Ilya Green

De retour avec l'univers ludique d'Ilya Green et tous les amis réunis: Ana, Sophie, Olga jouent à se déguiser... Gabriel et le chat peuvent ils se joindre à eux?

Oui, mais il faut des petites couettes, décrète Sophie de façon péremptoire.

Un garçon, peut-il en avoir? De plus, un garçon, est-ce qu'il peut être beau?

Et un chat plein de poils?



Pour se départager, ils décident d'organiser un concours de beauté. Mais avec les conseils de beauté adéquates: une discussion a lieu sur les goûts et les couleurs, la présence de poils ou non, de couettes aussi...

un défilé a lieu...



Un album superbe et toujours avec beaucoup d'humour, on a envie de sourire au fur et à mesure de l'histoire. Tout en admirant la beauté des illustrations d'Ilya Green.



Challenge livre jeunesse

Challenge défi lecteur

L'histoire est connue et plait toujours aux enfants; le loup fait peur, les images sont un peu simplistes

Album lu dans le cadre de l'opération Masse critique de début novembre... Merci à Grasset et à Babélio



Ce petit album comprend 11 poèmes (lorsque j'écris ‘'petit'', je parle du nombre de pages et non du format - 242 x 312 mm dixit l'éditeur). Comme il s'adresse à des jeunes enfants, le nombre limité de poèmes me paraît approprié.



Dans la postface, l'éditeur explicite le principe littéraire de ‘'La collection'' de Grasset jeunesse : «Puiser dans le patrimoine littéraire des textes adaptées aux jeunes lecteurs, puis les mettre en image en faisant appel à des illustrateurs contemporains, qui leur apportent leur vision et leur donnent un visage neuf.».

Contrat rempli :

- les dessins d'Ilya Green réalisés au 21e siècle sont en osmose parfaite avec ces poèmes écrits au 19e siècle ; pas de couleurs vives, voire violentes : vert sapin et rouille alliés au crème, blanc (très peu) et noir (très peu également)… tout en douceur, ‘'petits tableaux délicats et vibrants qui nous plongent dans un monde où l'esprit vagabonde'' (extrait de la postface).

- les poèmes de Robert Louis Stevenson sont intemporels : ‘'ces textes chantent un univers merveilleux et quotidien, où l'enfant vibre à l'unisson de ses rêves, de la nature et du monde qui l'entoure'' (extrait de la postface).



Un joli album-doudou

Un joli cartonné pour accompagner les tout-petits vers le sommeil.

De petites phrases simples, empruntent de douceur et de poésie, mettent en place progressivement le rituel. Chaque animal, chaque doudou, souris, chat, canard... rejoint le bout du lit du tout-petit.

Sur un fond noir mat, le défilé des illustrations toujours aussi parfaites d'Ilya Green a lieu rien que pour nos yeux. Visages doucement rosé sur pelage crayonné de gris, petits airs mutins et rythme du tambour, chapeaux colorés et numéros de jonglage, plumes, étoiles, points lumineux, vagues, écailles...tous les détails qui nous font aimer ces illustrations sont là.

C'est court, beau, tendre et offre une petite poésie juste avant de se coucher.

J'aime tout ici.

Ces enfants en train de jouer à la marchande avec des cailloux pour argent, puis le spectacle de cirque avec de vrais numéros extraordinaires : ces jeux m'ont fait retomber en enfance. Je me vois avec sœur et copines en train de faire exactement la même chose. J'ai apprécié aussi la façon de retranscrire, sans en avoir l'air, le langage des enfants, sans en faire trop. Juste quelques mots ou expressions disséminés de ci de là et le tour est joué.

Niveau illustration, j'adhère totalement. Marre des blondinettes à l'air angélique? Avec Ilya Green ce sont de petites brunettes aux cheveux courts et au caractère bien affirmé qui vous attendent (bon, même si on les aime bien quand même les blondinettes). Les couleurs sont simples, vives et éclatantes. Les enfants ont de grands yeux noirs et des joues roses. Les vêtements sont colorés et "réalistes". Il y a une petite touche d'incongru avec le chat géant qui parle et la fillette aux oreilles de chat. Un parfait monde enfantin où tout se côtoie sans aucun soucis.

