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3.76/5 (sur 135 notes)

Nationalité : Russie
Né(e) à : Znamensk, Kaliningrad , le 29/08/1954
Biographie :

Iouri Vassilievitch Bouïda, (en russe : Юрий Васильевич Буйда) est un écrivain russe.

Il est diplômé de l'université d'État de Kaliningrad en 1982. Il travaille comme photographe, journaliste, rédacteur adjoint du journal régional.

À partir de 1991, il réside à Moscou et commence à publier des romans : "Don Domino", (1994), qui a été nommé au Prix Booker russe, "La Fiancée prussienne" (1998) qui explore la situation complexe des Russes de la région de Kaliningrad (partie de l'ancienne Prusse orientale).

Pour son roman "Voleur, espion et assassin", il reçoit en 2013 le troisième prix du concours Prix Bolchaïa Kniga.

Il a publié dans les magazines "Novy Mir", "Znamia", "Oktyabr". Ses nouvelles et romans sont traduits en allemand, en polonais, en finnois, en français, en japonais...

En France son roman "Don Domino"/"Le train zéro" est adapté, en 2020, au théâtre Gérard-Philippe de Saint-Denis, par Aurélia Guillet, avec Miglen Mirtchev.

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Source : http://www.lechoixdeslibraires.com/
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Bibliographie de Iouri Bouïda   (9)Voir plus

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Citations et extraits (147) Voir plus Ajouter une citation
Ceux qui cherchent Dieu tombent obligatoirement sur le diable.
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Notre plus proche voisin était le vieux Dobrobabine, un grand gaillard à la barbe blanche, chevalier de quatre croix de Saint-Georges et de trois ordres de la Gloire. C’était un charpentier et un menuisier remarquable, et un coureur de jupons. On racontait qu’un jour il avait enfermé un de ses clients dans le cercueil qu’il avait commandé pour qu’il « s’y fasse », et pendant que l’autre « s’y faisait », il s’était tellement bien occupé de sa femme qu’elle lui avait commandé un autre cercueil –pour son mari suivant.
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Iouri Bouïda
«Le pays est si vaste, écrit-il, qu'ici les mots et les pensées n'ont aucun sens. Son histoire non plus, d'ailleurs.»
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Dans la salle de lecture, il y a les sempiternelles petites vieilles penchées sur des encyclopédies médicales. Je passe derrière le comptoir et je me retrouve dans une forêt de livres. D’étroits passages entre les étagères, personne, le silence, une odeur de papier qui fait tourner la tête. Je suis pris de tremblements. Je sais déjà comment ça s’appelle : je suis sous l’empire de la convoitise. Je choisis vingt à trente livres, je les empile sur le rebord de la fenêtre, je les trie, j’en mets de côté, j’en prends huit avec moi......Chaque semaine, je prenais à la bibliothèque tellement de livres que c’était à peine si j’arrivais à les rapporter à la maison. J’avais envie de tout lire, tout, même les Essais sur l’univers de Vorontsov-Veliaminov, nom de nom
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Peu avant sa mort, en réponse à mes péroraisons sur « notre pays sans liberté », elle* m’a dit : « La liberté, c’est toi. Seulement, n’oublie jamais que la prison aussi, c’est toi. » Elle n’aimait pas non plus quand on qualifiait quelqu’un de « conscience du peuple ». « La conscience, c’est Dieu à l’intérieur de l’homme. Un peuple, ça n’a pas de conscience, seul un homme a une conscience. C’est par cela que l’homme se distingue de la bête –par la conscience. Mais la conscience du peuple, ça, ça a été inventé par des gens sans conscience. »
*La grand-mère de l’auteur.
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« Il croit en Dieu, dit-elle, dès que nous nous fûmes assis dans les fauteuils.
— Ce sont des choses qui arrivent...
— Je ne sais pas encore si c’est un problème ou non, mais notre maison est bourrée d’icônes... et toutes ces conneries... ces œuvres caritatives, ces églises, ces prières, ces discussions sur la spiritualité et le royaume des cieux... pour un ex-colonel du KGB, c’est un peu trop...
— Que veux-tu, dis-je, le monde est tellement absurde que l’idée du royaume des cieux ne pouvait pas ne pas effleurer l’esprit d’un homme comme Gleb Niepara...
— Les taux d’intérêt, les dividendes, les marges, on peut encore s’y habituer facilement, mais dès qu’on me parle de miracle et de volonté divine, je perds pied...
— Ce n’est pas grave, dis-je. Ce serait pire s’il se mettait un jour à réfléchir au sens de la vie : certains ne s’en remettent jamais.
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Les experts en folklore de l'évacuation,......assuraient que....les Allemands, avant d'être déportés, avaient caché de fabuleux trésors.....Des gens qui utilisaient des cuvettes de cabinet depuis leur enfance ne pouvaient pas ne pas être riches.
p.126
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Je n’ai été ni ne serai un dissident, un opposant, un partisan du pouvoir, un homme de gauche, un homme de droite, un libéral, un conservateur, pour la simple raison que cela n’est pas ma langue.
Je prends la vie telle qu’elle est, et je vis conformément à ses règles afin que la première comme les suivantes ne m’empêchent pas de faire ce que j’ai à faire.
Je suis celui qui a été créé pour Dieu, et non pour les hommes.
Mais quand je me regarde dans un miroir, je n’aime pas ce que je vois.
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Ces années-là, il n’était pas rare qu’un chauffeur et un inspecteur de la police de la route commandent ensemble dans un relais de camionneurs cent grammes de vodka « avec remorque » (une chope de bière), ils buvaient à la santé l’un de l’autre et repartaient tranquillement chacun de leur côté.
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Finalement, le livre fut publié et la première recension citait les noms de Lewis Carroll, Salman Rushdie, Leskov, Andreï Platonov et Kusturica : « Ce n’est même pas du réalisme magique. Prenez les tableaux de Francis Bacon, de Fernand Léger ou de Marc Chagall. Des éléments artistiques simples, en se retrouvant sur une toile, ne reproduisent pas la réalité, ils ne la décrivent pas, ils ne vous donnent pas la possibilité de regarder la toile avec vos yeux, de vous faire une impression de la chose représentée. Une telle peinture, simple a priori, vous force à ouvrir les yeux, à essayer de voir. Mais pendant que vous regardez, l’étape de l’analyse échappe à votre conscience, à votre expérience, et se fige aussitôt dans votre subconscient, formant avant tout non pas une image mais une impression. C’est ainsi qu’Igrouïev, en introduisant au fil de son récit de nouveaux personnages et en surchargeant l’espace d’artefacts temporels, brosse un tableau du monde. Puis, en eriksoniste habitué à ancrer son patient dans la vie, l’auteur adapte sa conscience au passé tsariste, soviétique, à celui de la perestroïka ou alors à l’actualité. Et, enfin, à travers des codes culturels génétiquement proches, il emplit l’âme du lecteur de contes, de couleurs, de sentiments, de rêves, des caractères... »
« L’eriksonisme ? demanda Poupa. Ça fait penser à l’hypnose tsigane. Encore du baratin de critiques... »
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