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Critiques de Jack Meggitt-Phillips (122)
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La Bête et Bethany, tome 1

La Bête et Bethany - Jack Meggitt-Phillips et Isabelle Follath - Roman jeunesse - Éditions Bayard Jeunesse -Traduit de l'anglais (R.U.) par Dominique Kluger.



Un merci chaleureux aux éditions Bayard Jeunesse et à Babelio masse critique privilégiée de m'avoir proposé cette lecture.



J'ai ri, mes yeux d'adulte vieillissante ont acquis quelques rides du rire en plus !!!

Quant à mon cerveau, et bien il est retombé à l'âge de 8-9 ans et cela lui a plu.



Ebenezer Tweeser est vieux, très très très vieux, rendez-vous compte, presque 512 ans et lui, pas une ride, une forme olympique, aucun maux dont sont victimes les personnes âgées et cerise sur le gâteau, il est très riche



Mais bon, à part cela, Ebenezer n'est pas sympa du tout, il n'a aucun ami, il déteste le bruit, les enfants, il ne participe à aucune fête, il reste chez lui la plupart du temps, il n'aime pas les mots compliqués comme : conflagrabulation et époustouillement ( je pense aux mots qu'utilisait le BGG de Roald Dahl) , il est seul.



Seul ? Pas tout à fait, il y a "La Bête", cachée au 15ème

étage de son immense maison, un étage pour chaque occupation, pour manger, pour dormir, pour la musique, pour méditer, pour ranger les bagages...

Et tout en haut, l'étage de La Bête.



Et Bethany dans tout cela ? Bethany est une petite fille chétive, casse-pied, impolie, désobéissante, parfois méchante. Elle vit dans un orphelinat "pour enfants bien élevés", c'est dire qu'elle ne s'y sent pas à sa place. Cet orphelinat est dirigé par Melle Frizelyflop, personnage à la personnalité discutable !

Il y a aussi l'oiseleur, qui vend des animaux rares.



Mais comment Ebenezer fait-il connaissance avec Bethany ? Pourquoi l'adopte-t-il alors qu'il déteste les enfants et encore plus les difficiles ?



Oh là là, je n'ose pas vous le raconter, sauf que cela a bien un rapport avec La Bête, puante (le chou pourri), visqueuse, baveuse, elle a deux langues et trois yeux.

Elle avale tout, vraiment tout, sauf qu'elle est allergique aux trompettes, Et de même elle peut vomir tout ce qu'on lui demande, des meubles, même un piano, de l'argent, un élixir... Tout tout tout. Mais à quel prix ?



Que va-t-il advenir d'Ebenezer et de Bethany ? Vont-ils arriver à se supporter, à faire copain-copain ? Vont-ils venir à bout de La Bête ? D'où vient-elle cette bête hideuse qu' Ebenezer alimente depuis si longtemps?



Cette lecture a eu toute mon adhésion, j'ai a d o r é cette histoire étrange, l'écriture, le style drôle, les personnages, les caractères du textes, bien lisibles et les superbes illustrations d'Isabelle Follath en noir et blanc qui parsèment le livre, j'avais bien envie de les colorier !



Un second tome sortira en 2023, heureusement, je veux absolument connaître la suite de cette rocambolesque aventure.

Il paraît qu'il y aura aussi une adaptation cinématographique.



Au-delà de l'histoire l'auteur Jack Meggitt-Phillips aborde les thèmes de la solitude, de l'amitié, du vieillissement, de la richesse qui ne fait pas le bonheur.



Bravo Mr Jack Meggitt-Phillips et Isabelle Follath pour ce petit bijou de drôleries.



L'équipe Bayard éditions qualifie ce livre de "coup de coeur de la rentrée, le premier tome d'une nouvelle série méchamment drôle et joyeusement gothique :

Dévorez ce livre avant qu'il vous dévore ! Bon festin !"



Sûr que mon petit-fils de 9 ans va se délecter avec la lecture de La Bête et Bethany.

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La Bête et Bethany, tome 1

Ouvrage reçu lors d'une opération Masse Critique privilégiée, je tiens tous d'abord à remercier babelio ainsi que les éditions Bayard pour l'envoi de cet ouvrage. En fait, c'est la couverture qui m'a tapé dans l'œil et encore une fois, je remercie mon coup d'œil d'avoir eu raison car cette lecture m'a réellement diaboliquement enchantée !



Ebenezer Tweezer est un homme qui a tout ce qu'il désire. En lus d'avoir une maison de quinze étages, possédant les plus belles œuvres d'art, des meubles d'une extrême beauté et des réfrigérateurs toujours pleins, il ne manquait jamais de rien. Même l'argent n'était pas un problème pour lui. Pour son âge -il allait sur ses cinq cent douze ans (oui oui, vous avez bien lu, j'ai bien écrit 512), il se portait admirablement bien mais vous vous doutez bien que cela a un coût. Au quinzième étage de sa demeure résidait une bête à trois yeux qui lui permettait de rester éternellement jeune à la condition qu'il la nourrisse de choses et d'animaux touts aussi extraordinaires - afin qu'elle puisse en savourer le goût. La bête était curieuse de tout mais le jour où elle exigea d'Ebenezer un enfant joufflu et bien potelé, ce dernier -lui qui a toujours été extrêmement égoïste et nombriliste (il n'a d'ailleurs ni famille ni amis) ne s'attendait pas à pouvoir un jours tomber dans la "sensiblerie". En rencontrant Bethany, une jeune orpheline, capricieuse, méchante envers tous les autres enfants et toujours prête à faire les quatre cents coups, ni l'un ni l'autre ne s'attendaient à ce qui allait leur tomber dessus...el la bâte non plus d'ailleurs !



