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Citations de J.M.G. Le Clézio (1813)


La lumière brillait en faisant un chemin de feu sur la mer, là où le soleil allait se coucher.
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Les femmes entraient dans l'eau transparente, elles riaient. Leur peau très blanche luisait au soleil, les chevelures mouillées se balançaient lentement, jetant une pluie de gouttes brillantes.
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Et l'étincelle de ton regard entre dans mon regard, pour la vie.
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Au printemps, le matin, je peux deviner le temps qu'il va faire. J'entends les martinets crier.
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Moi je ne sais pas ce que c'est que l'art, je sais que l'amour est la seule chose digne d'être éternelle.
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Il attend, il rêve les yeux fermés à la jeune fille aux cheveux d'or belle comme une fée, qui reviendra demain dans le parc. Peut-être qu'elle tournera son regard pâle pour chercher du côté des grands arbres, et lui n'y sera pas.
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La vallée va droit vers le bleu du ciel comme une route éternelle.
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La nuit est tombée et le ciel s'est rempli d'étoiles qui tanguaient et roulaient au rythme des vagues.
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En haut de la montagne, à travers les arbres, elle apercevait la mer qui scintillait, la frange d'écume le long du récif, les îlots blancs.
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Elle connaissait chaque roche de la baie Malgache, chaque galet, chaque couleur, chaque qualité, les noirs, les blanc pâle, les striés de raies rouges, les mouchetés, les gris-bleu, les vert sombre, toutes les formes de roches, les rondes qui roulent comme des boules, les pointues, celles qui sont creusées de trous rouillés.
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A la baie Malgache, les vagues sont très proches, elles s'allongent sur les cailloux noirs si près l'une de l'autre que ça fait un seul fracas doux, sans respiration, un bruit de moteur.
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La vie est une quête cruelle de la lumière, lumière des villes, lumière des déserts, lumière du sable qui emplit la bouche de ceux qui tombent. Lumière des rêves.
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Pourquoi les berceuses sont-elles souvent tristes ? Est-ce parce que la vie qui attend, au-dehors, au sortir des bras chauds et des mamelles douces, la vie est dure et mauvaise, violente, terrible ? Ou bien parce que la porte du sommeil s’ouvre sur les cauchemars, sur la solitude, et quelquefois entrer dans la nuit c’est entrer dans la mort ?
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Maintenant, chaque fois, il revient au parc. Quelquefois il attend jusqu’au soir en vain. D’autres fois la jeune fille aux cheveux d’or arrive en avance avec les enfants. Elle a toujours le même sourire étrange quand elle voit Bravo assis à sa place sous les arbres. Bravo n’ose pas lui parler. D’ailleurs qu’est-ce qu’il pourrait dire ? Il est toujours le même, un rat, prêt à se battre, son couteau à cran d’arrêt dans la poche de son pantalon. Mais quand il voit la jeune fille, c’est comme s’il devenait quelqu’un d’autre, un garçon plein d’avenir, qui pourrait avoir de beaux habits neufs, une famille, une maison, et même des enfants, comme on voit sur les images glacées des magazines.
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Bref nous ne connaissions rien à la vie sur les fleuves, ou dans la forêt, et c’est pourquoi j’ai eu envie d’engager Yoni comme guide, parce qu’il n’y a pas meilleur guide que celui qui en ignore à peu près autant que vous de l’endroit où il se trouve.
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De l’autre côté, les jardins, les arbres aux frondaisons noires contre le ciel clair, et j’entends les glapissements des merles que l’arrivée de la nuit angoisse. C’est un autre soir, encore un soir dans la série des soirs.
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Ils sont dans la rue presque tout le temps, ils ont pour horizon ces places, les lignes des immeubles, les couloirs du métro. Ils sont comme moi, lancés au hasard, à la recherche d’un miracle, à la recherche d’un être humain qui les écoute et les fasse vivre. Ils rebondissent de mur en mur, de regard en regard. Peut-être que je ne les reverrai plus, ils sont si fragiles. Ils dorment dans les gares, dans les hangars. Ils frôlent la mort, mais ça les fait rire.
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"De l'autre côté de la mer, on arrivera dans une grande ville pleine de jardins et de maisons, des maisons où on pourra entrer, parce que tout le monde nous attendra..."
"Il y aurait des arbres, on pourrait vivre dans les arbres..."
"Oui, il ne ferait pas froid, on ne serait jamais malades."
"Il y aurait beaucoup d'enfants, chacun pourrait avoir sa famille..."
"On dormirait dehors, sous les arbres..."
"Ou bien dans de grandes chambres avec des lits, des coussins, des rideaux."
" On n'aurait pas besoin d'argent pour vivre, on aurait à manger tout ce qu'on veut, même si on ne voulait pas travailler."
" Il n'y aurait jamais d'avions."
"Une ville, sur un grand lac d'eau douce, et les gens sont dans des barques, ils apportent les fruits, les légumes dans les barques..."
"Les enfants ont des jardins immenses, il y a une fête chaque jour, de la musique, les filles vont danser."
" On peut aller à l'école, on sait lire les livres."
"Il n'y a plus de batailles, personne n'est ennemi."
"On a chacun son cheval, on peut galoper dans les forêts."
"Les animaux sont apprivoisés, même les serpents, même les chacals."
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Maintenant je le sais bien. On ne partage pas les rêves.
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Les oiseaux ne meurent pas, sauf quand les hommes les engluent dans leurs pièges. Ils vivent entre le ciel et la mer, puis un jour ils disparaissent, avalés par l'espace, sans qu'on sache où ils se sont enfuis.
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