Un bel album grand format aux tons doux et acidulés (jaune-orange et bleu-vert) avec le crayonné "à l'ancienne" et très vivant de Ilya Green et les mots chantants de Robert Louis Stevenson, celui qui a écrit L'île aux trésors. Dans ces poèmes simples mais pas simplistes, dans les illustrations qui font écho et enrichissent, l'enfance est une grande aventure, qui nait de l'observation de son environnement : le lit, le jardin, l'ombre, la pluie, la rivière, le jour, la nuit... tout est terrain de jeux et royaume.

Un bel album qui donne envie d'aller voir les autres livres de "La Collection" (la personne qui illustre a une semaine, et la contrainte d'une palette limitée à 3 - 4 couleurs) chez Grasset Jeunesse. Et de poursuivre la découverte de Stevenson.

Romancier du 19ème siècle, Robert Louis Stevenson, est célébré aujourd’hui encore pour ses œuvres principales L’île au trésor et L’étrange cas du docteur Jekyll et M. Hyde. Si l’aventure et le fantastique priment dans la plupart de ses écrits, l’auteur aimait l’art délicat de la poésie et le petit monde de l’enfance dont il avait d’heureuses réminiscences. Ainsi, en 1885 paraît A child’s garden of verses – le jardin poétique d’un enfant -.



Des mots doux et tendres où la belle innocence la turbulente imagination et la pétulante fantaisie forment un charmant bouquet d’enfance. Avec simplicité et sensibilité, l’auteur convoque ses souvenirs, des images, des sensations, ses jeux, « la rivière mordorée », « les voiliers voguant », « les rues terreuses », « la bruyère, les genêts », « les fleurs rouges et bleues », « l’oiseau se poser sur la souche », le « royaume du sommeil », l' »avenir », « une part de tarte et des pommes », sa « petite ombre », son « petit lit le bateau de (s)es rêves »… il parle des saisons et de la nature, de ses joies et de ses questions, de ses rêves et de ses envies, d’ici et d’ailleurs, de ses voyages nombreux et immobiles. En regard de ses mots, les délicieux dessins d’une infinie douceur d’Ilya Green. Du vert de l’orangé du jaune, des visages enfantins mutins songeurs mélancoliques joyeux joueurs, des tableaux émouvants, des instantanés intemporels. Et des illustrations spontanées vu qu’Ilya Green a seulement eu une semaine et une palette limitée à trois ou quatre couleurs, un exercice audacieux merveilleusement réussi.



Un petit jardin de poésie, un petit bout d’enfance, et de grandes résonances, forcément.
Lien : https://lesmotsdelafin.wordp..

Cet album raconte une belle histoire qui tourne autour du rêve. Il raconte le cheminement de l'esprit d'une petite fille vers un sommeil profond. J'ai beaucoup aimé les dessins de cet album. Le fait qu'ils soient faits aux crayons de couleurs sur fond noir permet de les faire ressortir. Cela est amplifier par le vernis qui les recouvre. Cet album est un réel coup de cœur. Et j'ai envie dans découvrit un peu plus sur cet auteur.

Les enfants n'ont pas toujours envie d'aller au lit. De plus, ils peuvent être confrontés à la difficulté d'entrer dans le sommeil à la tombée de la nuit. Là j'ai choisi d'évoquer le thème de la musicalité et des chansons pour aborder l'entrée progressive dans le sommeil.



Il s'agit de berceuses toutes douces merveilleusement illustrées par Ilya Green.

Dans un format que peuvent manier des enfants...



Il peut aussi constituer un beau cadeau de naissance original.

Pour offrir et faire plaisir à petite Y. j'ai choisi l'album Achile et la rivière.

Achile grandit au sein d'une famille nombreuse et qu'il trouve particulièrement bruyante : deux soeurs qui font de la musique, deux frères qui se battent, un papa adepte du rock et une maman qui fait de la guitare électrique. A ces membres, il faut également ajouter un chien, un chat, trois canaris et les invités réguliers.

Achile estime qu'il ne peut pas être tranquille. Pour se ressourcer, il se rend souvent à la rivière où il observe l'eau qui coule sans faire de bruit, les reflets du soleil sur l'eau…

Son amie, la grenouille Angelo, lui permet d'exaucer son souhait : vivre dans un environnement calme où il pourra se concentrer et écouter ses pensées.

