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Critiques de Jacques Benoist-Méchin (48)
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A l'épreuve du temps : Souvenirs

Benoist -Mechin a eu un parcours de vie étonnant. Né dans un milieu fortuné, il ne fit pas d'études très poussées. Il acquit cependant en autodidacte une vaste culture personnelle. Il envisagea tout d'abord une carrière artistique qui eût été à sa portée car il avait des dons réels en musique. Mais en raison de la ruine de sa famille, il dut travailler et se consacra au journalisme, domaine dans lequel il manifesta aussi un réel talent. Il commença également une carrière d'historien qu'il poursuivit toute sa vie, et au cours de laquelle il écrivit de très bons ouvrages.'

Bien qu'anglophile dans sa première jeunesse, il développa à partir des années 20 une ne intense admiration pour l'Allemagne, d'abord sentimentale, littéraire et artistique, et une grande sympathie pour le peuple allemand. Au départ c'était l'Allemagne de Goethe, mais ce fut ensuite l'Allemagne de Hitler. Il sympathisa très vite avec le nazisme, fasciné par la personnalité de Hitler et les Grand-messes de Nuremberg, "le fascisme immense et rouge" comme dirait Brasillach, un autre de ces intellectuels qui succombèrent à la sympathie pour le nazisme dans les années 30, et basculerent dans la collaboration dans les années 40. Condamné à mort à la Libération, gracié puis libéré, il reprit sa carrière littéraire.

Intellectuellement il s'orienta alors vers le monde arabo-musulman, connut et fréquenta les familles royales et les dirigeants les plus importants, et acquit même une réelle influence dans ces pays.

Compte tenu de l'obscurité relative du personnage aujourd'hui, ce résumé paraît indispensable à la bonne compréhension de ce qui va suivre.

On peut en effet diviser le livre en trois parties, correspondant à chacune de ses "trois vies".

La première, consacrée aux enfances de l'auteur, est à mon sens la plus intéressante.'L'auteur y parle de ses jeunes années avec justesse et émotion, et à travers la sienne, donne une des plus belles descriptions de l'enfance de la littérature, avec parfois des accents proustiens. Proust, justement, il l'a rencontré et en parle admirablement bien.

Au milieu du récit de ses débuts dans les milieux littéraires, il nous parle aussi de son service militaire, effectué en Allemagne pendant l'occupation française et donne un aperçu instructif de cette période mal connue.

Si le livre s'arrêtait là, ce serait un chef-d'oeuvre

Malheureusement il continue. Et nous le voyons céder de plus en plus à ses mauvais démons et s'enfoncer dans le fascisme en même temps que l'Allemagne, et en grande partie par amour pour elle. Cet amour, je l'ai dit, doit beaucoup à un sentiment esthétique du nazisme, assez courant à l'époque pour aberrant qu'il nous semble aujourd'hui. Sur ce plan esthétique justement, on a encore de beaux passages, par exemple la description des funérailles de Hindenburg à Tannenberg, beaux si l'on oublie le reste et la suite.

Les choses se gâtent et se gâtent de plus en plus, avec l'occupation et le ralliement de la France à la collaboration au niveau le plus élevé. Faisant à un moment partie du gouvernement, il participe en compagnie de Darlan à des négociations avec les Allemands dont l'objet même confine à la trahison, notamment sur la possibilité pour les convois allemands d'utiliser la base française de Bizerte pour ravitailler l'Afrika Korps qui lutte alors contre l'Angleterre en Lybie. Il évoque encore avec émotion ses entrevues avec Hitler et une admiration pour le personnage qu'il n'a apparemment jamais renié.'

Ces passages sont évidemment odieux, ils sont parfois également ridicules, par exemple lorsque l'auteur évoque le transfert des cendres de l'Aiglon aux Invalides en décembre 1940. Il affirme être à l'origine de l'affaire et s'étonne que cela n'est pas permis une franche réconciliation franco-allemande en raison de la mauvaise volonté du peuple français...

On soupçonne malgré tout l'auteur d'exagérer souvent son rôle et l'importance des négociations auxquelles il a participé.

