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EAN : 9782390460022
314 pages
IFS Editions (01/11/2019)
4/5   237 notes
Résumé :
Une femme se réveille, nue et enchaînée à une table métallique. Près d'elle, un homme portant un masque de porc installe une caméra. Il se retourne vers l'objectif et prononce quelques mots avant de saisir un marteau : "J'ai bien reçu vos paiements. Nous allons pouvoir commencer conformément à vos directives."Belgique, été 2006. Un promeneur trouve un corps sauvagement mutilé. Contraint de rejoindre la section criminelle d'un village qu'il pensait tranquille, Matt e... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (105) Voir plus Ajouter une critique
4

sur 237 notes
Bon visiblement au vu des appréciations et notes je risque d'arriver comme le chien dans un jeu de quilles. Peut-être n'ai-je pas lu le même livre.
Deux étoiles pour le premier tiers du roman qui est lisible, plantant un décor dynamique à défaut de véritable originalité, et puis rien.

Et arrive le dérapage voire l'ennui.
Avec ses variations sur un thème maintenant rabattu, à savoir meutres et tortures sur le Dark Web, objet de fantasmes quasi-ésotériques, déclinés sur une trame bien trop vaporeuse pour susciter un quelconque intérêt, le fil du roman se perd dans des limbes affligeantes auxquelles on ne peut adhérer de par leur description hors sol, voire irréelle, quand bien même elle ne serait que littéraire.
Mal fagoté, cousu de fil blanc et d'énormités, le roman se construit sur un meurtre taillé pour voyeurs puis... plus grand chose ; c'est qu'il ne faut pas effrayer le chaland qui vient gentiment s'encanailler après avoir mordu à cet appat de supposées perditions litteraires à la mode, sans présenter le moindre intérêt après l'introduction.

Et puis il faut maintenant arrêter avec ce mythe du puissant personnage égocentré et pervers, purement littéraire, cachant de facto les insuffisances du scénario, tellement puissant qu'il parle à l'oreille des dirigeants du monde au point de faire et défaire des décisions judiciaires et politiques comme il l'entend, comme faire libérer un tueur condamné pour un meutre avec preuve, dans le but, nébuleux, de reproduire un crime sur ce fameux Dark Web des années après le premier, tout en habitant en face de chez lui et que personne ne s'en aperçoit...

Bref je n'ai pas accroché à ce scénario finalement très pauvre, à peine digne d'un téléfilm d'une fin de programmation d'une chaîne du fond de la TNT.
A chacun de se faire son opinion.
Faudra m'expliquer le titre aussi...
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Pour un auteur débutant dans le thriller, Jack Jakoli s'en sort plutôt bien.
Ce récit de catabase est addictif à souhait, avec l'un des aspects les plus abominables de la perversion à l'infâme service de la criminalité!
Rien ne manque donc, dans ce cocktail-polar de bonne tenue: faux coupable, vraies ordures, vengeance et spectacle d'entrée en séance de tortures insoutenables... le lecteur est servi! La deuxième séance de torture, attendue par les dégénérés planqués derrière leurs écrans, risque d'atteindre des sommets si la fin de partie gore n'est pas sifflée à temps.

Entre le paradis et l'enfer? un bon Noir belge sans nuage de lait!
Je garde les autres étoiles pour, peut-être, le deuxième roman d'un auteur prometteur.
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Je sors de cette lecture avec un véritable sentiment de déception… L'intrigue proposée par Jack Jakoli est certes intéressante, conforme aux tendances actuelles du thriller : du sang, de la torture, du Dark web, mais pas trop de « gore » tout de même (histoire de toucher le lectorat le plus large possible).
Par curiosité, j'ai cherché l'origine du titre : le mot « catabase » vient du grec et il signifie « descente » ; vous comprenez donc que là où nous allons descendre, ce sera dans les souterrains obscurs de l'Enfer. De toute manière, l'Homme est devenu tellement mauvais que c'est là que nous allons probablement tous nous retrouver : « Les êtres que nous sommes ne sont heureux que lorsqu'ils se détruisent. Entre eux ou seuls. Tout est toujours prétexte à la querelle, à la guerre, à la jalousie, à l'envie, à la domination. Je ne peux pas croire en une humanité qui chercherait avant tout le bien- être de son voisin. Nous sommes tous égoïstes. »
Nous voici donc en compagnie de Matt Leymans, un policier qui vient d'être muté (on ne saura pas exactement pourquoi, dommage). Il se voit confier sa première enquête : un cadavre de femme atrocement mutilé vient d'être retrouvé dans le canal Nimy-Blaton à Ghlin, Belgique. Il découvre rapidement la vidéo de la torture et du meurtre chez le suspect numéro un, qui n'est autre que l'amant rejeté de la victime. Du sang, de l'ADN, et le coupable est bouclé à perpétuité.
Sauf que… quinze ans plus tard, le voilà libéré du fait d'une Grâce royale mystérieusement accordée. Et il est prêt à tout pour clamer de nouveau son innocence. Matt va se remettre sur l'enquête, et cette fois, faire preuve d'impartialité…
Il y a de bonnes idées, des rebondissements inattendus, mais certaines relations sont passées sous silence, comme si l'auteur les avait, lui, en tête, mais sans se rendre compte qu'il avait oublié de les expliquer à son lecteur. Des clichés aussi auraient pu être évités comme la scène avec le maton aux airs de John Coffey, tellement prévisible… Certaines révélations aussi sont annoncées et puis ne viennent jamais, c'est dommage. Mais le pire a été pour moi le nombre de maladresses lexicales, de non – sens, en plus des fautes d'orthographe.

