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Critiques de Jack Jakoli (218)
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Entre le paradis et l'enfer : La catabase

L’ambiance est froide, glauque, glaciale tout ce qu’il faut pour me faire passer un bon moment de lecture. Je sais que la suite arrive, elle est incontournable et j’ai hâte de pouvoir enfin faire plus ample connaissance avec certains des personnages car je n’ai pas pu m’y attacher et cela m’a plutôt donné l’impression d’une brève rencontre. « La catabase », cette plongée dans l’enfer n’était qu’une entrée en matière, la suite promet donc d’être addictive et explosive.



L’ambiance, l’écriture, le précision des événements en font un polar différent de beaucoup d’autres, et c’est cette originalité qui m’a beaucoup plu en plus de l’univers carcéral évoqué et qui m’attire très souvent.
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Entre le paradis et l'enfer : La catabase

Premier roman de l’auteur, initialement intitulé « La Catabase », ce récit nous plonge dès les premières lignes dans les méandres d’une enquête palpitante. Inspiré de faits réels, il explore un univers où la frontière entre le bien et le mal semble s’effacer.



Dès le premier chapitre, l’auteur nous confronte à une scène d’une violence brutale qui donne le ton, mais qui heureusement reste isolée. En revanche, l’atmosphère glauque et oppressante qui en découle perdure tout au long du récit. L’exploration du Darknet, ce réseau obscur où se déroulent des actes abominables sous le regard des spectateurs anonymes, ajoute une dimension troublante de réalisme à l’histoire.



Malgré quelques imperfections propres à un premier roman, l’ensemble est captivant et maintient un suspense soutenu jusqu’à la conclusion. La plume incisive de l’auteur et sa capacité à explorer les recoins les plus sombres de la psyché humaine offrent une lecture à la fois troublante et fascinante.



Ce thriller explore les facettes les plus sombres de la société, incitant à une réflexion profonde sur la nature humaine et les failles de la justice. Il nous confronte à des réalités perturbantes et nous invite à nous interroger sur le pouvoir de personnes dangereusement influentes, sans limites apparentes.



L’expérience professionnelle de l’auteur en tant qu’enquêteur apporte un côté authentique à l’histoire et aux personnages, renforçant ainsi le réalisme des enquêtes et des interactions entre les protagonistes. Cette immersion dans le milieu criminel confère une crédibilité accrue aux situations et aux dialogues, enrichissant ainsi l’expérience de lecture.



J’ai trouvé que l’aspect procédurier de l’enquête n’était en aucun cas ennuyeux. Au contraire, il permet de mettre en avant la psychologie des personnages de manière subtile et approfondie.



Bien plus qu’un simple polar, c’est un voyage au cœur de l’obscurité, où les vérités les plus dérangeantes sont révélées.



Amateurs du genre à la recherche d’une lecture immersive et saisissante, foncez !
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Entre le paradis et l'enfer : La catabase

J'étais ravie de sortir enfin ce livre de ma PAL et si j'ai globalement bien aimé, je n'ai pas été aussi emportée que je l'avais imaginé.



Alors oui c'est gore, oui il y du sang et des horreurs comme on n'en lit pas souvent, mais je l'ai trouvé trop prévisible. Je n'ai pas été réellement surprise par cette lecture en dehors de la scène d'accroche. J'ai vraiment vu venir la plupart des évènements et du coup il m'a clairement manqué de surprises.



La plume que je découvrais avec ce titre est addictive à souhait. Clairement cinématographique, un peu trop parfois pour moi 🤮



Une femme se réveille, nue et enchaînée à une table métallique. Près d'elle, un homme portant un masque de porc installe une caméra. Il se retourne vers l'objectif et prononce quelques mots avant de saisir un marteau : "J'ai bien reçu vos paiements. Nous allons pouvoir commencer conformément à vos directives."



Vous vous en doutez, on assiste à une scène alors totalement innommable. On beigne ici dans ce qu'il y a de plus noir, le darknet et toutes ses dérives.



Les personnages, comment vous dire, ce ne sont pas des enfants de cœur, alors personnellement je ne me suis attachée à aucun d'eux. Par contre, tout ce travail réalisé sur la psychologie des personnages est à souligner même si ça manque parfois de profondeur.