On en arrive ensuite à son procès, et au plaidoyer pro domo qu'il en profite pour présenter. On ne peut certes s'empêcher d'une certaine compassion : le quartier des condamnés à mort, les fers aux pieds..On se permettra cependant de rester dubitatif lorsqu'il nous raconte s'être si bien préparé à la mort en se détachant de la vie terrestre qu'il regretta sa grace , d'autant que cette dernière faisait peu de doute. L'époque n'était plus guère aux exécutions et le Président Auriol n'était pas un fusilleur. De plus il fabule un peu. Je n'ai pas pu trouver les dates et lieu de son incarcération mais on voit mal comment il aurait pu être présent lors des exécutions de Laval à la prison de Fresnes en 1945 et à celle de Bassompierre en 1948 au Fort de Montrouge.

Je m'étendrai moins sur la troisième partie consacrée à ses rapports avec le monde arabe, dont le sujet présente un moindre intérêt pour moi.

J'en dirai cependant qu'elle présente de belles et sensibles de ces pays et de ces peuples, souvent à une époque où ils n'avaient pas sombré dans le chaos actuel

Un livre inégal donc, passionnant par certains côtés, rebutant par d'autres, écrit par un personnage complexe, qu'il faut lire sans toujours croire l'auteur sur parole.
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A l'épreuve du temps : Souvenirs

Un récit assez inégal dans son ensemble et dans lequel Jacques Benoist-Méchin prend beaucoup de liberté avec la vérité historique.

Ceci dit c'est réellement bien écrit et captivant mais c'est surtout une lecture importante pour la compréhension de ce qu'était la pensée et en partie les motivations d'une grande partie de la collaboration de l'intelligentsia entre 40 et 45 .
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Ce qui demeure

Les lettres classées par thème dans cet ouvrage sont d'une grande beauté. L'écriture est belle, ces hommes ont pris le temps d'écrire pour leurs familles et on ressent que c'est le seul lien qui leur reste avec le monde d'avant. Avant l'horreur.

Certaines lettres sont des lettres d'adieu écrites au cas où ils ne reviendraient pas et confiées à un camarade pour une mère, un père une sœur... Ces témoignages sont touchants mais on n'échappe pas pour autant à la vérité crue. Les descriptions du front de la boucherie que ce fut et de la torture psychologique imposée aux soldats sont bien présentes. L'expression guerre d'usure prend tout son sens.

Pourtant au travers de ces missives on sent l'espoir toujours présent et la foi d'un avenir meilleur. Il y a beaucoup de dignité dans ces écrits.

Ces hommes ne sont pas des hommes de lettres, et pourtant, est-il encore possible aujourd'hui d'écrire d'aussi belles lettres dans un français aussi élégant?
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De la défaite au désastre, tome 1 : Les occasio..

Ouvrage intéressant parce que l'auteur, très engagé dans la collaboration, nous donne à voir les événements de la politique des différents gouvernements de Vichy depuis son poste de secrétaire d'état.

C'est évidemment une vision de cette période que l'on a peu l'occasion de rencontrer d'autant plus que l"auteur explique beaucoup mais ne renie en rien ses actes.

L'auteur sera condamné à mort à la Libération avant de voir sa peine commuée en prison à vie. il sera libérer en 1954.
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De la défaite au désastre, tome 2 : L'espoir tr..

Dans ce second tome, l'auteur achève ses mémoires de guerre pour la période de 1942 à 1944. Il n'est plus secrétaire d'état depuis le retour de Laval mais cela ne l'empeche pas de faire une analyse très complète des évènements auxquels il est confronté.

On peut regretter toutefois un manque d'autocritique car à aucun moment, il ne semble douter de son engagement ainsi que de ses prises de positions alors que quand il termine cet ouvrage , les horreurs de la politique de l'Allemagne nazie sont maintenant bien établies.

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Fayçal : Roi d'Arabie

Ce n'est pas le meilleur livre de Benoist -Mechin ,un peu baclé ,en comparaison avec ses 2 autres ouvrages: Ibn-Seoud et un Printemps Arabe ,très documentés et d'un style agréable .
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Frédéric de Hohenstaufen ou le rêve excommunié

Benoît meschin a écrit de nombreux ouvrages sur différents personnages de l'histoire. Son regard sur Frédéric 2 est bien intéressant et nous apprends quantité de réalisations de cet homme hors du commun. Pour être en avance sur son temps il a indisposé les princes de l'église et disons le, la plupart des papes qui se targuaient de politique et qui n'appreciaient pas les manières de cet empereur qui avait une haute idée de la justice qui a su s'entendre avec le monde arabe pour obtenir sans combattre la libération des lieux saints. Souverain éclairé, il s'intéressait et était féru de sciences, d'art, d'architecture, de poésie, de philosophie. Durant son règne il a été durement attaqué, excommunié, maltraité par les papes qui n'ont eu de cesse de tuer toute sa descendance. L'ouvrage est conséquent mais se lit agréablement et nous renseigne sur cette période charnière de notre histoire qui commence plus ou moins avec les capétiens et les saint Empire romain germanique. Mérite le détour.
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Histoire des Alaouites (1268-1971)