Bref, un roman qui pourrait être plaisant à condition d'un gros travail de relecture et de correction, tant sur la structure en elle-même du roman que sur le langage ; et cela réalisé par un professionnel digne de ce nom.
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Un bon gros thriller, très très mal écrit.

Jack Jakoli ne maîtrise manifestement pas la syntaxe, ni la concordance des temps, utilise souvent un mot pour un autre.

Le texte est empli d'expressions maladroites et je suis convaincu que les origines belges de l'auteur n'y sont pour rien.

Il est difficile de parler de style tant il est insurmontable de dépasser le problème de forme.

Un récit plein de clichés, avec quelques vagues références à des affaires criminelles célèbres (l'affaire Dutroux, Richard Cottingham un tueur en série qu'il ne faut pas confondre avec le « Cleveland Torso Murderer »).

Des personnages, dotés d'une psychologie à deux balles, tous plus « bêtes » les uns que les autres.
Fort heureusement, on ne s'y attache pas !
D'ailleurs ils disparaissent tous plus ou moins sans trop de vagues !

Une intrigue pleine d'incohérences qui n'a pour finalité que de mettre en exergue une société où ceux qui ont de l'argent peuvent faire tout ce qu'ils veulent sans rien craindre, parce qu'ils dirigent dans l'ombre la Loi et la Justice.

Un bandeau attrape gogo sur la couverture.

Je me suis demandé ce qui relevait véritablement des faits réels et ce qui était du fantasme.

Ca parle un peu du Darknet… Sans plus.

Bref, un livre qui n'aurait pas du être publié en l'état car n'ayant bénéficié d'aucune direction littéraire, d'aucune relecture, et d'aucune correction.

Je n'en veux même pas à l'auteur.
J'en veux aux soi-disants professionnels qui l'ont pris sous son aile, aux lecteurs qui, par sympathie pour Jack Jakoli, « vendent » son livre (sur les groupes de lectures Facebook, Babelio et autres) pour ce qu'il n'est pas.

On peut aimer les mauvais livres, mais inutile de nous les présenter comme des chefs d'oeuvres incontournables pour conforter votre partenariat avec la maison d'édition ou votre statut de fans.

Une suite ? Je pense qu'il faudrait commencer par remanier et réécrire entièrement ce premier tome.
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Mon côté voyeur a été déçu.

Toute l'horreur se passe dès le premier chapitre.
Pour le reste, et bien c'est le reste.
Petite enquête facile et bâclée,
dont la conclusion ne sera pas conclue.

Une écriture bien orthographiée n'est pas un gage d'une bonne écriture.
Encore moins d'une écriture captivante.

Tourner les coins ronds en écriture donne un roman bâclé, tout comme l'enquête (mais ça je vous l'avais déjà dit).
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Citations et extraits (30) Voir plus Ajouter une citation
Certains jurés sont soulagés de pouvoir rentrer. Ils veulent retourner à une vie normale, à une existence se déroulant à la lumière du monde. Les bas-fonds, l'underground et le cauchemar s'orchestrant dans les profondeurs de l'âme humaine sont bien trop atroces pour la majorité des gens. Les membres du jury ne font pas exception.
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Il fixe le visage de sa mère et ses yeux dépourvus d’âme. Sa vue se trouble un instant, il repense à sa première fois. Il y a douze ans de cela.
Sous le son de Therapy ?, volume à fond, il s’astiquait devant l’une des revues oubliées par son paternel. Les courbes, les positions, dociles, elles lui étaient offertes. Son imagination l’amenait à l’extase. Plus que quelques secondes, quelques mouvements.
Son skateboard s’était abattu sur la chaîne hi-fi. Le choc avait suffi à bloquer le CD et à faire taire le groupe.
L’effet de surprise lui avait fait lâcher prise. Voyant que les yeux de sa mère se remplissaient de colère, l’adolescent avait placé instinctivement une main sur son intimité et une autre au-dessus de son visage.
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Les êtres que nous sommes ne sont heureux que lorsqu'ils se détruisent. Entre eux ou seuls. Tout est toujours prétexte à la querelle, à la guerre, à la jalousie, à l'envie, à la domination. Je ne peux pas croire en une humanité qui chercherait avant tout le bien- être de son voisin. Nous sommes tous égoïstes.
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Pendant ce temps, Yann couche sur papier les questions qui seront posées lors de l'interrogatoire, si Dumas est intercepté. Pour l'enquêteur, c'est une sorte de répétition pour une pièce amateur. L'éloquence des mots utilisés doit être telle que le suspect ne pourra que se perdre dans son mensonge. Le temps et la multitude de réponses apportées, aussi anodines soient-elles, contribuent à la formation d’une toile d’araignée collante de vérité.
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Je sais parfaitement qui tu es. On m'a assez parlé de toi quand j'ai été muté ici. En revanche, tu ne me connais pas. Tu ne sais pas d'où je viens. Tu ne sais pas ce que j'ai traversé. Je parie que tu ne sais même pas pourquoi j'ai été muté dans ta section?
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Videos de Jack Jakoli (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jack Jakoli
Jack Jakoli propose la consigne d'écriture suivante : Savoir écrire et lire donne un avantage certain au quotidien. A travers les yeux d'un ou plusieurs personnages, imaginez une courte histoire où le fait d'écrire joue ou a joué un rôle crucial.
Textes écrits par Elvira E. , Erik S. Et Oliver
Billets d'écrits, un projet de la Compagnie Gambalo, de la Foire du livre de Bruxelles et de l'Adeppi, avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles, en partenariat avec le Gsara Asbl et la Caap culture Adaptation et direction Nicolas Swysen Texte lu par Laurent Denayer
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