Dès le départ, l'auteur nous annonce d'emblée que ce roman est inspiré de ses expériences de policier, une fois qu'on l'a lu, ça prend une autre dimension...



Il y a donc beaucoup de noirceur, c'est répugnant et on trouve toujours l'argent dans ce genre d'intrigue au cœur du Darknet, c'est affligeant. Le suspense est bien tenu même si j'avais vu venir certaines ficelles. Globalement on est quand même tenu en haleine par cette plume très visuelle.



C'est pour moi un peu trop sombre mais pour les amateurs du genre, vous serez servis !
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La détresse des roses

Roman policier, un peu gore/glauque par moment, écrit par un policier belge de surcroit, je ne pouvais pas passer à côté. D'autant qu'il a écrit sur une affaire bien connue en Belgique et qui n'a jamais été résolue. Donc, j'étais assez curieuse même si l'histoire est romancée ici afin de protéger les victimes et du fait que l'affaire n'est pas résolue.



On est tout de suite mis dans l'ambiance dès les premières pages. Les chapitres sont courts et on alterne les points de vue du tueur et de la police (Mélanie principalement) et autres pesonnages. Il y a tout de même pas mal de personnages et j'avoue avoir été un peu déstabilisée d'autant qu'on donne des surnoms aux membres de la police par exemple (mais on alterne surnom et identité, cela m'a un peu perdue).



On sent tout de même la recherche de l'auteur pour écrire ce roman, en dire, sans trop en dire, juste ce qu'il faut et ce qui est "connu" du grand public. le truc qui m'a gênée c'est l'attitude des policiers hommes vis-à-vis de Mélanie, jeune femme, qui vient d'arriver à la crim. J'espère que dans la réalité ce n'est pas aussi "lourd" (bien que suivant une certaine actualité belge de l'été dernier me fait dire que peut-être...mais bon, je ne dois pas faire de généralité surtout).



J'ai apprécié le fait d'être dans la tête du tueur même si à un moment donné je n'étais plus certaine de son identité. J'ai plus apprécié la deuxième partie du livre qui m'a un peu plus embarqué et j'ai adoré la fin.



Il y a beaucoup de références musicales, c'était sympa de se retrouver dans les années 90 musicalement parlant et aussi des références au film Seven que j'ai vu mais dont j'ai pratiquement tout oublié. Mais cela m'a donné envie de le revoir.



J'ai donc apprécié ma lecture dans sa globalité et ravie d'avoir découvert un autre auteur et belge en plus .









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La détresse des roses

UN POLAR SI RÉALISTE ! 🥀



Mimi aime abuser de ses victimes, les tuer, les dépecer et surtout exhiber au plus grand nombre leurs fragments, tels des œuvres d'art. Un tronc par ici, un bassin par là... Il faut que le monde sache à quel point il est fier de son pouvoir sur ces femmes.

Mélanie Penning est en poste à la Crim' depuis peu. Seule femme du service, elle a tout à prouver et compte bien stopper cet effroyable prédateur...



Quel plaisir de découvrir la plume de Jack Jakoli, cet enquêteur expérimenté qui travaille à la criminelle de Mons. Pour cette histoire, il s'est inspiré du "dépeceur de Mons", l'un des pires tueurs en série que la Belgique ait connu. Clairement on sent que l'auteur est du métier et cela apporte un réalisme rare. Pas de serial killer retrouvé en 2h top chrono, ni d'invraisemblances et surtout l'omniprésence d'autres enquêtes qui se télescopent (eh oui comme dans la vraie vie, la délinquance ne s'arrête pas alors qu'un tueur en série sévit 🤓).



Climat anxiogène, plume directe et cinématographique, personnages creusés, bref, aucune fausse note pour ce polar terriblement efficace ! Gros plus pour Mélanie, l'héroïne phare de cette enquête, à laquelle je me suis vraiment attachée.



Certaines scènes sont assez trashs mais j'avoue qu'elles m'ont régalées (oui je vais me faire soigner promis 😂). Elles sont glaçantes et il n'y a pas de voyeurisme gratuit. Quand à la fin, elle m'a scotchée, un peu ouverte, elle pourrait générer quelques frustrations mais a le mérite d'être originale et inattendue !