Un roman extrêmement bien écrit avec de magnifiques illustrations en noir et blanc et qui, si il a pu me charmer moi, pourra charmer chacun des petits morveux (je plaisante bien sûr, j'essaie de me réincarner dans la peau non pas de la bête mais de Bethany) qui liront (ou pas d'ailleurs) cette critique ! A découvrir et à faire découvrir ! Une suite est d'ailleurs prévue pour l'année 2023....
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La Bête et Bethany, tome 1

Un grand merci à Babelio et aux éditions Bayard jeunesse...



Ebenezer Tweezer mène une vie de rêve et opulente. Malgré ses presque 512 ans, il a l'apparence d'un homme d'à peine 20 ans. Tout cela grâce à la Bête qu'il abrite au 15ième étage de sa demeure et qui lui vomit tout ce dont il a besoin, aussi bien matériel que financier. Et ce qu'aime par-dessus tout la Bête, c'est de manger de tout et de découvrir toutes sortes de mets. Son dernier repas en date : un joli perroquet violet de Papagonie dont l'espèce est fortement menacée. Ce qui n'a pour autant posé aucun problème à Ebenezer, manquant cruellement de la moindre émotion, que ce soit l'empathie, l'amour ou la tristesse. Pourtant, lorsque la Bête veut savoir le goût que peut bien avoir un enfant, le jeune homme trouve cela inconvenant. Mais la Bête a un argument de taille : elle ne lui donnera pas son élixir de longue vie tant que son maître ne lui aura pas amené un enfant...



Et cet enfant ne sera rien d' autre que Bethany, une gamine survoltée, méchante avec ses camarades, rusée... une vraie petite teigne, en fait, qu'Ebenezer aura « récupérée » à l'orphelinat et dont il est certain que personne ne pleurera une fois que la Bête l'aura dévorée. Mais, évidemment, rien ne se passe comme prévu et la cohabitation, très difficile dans les premiers moments, va prendre une tournure inattendue, aussi bien pour Bethany qu'Ebenezer. Jack Meggitt-Phillips et Isabelle Follath, avec ce premier volet, nous plongent dans un monde un brin fantastique et fantasque, empreint de personnages tous plus ou moins détestables au premier abord, surtout la Bête, évidemment, avec ses trois yeux et son appétit vorace, ou encore Melle Frizelyflop, la directrice de l'orphelinat. Heureusement, Ebenezer et Bethany, aussi cruels soient-ils au début du roman, vont peu à peu reconsidérer les choses. Joliment illustré en noir et blanc, ce roman, original, trépidant, méchamment drôle, aborde, sans en avoir l'air, des thèmes tels que le deuil, l'avarice, l'amitié, l'égoïsme, le pardon... Une chouette découverte que ce roman dont la fin nous laisse présager une suite tout aussi délicieuse, et ce n'est pas la Bête qui me contredira !



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La Bête et Bethany, tome 1

Ebenezer Tweezer a l'âge très respectable de 512 ans et l' apparence d'un homme très jeune.

Son secret ? Il héberge une créature monstrueuse au quinzième étage de sa maison, monstre baveux à 3 yeux noirs qui lui délivre un élixir de jeunesse en échange de mets plus étranges les uns que les autres.

Jusqu'au jour où le monstre lui demande un enfant comme plat principal. Horreur ! Ebenezer ne s'attendait pas à ce que la bête mange un jour un humain.

Il se décide pourtant à exécuter la demande et aboutit dans un "orphelinat" : un mot inconnu pour lui et l'endroit encore plus.

Tous les enfants y sont mignons et ne méritent pas d'être mangés. Il ramène alors Bethany, la plus infernale des fillettes qui a perdu ses parents dans un incendie.

Les aventures de "La bête et Bethany" se poursuivent jusqu'à une fin que l'on imagine heureuse mais la toute dernière page nous délivre un suspense à découvrir dans d'autres aventures à paraître.

Je n'ai pas pu m'empêcher de penser au livre "Le portrait de Dorian Gray" d'Oscar Wilde, à "La peau de chagrin" de Balzac et d'autres livres de la littérature du 19ème siècle où le désir de jeunesse éternelle causait la perte des personnages.

Le livre , qui nous vient du Royaume-Uni, est écrit avec beaucoup d'humour et d'imagination. Il est en plus servi par une traduction impeccable et des illustrations très amusantes.

250 pages servies par un vocabulaire accessible, une mise en page très aérée vont permettre à des enfants, garçons comme filles intéressés par le fantastique et l'humain de passer un très bon moment de lecture.

J'écris cet avis très sincèrement car souvent, je trouve que les enfants de plus de 8 ans ans sont oubliés dans la littérature enfantine. L'humour qu'on leur propose est parfois trop gros alors que pour les plus petits, c'est souvent impeccable. Je me permets cet avis car j'ai longtemps travaillé avec des CM2 et un livre comme celui-ci aurait été le bienvenu.

