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Citations de J.M.G. Le Clézio (1811)


C'est en l'écrivant que je le comprends,...
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Dans une chambre d'hôtel obscure, un étudiant nègre lit un policier de la Série Noire. Les vieilles femmes regardent avec des jumelles au fond des mansardes.
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J'avais une sorte de goût de nausée sur ma langue. Il faisait chaud, et tout était bien moite. Je me souviens, j'ai arraché une page du cahier d'écolier, et j'ai écrit au milieu,
Procès-Verbal d'une catastrophe
chez les fourmis
Puis de l'autre côté, j'ai fait un texte ; mais je l'ai perdu depuis, et je ne me rappelle plus ce qu'il disait. Je crois que ça parlait de poudre, de montagnes de poudre blanche.
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Tourne sa tête
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Pour les Mélanésiens, les plantes sont des êtres vivants. Elles ont été pareilles aux humains à un moment de leur existence. Elles n'existent pas seulement pour nourrir les hommes et les soigner, elles forment une partie de l'ensemble vivant. C'est pourquoi elles poussent en liberté, mêlées aux herbes et aux broussailles.
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Le soir, la nuit tombait d'un coup, elle sortait de l'épaisseur de la forêt et elle éteignait les reflets sur le fleuve.
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Chuche se demande s'il peut comprendre le langage des bébés quand ils sont encore dans le ventre de leur maman. Ce doit être un langage très doux parce que Juanico reste longtemps à écouter, puis il s'endort, et Chuche passe ses doigts dans ses cheveux bouclés
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À ce moment-là, il a deviné ce qui ronge cette fille, sa détresse, son sentiment d'abandon. Elle lui en a parlé presque tout de suite, comme on ne parle qu'à des inconnus, pour se libérer de la trahison, de la douleur, de la vie qui ne vaut plus rien.
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Ils sont comme moi, lancés au hasard, à la recherche d’un miracle, à la recherche d’un être humain qui les écoute et les fasse vivre.
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Ils sont dans la rue presque tout le temps, ils ont pour horizon ces places, les lignes des immeubles, les couloirs du métro. Ils sont comme moi, lancés au hasard, à la recherche d'un miracle, à la recherche d'un être humain qui les écoute et les fasse vivre. Ils rebondissent de mur en mur, de regard en regard. Ils dorment dans les gares, dans les hangars. Ils frôlent la mort, mais ça les fait rire.
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Je ne sais rien de ce qu'il décrit, cette lourdeur coloniale, les ridicules de la société blanche en exil sur la côte, toutes les mesquineries auxquelles les enfants sont particulièrement attentifs, le dédain pour les indigènes, dont ils ne connaissent que la fraction des domestiques qui doivent s'incliner devant les caprices des enfants de leurs maîtres, et surtout cette sorte de coterie dans laquelle les enfants de même sang sont à la fois réunis et divisés, où ils perçoivent un reflet ironique de leurs défauts et de leurs mascarades, et qui forme en quelque sorte l'école de la conscience raciale qui supplée pour eux à l'apprentissage de la conscience humaine - je puis dire que, Dieu merci, tout cela m'a été complètement étranger.
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Les choses vont et viennent, les gens apparaissent et disparaissent, comme le pêcheur qui s'était perdu en mer, et personne n'y peut rien, voilà tout.
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De l’autre côté, les jardins, les arbres aux frondaisons noires contre le ciel clair, et j’entends les glapissements des merles que l’arrivée de la nuit angoisse. C’est un autre soir, encore un soir dans la série des soirs.
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La vie est une quête cruelle de la lumière, lumière des villes, lumière des déserts, lumière du sable qui emplit la bouche de ceux qui tombent. Lumière des rêves.
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Pourquoi les berceuses sont-elles souvent tristes? Est-ce parce que la vie qui attend, au-dehors, au sortir des bras chauds et des mamelles douces, la vie est dure et mauvaise, violente, terrible? Ou bien parce que la porte du sommeil s’ouvre sur les cauchemars, sur la solitude, et quelquefois entrer dans la nuit c’est entrer dans la mort?
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Retrouve-t-on ce qui est perdu? Est-ce que ce qui est perdu est perdu à jamais?
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La forêt enserrait, enfouissait, noyait.
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Le soir, la nuit tombait d'un coup, elle sortait de l'épaisseur de la forêt et elle éteignait les reflets sur le fleuve.
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La lumière brillait en faisant un chemin de feu sur la mer, là où le soleil allait se coucher.
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Les femmes entraient dans l'eau transparente, elles riaient. Leur peau très blanche luisait au soleil, les chevelures mouillées se balançaient lentement, jetant une pluie de gouttes brillantes.
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