Vous l'aurez compris, 100% conquise par cette découverte de Jack Jakoli !

Âmes sensibles s'abstenir mais amateurs de polars, ne passez pas à côté. Je recommande absolument & vivement le prochain ! 🥀🤩

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La détresse des roses

Après un premier titre explosif, La Catabase (réédité en novembre 2022 sous le titre Entre le paradis et l’enfer aux éditions J’AI LU), le Belge Jack Jakoli nous revient La détresse des roses, un roman magistral.



La détresse des roses est un pur polar inspiré d’un fait réel connu à l’époque comme l’Affaire du Dépeceur de Mons.

Nous sommes en 1996. Dans la région de Mons, en Belgique, ainsi que dans le nord de la France, des restes de corps humains mutilés sont retrouvés, souvent dans des sacs poubelles, dans des lieux aux noms évocateurs : dans la rivière « Belle de jour », Avenue Dutronc, chemin de la Détresse, etc. L’équipe de Bernard, surnommé Bishop, est sur le coup. Au sein de cette équipe de la Crim belge, Mélanie Penning, transfuge d’une brigade de gendarmerie, en instance de divorce et vivant pour l’occasion chez sa sœurette Claire, devra savoir s’imposer en tant que femme. Mélanie sera l’un des personnages centraux de ce polar, et aussi le plus attachant à mon sens.



J’ai pris beaucoup de plaisir à tourner les pages de La détresse des roses.

Avec tact et l’air de ne pas y toucher, Jack Jakoli sait nous emmener là où il veut sans nous ménager mais avec beaucoup de bon sens et il se permet même quelques surprises.



L’auteur créé de toutes pièces un tueur en série – puisque, dans la réalité, celui-ci n’a jamais été identifié, et nous invite dans son mode de pensée et dans son histoire. C’est une démarche intéressante qui permet au lecteur de voir les deux côtés du décor et c’est malin.

Des chapitres courts et une écriture dynamique font de La détresse des roses un véritable page-turner.



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Entre le paradis et l'enfer : La catabase

Bonjour mes Lecteurs





Dans le cadre du Prix des Auteurs Inconnus 2019, je viens vous chroniquer en retour de lecture le sélectionné du mois dans la catégorie Littérature Noire : "La catabase" de Jack JAKOLI chez IFS éditions.





Une jeune femme, Karen Wagner, est retrouvée dans le canal morte, assassinée. Quelqu'un a fait preuve d'acte de barbarie, pour ne pas dire de cruauté, sur le corps torturé de la jeune femme.



Les deux inspecteurs, Matt Leymans et son coéquipier, vont devoir enquêter et retrouver le meurtrier de la victime qui a été atrocement mutilée.





Des dix premières pages que j'avais lues, j'avais adoré le côté horrible et sanguinolent de la scène en question. Cette mise en bouche m'avait donné envie de lire la suite, en sachant que si ça commençait aussi puissamment, le reste du récit devait suivre cette logique de thriller "trash/gore".





Et puis finalement, après la lecture du roman entier, je dois avouer que ma déception est grande.



A part ce premier chapitre qui introduit l'histoire de manière assez compliquée à digérer, le reste du roman est tout simplement raconté comme un polar noir, sombre et, jusqu'à la fin, ne propose rien de comparable qui puisse permettre un rapprochement avec l’effusion de sang du début.





Pas d'extravagance non plus dans les actes des deux inspecteurs qui suivent à la lettre la procédure de l'enquête policière à laquelle ils sont soumise.



L'écriture semble bien formulée, voire "policée". On ne peut que confirmer que l'auteur travaille bien dans les forces de l'ordre ; son récit sent le vécu, l'expérience. On remarquera quelques bizarreries de langage, mais qui ne perturbent pas plus que cela la lecture.





Je trouve dommage que le sujet du Dark Web ait été si peu traité, vu que l'ensemble de l'action semble découler de son utilisation.



Idem pour l'enquête qui se résout trop rapidement au départ, puis continue d'être traitée en pointillés sur des années.



On saute surtout d'un personnage à un autre sans transition. J'ai cette impression que l'auteur veut être partout à la fois, sans maîtriser réellement son positionnement et les fondements de son récit.