Oui, mais voilà, Achile se retrouve avec une famille calme, voire « trop calme » à son goût et pire il a désormais l'impression de gêner : il gêne sa mère qui lit tranquillement, ses frères qui font assidûment leurs devoirs, ses soeurs qui jouent à la poupée… C'est une maison vide qu'il découvre, froide et triste. Sa nouvelle vie manque de couleur et de gaîté.

Achile aimerait que tout redevienne comme avant…

Le texte est servi par les jolies illustrations d'Ilya Green qui sont une ode aux couleurs, à la joie et à la vie.

Bon alors là je vais faire ma difficile, mais ce n'est pas vraiment mon album préféré de cette auteure. Les mots sont tendres, les images douces et mignonnes. mais je préfère Ilya Green quand ces personnages ont plus la pêche ("Marre du rose" par exemple), quand il y a plus de vie (la famille d'"Achille et la rivière", autre exemple).

Alors voilà, je suis exigeante, mais qui aime bien châtie bien.

L'école de mon fils contient une bibliothèque. Chaque semaine, il est proposé aux enfants de rentrer à la maison avec un livre. Dans le sac en plus du livre, il y a un petit carnet où on note les impressions, ce qui a été préféré ou non. Les premiers avis de mon fils. Je trouve cette initiative superbe pour donner le goût aux enfants de lire mais aussi leur montrer la variété d'histoire et de thème qui existe !



Sur un arbre, une sorte de cocon constitué de feuille. Doucement, le temps et la météo passent et enfin, un enfant sort de ce cocon. Il fait la connaissance d'un gentil chat. Ils recherchent tous les deux un endroit doux et tranquille pour se reposer. Ils essayent dans un nid où dans l'arbre, mais sont vite chassés par les occupants. Ils finissent par trouver une place chaude et chaleureuse auprès de maman.



Les dessins sont très doux et pleins de couleurs. Il y a peu de texte, nous avons pu essayer de déchiffrer des syllabes avec mon loulou. Allier la nature à la "naissance" est toujours une réussite à mes yeux. Mon fils s'est d'ailleurs inspiré de l'arbre pour se dessiner dessus assis et à côté l'un de nos Achylle. Il est émouvant de voir qu'un enfant s'approprie une lecture.



Mon fils à apprécié cette petite histoire principalement à cause du chat. Il sait qu'il s'endormait dans mes bras quand il était tout bébé et que nos chats étaient tout contre moi. Il en a vu des photos et il s'est reconnu dans cette histoire qui m'a valu de doux câlins.

Par contre, il sait également qu'un bébé grandit dans le ventre de la maman et pas dans un cocon. Cela l'a un peu perturbé. Je lui ai expliqué que l'auteur avait besoin de cette image pour expliquer que l'enfant était entouré dans une poche avant d'en sortir et naître. Cela lui a suffi comme explication pour l'instant.



En bref :



Une histoire douce alliant nature et notion de naissance. Une parenthèse de douceur qu'il est bon de partager avec son enfant.
Lien : https://lecturedaydora.blogs..

Une petite fable superbement illustrée qui nous conduit en Chine rurale.

En recueillant un oiseau blessé qui ne peut voler, en écoutant les conseils de son Grand-père, Jolie Lune découvre le secret du vent.

Un bel album.

Cet album est...étrange. Déjà, chose exceptionnelle chez moi, je n'aime pas le dessin. Je trouve le trait et les personnages d'Ilya Green trop simplistes. Alors, l'album date de 2004, ceci explique sûrement cela.

Mais l'histoire également me laisse perplexe. Olga trouve un oeuf, et la première chose qu'elle veut faire c'est le manger. Pareil pour le chat. Et même lorsqu'il éclot, c'est encore l'omelette perdue qui prime alors qu'on a un petit poussin qui réclame sa maman.

Bref, il manque pas mal de choses à cet album, surtout de l'émotion.

Petit frère trouve un masque. Un masque tout simple qui lui permet de devenir ce qu'il veut, de faire ce qu'il veut. Et il va en profiter pour faire des choses pas très gentilles, pour essayer de dominer les autres, pour exprimer toute sa colère.