Le lecteur idéal sera pour moi, un enfant de 8 à 10 ans .

J'ose dire que j'ai tout lu avec beaucoup d'amusement et je souhaite à ce livre un très beau parcours. Il le mérite.

Le repli de la couverture nous présente l'auteur : Jack Meggitt-Philips et l'illustratrice Isabelle Follath dans un petit cadre, barbouillés à la façon dont Bethany avait placardé les portraits dans la maison d'Ebenezer.



Merci à Babelio et aux éditions Bayard pour la découverte de ce si beau livre .





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La Bête et Bethany, tome 1

Bayard Jeunesse

Masse critique privilégiée - Inattendue !

Très belle couverture sombre et dorée - Petits chapitres avec de belles illustrations noir/blanc d'Isabelle Follath.



250 pages qui se dégustent doucement et non gloutonnement comme cette bête hideuse, baveuse et méchante qui dévore tout sans savourer !



Ebenezer, 511 ans va faire ami - ami avec Bethany, petite fille espiègle et attachante qui ne fait que des bêtises.



C'est drôle, c'est joyeux !



C'est chantant, méchant, marrant !



C'est ABOMIFREUX !!!



Mais, "Chut ......"! la bête n'a pas dit son dernier mot.



J'ai 10 ans ! ..... Non ! Mais j'ai un petit creux .....
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La Bête et Bethany, tome 1

Voici mon retour de lecture sur le premier tome de la série jeunesse La Bête et Bethany de Jack Meggitt-Phillips (textes) et Isabelle Follath (illustrations), reçu dans le cadre d'une masse critique privilégiée. Merci babelio et les éditions Bayard Jeunesse pour la découverte.

La beauté a un prix. Ebenezer Tweezer est bien placé pour le savoir.

Son secret ? Il héberge depuis 511 ans une bête aux incroyables pouvoirs magiques dans son hôtel particulier.

En échange de mets toujours plus rares et délicats, la bête lui fournit de l'argent, des objets de valeurs et le précieux élixir qui permet à Ebenezer de rester jeune et fringant.

Mais, un jour, la bête lui réclame un met inédit : pour son prochain repas, elle veut dévorer un enfant.

Même si Ebenezer a autant d'empathie pour l'humanité que pour une boîte de raviolis, il trouve la pilule un peu dure à avaler.

Mais s'il refuse, la bête ne lui fournira plus une goutte d'élixir avant d'avoir senti craquer sous ses dents les os tendres d'un petit humain grassouillet.

A l'orphelinat local Ebenezer trouve son bonheur : Bethany, une petite fille insolente, butée, en un mot détestable. Il n'a qu'à la faire grossir un peu avant de l'offrir à la bête..

Mais le plan d'Ebenezer comporte deux failles : Bethany est très maline, et ils ont tous les deux le cœur moins sec que prévu.

Ce premier tome de La Bête et Bethany m'a charmé de la première à la dernière page.

Il y a beaucoup d'humour, j'ai souvent souri voir rit.

L'histoire est bien ficelée et je me suis souvent demandé comment cette première aventure allait bien pouvoir se terminer pour Ebenezer et Bethany.

Les personnages sont savoureux aussi bien la bête, détestable à souhait. Qu'Ebenezer, un homme arrogant qui a l'habitude depuis tant d'années que tout lui tombe tout cru dans le bec ! Il souhaite quelque chose.. il l'a, grâce à la bête. C'est un peu facile tout ça, jusqu'à ce que la bête devienne un peu trop exigeante. Evidemment ;)

Quand à Bethany, elle est peste à souhait mais a un cœur d'or, bien qu'au départ il soit bien enfouit. Il faut creuser un peu pour la découvrir, mais elle devient vite attachante.

Ce trio fonctionne parfaitement grâce à l'humour qui se dégage de certaines situations.

C'est loufoque, un peu tiré par les cheveux et j'ai adoré.

Le temps de cette lecture, j'ai retrouvé mon âme d'enfant :)

Je vous invite à découvrir ce roman jeunesse, dont je lirais la suite avec plaisir et curiosité. J'ai hâte de découvrir comment l'auteur va faire évoluer les personnages.

Petit plus : la couverture, que je trouve très réussie avec au centre de la mâchoire les lettres dorées. Sans oublier les illustrations qui parsèment notre lecture et sont très réussies.

Vous l'aurez compris, je mets un énorme cinq étoiles à ce premier tome :)
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La Bête et Bethany, tome 1

Je remercie Babelio et les éditions Bayard jeunesse pour l envoi de ce roman.

Ce fut une lecture très divertissante.

La couverture est particulièrement réussie. J ai apprécié les lettres dorées, la grande bouche pleine de dents grande ouverte et cette petite fille qui k a pas l air d avoir peur.



L intérieur du livre est extrêmement soigné. La typographie est agréable. Les lignes sont espacées. Un vrai confort de lecture pour nos jeunes lecteurs. Les illustrations qui accompagnent le récit sont très sympa aussi. Vous l avez compris. Ce livre est déjà un plaisir pour les yeux.



Ebenezer compte bien profiter encore de la vie et de sa jeunesse même s il a déjà 512 ans. Il partage depuis de longues années sa vie et sa grande maison avec une bête énorme et monstrueuse. En l échange de nourriture, celle ci lui procure de l argent et des biens mais surtout un élixir qui lui permet de rester jeune .