Les personnages, justement, ne sont pas suffisamment développés avec autant de précisions que dans un thriller classique, puisque un thriller est censé développer l'intrigue du point de vue de la victime, ce qui n'est pas le cas ici.



Quant au point de vue du "bourreau" sur la longueur du récit par rapport à l'enquête, il est carrément occulté.



Tout porte à croire que l'auteur a voulu nous forcer à regarder à droite pour être mieux surpris quand les événements arrivent par la gauche. Je dirai que l'effet de surprise est à revoir...





Jusqu'à la fin, je découvre avec stupeur que certaines relations entre les protagonistes ont été comme passées sous silence (d'où se connaissent-ils, ces deux là ? Pourquoi sont-ils encore en relation durant toutes ces années ? )



Une fin qui pour moi n'en est pas une, je reste perplexe, j'attends toujours que les histoires commencées ici et là soient complètement fermées et "classées sans suite".





Finalement, c'était un livre dont j'attendais beaucoup et qui, après lecture complète, m'a tellement insatisfaite...


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Entre le paradis et l'enfer : La catabase

👩‍⚖️Adjugé!Pendu!👩‍⚖️



Pour cette première chronique du mois d'août, je vous préviens, ça va faire mal...

▪️

Catabase, red-rooms...Quésako? Une sacrée plongée dans les noirceurs de l'âme humaine et du Dark web, l'Enfer de Dante version 21e siècle. Tout s'achète, tout se vend, c'est à la portée du plus offrant.

▪️

Première scène, première claque, vous en tremblerez mais une fois passée cette épreuve, vous serez apte à poursuivre. C'est sombre, violent, révoltant et en plus tiré de faits réels...

▪️

Cette lecture va vous retourner les tripes. On en ressort absolument sonnés. Ce thriller nous ouvre les yeux sur une réalité de ce monde que nous ne côtoyons pas (enfin je l'espère pour vous 😱😅), celle de personnes fortunées, ne sachant plus quoi faire ni de leur temps, ni de leur argent et en recherches de sensations toujours plus fortes, plus intenses et plus singulières. Ce qu'ils sont capables de faire pour échapper à la routine et l'ennui vous semblera complètement irréel et pourtant ça existe....

▪️

Une écriture simple qui va droit au but mais qui est rythmée et qui ne vous laisse pas de répit, des personnages réalistes, un sujet qui fait frémir, c'est un sans fautes pour moi. Bravo Jack Jakoli qui signe là un premier opus à découvrir absolument!




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Entre le paradis et l'enfer : La catabase

Jack Jakoli a lancé les dés. Dès la première scène de ce thriller, l'estomac du lecteur est mis en mauvaise posture.

Étant en terrain connu, qui mieux que Jack Jakoli, pour nous rapporter les plus infimes détails d'une enquête comme celle-ci.

Si tout semble facilement résolu d'avance, détrompez-vous !

Ce thriller vous plonge dans une ambiance sombre et noire, il met à jour le côté le plus pervers et malsain de l'être humain.

Il offre de l'adrénaline, de l'hyper-tension et un état d'agitation intense.

C'est très simple, on commence à lire et on reste scotché.

Penser en plus que ce thriller est basé sur des faits réels semblent complètement irréalistes et pourtant.. Un très bon premier roman, l'auteur a son style bien à lui et la recette pour nous concocter de bons thrillers !

Jack Jakoli, un auteur à surveiller de très très près !
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La détresse des roses

Une très bonne surprise que ce roman qui mêle meurtres sordides, suspense, enquête policière et rebondissements ! Un thriller d’une grande qualité qui se base sur des faits réels (l’histoire du dépeceur de Mons qui a défrayé la chronique fin des années ‘90 en Belgique) et qui mène, petit à petit, le lecteur sur sa piste. Beaucoup de personnages et de lieux différents permettent d’installer l’intrigue (très bien documentée) et le contexte de l’époque, les scènes de crime sont plus vraies que nature et l’effroi se ressent jusqu’à la toute dernière page. Toutefois: âmes sensibles s’abstenir ! Certaines scènes sont très explicites et pourraient heurter les non habitués du genre.
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Entre le paradis et l'enfer : La catabase

🐷 Un thriller qui vous sonne comme un Uppercut en pleine face. Dans cette histoire, l'auteur nous plonge dans un univers cruel qui traite avec réalisme de la noirceur humaine. Coeur sensibles attention! Dès les premières lignes le lecteurs frappe fort. L'insoutenable y est dépeint sans fard.



