Ilya Green

Joli livre accompagné d'un cd avec des balades jazz très douces propices à l'endormissement des enfants.

Dommage à mon sens qu'il y ait si peu de lien entre les morceaux et les illustrations ainsi que les poèmes de l'ouvrage. J'aurais préféré avoir les paroles pour chanter à bébé plutôt que des poèmes qui se lisent séparément et ne sont pas destinés aux nouveaux nés ou jeunes enfants.

[coffret Olga, Gabriel, Sophie et les autres...]

...Olga a trouvé quelques graines dans sa poche, et décide de faire du jardinage avec les autres. Comme elle est la plus grande, elle passe d’abord. Sophie est la plus petite et elle en a marre d’être toujours derrière… Alors quand sa salade ne pousse pas, elle commet l’impensable : elle vole celle de Gabriel, qu’elle échange contre un bouquet de feuilles ! Mais et si, au bout du compte, sa graine avait donné quelque chose de plus intéressant qu’une salade ?

La jalousie de Sophie, qui se sent mise de côté parce qu’elle est petite, est mise à mal par le regard des autres, et surtout par les événements qui lui prouvent que la patience peut parfois réserver de belles surprises...
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[coffret Olga, Gabriel, Sophie et les autres...]

...Olga joue à la marchande avec Gabriel et Sophie. Des petits cailloux leur servent de monnaie. Quand Ana et le chat arrivent, il n’y a plus de petits cailloux par terre, et ils ne peuvent pas jouer avec les autres… Le chat réussit quand même à acheter un cerceau cassé et un feutre, qui seront le point de départ d’une idée grandiose : Ana et le chat vont créer leur « pestacle », et faire payer l’entrée, comme ça, ils auront des cailloux pour acheter des choses à Olga ! Mais monter un pestacle n’est pas si simple que ça…

Dans ce troisième album, on découvre les problèmes apportés par l’argent, et les bienfaits de la solidarité, thème cher à Ilya Green, et d’ailleurs présent dans les deux autres albums...
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Cette sélection des poèmes de Robert Louis Stevenson autrefois réunis dans A Child’s Garden of Verses est une excellente idée. Pour les petits, la poésie de Stevenson possède cette délicieuse étrangeté des enfances fantasques qui les réjouira sans aucun doute. Pourtant, tout dans ces vers distille une nostalgie poignante, une inquiétude du monde au-delà de la chambre, du jardin, du soir qui tombe, en même temps qu’un besoin d’évasion et de découverte. À chaque lecture, les mots embarqueront les petits auditeurs vers l’imaginaire fantaisiste qui leur plaît tant alors que les adultes s’étonneront de leur écho profond et inquiet. Et on s’amusera ensemble de la lettre S de la « portion de clafouti » qui est sans doute passée par-dessus bord dans « Mon lit est un bateau ».

Les illustrations d’Ilya Green, un peu trop sages à mon goût aussi bien dans le dessin que dans la palette chromatique, ne servent pas assez la dimension merveilleuse et drôlatique de ces éclats d’enfance.

Ilya Green signe ici un album très fort émotionnellement. Car plus loin que le thème, le deuil de la mère, la solitude face au chagrin, c’est sa manière de le raconter textuellement et graphiquement parlant qui m’a touchée. On sent toute la force des sentiments de ce livre autobiographique.



Avec des mots simples qui créent des images (le retour à la terre, l'arbre de vie, le dessin comme remède), l'auteure permet une compréhension rapide. le lecteur peut pourtant se dérober à la tristesse évoquée s'il le souhaite en se tournant vers les éléments fantastiques de l'histoire. La charge affective s'allège alors en offrant un récit plus onirique, moins ancré dans le réel et donc plus facile à accepter pour des enfants notamment...

Le talent graphique d’Ilya Green n’est plus à démontrer (en tout cas pour moi). On retrouve la douceur de ses visages, les collages de motifs récurrents et la luminosité de ces précédents albums. Se rajoute à cela, un nouveau trait, plus proche de l’enfance, presque calligraphique pour moi (fait avec des gros pinceaux encrés) pour exprimer en fin d’ouvrage la saveur d’un moyen de communication trouvé et adhéré.