La vilaine bête a goûté à des mets originaux et spéciaux ( animaux rares ) et cette fois elle a pour exigence de manger un enfant.

Cette idée répugne à Ebenezer mais il se déculpabilise en se promettant d offrir à la bête un enfant désagréable.

Il porte son choix sur Bethany une petite orpheline au tempérament bien trempé.

Mais rien ne va se passer comme prévu.



Un roman drôle mais aussi émouvant autour de deux personnes solitaires qui vont apprendre à se connaître et à s apprécier.



Un chouette roman qui devrait ravir les jeunes lecteurs.
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La Bête et Bethany, tome 1

Ne vous trompez pas si un jour vous croisez chez un oiseleur Ebenezer Tweezer. Il a l'air comme ça d'aimer les oiseaux et de paraître avoir 20 ans à peine. Vous avez tout faux !

D'abord, s'il vient acheter un oiseau rare, ce n'est pas du tout parce qu'il est collectionneur, mais parce qu'il a une promesse à honorer.

Ensuite, s'il parait si jeune, c'est parce que depuis des siècles (oui vous avez bien entendu des siècles, car il a 512 ans), il est accro à un élixir de jeunesse qu'il prend chaque semaine. S'il devait s'y soustraire, il périrait en quelques jours non sans avoir vu ces terribles rides qui lui font tant peur, apparaître sur son visage.

Mais comment fait-il et quel est son secret ?

Depuis qu'il est un petit garçon, il héberge au dernier étage de la demeure familiale (qui en comprend 15) une bête aussi laide que méchante et qu'il vaut mieux ne pas trop approcher. S'il est gentil avec elle, et la nourrit avec ce qu'elle demande, elle lui offre de l'argent, des cadeaux et même tout ce qu'il désire comme le fameux élixir.

Mais alors qu'au début elle était toute petite et ne demandait pas grand chose. La voilà devenue bien exigeante. Elle se met en tête de vouloir dévorer...un oiseau rare, et maintenant qu'elle l'a avalé tout cru, elle veut...un enfant !

Voilà notre pauvre homme obligé de se rendre à l'orphelinat pour se mettre en quête d'un enfant qui mériterait d'être dévoré, donc vous l'aurez compris un enfant odieux. Et c'est Bethany qu'il ramène à la maison, une petite fille impossible qui passe son temps à être impolie et à faire des bêtises. Mais la bête ne la trouve pas assez dodue.

Mais voilà que tandis que Ebenezer tente de la faire grossir, il s'attache à elle, un sentiment qu'il n'avait jamais connu...



C'est un livre jeunesse amusant traduit de l'anglais par Dominique Kugler et joliment illustré (en noir et blanc) par Isabelle Follath. Grâce à Babelio et à une Masse Critique exceptionnelle, je l'ai lu en avant première car il ne sort que demain en librairie.

C'est un roman annoncé comme un peu gothique, un peu fantastique et plein d'humour qui saura toucher le jeune public. Il est en effet tout cela à la fois.

Bien entendu moi qui suis adulte, j'ai déjà lu des histoires qui racontent la rencontre entre deux personnes totalement différentes, qui peu à peu vont apprendre à mieux se connaître et s'attacher l'une à l'autre. Le sujet n'est donc pas vraiment nouveau.

Mais j'ai trouvé que ce roman jeunesse se lisait avec facilité. Le côté magique de la bête ajoutait du suspense et de l'humour à l'histoire.

La petite Bethany qui n'a jamais connu ses parents, est tout à fait attachante. Le fait qu'elle réalise qu'elle a fait beaucoup de mal autour d'elle est très positif, car elle tente par tous les moyens de s'améliorer et de cesser de faire de la peine autour d'elle.

Quand à Ebenezer, il s'aperçoit qu'il s'ennuyait ferme et que mieux vaut vivre moins longtemps, et plus intensément tout en partageant avec une amie, de bons moments, plutôt que d'être seul et riche.

J'ai aimé découvrir cette histoire toute simple mais amusante et ces deux personnages que nous retrouverons dans un second tome en 2023...

Un grand Merci aux éditions Bayard jeunesse ainsi qu'à Babelio pour l'envoi de ce roman.

A lire à partir de 9 ans.
Lien : https://www.bulledemanou.com..
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La Bête et Bethany, tome 1

Ebenezer Tweezer a 512 ans, mais il en paraît 20. Son secret ? Un monstre caché au dernier étage de sa maison lui procure un élixir d'éternelle jeunesse. En échange, il faut cependant qu'Ebenezer nourrisse cette bête aux désirs très originaux. Prochain menu de l'hideuse créature ? Un enfant ! Cela dérange un peu l'égoïste et solitaire Ebenezer, mais il est prêt à tout pour ne pas vieillir. Il se met donc en quête de l'enfant le plus détestable qui soit. À l'orphelinat, il rencontre Bethany, petite gamine insupportable qui n'aime rien tant que jouer des tours aux autres et défier toute forme d'autorité. Le monstre est ravi, mais il aimerait que Bethany soit un peu plus grassouillette avant de l'avaler... Cela laisse quelques jours à la môme pour trouver un moyen de sauver sa peau, et peut-être aussi celle d'Ebenezer, dont la solitude cache bien des qualités de cœur. « J'essaie de me conduire de mieux en mieux et je trouve que tu devrais en faire autant. On pourrait peut-être s'aider l'un l'autre à devenir des gens bien. » (p. 187)