J'ai beaucoup apprécié cet aspect brut de décoffrage de l'intrigue. Jack Jakoli ne nous enferme pas dans un cocon. Il livre l'horreur et la folie de l'homme dans ce qu'elle a de plus bestiale. Pour moi c'est appréciable car la vie c'est ça aussi: la cruauté, la souffrance. Nous en sommes témoin quotidiennement, plus que jamais. Ce genre d'histoire, d'autant plus qu'elle est inspiré de faits réels, aide à garder les yeux ouverts.



Les événements se succèdent à une vitesse folle. Aucune longueur. Tous s'imbrique parfaitement comme un puzzle. L'inattendu s'invite souvent dans l'intrigue. Comme quoi même quand on a l'habitude de lire un genre en particulier on peut encore être agréablement étonné pourvu que le récit soit à la hauteur. Je peux en tout cas dire que celui-ci a su combler mes attentes en terme de frissons et de divertissement. Un thriller que je vous conseille vivement de lire pour les plus vaillants d'entre vous. Cette lecture ne vous laissera pas indemne je peux vous le garantir.
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La détresse des roses

Noir c'est noir.



Retrouver des morceaux de femme, c'est glauque. Mais savoir que l'histoire est tirée de faits réels, c'est l'horreur !



Jack nous entraîne ici dans les méandres d'une enquête où des bouts de cadavres s'amoncellent sans qu'uncun indice n'apparaisse.



L'univers de la gendarmerie où oeuvre Mélanie est assez machiste. Difficile pour elle de s'y faire une place. Son caractère entier et parfois nerveux ne l'aide pas.

Entre enquête qui piétine et vie privée en désolation, son quotidien devient très difficile.



Jack nous offre ici un roman sombre, où la principale héroïne est très loin des clichés de la femme flic sûre d'elle et castatrice. L'enfer dans lequel sont tombées les femmes découpées pourrait bien l'engloutir elle aussi.



Un polar qui nous plonge dans ce que l'homme, sa folie, peut avoir de plus obscur. Si vous cherchez la lumière et l'espoir, ce n'est pas ici que vous les trouverez.

Une bonne construction chronologique, avec peu de narrateurs différents, juste ce qu'il faut de personnages pour la crédibilité de l'histoire mais sans jamais nous perdre.



Je n'ai juste pas compris l'intérêt de l'introduction et de l'épilogue de nos jours, avec des acteurs n'apparaissant pas ailleurs. Un roman dans le roman, est-ce utile ?



Un bon polar pour ceux qui aiment les vilains meurtres.
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La détresse des roses

e n’ai vu que d’élogieux avis sur ce roman, ce qui en général me laisse supposer que je risque d’être un peu déçue, car je pars avec de nombreuses attentes.



Le schéma classique donne ça :

Tu vas voir, il est génial

+ Tu vas adorer, il est terrible

+ C’est une dinguerie

+ Ragalade assurée

+ Tu vas kiffer

+ Pépite !

= pour moi : ouais bof, c’est pas mal, mais ça ne casse pas trois pattes à un canard….



Mais là, rien ne s’est passé comme prévu.



Jack Jakoli a cassé trois pattes à un canard !



J’ignore si c’est le côté réaliste de l’intrigue, l’écriture immersive, le fait que l’auteur se nourrisse de son métier, que cette histoire effrayante soit inspirée de la véritable histoire du Dépeceur de Mons, ou le tout cumulé, une chose est certaine, ça a fonctionné à 100%.



Limite coup de coeur, il m’a été impossible de lâcher ce roman.



Pourquoi limite ? Parce que je suis pointilleuse, mais comme je ne veux pas spoiler, je n’en dis pas davantage.



Néanmoins, j’ai vraiment ADORÉ !



C’est terrifiant de constater de quoi l’homme est réellement capable ! Entre fiction et réalité, l’auteur retrace la descente aux enfers d’une jeune flic en quête de vérité, sur les traces d’un des pires tueurs en série que la Belgique ait connus.



