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Citations de Ivan Gontcharov (175)


Non, ta tristesse, ton vague à l’âme, si c’est bien ce que je pense, sont plutôt un signe de force… Les recherches d’un esprit vif et excité tendent parfois à dépasser les limites de l’existence, et, bien sûr, ne trouvent pas de réponses. C’est alors que vient la tristesse… ce mécontentement provisoire de la vie… C’est la tristesse de l’âme qui questionne la vie sur son mystère…
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Ivan Gontcharov
“Ah ! C’est affreux ! Avoir tout juste aimé, tout juste goûté à la félicité d’un amour partagé - et se trouver brutalement privé de l’être aimé ! Tomber amoureux, pour perdre aussitôt son amour ! Toucher à la félicité pour qu’on vous en prive à jamais !
Oh, c’est un thème que je n’ai plus la force de traiter. On en parle dans tous les romans. Lisez-les donc et laissez moi poursuivre mon récit.”
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Comme c’est étrange que le malheur et le bonheur provoquent le même processus dans l’organisme : nous sommes oppressés, notre respiration est douloureuse, nous avons envie de pleurer !
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Les souvenirs sont de la plus haute poésie quand ils évoquent un bonheur vivant, mais douleur poignante quand ils ravivent des plaies cicatrisées…
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A l’école de la vie, elle avait suivi un cours intensif. Chaque heure d’expérience, même la plus insignifiante, à peine perceptible, chaque évènement qui, tel un oiseau, passerait inaperçu aux yeux d’un homme sont saisis par une jeune fille avec une rapidité inexplicable : la courbe, décrite au loin par ce vol, laisse dans sa mémoire une empreinte ineffaçable, sert de repère et de leçon. Là où un homme a besoin d’un poteau indicateur, elle se contente d’un bruissement de vent, d’un tremblement d’air à peine audible. Pour quelle raison le visage d’une insouciante jeune fille dont la naïveté faisait rire une semaine auparavant exprime-t-il soudain une pensée grave ? Quelle est donc cette pensée ? Elle semble contenir à elle seule toute la logique, toute la philosophie des hommes, spéculative, comme empirique, bref, tout un système de vie !
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Quand on ne sait pas pourquoi on vit, on vit n’importe comment, au jour le jour ; on se réjouit de chaque journée passée, de chaque nuit venue noyer dans le sommeil l’ennuyeux problème de savoir pourquoi on a vécu cette journée et pourquoi vivra-t-on demain.
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Nous autres femmes, nous ne nous marions pas ; on nous marie ou on nous épouse.
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" - Ah, mon Dieu ! Nul part où on puisse se cacher de la vie !"
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Chez lui, une pensée ou une intention ne mûrissait pas sans l’aide d’autrui et, telle une pomme mûre, ne tombait pas seule : il fallait la cueillir.
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Jamais dans ma vie n’a brûlé aucun feu, salutaire ou destructeur. Elle n’a jamais ressemblé à une matinée que le soleil levant colore petit à petit, puis embrase, et qui enfin devient jour, comme chez les autres, pour flamboyer et répandre la chaleur, et où ensuite, tout bouillent, tout bouge dans un après-midi torride, pour s’adoucir de plus en plus, s’estomper et enfin s’éteindre progressivement, de manière naturelle, vers le soir. Ma vie à moi a commencé par s’éteindre, aussi étrange que cela puisse paraître. Depuis la première minute où j’ai eu conscience de moi-même, je me suis senti m’éteindre.
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Ces deux heures et les trois ou quatre jours suivants – moins d’une semaine – eurent sur elle une action profonde, la firent avancer à grand pas. Seules les femmes sont capables d’une si grande rapidité d’épanouissement de leurs forces et de développement des facultés de l’âme.
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La ruse est myope : elle ne voit pas plus loin que son nez. Voici pourquoi elle tombe souvent dans le piège qu’elle tend aux autres.
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Si ces lois et ces raisons ont été peu étudiées jusqu’à maintenant, c’est parce qu’un homme atteint d’amour à mieux à faire que de suivre d’un œil savant les impressions qui se glissent dans son âme, les sentiments qui le figent comme dans un sommeil, les yeux qui deviennent aveugles ; que de remarquer à partir de quel moment le pouls, puis le cœur commencent à battre plus fort, comment du jour au lendemain naît un dévouement jusqu’au tombeau, le goût du sacrifice, comment petit à petit le moi disparaît pour passer en lui ou elle, comment l’intelligence s’émousse ou s’affine d’une façon extraordinaire, comment la volonté s’adonne à la volonté de l’autre, comment la tête se penche, les genoux se mettent à trembler, comment viennent les larmes, la fièvre…
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"Les auteurs de romans et de récits désireux d'exprimer le bouleversement provoqué chez une personne par quelque chose d'inattendu avaient jusqu'à présent recours à l'éclair, au tonnerre, aux décharges électriques, aux coups de canon.
Je vous laisse libres de choisir n'importe lequel de ces procédés parce que je n'ai nulle envie d'en inventer un nouveau pour décrire l'état de Nymphodora."
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"Mais cette délivrance ne dura qu'un temps : il fallait bien guérir un jour, après quoi il avait de nouveau en perspective le travail quotidien. Ne pouvant le supporter, Oblomov donna sa démission."
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Le coeur, quand il aime, a son intelligence propre, (...) il sait ce qu'il veut et devine ce qui va se passer.
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Autrefois, on ne se pressait pas d’expliquer à un enfant le sens d’une vie compliquée et grave ; on ne l’ennuyait pas avec les livres qui font naître une multitude de questions, rongent l’esprit et le cœur, raccourcissent la vie.
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Toujours, il faisait ses préparatifs, toujours il était sur le point de vivre, toujours il brodait son avenir des couleurs de son imagination ; mais à chaque année qui passait, il était obligé de modifier son plan et de laisser de côté un lambeau de sa broderie.
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- Mais tant que les maitres jurent, ça va, reprit monotonement le même laquais. Que Dieu leur donne la santé, aux maitres qui jurent! C'est quand ils se taisent qu'ils sont redoutables.
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Si vous aviez observé ce visage de près, vous auriez été saisi de frayeur tant son immobilité exprimait de souffrance ; vous auriez dit que se trouvait couché là, devant vous, le cadavre d'un homme ayant rendu son dernier souffle dans les plus cruels tourments physiques et moraux.
Or le jeune homme était en vie ; il était plus vivant que vous et moi, car les souffrances qu'il endurait lui rappelaient sans répit qu'il était vivant.
Nous pouvons tous nous dire vivants tant que le sang circule dans nos veines et que bat notre cœur. Mais qu'est-ce que cette vie, tranquille, paisible, sans passion, scandée par la montre de gousset, assoupie dans un fauteuil moelleux ou rampante au long des pages d'un roman nouveau mais ennuyeux à l'ancienne ? Ce n'est pas une vie — c'est un engourdissement. Pour vivre au sens plein du terme, vivre d'une vie humaine, il faut mettre ses sentiments à l'épreuve ; non pas les solliciter mollement, non ! il faut les bouleverser jusqu'aux tréfonds les plus secrets, en tirer des sons amples, — que ce soient des sons de plaisirs ou de douleur, peu importe ! — pourvu qu'ils soient forts, des sons tels que vous ne pourrez plus vous oublier ni oublier que vous êtes en vie.
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