Un peu d'Hansel et Gretel, un peu du Chat Botté, un peu du Petit Poucet : il y a tout ça sous la couverture à rabats et au milieu des généreuses illustrations. Ce roman est un conte moderne et revisité où les enfants sont loin d'être innocents et parfaitement capables de se défendre contre l'ogre baveux qui veut les dévorer ! Derrière le pacte faustien décrit dans cette histoire, il y a le judicieux conseil d'apprendre à profiter de chaque instant, car la valeur n'attend pas le nombre des années. Et ce n'est pas la durée qui fait la richesse d'une vie, mais la façon dont on emploie celle-ci. Les dialogues sont vifs et dynamiques et les descriptions souvent très drôles. Voilà un très bon roman pour jeunes lecteurs !
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La Bête et Bethany, tome 1

Ebenezer Tweezer va avoir 512 ans, mais en parait 20 grâce à l’élixir que lui donne la bête. Un échange de bons procédés, puis Ebenezer fournit à la bête de quoi se nourrir, pendant que cette dernière lui donne tout ce qu'il demande. Mais quand la bête demande un enfant à croquer, Ebenezer cherche d'abord à se rebiffer, mais fini par se résoudre.

'intrigue du roman est assez simple et pourtant, on ne s'ennuie pas une minute. Avec de courts chapitres qui s'enchainent bien, l'histoire est prenante et difficile à lâcher. D'autant que le duo de personnages principaux, ont de l'épaisseur qui permet de s'attacher à eux. La bête est bien hideuse offre un antagoniste parfait aux héros pas si parfaits, les obligeant à évoluer vers le meilleur d'eux-même.

Et les illustrations d'Isabelle Follath apportent une vraie dynamique au récit et enrichissent le récit. Elles rythment les chapitres en mettant en scène les bêtises et aventures de Bethany.

Un roman jeunesse trépidant, suite de péripéties prenantes, avec des personnages qui vont se révéler plus gentil qu'il n'y parait. j'ai hâte de découvrir la suite.
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La Bête et Bethany, tome 1

Ebenezer Tweezer, gentleman anglais jeune et riche, mais pas très agréable, a l'air d'un autre temps, et c'est en effet le cas : il partage, depuis sa plus tendre enfance, sa vie avec une bête aux pouvoirs magiques exceptionnels, pouvant faire apparaître ce que l'on souhaite en échange d'un bon repas pour elle. Repas qui, au fil des siècles, auront été d'une grande diversité, et qui auront permis à Ebenezer de vivre plus de cinq cent ans grâce à un élixir de jouvence fourni par la bête. Jusqu'au jour où le repas demandé devient plus difficile, moralement, à lui fournir, puisqu'elle désire manger un enfant ; et pour dépasser l'argument moral qui perturbe quelque peu, pour la première fois, Ebenezer, rien de tel que de choisir une orpheline tellement désagréable qu'elle en mérite son sort... Enfin presque !



Ce premier volet des aventures de Bethany, de la Bête, et d'Ebenezer, n'est pas d'une foncière originalité - l'on sent en effet assez facilement dans quelle direction vont aller les divers ressorts de l'intrigue, ce qui serait le cas pour un jeune grand lecteur aussi - mais la sauce prend plutôt bien grâce à la vivacité de l'ensemble, scènes, descriptions, comme personnages, à l'humour distillé au fil du récit, ainsi qu'au caractère bien trempé de Bethany, contrebalancé intelligemment par celui, plus retors, d'Ebenezer, les deux formant finalement un duo sympathique malgré leur antipathie mutuelle première - qui peut potentiellement être ressentie aussi par le lecteur de prime abord.



Quant aux illustrations, elles correspondent plutôt bien au récit, tant en ce qui concerne leur vivacité, qu'en ce qui concerne leur style : elles ont aussi un petit bonus sympathique à la lecture.



Je remercie les éditions Bayard Jeunesse et Babelio de m'avoir permis de découvrir ce roman.
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La Bête et Bethany, tome 1

Je commencerai par remercier les Editions Bayard Jeunesse ainsi que Babelio pour l'envoi de ce livre qui m'a ravie!

Le livre lui-même est un petit bijou! La couverture est magnifique, avec son titre doré au milieu de ces crocs acérés, et à l'intérieur nous trouvons de nombreuses illustrations noir et blanc qui agrémentent l'histoire.



En ce qui concerne celle-ci, elle est totalement farfelue, mais que ça fait du bien, justement, de se plonger dans cette histoire qui n'est ni polissée, ni stéréotypée! Vous y rencontrerez au contraire un personnage prêt à tout pour conserver sa jeunesse, même à y sacrifier un enfant! Attention, dans ce livre, le monstre croque aussi bien les méchants que les gentils!

Le second degré est omniprésent et ce roman est très agréable à lire, drôle et déjanté à souhait!

Vivement la sortie du 2ème tome!
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La Bête et Bethany, tome 1

Ebenezer Tweezer va fêter son 512e anniversaire. Et pour conserver la beauté et la fraîcheur de ses vingt ans, il a grand besoin de l'élixir que lui fournit annuellement la Bête qu'il cache dans le grenier de sa demeure de quinze étages. En échange de ce précieux liquide, la Bête réclame des aliments de plus en plus raffinés.