Amateurs du genre, allez-y, honnêtement, vous ne serez pas déçus.
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Entre le paradis et l'enfer : La catabase

Que peut-on dire/écrire/montrer en matière de violence ? Le premier chapitre de ce thriller m'a posé un gros problème. Est-il la peine de décrire par le menu des actes de torture ? Pour moi, le sous-entendu, la suggestion sont mille fois plus forts et angoissant, ce qui se joue hors champ est toujours plus effrayant que ce qui se voit pleine face. Bref, j'ai trouvé ce déballage gore gerbant, j'ai même failli m'arrêter là. Puis j'ai lu des avis disant que les scènes sanglantes se limitaient à ce 1er chapitre alors j'ai poursuivi ma lecture. Le début de l'enquête se passait bien, classique, avec des interrogatoires, deux flics, des suspects, un veuf éploré, une famille en deuil après la mort de la mère, torturée et filmée par un homme nu le visage caché par un masque de porc... C'est ensuite que ça s'est gâté. Inexplicablement, l'écriture est devenue confuse, mal fagotée, je ne comprenais rien aux scènes d'action et les personnages étaient beaucoup trop caricaturaux. Bref, un 1er polar qui veut frapper fort et un auteur qui devra soigner son style, la cohérence et le réalisme pour la suite.
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La détresse des roses

Des morceaux de corps dépecés, un tueur en série, une ambiance électrique...

Tous les ingrédients sont là pour passer un moment de lecture intense.

Inspiré de faits réels, ce thriller fait froid dans le dos.



Alors qu'un tueur sévit en Belgique, Mélanie Penning, nouvelle recrue et seule femme à la crim, a tout à prouver ou presque. Après une séparation difficile, elle a besoin de rebondir... Ses coéquipiers ne comptent pas lui rendre la tâche aisée.

Se faire sa place dans un milieu d'hommes, dans une équipe qui ne semble pas particulièrement vouloir d'elle, avec une atmosphère tendue.



Les chapitres sont courts, le récit est rythmé, l'intrigue sous haute tension...

Le lecteur n'a pas le temps de s'ennuyer.

Avec habileté, Jack Jakoli nous plonge en immersion dans un climat inquiétant. Nos sens sont à l'affût.



La psychologie des personnages est à mon sens bien travaillée, nous confrontant avec réalisme à la nature humaine.



Aussi glaçant que captivant, ce thriller m'a beaucoup plu ! Une jolie découverte !
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La détresse des roses



Il y a des tueurs en série qui ont terrorisé pendant des années des villes, quartiers, régions, ces zones qui étaient leur terrain de chasse et provoquait un climat de peur collective. Des consignes sont alors passées aux enfants et jeunes filles de ne pas rentrer seuls, d'éviter les endroits sombres, de ne pas surtout pas adresser la parole à des inconnus, quand bien même ils n'aient pas une mine patibulaire. Malgré toutes ces précautions, ces prédateurs jouent de telles ruses qu'ils parviennent à faire de nouvelles victimes et à faire perdurer les angoisses collectives autour du lieu. La ville de Mons en Belgique a connu cette funeste situation avec celui qu'on surnommait "le dépeceur de Mons" et dont Jack Jakoli s'est inspiré pour écrire "la détresse des roses", son nouveau livre paru chez Hugo Thriller.



Fin 1996, à Montiry en Belgique, un homme se livre à de macabres sévices sur une femme dans un garage. Après deux jours de torture, il la tue et la démembre, point de jouissance ultime pour lui. Quasi dans le même temps, de l'autre côté de la frontière en France, un bassin visiblement féminin est retrouvé le long du fleuve. Mélanie Penning, enquêtrice à la Criminelle de Montiry fait le rapprochement et participe à l'enquête avec la ferme conviction que les affaires sont liées et qu'ils doivent vite trouver ce tueur en série qui sème ses victimes dans toute la ville, façon puzzle.