Le texte n'est pas simple pour de jeunes enfants. A mon avis ils passent complètement à côté s'ils n'ont pas au moins 8 ans. Etre caché, non reconnaissable est-ce une excuse pour faire de mauvaises choses? Pour exprimer toute la colère, la violence qu'il y a en soi.

Comme souvent avec Servant, pour moi il y a plusieurs niveaux de lecture en fonction de l'âge. Il y a le simple, ce n'est pas parce qu'on joue qu'on peut faire n'importe quoi, il faut rester gentil. Et il y a une version plus adulte : un pseudo, un avatar est-il une excuse pour déverser sa haine ? En tout cas c'est une des idées qui m'est venue à l'esprit à la lecture.

Et niveau illustrations, j'aime toujours autant celles d'Ilya Green, toutes en douceur, en émotions, en rondeur. J'aime beaucoup le soin apporté aux motifs des vêtements des enfants. Et j'aime beaucoup la pâtisserie derrière sa grille ! Le mélange de couleurs et de crayonné gris fait merveille.

Un bel album dans lequel chacun peut voir le message à son niveau, je pense.

J’ai déjà admiré l’illustratrice Ilya Green dans Jazz sous la lune ; dans ce très bel album au format à l’italienne, à la couverture dorée à chaud, elle raconte et elle illustre à la fois. Elle se fait conteuse pour nous confier la tendresse qui a entouré son enfance et nous chuchoter le départ de sa maman, retournée à la terre. Entre noir et blanc, la petite fille oscille, avant d’oser sortir du cocon maternel pour aller à la rencontre du monde « tout autour », accompagnée de son mouton dans son bateau de papier.



Cet album est d’une douceur… très touchante. Il parle de deuil, de résilience grâce à la rencontre et par là l’ouverture à toutes les différences, grâce au dessin aussi. C’est très émouvant d’observer sur le papier comment Ilya Green dessinait quand elle était enfant : son univers en noir et blanc était déjà très graphique. Son évocation de la traversée du deuil sur un bateau de papier est très riche visuellement, les motifs végétaux et marins s’enchevêtrent, rivalisent de couleurs, les symboles sont évidents dans leu délicatesse. J’aime beaucoup les fleurs qui s’épanouissent au coin inférieur des pages, en écho aux illustrations pleine page.



C’est un album précieux, à lire et à offrir aux enfants dès l’âge de cinq ans.
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Différents enfants apparaissent. A chacun son compagnon : un animal qui semble souvent eêtre proche d'un doudou.

Animal et enfant semblent d'autant mieux assorti que tout cela rime mais surtout parce qu'il y a dans chaque page, une unité et des couleurs différentes des pages précédentes.

Parfois mais pas toujours, la présentation du personnage est précédée d'une double page sans texte qui annonce l'enfant qui de la page suivante.



Chaque page est différente mais il y a tout de même une belle unité dans l'album. Il m'a semblé que l'album disait que chacun est différent et que l'on doit l'accepter comme ça et ouvrir les yeux sans juger.

Peut-être que ce n'est pas du tout ça. Mais ça n'a pas vraiment d'importance. C'est surtout un bel album pour les tout-petits qu'on prend plaisir à parcourir.


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L'illustration de couverture suffit à nous plonger dans un univers joyeux, coloré et plein de tendresse. Le fond blanc des pages permet de rehausser les couleurs chaudes utilisées par l'auteur. Les dessins comme les mots, tout en rondeur, nous enrobe et nous berce. Un album poétique à mettre entre toutes les mains.

Un joli album où Achille, à la famille pleine de vie mais bruyante et saoulante, aimerait bien un peu de calme. Mais bizarrement, quand il obtient ce qu'il veut, ce n'est pas tout à fait ça...

Une histoire qui nous fait comprendre que tout le monde n'est pas parfait, qu'une famille qui nous aime est bien le principal. Et puis, la perfection est d'un ennui!

Il faut ajouter à cela une petite pointe de rêve, de fantastique. Avec toujours des illustrations vives et dynamiques de Ilya Green.

Une magnifique compilation. Les chansons choisies sont très belles, dans un enregistrement de qualité. Les illustrations d'Ilya Green, colorées sur fond sombre, sont très jolies. Pour chaque chanson nous avons les paroles, leur traduction et une courte présentation de l'interprête. Un livre de grande qualité.