Ebenezer a jusqu'à présent toujours réussi à satisfaire l'appétit de la Bête, mais la dernière demande de cette dernière lui donne du fil à retordre : la Bête voudrait manger un enfant.

Qu'à cela ne tienne, Ebenezer décide de se rendre à l'orphelinat le plus proche et d'y adopter l'enfant le plus détestable possible pour l'offrir comme goûter à la Bête en échange du précieux élixir dont il a grand besoin (car quelques rides apparaissent déjà sur son beau visage). Le choix d'Ebenezer se porte sur Bethany, une fillette ingrate et maigrichonne, au comportement détestable. Cette gamine a tellement de défauts qu'Ebenezer est certain de ne pas regretter de la voir disparaître dans l'estomac de la Bête.

Seulement voilà, les apparences sont souvent trompeuses et Ebenezer va très vite être contraint de remettre son comportement des 511 dernières années en question.



Vous aimez Gru et ses Minions ? Dans ce cas, vous allez adorer Ebenezer, Bethany, et même la Bête ! Car ce roman jeunesse est non seulement amusant mais aussi délicieusement méchant.

Ebenezer et Bethany ne sont en effet pas les plus philanthropes des personnages, du moins au début de l'histoire. Bethany fait son possible pour contrarier Ebenezer, lequel n'a qu'une hâte : pouvoir offrir Bethany comme repas à la Bête et avaler son élixir.



La plume de Jack Meggitt-Phillips et les dessins d'Isabelle Follath font des merveilles dans ce roman ! Le style de l'auteur m'a un peu rappelé l'ironie mordante de Roald Dahl (l'un de mes auteurs préférés depuis mon enfance) et m'a plu dès les premières pages. Quant aux dessins de l'illustratrice, ils sont non seulement très réussis, mais aussi amusants :



Mais ce qui fait la qualité de ce récit, ce n'est pas seulement son humour (noir) et ses chouettes illustrations. Le fond de l'histoire et sa morale sous-jacente est également intéressante. En suivant les aventures d'Ebenezer et de Bethany, les plus jeunes lecteurs apprendront bien vite que l'argent, le confort et le luxe matériel ne comptent pas beaucoup par rapport à l'amitié, à l'amour et à la joie de vivre.

On apprend aussi que ce n'est pas la durée de notre séjour sur cette Terre qui importe, mais la façon dont nous décidons de remplir ces années qui compte :

Et puis, bien entendu, on apprend aussi que les méchants sont toujours punis. Enfin, parfois. Car, vu le dénouement de ce premier tome des aventures d'Ebenezer et Bethany, la Bête n'a pas dit son dernier mot. Ou plutôt, elle n'a pas fait son dernier repas !



J'ai hâte de découvrir la suite, heureusement prévue pour l'année prochaine.



Un grand merci à Babelio et aux éditions Bayard jeunesse pour ce roman jubilatoire !
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La Bête et Bethany, tome 1

Lu dans la cadre d'une masse critique : merci à Babelio et à Bayard jeunesse pour cette découverte !



Sans cet envoi, je ne suis pas sûre que j'aurai lu "La bête et Bethany". La faute à cette gueule pleine de dents en couverture ? Quoi qu'il en soit, cela n'a pas rebuté mon loulou qui s'est jeté dessus et l'a dévoré. Un bon point pour ce roman !

Il faut dire que tout s'enchaîne sans temps mort, et que les personnages sont tous aussi méchants que drôles.



Cela a un côté "affreux, sale et méchant" vraiment rafraîchissant. Mais pas que. Car le deuil, la solitude et l'égoïsme sont tout de même au cœur de l'intrigue. Ainsi que la mise en garde "il faut se méfier de ce que l'on souhaite".

Nous avons particulièrement apprécié les illustrations et la relation qui s'installe entre Ebenezer et Bethany. Les personnages secondaires sont bien croqués eux aussi. Bref, un excellent moment de lecture qui annonce une série délicieuse.
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La Bête et Bethany, tome 1

Reçu dans le cadre d'une opération Masse Critique privilégiée, je suis très contente de cette découverte !



Ebezner a un immense secret : une Bête magique lui permet d'avoir tout ce qu'il veut, y compris de conserver sa jeunesse depuis 511 ans ! Pour profiter des largesses de la Bête, il doit la nourrir de mêts rares et variés. Jusqu'à ce que la Bête lui réclame un repas pas rare pour deux sous mais très difficile à obtenir : un enfant !



Moi qui aime Mortelle Adèle, avec Bethany, j'ai été servie ! Quel condensé d'espièglerie ! Malgré son sale caractère, elle réussit à se rendre attachante. Ebezner non plus n'était pas parti pour me plaire, et pourtant... Ces deux personnages, non contents de susciter la curiosité, deviennent rapidement plus sympathiques que prévu !



L'écriture est fluide, les illustrations en noir et blanc sont simples et bienvenues. La trame narrative est bien menée, même s'il n'y a rien de franchement surprenant dans le déroulé de l'histoire. Les valeurs véhiculées peuvent sembler très sombres, pessimistes et peu engageantes au début, mais l'évolution des personnages apporte une volte-face intéressante et attendrissante.



