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Citations de Inès Cagnati (41)


Dans une vie, pour vivre vraiment, il faut au moins avoir un arbre pour que la pluie n’entre pas dans les yeux, un banc ou un vieux mur pour s’asseoir au soleil et regarder, et puis, aussi, une poignée de terre pour se couvrir le visage une fois mort. Voilà ce qu’il faut, si on veut vivre un peu.
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Regardez dans les rues, c’est le pauvre qui a honte d’avoir faim, d’être mal habillé et d’avoir les yeux qu’il a et non pas celui qui mange trop et qui ne sait plus comment utiliser son argent et pourtant, je le demande aujourd’hui, à qui revient la plus grande honte ?
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Inès Cagnati
" Le mariage n'a longtemps été que l'autorisation légale du viol, au temps où les filles n'avaient pas voix au choix de l'époux. La fille violée, qui n'a pas su protéger sa vertu hors du mariage semble plus coupable que l'homme violeur qui, lui, dit-on, n'a fait que bien jouer son rôle de mâle. A l'inverse, on rit de l'homme trop doux qu'on suppose incapable de viol. Et cependant, que ne dit-on pas de la "vieille fille" à la vertu intacte, qu'aucun homme n'a daigner violer ! Où est donc le bon sens ? "
[préface de "Génie la folle", Éditions Rombaldi -1977]
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Je voulais toujours lui dire que j’étais là à l’attendre, que j’étais si contente, si contente qu’elle soit revenue ce soir encore, que moi je l’aimais. Mais elle avait le visage plein de silence.
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Inès Cagnati
" Il y a des îles bleues, des pays à la vie démesurée, même si moi je ne les ai pas vraiment rencontrés et sans doute ils sont en nous aussi, ou seulement en nous, je ne sais pas. Mais je sais, oui, pour les avoir rencontrées, des régions où les cyclamens sauvages poussent au bord des ruisseaux dans les bois acacia, et on les cherche, et on se perd, et on les trouve. "
[préface de "Génie la folle", Éditions Rombaldi -1977]
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Vous savez, docteur, quelquefois on croit que les gens sont morts et ils ne sont pas morts. Ils en ont juste l’air.
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Une folle en liberté, tout le monde la regarde. Mais une folle enfermée, on l'oublie. (p.197)
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Elle ne me parlait pas. Parfois, le soir, elle pleurait. Je me souviens. Je disais :
- Pourquoi tu pleures ?
Elle ne répondait pas. Je disais :
- Ne pleure pas.
Je voulais aller vers elle, lui dire :
- Moi tu m'as.
Mais elle pleurait loin. Il y avait, partout, beaucoup de silence, les saules fous de la rivière, les aboiements des renards affamés sur la colline, et elle qui pleurait loin et qui disait parfois :
- Et moi, je n'ai rien eu. Rien eu.
J'aurais voulu aller vers elle.
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Les gens ont trop à manger alors ils se sont mis à avoir faim d'argent.
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Lorsque ainsi elle traversait le village, et c'était rare car, le plus souvent, pour se rendre dans les fermes, elle le contournait par des chemins de traverse ou en coupant par les champs, les gens se taisaient pour la regarder arriver, passer, s'éloigner. On ne riait pas. On ne la saluait pas de plaisanteries. Ell allait, le regard loin, moi courant derrière elle et on la regardait.
Si on venait à lui parler, on disait :
- Génie la folle.
jamais :
- Eugénie.
ni :
-Madame.
toujours :
- Génie la folle.
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Pierre parlait. Ses yeux devenaient plages veloutées où dansait l'eau habitée d'étoiles. Dans la gare désertée, ses yeux se veloutaient du soleil des plages. J'étais la nuit, au bord des plages, oiseau rouge dans la musique des vents dans les filaos.
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Alors, toutes les deux, on bat la campagne, les bois, tout, jusqu'à ce qu'on trouve le gui. On en rapporte des brassées gluantes de boules écrasées, pour que ça porte bonheur à la maison et que tout aille mieux. Rien n'est allé mieux mais nul ne peut savoir ce qui serait arrivé sans gui.
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Quand on est né pauvre, ça vous marque le visage et les yeux comme certaines maladies, Tout le monde peut le voir, tout le monde vous regarde sans peur, en plein dans le visage.
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Si elle était née pauvre, elle serait moins belle, ou pas belle de la même manière.
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Je n'ai pas beaucoup de bons souvenirs et si je me rappelle toujours les mêmes, ils finissent par s'user et ils ne sont plus bons. Après, il ne reste plus rien.
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L'enfant, c'est la mémoire de la vie.
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Dans une vie, pour vivre vraiment, il faut au moins avoir un arbre pour que la pluie n'entre pas dans les yeux, un banc ou un vieux mur pour s'asseoir au soleil et regarder, et puis, aussi, une poignée de terre pour se couvrir le visage une fois mort.

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Plus jamais d'école, plus aucune maîtresse pour me traiter de gourde ou pire encore, et moi je ne peux jamais répondre
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Avec ma mère, je n'ai pas peur du noir. Seule, j'ai peur parce que je ne sais jamais s'il fait noir parce que je suis devenue aveugle ou s'il fait noir parce qu'il fait noir.
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En somme, il aurait suffi que je sois un chiot pour être aimée.
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