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3.96/5 (sur 35 notes)

Nationalité : Tunisie
Né(e) à : Tunis , le 27/05/1332
Mort(e) à : Caire , le 17/03/1406
Biographie :

IIbn Khaldoun, de son nom complet Abou Zeid Abd er-Rahman Ben Mohamed Ben Khaldoun el-Hadrami, est un historien, philosophe, diplomate et homme politique d'Ifriqiya. Il a été l'un des premiers théoriciens de l'histoire des civilisations.

La vie d'Ibn Khaldoun est extraordinairement bien documentée pour son époque : ce dernier laisse en effet une autobiographie dans laquelle il cite de nombreuses informations concernant sa vie publique.

Sa façon d'analyser les changements sociaux et politiques qu'il a observé dans le Maghreb et l'Espagne de son époque lui vaut d'être considéré comme étant à l'avant-garde de la sociologie.

C'est surtout un historien de premier plan auquel on doit des Prolégomènes à l'histoire universelle et Le Livre des exemples ou Livre des considérations sur l'histoire des Arabes, des Persans et des Berbères, deux ouvrages résolument modernes dans leur méthodologie. Ibn Khaldoun insistant dès le début de ses œuvres sur l'importance des sources, de leur authenticité et de leur vérification à l'aune de critères purement rationnels.

Ibn Khaldoun, conseiller auprès de deux sultans maghrébins, grand juge (cadi) au Caire, put observer de l'intérieur l'émergence du pouvoir politique et sa confrontation à la durée historique.

Ibn Khaldoun est considéré comme l'un des fondateurs de la sociologie politique.

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Source : Wikipédia
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Bibliographie de Ibn Khaldoun   (19)Voir plus

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La Nouvelle Librairie : 11 Rue de Médicis, 75006 Paris Mardi 6 octobre 2020 de 17:00 à 20:00 Bernard Lugan, Esclavage : l'histoire à l'endroit Le 10 mai 2001, en votant la « Loi Taubira », les députés français ont imposé une vision idéologique et manichéenne de la traite esclavagiste. Cette loi ne dénonce en effet que la Traite pratiquée par les Européens. Elle fait délibérément l'impasse sur les Traites arabo-musulmanes. En pliant sous « l'air du temps », les députés français ont effacé de la Mémoire collective des millions de victimes. À commencer par ces femmes et jeunes filles razziées dans ce que les conquérants arabes appelaient la « moisson berbère ». Ibn Khaldun évoque à ce sujet les « belles esclaves berbères, de toison couleur de miel ». Et que dire des enlèvements opérés jusque dans les années 1800 en mer et le long des rivages méditerranéens européens ? Cette loi fait également l'impasse sur le rôle des Africains eux-mêmes. En Afrique sud-saharienne, les Européens n'ont pas participé à la chasse aux esclaves, attendant sur le littoral que leur soient livrés les captifs. Il dépendait donc in fine de leurs partenaires africains d'accepter ou de refuser de leur vendre leurs « frères ». La réalité est qu'une partie de l'Afrique s'est enrichie en vendant l'autre partie. Bernard Lugan, le Banquet des Soudards C'est un banquet comme on n'en fait plus, hilarant et phénoménal : des Soudards, des pillards, des paillards invités à la table de Zeus lui-même, sur le Mont Olympe, pour le distraire et lui rappeler que le sang reste la liqueur préférée des dieux. La plus belle brochette, mais de ceux qui embrochent, de massacreurs et de mauvais coucheurs que l'histoire ait portée. Jamais Odin en son banquet n'en vit autant. On n'entre pas dans cette compagnie sans crimes de guerre longs comme un sabre. Zeus les a tirés des arrière-mondes infernaux où ils croupissaient. Les voici ripaillant et vociférant aux champs Élyséens, par-dessus les hommes, à côté des dieux. Tous bâtards selon l'état civil ou selon leurs états de service. On ne pouvait plus drolatiquement, avec autant de jubilation, se payer une tranche d'horreur – et de bonheur d'expression – en guise d'antidote à la terreur molle que la société compassionnelle fait peser sur nous.

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Citations et extraits (35) Voir plus Ajouter une citation
Voyez tous les pays que les Arabes ont conquis depuis les siècles les plus reculés : la civilisation en a disparu, ainsi que la population le sol même paraît avoir changé de nature.
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Ibn Khaldoun
Dans la nature innée des hommes se trouve le penchant vers la tyrannie et l'oppression.
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incipit :
L'histoire est une discipline des plus répandues entre les nations (umam) et les races (ajyâl). Le vulgaire voudrait la connaître. Les rois, les dirigeants la recherchent à l'envi.
Les ignorants peuvent aussi bien la comprendre que les gens instruits. En effet, l'histoire n'est, en apparence, que le récit des événements politiques, des dynasties (duwal) et des circonstances du lointain passé, présenté avec élégance et relevé par des citations. Elle permet de distraire de vastes publics et de nous faire une idée des affaires humaines. Elle fait voir les effets des changements, elle montre comment telle dynastie vient conquérir tel vaste pan de terre, jusqu'au jour où retentit l'Appel, lorsque son temps fut révolu.
Cependant, vue de l'intérieur, l'histoire a un autre sens. Elle consiste à méditer, à s'efforcer d'accéder à la vérité, à expliquer avec finesse les causes et les origines des faits, à connaître à fond le pourquoi et le comment des événements. L'histoire prend donc racine dans la philosophie, dont elle doit être comptée comme une de ses branches.
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Ibn Khaldoun
La vérité est pareille à l'eau qui prend la forme du vase qui la contient.
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Ibn Khaldoun
«Celui qui voudrait jouer au réformateur à seul fin d'arriver au pouvoir mériterait de se heurter à des obstacles et dépérir à son tour»
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Ibn Khaldoun
Le secret, l'esprit du langage, c'est-à-dire de l'expression et du message, consiste à communiquer des idées. Sans transmission de la pensée, le langage n'est qu'une terre morte.
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Ibn Khaldoun
Une nation s'affaiblit lorsque s'altère et se corrompt le sentiment religieux.
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Ibn Khaldoun
L'homme est fils de ses habitudes et de son milieu, et non fils de sa nature et de son mélange d'humeur.
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« M'introduisant, par la porte des causes générales, dans l'étude des faits particuliers, j'embrassai, dans un récit exhaustif, l'histoire du genre humain ; aussi ce livre rend-il accessible toutes les leçons si difficiles à saisir de la sagesse; il assigne aux événements politiques leurs causes et leurs origines, et forme un recueil philosophique,
un répertoire historique. »

IBN KHALDOUN, (Muqaddima, Q, 1,1, 7)
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L’histoire (târîkh) est une branche du savoir au chemin escarpé ; elle est de grande utilité et de noble but ; elle nous fait connaître les conditions (ahwâl) des nations passées, des prophètes, des rois respectivement quant à leurs caractères, leurs conduites, leurs dynasties et leur politique. Ainsi qui le désire y peut bénéficier pleinement d'exemples pour les choses religieuses ou mondaines.
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