Nos deux anti-héro.ïne.s vont devoir retrousser leurs manches dans les prochains tomes : est-ce qu'Ebezner et Bethany deviendront le héros et l'héroïne qu'on attend ?
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La Bête et Bethany, tome 1

Résumé : Ebenezer vit depuis plus de 500 ans avec un monstre horrible qui sent le chou bouilli, mais lui donne tout ce qu’il veut, dont une potion d’éternité, en échange de nourriture. Mais un jour, la Bête lui réclame un plat original, un enfant bien dodu ! Ebenezer est horrifié, mais part en quête de l’enfant le plus détestable possible. Et il va rencontrer Bethany, une fille au fort caractère…



Mon avis : Nous voici dans l’automne où les nuits commencent à empiéter sur les jours, et cachent des ombres menaçantes. Et ce roman proposé par Babelio et les éditions Bayard, que je remercie pour l'envoi, tombe à pic en cette saison.



Rien que la couverture nous donne un avant-goût de ce qui attend le lecteur qui osera ouvrir ce livre, et tomber face à un monstre puant et hideux.



Le monstre, ou plutôt la Bête, vit au dernier étage de la maison d’Ebenezer, et peut manger les mets les plus exotiques ou impossibles, qu’Ebenezer lui fournit, car elle a un pouvoir magique, qui lui permet de faire sortir de sa gueule tout ce qu’il désire, et surtout la potion de vie éternelle. Tout va bien entre Ebenezer et la Bête depuis des centaines d’années, 511 ans pour être précis.



Ebenezer vit une vie de rêve, et parcourt parfois le monde en quête de nourriture rare et insolite pour la Bête : ours polaire, meuble rare, ou perroquet chantant. Mais un jour la Bête exige de goûter à un enfant.



Ebenezer est horrifié de la demande, essaye de refuser, mais il a besoin de sa potion de jeunesse. Alors il part en quête d’un enfant, mais c’est plus difficile à attraper que prévu, car il y a toujours des parents avec eux. Il va alors se rendre dans un orphelinat, où il va rencontrer l’enfant parfaite, suffisamment détestable pour qu’il ne regrette pas de la donner à manger : Bethany, qui refuse une bonne éducation, vole, fait des bêtises, est insolente…



Mais Bethany a plus d’un tour dans son sac, elle trouve la Bête moche et grosse, et la Bête ne la trouve pas assez grosse.



Ebenezer a alors quelques jours pour la rendre dodue, alors qu’il sent le manque de la potion d’éternité, et se sent vieillir chaque jour. Et lui qui ne souhaitait qu’une chose, se débarrasser au plus vite de l’horripilante Bethany, va alors découvrir qu’il peut aussi s’attacher à elle malgré son mauvais caractère. Et Bethany va aussi découvrir un adulte différent des autres, qui pourrait bien la faire changer de comportement. Mais comment échapper à la Bête ?



Voici un roman que j’ai bien aimé, mêlant à la fois un humour pince sans rire à l’anglo-saxonne, une histoire de monstre horrible et puant à souhait, du fantastique, une jeune fille au caractère bien trempé, un homme immortel qui va découvrir l’amitié et l’attachement, nous donnant une histoire originale, réjouissante, et effrayante à la fois.



Ce roman permet de réfléchir sur le pacte qu’on peut parfois nouer avec le diable, et l’illusion d’une vie rêvée, mais qui est payée chèrement. Car la Bête veut qu’Ebenezer ne soit attachée qu’à elle, et a un argument de poids avec sa potion d’éternité, pour que ce dernier lui obéisse, n’hésitant pas à faire tout ce qui est demandé. L’arrivée de Bethany va le faire sortir de sa zone de confort, et il va oser penser par lui-même, vivre vraiment sa vie avec les autres, et oser faire ses propres choix.



Et l’histoire se termine en laissant la porte ouverte vers un tome 2 prévu en 2023, qui se sera certainement tout aussi truculent !
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La Bête et Bethany, tome 1

La Bête et Bethany. Des oms qui se ressemblent, par leurs allitérations. Dès le titre, le lecteur peut se demander quel lien il y aura entre eux - si tant est qu'il y en aura plus que ce que nous annonce le quatrième de couverture.

La Bête est-elle un monstre ? Oui. Ebenezer aussi, à sa manière, et il lui faudra un choc pour s'en rendre compte, se remettre en cause. Facile ? Non.

Au début, j'ai lu ce livre comme une variation sur le thème de Dorian Grey, plutôt réservé à des lecteurs matures, et sur celui d'Oliver Twist, même si Bethany n'apparaît pas comme une gentille orpheline. D'ailleurs, pourquoi devrait-elle l'être ? C'est un cliché, ou plutôt une habitude de la littérature jeunesse - qui va de pair avec la méchante directrice d'orphelinat, dont le discours, auquel elle croit, est l'antithèse de ses actes. Etre seule, mal nourrie, mal vêtue, en concurrence avec les autres orphelins dans le but d'être adopté, ne facilite pas l'épanouissement de la gentillesse !

Il se pose cependant une question : comment devient-on un monstre ? Que faire pour ne pas en être un ? Le roman nous montre des pistes : penser aux autres, pas seulement à soi, accepter l'évolution normale de la vie, laisser les autres vivre la leur. Cela peut ouvrir des perspectives - quand on ne le fait pas déjà. Oui, ma critique est un peu lourde, tragique, et cependant, je ne peux pas m'empêcher de ne pas voir ces thématiques, sous l'humour noir omniprésent et la vivacité du récit.

