La main gauche, symbole « et même l'incarnation de tout ce qui est mensonger,défectueux, perfide, dangereux et pour tout dire féminin ? »😀,
Sur La Place Rouge, la plus grand place de la Sainte Russie, une putain nue, symbole du début d'une nouvelle époque,
Une femme qui s'échappe d'une gravure du XVII e siècle symbole d'un sentiment qui se substitut à la vie,
Journal d'un suicidé, symbole du “mystère” de la vie,
Le Dernier de la queue, symbole du “mystère” de Dieu,
« Se faire le triangle », symbole du mystère du miracle de San-Madrico,....
Ça paraît absurde et hermétique ? Eh bien non. À travers douze saynètes aux cadres insolites, Iouri Bouida nous entraine dans des voyages intérieurs où son imagination foisonnante, imbibée d'humour, nous fait entrevoir des flashs sur des « paysages » de notre âme restés dans l'ombre, inconnus même à notre conscient, et sur des questions existentielles dont les réponses, même si elles existaient, finalement n'ont pas d'importance 😊.....bref,un formidable clin d'oeil pétillant à la Vie ! Rien de mieux comme doping pour l'âme, rien qu'à lire les titres, “Solitude avec vue sur une chambre avec vue sur la solitude “ ! Un petit bijou de littérature !
« ....quand l'âme cherche un sens là où il ne doit pas y en avoir, comme dans les films de Tarkovski, et pourtant ce travail n'est pas inutile, de même qu'aucun effort de l'âme ne l'est.»
« ...les significations morales imposées aux objets ( et aux êtres humains) alourdissent le monde et le rendent plus compact au point que le mouvement, peu importe dans quel sens, devient impossible. »
(Jesuisauprésdetoi)
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Que voient mes yeux ? Quatre prunes et un verre de vin rouge sur du velours jaune. Des prunes noires aux flancs bleutés, un grand verre épais, un morceau flamboyant de velours côtelé avec un coin qui pend de la table. Voilà, c'est tout ce que mes yeux voient.
Et que voit mon coeur ? Quatre prunes et un verre de vin rouge sur du velours flamboyant. Je suis ému,, je ne sais comment exprimer cela, et je ne comprends pas pourquoi, à la vue de ces prunes, de ce vin, de ce velours, mon coeur est si serré, si bouleversé. p 76
Je reste dans ma chambre, je fume à la fenêtre, j’attends.
La rue est déserte. Ni gens, ni chiens, ni Dieu.
( Solitude avec vue sur une chambre avec vue sur la solitude)
Ceux qui cherchent Dieu tombent obligatoirement sur le diable.
L'homme est un carrefour entre le temps et l'éternité, disait-il, et comme c'est le cas à chaque carrefour, il peut s'égarer, se tromper de route.