Cet album dense en terme de pages et riche en émotion complète parfaitement l’œuvre d’Ilya Green et finit sur un clin d’œil à un autre de ses ouvrages : Mon arbre.
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Ce livre-CD est sublimé par Ilya Green : elle illustre toutes les chansons de ce livre-CD avec une grâce qui ne peut qu’émouvoir.
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Après Marre du rose, Ilya Green continue de lutter contre les préjugés liés au sexe. Un combat malheureusement toujours plus que nécessaire...
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Olga, Ane et Sophie ont trouvé une grande malle pleine de vêtements, de quoi se déguiser et s’amuser pendant des heures. Mais rapidement Sophie entraine les autres dans la dispute pour savoir qui sera la plus belle. Les fillettes décident d’organiser un concours de beauté.

Gabriel qui jusqu’ici faisait du dessin, a bien envie de participer lui aussi mais il parait que les garçons ça ne peut pas être beau. Pourtant le chat et lui sont prêts à bien des efforts pour être acceptés dans ce jeu.

Ilya Green signe un titre très intéressant sur les différences filles/garçons, abordant avec subtilité la question du genre et de l’égalité des sexes. Ses dessins sont toujours très beaux, emprunts de réalisme et d’imaginaire, riches en expressions et en couleurs. Un vrai bonheur pour les yeux.

Dans la même ligné que Marre du rose de Nathalie Hense, il est question de l’égalité des genres au travers d’un concours de déguisement et de clichés sur le mode et l’apparence physique, dans lequel les enfants pourront se reconnaître.
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En cette veille de rentrée des classes, quoi de plus agréable qu’un album/cd pour se préparer dans la bonne humeur!



Demain c’est la rentrée! Pour Bulle c’est la première fois. Bob, lui, il connait déjà l’école. Mais c’est toujours un peu l’aventure!



Les premières lignes de l’album annoncent l’ambiance générale de l’histoire, emprunte d’excitation, d’inquiétude et de questions.



Nathalie Tual et Gilles Belouin nous offrent une fois de plus un album très réaliste aux chansons poétiques et aux mélodies entrainantes! Les textes sont riches et participent à l’élaboration du langage des enfants autour du champ lexical de l’école.



Mis en images, comme pour les autres titres de la série, par Ilya Green, cet album aux couleurs vives et chaleureuses retranscrit avec talent les émotions qui se bousculent dans la tête de nos petits face à ce grand jour important, que ce soit la première fois ou pas.
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Un petit garçon bien au chaud dans son cocon rassurant avec son doudou...

Ce moment, où l'enfant doit aller au delà de cette relation connue et rassurante,

pour s'ouvrir aux autres.. Un magnifique album ! Coup de coeur
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Une jolie réussite que cette transposition moderne de ce conte classique. Le duo Servant/Green donne une portée contemporaine à ce conte cruel, où notre 'Ti Poucet en sweet est donné en sacrifice par les gens de son village, et doit se délester de ce qui l'encombre, le retient à l'enfance pour pouvoir grandir.

Je suis amoureuse des histoires de Sophie et ses frère et soeurs que je trouve très amusantes à lire à voix hautes. Le trait d'Ilya Green est parfait et les personnages prennent vie devant nos yeux devenant les complices des petits lecteurs.

L’histoire débute avec un arbre, un arbre qui était là depuis longtemps selon le narrateur. Tout d’un coup on découvre un cocon et un bébé sort de ce lieu.

Le bébé va chercher un endroit ou se loger et tout d’un coup il va rencontrer un chat.

Ils vont s’allier et chercher ensemble un lieu. Ils vont rencontrer plusieurs personnages sur leurs chemins mais finalement vont-ils trouver un lieu satisfaisant ?



J’ai beaucoup aimé les illustrations colorées et épurées et également l’histoire de Mon arbre

Le texte est poétique et nous emmène loin…

Dylan, fils d'un célèbre acteur de cinéma, est très soucieux de son apparence et il ne sort qu'avec des filles dont la beauté répond à des critères très précis. Un jour, il rencontre une amie de son meilleur copain, Irina, qui est exactement à l'opposé de ces critères. Néanmoins, et de façon qui le surprend beaucoup lui-même, il tombe amoureux d'elle..



