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Vincent-Mansour Monteil (Éditeur scientifique)Commission Libanaise pour la traduction des chefs-d`oeuvre (Éditeur scientifique)
EAN : 9782742709243
1132 pages
Actes Sud (28/02/1997)
4.03/5   16 notes
Résumé :
L'oeuvre maîtresse de l'historien du XIVe siècle, précurseur de la sociologie et de la philosophie de l'histoire.
Que lire après Discours sur l'histoire universelle. Al-MuqaddimaVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Un grand classique bien sûr, d'autant plus intéressant à lire qu'il est souvent méconnu. Ainsi, par exemple, ô lecteurs économistes, la citation suivante extraite de la Muqaddima :
"S'attaquer à la propriété privée, c'est ôter aux hommes la volonté de gagner davantage, en leur donnant à craindre que la spoliation est au terme de leurs efforts (...) Car la civilisation, son bien-être et la prospérité publique dépendent des travaux et des efforts que font les gens, en toutes directions, dans leur propre intérêt et pour leur profit."
... ne vous rappelle-t-elle pas un autre ouvrage, infiniment plus connu et célébré dans nos amphithéâtres universitaires ?
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
incipit :
L'histoire est une discipline des plus répandues entre les nations (umam) et les races (ajyâl). Le vulgaire voudrait la connaître. Les rois, les dirigeants la recherchent à l'envi.
Les ignorants peuvent aussi bien la comprendre que les gens instruits. En effet, l'histoire n'est, en apparence, que le récit des événements politiques, des dynasties (duwal) et des circonstances du lointain passé, présenté avec élégance et relevé par des citations. Elle permet de distraire de vastes publics et de nous faire une idée des affaires humaines. Elle fait voir les effets des changements, elle montre comment telle dynastie vient conquérir tel vaste pan de terre, jusqu'au jour où retentit l'Appel, lorsque son temps fut révolu.
Cependant, vue de l'intérieur, l'histoire a un autre sens. Elle consiste à méditer, à s'efforcer d'accéder à la vérité, à expliquer avec finesse les causes et les origines des faits, à connaître à fond le pourquoi et le comment des événements. L'histoire prend donc racine dans la philosophie, dont elle doit être comptée comme une de ses branches.
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Quand à nous, (qui laissons ces questions aux docteurs de la loi), c'est sous le point de vue de la civilisation et de la nature de l'homme que nous voulons envisager les offices qui dépendent de l'empire ou du sultanat. (...) . Nous voulons seulement envisager ces charges comme produits de la civilisation agissant sur l'espèce humaine.
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Videos de Ibn Khaldoun (6) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Ibn Khaldoun
La Nouvelle Librairie : 11 Rue de Médicis, 75006 Paris Mardi 6 octobre 2020 de 17:00 à 20:00
Bernard Lugan, Esclavage : l'histoire à l'endroit Le 10 mai 2001, en votant la « Loi Taubira », les députés français ont imposé une vision idéologique et manichéenne de la traite esclavagiste. Cette loi ne dénonce en effet que la Traite pratiquée par les Européens. Elle fait délibérément l'impasse sur les Traites arabo-musulmanes. En pliant sous « l'air du temps », les députés français ont effacé de la Mémoire collective des millions de victimes. À commencer par ces femmes et jeunes filles razziées dans ce que les conquérants arabes appelaient la « moisson berbère ». Ibn Khaldun évoque à ce sujet les « belles esclaves berbères, de toison couleur de miel ». Et que dire des enlèvements opérés jusque dans les années 1800 en mer et le long des rivages méditerranéens européens ? Cette loi fait également l'impasse sur le rôle des Africains eux-mêmes. En Afrique sud-saharienne, les Européens n'ont pas participé à la chasse aux esclaves, attendant sur le littoral que leur soient livrés les captifs. Il dépendait donc in fine de leurs partenaires africains d'accepter ou de refuser de leur vendre leurs « frères ». La réalité est qu'une partie de l'Afrique s'est enrichie en vendant l'autre partie.
Bernard Lugan, le Banquet des Soudards C'est un banquet comme on n'en fait plus, hilarant et phénoménal : des Soudards, des pillards, des paillards invités à la table de Zeus lui-même, sur le Mont Olympe, pour le distraire et lui rappeler que le sang reste la liqueur préférée des dieux. La plus belle brochette, mais de ceux qui embrochent, de massacreurs et de mauvais coucheurs que l'histoire ait portée. Jamais Odin en son banquet n'en vit autant. On n'entre pas dans cette compagnie sans crimes de guerre longs comme un sabre. Zeus les a tirés des arrière-mondes infernaux où ils croupissaient. Les voici ripaillant et vociférant aux champs Élyséens, par-dessus les hommes, à côté des dieux. Tous bâtards selon l'état civil ou selon leurs états de service. On ne pouvait plus drolatiquement, avec autant de jubilation, se payer une tranche d'horreur – et de bonheur d'expression – en guise d'antidote à la terreur molle que la société compassionnelle fait peser sur nous.
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