés le jour où Nelson Mandela devenait le premier président noir d'Afrique du Sud.
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Un vrai coup de coeur pour ce roman et nul besoin d'aimer le foot! On retrouve avec beaucoup de plaisir la joyeuse bande de footballeurs (et de footballeuses!) de l'équipe de Bagamoyo en Tanzanie. Dans ce deuxième tome, il s'agit d'organiser un match retour... en Allemagne! Autant vous dire que cela s'annonce compliqué pour la modeste équipe tanzanienne qui n'a même pas assez d'argent pour se payer des baskets! Mais les jeunes footballeurs sont pleins de ressource! C'est une très belle aventure que nous raconte Herman Schultz dans ce deuxième volet. Plus qu'une histoire de football, c'est le récit d'une belle amitié et l'apprentissage de la tolérance. J'aime beaucoup le regard que porte le héros, Nelson, sur ce qu'il découvre en Allemagne, enchanté, surpris mais lucide en même temps. Il y a beaucoup d'optimisme et de bienveillance dans son discours, notamment quand on lui demande de raconter à des élèves allemands sa vie en Tanzanie. Un livre drôle, émouvant et intelligent!
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trop bien !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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Le match entre l'équipe de Mandela et Nelson et l'équipe allemande vient à peine de se terminer. Les joueurs des deux camps fêtent ensemble leurs exploits, et l'entraîneur allemand propose déjà d'organiser un match retour. Oui, un match retour. En Allemagne ! Mais… comment faire ? Prévoir un tel voyage, c'est toute une aventure dans le quartier de Bagamoyo, en Tanzanie. Mandela, Nelson et leurs amis ont quelques mois pour réaliser leur rêve : jouer en Allemagne, et voir le stade du mythique Borussia Dortmund.

Vous avez aimé le premier Mandela et Nelson, vous adorerez celui-là ! On y retrouve tout ce qui avait fait la valeur de premier : de l'humour, de la simplicité, des personnages attachants, des réflexions bien senties mais loin de toute leçon de morale... Bref, cette plongée des Tanzaniens en Allemagne est une très belle illustration des valeurs que devrait normalement véhiculer le sport :amitié, solidarité, tolérance. A mettre entre toutes les mains et particulièrement les collégiens des sections sportives !
Lien : http://hleroy.canalblog.com/..
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
- Tu sais, ils n'ont pas voulu nous croire, quand on leur a dit qu'on n'avait jamais vu ni lions ni éléphants. Eux, ils ont déjà vu au zoo tous les animaux qui vivent chez nous.
- Je vais te dire, Nelson : quand on parle de l'Afrique ici, il est toujours question d'animaux, ou de guerres, ou de famine. Je t'avoue que je n'en sais pas beaucoup plus. A la télévision, on nous montre souvent des documentaires sur le Serengeti, je ne sais pas si c'est bien comme ça qu'on prononce.
- Je ne suis jamais allé dans le Serengeti. C'est bon pour les touristes qui ont de l'argent. D'ailleurs, comment je ferais ? Le matin je travaille, ensuite je vais à l'école, puis à l'entraînement, etc..
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Le mieux, c'est : on commence par leur poser quelques questions à eux, et après on leur raconte la vie à Bagamoyo : on leur parle de notre famille et nos voisins, de l'élevage de serpents de papa, de Mzee Alex et de ses bateaux, de maman et de ses livres, des problèmes de drogue et des agressions sur la plage. Des touristes et des relations qu'on a avec eux. Ensuite : pourquoi on s'appelle Mandela et Nelson, pourquoi tu es luthérien et moi musulmane. On leur dit que nous sommes cent vingt dans notre classe, on leur décrit le marché, on leur raconte qui a fondé notre club de foot et pourquoi, etc. Qu'est-ce que tu en penses ?
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Au centre culturel de Nkwabi, des centaines de jeunes gens viennent des quatre coins du pays pour apprendre la danse, la musique, le mime et le théâtre. Ils ne font pas ça pour devenir riches mais pour faire passer des messages dans la région où ils habitent. Ils veulent écrire et jouer des pièces de théâtre pour expliquer comment on peut éviter d'attraper le sida. Ou sur les droits des femmes. Ou sur le problème des albinos..Et ce ne sont quelques exemples.
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D'abord, vous pouvez expliquer tout simplement que la Tanzanie n'est pas un pays riche, qu'il y a peu d'industries et qu'il est difficile d'y gagner sa vie. Même quand on a du travail, on est beaucoup moins payé qu'ici, dans les vingt cinq euros par mois. En cas de problème, les gens ne peuvent compter que sur eux-mêmes. Mais quand il le faut, ils s'entraident. Là-bas, on se parle bien plus qu'ici.
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Il n'y avait pas si longtemps, il passait encore douze heures par jour à vider et nettoyer des poissons sur la plage pour nourrir sa famille. Et puis mon père l'avait embauché dans notre terrarium, notre élevage de serpents.
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