J'ai choisi ce livre pour son sujet, cher aux ados qui sont souvent très attachés à leur apparence et à leur look. Je n'ai pas été déçue, car le personnage de Dylan, avec sa décontraction très étudiée est assez horripilant. L'amour qu'il éprouve malgré lui pour cette fille même pas belle est assez déconcertant et l'introspection dans laquelle cette histoire l'entraîne est assez réaliste. Pourtant, le roman se termine un peu en queue de poisson, c'est dommage car on aurait aimé en savoir un peu plus sur l'avenir des personnages...

Cet album utilise la métaphore du masque pour parler de la colère. L'idée étant que, tant que l'enfant porte ce masque, la colère le rend méconnaissable. Pire, avec ce masque, les autres le rejettent. Et la punition suprême est de finir tout seul, misérable, abandonné de tous. De tous ? Non, car il y a la narratrice, qui vient consoler Petit Frère, et l'apaiser. Lorsque le masque fond (est-ce vraiment la pluie qui le fait fondre, ou des larmes de regret ?), Petit Frère redevient lui-même... Voilà une idée intéressante, et l'album peut ainsi servir de support pour une réflexion de groupe sur le thème de la colère. J'aime bien les illustrations, qui jouent sur l'échelle des personnages et des choses, et surtout la palette de couleurs utilisée, dominée par le brun, le beige et le rouge. Par contre, je ne sais pas trop pourquoi, mais j'aime moins la dernière page, qui conclut bizarrement l'album (la couleur noire, soudaine, m'a surprise). J'aurais sans doute préféré que l'album se termine sur une image sans texte, avec le masque abandonné par terre, prêt à être "porté" par un autre enfant...
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Une histoire douce, tendre, mignonne... De quoi aborder la transmission des aînés, la Chine et l'amitié. En option une bonne idée de bricolage.

Un petit livre carré et cartonné, qui retranscrit avec douceur et bienveillance les jeux intenses des plus jeunes. Un chat devient un tigre, des feuilles dans une piscine se transforment en poisson péché pour le repas de l'ours sauvage/ours en peluche... Mais heureusement que papa est bien réel, ainsi que le goûter qu'il apporte.



Un album tendre, aux belles illustrations d'Ilya Green. A hauteur d'enfant.

Ilya Green revient avec un album cartonné à destination des tout-petits sur le coucher, une thématique déjà mainte fois explorée à laquelle elle apporte sa douceur graphique. En première page, on découvre un enfant au lit, s’en suit un défilé de petits personnages, doudous et autres rêves magiques, pour arriver à la page finale où tout ce petit monde est endormis dans les bras du petit. Les figures mi-animales mi-humaines apportent un côté fantasmagoriques à l’album qui, je trouve, correspond à l’univers imaginatif des enfants. Les illustrations pelliculées se découpent joyeusement sur un fond noir faisant de ce moment pas toujours drôle qu’est le coucher une véritable fête.



J’y ai retrouvé l’ambiance de Voilà voilà pour lequel j’avais eu un coup de cœur et qui m’avait inspiré mon tapis à histoires. Alors, forcément, je ne saurais que vous recommandez ce bel album pour l’histoire du soir.
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J’aime beaucoup le travail d’Ilya Green. Elle mêle habilement dans se illustrations le dessin et les papiers découpés.

Le personnage principal est un enfant chocolat. Il n’est pas dit c’est un petit garçon ou une petite fille. Avec lui, on assiste à une scène du quotidien. Que ce soit avec des Kappla ou des cubes, tout enfant aime faire des constructions. Ici, il fabrique un château.

Le fond de page blanc met en valeur les couleurs vives des formes géométriques et des vêtements de l’enfant. L’ensemble est empreint de douceur et de candeur.

La fin de l’album montre bien que la joie du jeu est l’éternel recommencement. Tout cela arrive grâce à un petit animal facétieux.

Simple et efficace avec de la légèreté, cet album fera plaisir aux jeunes lecteurs.

Nous avons bien ri avec l'histoire de l’œuf, de la dispute autour de l’œuf, du chat qui propose ses croquettes pas très appétissantes et du final avec l'oeuf qui se craquelle.... mais chut! nous n'en dirons pas plus.