Changement d'éditeur pour le deuxième livre de Jack Jakoli qui officie toujours à la brigade criminelle. Après "la catabase", son premier livre gravitant autour des snuff movie et de la détention, il nous plonge ici dans le parcours de Mimi, tueur en série prenant plaisir à démembrer ses victimes. L'auteur s'inspire ici du dépeceur de Mons, resté introuvable 25 ans après les faits. Le récit alterne entre l'avancée de l'enquête et les agissements du tueur qui s'exprime à la première personne à la recherche d'une consécration, craignant de ne pas avoir les honneurs de la presse avec la vague d'horreur qui s'abattait en Belgique avec un certain Marc... Même si le propos n'en reste pas moins horrible, les scènes relatées dans " la détresse des roses" sont moins crues que dans le précédent roman. Il y a moins de surprises et d'effet "page turner" dans cette nouvelle histoire. Moins prenante, moins attaché aussi au personnage de Mélanie l'enquêtrice, "la détresse des roses" reste un polar de bonne facture et ploinge aussi le lecteur dans une bande son fin des années 90 avec des références rock bien senties à commencer par le titre du livre, connexion directe avec une chanson de Nick Cave. Gageons que le troisième opus de Jack Jakoli sera le meilleur
Lien : http://www.rcv99fm.org
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La détresse des roses

J’ai découvert la plume de l’auteur avec ce livre et j’ai passé un super moment de lecture.

Ce roman est inspiré de l’affaire du dépeceur de Mons qui a sévi en Belgique entre 1993 et 2001 et dont l’auteur n’a pas encore été appréhendé à ce jour.

Des morceaux de cadavres ont été éparpillés dans les rues de Montiry, des cadavres de femmes uniquement, un tronc, un bassin, une jambe et les meurtres s’enchaînent sans le moindre indice exploitable.

Mélanie Penning, fraichement arrivée à la Criminelle de Montiry et seule femme dans ce service, espère pouvoir faire ses preuves sur cette enquête. Elle va devoir jouer des coudes pour être écoutée mais elle ne va rien lâcher quitte à se faire des ennemis au sein même de son équipe.

Ce roman est hyper addictif et très bien ficelé. Bien que romancés, les faits restent les faits et c’est glauquissime à souhait. Je garderai longtemps en mémoire une scène bien précise qui m’a retourné l’estomac et qui m’a replongée dans mon ancien job.

Les chapitres sont courts et très bien rythmés, on est rapidement accro à cette histoire et je n’avais qu’une envie, connaître le dénouement.

Je suis Belge donc j’ai adoré les références à certains endroits que je connais comme le café des 8 heures à Charleroi où j’ai passé de nombreuses heures avec les amis à refaire le monde.

J’ai beaucoup aimé le personnage de Mélanie et son attachement très fort à sa sœur cadette. Son côté protecteur était vraiment très touchant et certaines scènes m’ont fait beaucoup sourire.

Bref, j’ai passé un super moment avec ce livre et je ne peux que vous le conseiller 😊

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La détresse des roses

Après mon coup de cœur pour son précédent roman, je ne pouvais que me lancer sur celui-ci !

Et c’est une belle réussite. Il est inspiré de l’histoire vraie du Dépeceur de Mons.



Nous suivons Mélanie, jeune enquêtrice et seule femme à la Crim de Montiry qui va être plongée au cœur d’une enquête sordide suite à la découverte d’un tronc d’une femme, sans tête, sans bras, sans jambes… Dès lors, elle va devoir faire face aux difficultés de ce métier mais aussi à l’angoisse pour sa sœur, qui traîne les bars sur le terrain de chasse du Boucher de Montiry.

Comment va t-elle trouver sa place dans un milieu rempli d’homme ? Vont-ils trouver le meurtrier ? Va t-il arriver malheur à sa sœur ?



J’ai commencé ma lecture avec énormément d’attentes et je dois dire qu’au début j’étais un peu perdu… il y a beaucoup de personnages et il faut un petit moment pour remettre chacun à leur place et comprendre le fil de l’histoire.

Mais une fois cette étape passée, je me suis plongé dedans.



J’ai aimé suivre Mélanie, qui est la seule femme dans cette brigade et qui subit quotidiennement le sexisme de ses collègues. Heureusement son chef, Bernard, est là pour elle comme un père de substitution.