Ce livre déjà ancien est à certains égards surprenant, dans la mesure où l'auteur, dont Alain Decaux rappelle dans la préface qu'il fut lourdement compromis avec le régime de Vichy, fait preuve d'une distance critique inattendue à l'égard de l'attitude colonialiste de la France vis-à-vis du Maroc. Ceci s'explique sans doute en partie par l'admiration inconditionnelle -et souvent béate- que lui inspirent les Alaouites et en particulier Mohamed V et Hassan II, parés ici de toutes les vertus. Il reste que celui qui est célèbre pour ses ouvrages sur l'Arabie saoudite est un excellent narrateur et qu'on trouvera ici quelques anecdotes intéressantes, souvent de première main.
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Ibn-Séoud ou la naissance d'un royaume

Pour qui s'intéresse à ce qui se passe en Arabie, et plus généralement au Moyen-Orient, un rappel utile de ce qui survint au XXème siècle dans cette partie du monde n'est pas inintéressant.

Et quoi de mieux qu'une biographie ?

Malgré toutes les réserves que l'on peut faire à propos de Jacques Benoist-Méchin (son passé de "Collaborateur" et ses pastiches de travaux effectués par d'autres, ce qui fut le cas pour son portrait de Lawrence d'Arabie, dont beaucoup de passages sont des reprises du portrait que fit de de ce héros Jean Béraud Villars), il faut reconnaître à cet auteur un grand talent pour nous intéresser à des lieux et des destinées qui ne nous passionneraient pas forcément autant que cela, de prime abord, mais il le fait avec une plume si précise, si alerte et une capacité à cerner l'individu auquel il s'intéresse avec un si rare talent, au moins autant dans le rappel biographique que dans l'analyse politique et psychologique, que l'on prend son livre comme on lirait un roman.

C'est que Benoist-Méchin a livré ici au public un livre qui porte sur des phénomènes majeurs du XXème siècle : il ne s'agit donc pas seulement de parler du seul Ibn Séoud, unificateur, après la Première Guerre mondiale, de l'Arabie avec en son centre le noyau du Nedjd, une Arabie devenue Arabie Saoudite, conquérant du Hedjaz, instaurateur d'un courant du Sunnisme assez "fondamentaliste", le Wahhabisme, devenu soudain triomphant et incontournable dans cette zone désertique grâce à la découverte fort opportune de gisements de pétrole dans le sous-sol de la péninsule.



Nous y voici : le pétrole fait l'objet de longs développements dans ce livre, et cela nous vaut un historique des compagnies occidentales qui ont effectué les forages et encaissé les profits, et une bonne explication du pourquoi de l'entente qui se fit entre les États-Unis d'Amérique et l'Arabie saoudite, et ce depuis la mémorable entrevue entre Ibn Séoud et le président Franklin Delano Roosevelt, à bord du Quincy, pour un accord au moins aussi important que ceux qui furent signés à Yalta.

Une bonne partie de l'histoire de nos relations avec le Moyen-Orient et de notre dépendance énergétique pendant des décennies se lit à travers ce livre consacré à Ibn Séoud.



Benoist-Méchin avait fait là du bon travail.



François Sarindar, auteur de : Lawrence d'Arabie. Thomas Edward, cet inconnu (2010)
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Ibn-Séoud ou la naissance d'un royaume

excellent
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Ibn-Séoud ou la naissance d'un royaume

Biographie alerte du Kemal saoudien.
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Ibn-Séoud ou la naissance d'un royaume

A lire. permet de mieux comprendre la géo-politique contemporaine.
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Ibn-Séoud ou la naissance d'un royaume

Passionant ouvrage pour tous les passionnés d'histoire que ce livre consacre au roi Ibn Seoud qui a regne sur l'Arabie Saoudite pour en faire un des pats les plus puissants au monde.Cette biographie est richement documentee et passionnante et nous eclaire sur la vie au débutdu vingtième siecle,là ou se deroule cette histoire.
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Ibn-Séoud ou la naissance d'un royaume

Lecture très dense et très intéressante, qui au départ me rebutait, la couverture n'est pas très attirante, et l'épaisseur du livre me faisait penser que ma lecture serait longue et fastidieuse. Même si j'ai eu un moment de solitude dans la dernière partie, quand l'auteur nous explique les manipulations de l'Angleterre et des USA pour exercer un monopole sur le territoire si riche de son pétrole, le reste du livre m'a vraiment intéressée.