Une réussite en son genre ? Oui.

Merci aux éditions Bayard Jeunesse et à Babelio pour ce partenariat.
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La Bête et Bethany, tome 1

Merci à Babelio et aux éditions Bayard jeunesse pour cet envoi.

J'ai passé un excellent moment de lecture en compagnie de Ebenezer Tweezer, la bête et Bethany.

Ebenezer à cinq cent onze ans, il est encore en vie grâce à une bête affreuse qui vomit ce que lui demande. Moniseur Tweezer est un homme seul, isolé et pas vraiment sympathique et la seule compagnie qu'il dispose c'est une bête qui vit au quinzième étage de sa maison. Elle est gourmande et mange des mets incroyables dont des animaux rares...



La bête est magique en vomissant ce qu'on lui demande et en échange de nourriture elle lui fournit un élixir lui permettant la jeunesse éternelle.

Cette dernière a envie de goûter un nouveau mets, elle souhaite manger une petite fille..

C'est une mission délicate pour le jeune homme qui va découvrir une petite fille insolente, méchante et qui aime faire de nombreuses bêtises...



Lorsque Ebenezer va rentrer dans une oisellerie pour acheter un perroquet violet de Papagonie pour la bête il est loin de s'imaginer qu'une rencontre va changer sa vie...



Impossible de s'ennuyer en lisant la bête et Bethany de Jack-Meggitt-Phillips, c'est drôle, parfois répugnant, c'est touchant, parfois méchant... L'écriture est fluide, le vocabulaire adapté à des enfants d'une dizaine d'années. Les pages défilent sans voir le temps passer. Et les illustrations de Isabelle Follath apportent vraiment un plus au récit.



Et bonne nouvelle, l'aventure continue, une deuxième tome sortira en 2023.



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La Bête et Bethany, tome 1

Jack MEGGITT-PHILLIPS et Isabelle FOLLATH. La bête et Bethany. Tome 1.

Ebenezer Tweezer, a 512 ans et il en paraît 20. Comment fait-il pour être aussi svelte, en bonne santé et pourquoi ne vieillit-il pas comme tous les êtres humains ? Quel est son secret de jouvence ? Il réside dans une grande demeure, très haute, quinze étages ! Et large comme quatre éléphants !

Devinez qui vit au dernier étage ? Une bête immonde mais qui possède des talents. C’est elle qui délivre un élixir de jeunesse à Ebenezer . Oui cette bête dévore tout et c’est cet homme qui la nourrit depuis cinq cents ans ! Elle mange de tout, de la viande, des légumes, des fruits mais également toutes sortes d’objets en bois, fer ou en poterie. Elle est omnivore. Oui elle mange des meubles, de l’or, des perles, etc… Et sa dernière lubie, elle exige de dévorer un enfant et ensuite elle donnera à son maître la potion magique, fontaine de jouvence !

Mais un enfant, cela ne se mange pas. Où Ebenezer va-t-il pouvoir lui délivrer ce repas fort incongru ? Il ne peut voler une petite fille au zoo, enlever un petit garçon au kiosque à bonbons dans la rue ! Ah oui, il y a un orphelinat. C’est la solution : ce sont des enfants abandonnés ou qui sont orphelins. Pas de souci, il se rend à cet orphelinat et rencontre la directrice, Mlle Frizelyflop. Cette demoiselle est odieuse avec les petits . Elle lui présente deux bambins. Mais après discussion, notre jeune homme choisit Bethany. C’est une petite fille téméraire, espiègle et facétieuse qui n’a pas sa langue dans sa poche. Elle va lui tenir la dragée haute. Mais va-t-elle se laisser dévorer toute crûe par cette animal immonde ? Ebenezer va tomber sous le charme de la petite fille mais chut …. c’est un secret… Pour découvrir le dernier mot de l’histoire, je vous invite à suivre nos deux, non, nos trois héros. Vous serez comme moi, subjugué par la fillette. Mais qu’allons-nous faire de la fameuse bête qui règne au dernier étage ? Et Ebenezer bénéficiera-t-il de sa dose d’élixir de rajeunissement et pourra-t-il fêter son 512 ème anniversaire ? A très bientôt pour des nouvelles de ce trio . Je recommande cette lecture aux petits enfants pas très sages.Il s'agit du tomme 1.... nous retrouverons donc nos amis prochainement.

(28/09/2022).
Lien : https://lucette.dutour@orang..
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La Bête et Bethany, tome 1

En vacances chez ma belle-sœur, grande lectrice sur babelio également, me voilà errant au milieu de ses étagères et je trouve un roman jeunesse illustré en plus ! C'est parti pour 2 jours de lecture palpitante avec Ebenezer, Bethany et la bête. Concentré d'humour, ce petit roman jeunesse en tome 1 se lit rapidement et fera sourire avec ses dialogues loufoques. Les caractères des personnages aident grandement à nous attacher à eux. J'ai passé un très bon moment et l'amitié naissante pour contrer la Bête est adorable. La morale transparaît dans ce roman sans être lourde et répétitive. Je pense même que l'histoire aurait pu suffire en elle-même plutôt que d'en faire une série.
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