J’ai beaucoup aimé ces deux personnages, que j’ai trouvé à la fois sensible mais aussi dur. Par contre, je pense que Mélanie manque de caractère pour se faire entendre et respecter au sein de sa brigade… ce qui va la mener à quelques ennuies par la suite d’ailleurs.



Nous avons aussi quelques petites enquêtes annexes sur d’autres faits, dont une qui m’a particulièrement marqué et choqué !



Ce livre ne nous montre pas juste un crime et une enquête, il nous montre aussi toute la psychologie autour des personnages, autant celle des enquêteurs que celle du bourreau. Des chapitres sont consacrés d’ailleurs à celui-ci et je les ai adoré, avoir son point de vu, ses pensées, ses actes en direct est un vrai plus.



Et cette fin m’a tellement énervée !! Je ne peut pas en dire plus mais vraiment 😡
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La détresse des roses

En voulant vous parler de ce titre, un seul mot me vient : Géant ! Parce que l’auteur s’est inspiré des enquêtes qu’il a menées pour nous livrer ce qui ressemble à une fiction, sans doute en-deçà de la réalité de son vécu et sacrément dérangeante. Que dire de cette perversité qui classe le féminicide urbain et le dépeçage qui l’accompagne, au plus haut de l’échelle des funestes valeurs ?

Avec une efficacité redoutable, l’auteur va nous malmener tout autant que son héroïne Mélanie, au point où nous pouvons nous demander comment il a trouvé les mots justes pour décrire de telles atrocités

Deux enquêtes policières séparées par la frontière franco-belge vont faire que les équipes vont devoir s’accorder à travailler ensemble et échanger. Nous pouvons regretter le sort de Mélanie, seule femme dans le dispositif qui sera envoyée sur la pire scène de crime imaginable, sorte de bizutage pour cette nouvelle arrivée dans l’équipe. Certes le lecteur n’a pas l’imagination débordante du dépeceur, ni même celle de l’auteur, aussi faudra-t-il qu’il s’accroche. La plume de l’auteur saura faire le reste.

Un polar rare, cru, sans concession, qui nous mène au cœur de la démence et de la cruauté bestiale, en nous tenant en haleine. Car oui, le pire devant ce spectacle c’est que jamais vous n’aurez envie d’abandonner votre lecture, avec comme bonus une playlist et de nombreuses références cinématographiques. Vous ressentirez l’empathie face à Mélanie qui veut tenter un nouveau départ après une traversée du désert. Vous tremblerez pour elle !

Que dire du dénouement … et bien n’insistez pas, je ne dirai rien justement. Le retournement final vous laissera pantois et sans le souffle ! Une vraie réussite que ce quatrième roman, Monsieur Jakoli. J’attends avec impatience de pouvoir en discuter avec vous en mars au salon d’Auvers.



Je remercie les éditions Hugo et Cie pour leur confiance et leur pertinence.


Lien : https://collectifpolar.fr/20..
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Entre le paradis et l'enfer : La catabase

Attention, ça secoue !

Le premier chapitre démarre directement sur une scène de torture fort bien détaillée.

Karen est assassinée de façon horrible. Les enquêteurs remontent jusqu'à son meurtrier et tentent de le faire avouer. Façon méthode forte. L'histoire va beaucoup plus loin et est beaucoup plus complexe, mais je n'en dirai pas plus pour vous laisser le découvrir.



Un lisant le premier chapitre, j'ai eu l'appréhension que tout le roman soit à l'avenant, avec scène sanglante sur scène sanglante. Mais heureusement non, le roman ne s'arrête pas à ça. La suite est très forte, avec un suspens qui nous tient en haleine de bout en bout.



Le fait que Jack Jakoli précise du départ que certaines scènes soient inspirées de fait réel, que "[des] affaires donn[ent] souvent à la fiction un goût édulcoré" rend l'histoire encore plus horrible. Voir peut nous rendre paranoïaque...

Ce thriller me conforte dans l'idée que nous vivons dans un monde de fou qui a perdu ses valeurs.



C'est un excellent premier roman que signe ici l'auteur. Une construction qui ne vous laisse rien deviner, des rebondissements parfaitement dosés et une fin qui vous fera frémir.

Pour ceux qui craignent les scènes gores, serrez les dents au premier chapitre et après ça passe.



Un auteur à découvrir et que je vais suivre de près.
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