Les chapitres très courts donnent beaucoup de rythme au récit et la personnalité d'IBN SEOUD est tout à fait remarquable, reste à savoir ce que ses héritiers ont fait du royaume qu'il leur a créé.
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L'homme et ses jardins

Un ouvrage très intéressant édité en 1975 par le célèbre historien Jacques Benoist-Méchin. Il nous révèle ici sa passion secrète pour les jardins. Selon l'auteur six civilisations se distinguent tout particulièrement dans cet art : ce sont les Chinois, les Japonais, les Perses, les Arabes, les Toscans et les Français. Benoist-Méchin na aucune estime pour les jardins anglais qui sont selon lui des "anti-jardins" (cf citation ci-dessous)
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Le rêve le plus long de l'histoire, tome 1 : ..

Le texte est court et les chapitres aussi permettant une lecture aisée pour cette biographie qui nous parlent de faits, d'écrits de T.E. Lawrence "Les sept piliers de la sagesse", mais aussi de ceux de Robert Graves "Lawrence et les Arabes", de J. Béraud-Villars "Le colonel Lawrence ou la recherche de l'absolu".

L'orientation donnée est l'étude de l'être qu'était Thomas Edward Lawrence et le résultat est saisissant. Cet ouvrage permet d'appréhender de manière historique, littéraire et psychologique le personnage de Lawrence d'Arabie ("Aurens") davantage encore que le film éponyme de David Lean. de plus un tableau chronologique des événements mondiaux et personnels à Lawrence est fourni ainsi que des photos d'époque illustrant le propos.
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Le rêve le plus long de l'histoire, tome 1 : ..

Jacques Benoist-Méchin est-il le meilleur biographe de T.E. Lawrence ? Certes non. Et pourtant, il est le plus lu, et doit tout ce qu'il a écrit sur Lawrence à Jean- Béraud-Villars, et il l'a reconnu en préfaçant une réédition du livre de ce dernier (Le Colonel Lawrence ou la recherche de l'Absolu" pour le Club des Amis du livre en 1962). Jean Béraud Villars vers qui je me suis tourné pour guider mes premières recherches sur Lawrence s'amusait le plus souvent de ces emprunts multiples à son propre travail par Jacques Benoist-Méchin, mais un jour, il fut plus mordant et me dit : "Benoist-Méchin s'il connaissait la Bible devrait savoir que "Super Flumina Babylonis" n'est pas le titre d'un livre que Lawrence aurait rangé sur une étagère de bibliothèque, car il a affirmé cela, mais une lamentation du peuple hébreu en captivité à Babylone et partie intégrante de l'Ancien Testament".

Bon, cela dit, il était inévitable que Benoist-Méchin, qui avait écrit des biographies de qualité en abordant des personnages comme Ibn Seoud et Mustapha Kemal, s'intéressât aussi un jour à Lawrence, et tant pis si son ouvrage n'est pas le meilleur de ceux qui ont été écrits sur cet homme, car il a une élégance de plume, une légèreté aussi, qui lui a permis d'être le préféré, pendant longtemps, du lectorat français, sans doute parce qu'il a su toucher le grand public.

Il est temps toutefois de se référer à d'autres biographes : Jeremy Wilson, John Edward Mack, Malcolm Brown, André Guillaume, Raphaël Lahlou, Michael Yardley, Michel Renouard, Mikael Korda, Christian Destremau et votre serviteur.

Jacques Benoist-Méchin est un biographe de Lawrence qui a marqué une époque, mais il n'est pas une référence qui compte pour les spécialistes. Les Editions Perrin ont justement compris qu'il était temps de passer à autre chose en publiant l'ouvrage de Christian Destremau, Gallimard en faisant appel à Michel Renouard et L'Harmattan en faisant une place à mon portrait de Lawrence dans la prestigieuse collection "Comprendre le Moyen-Orient". Toute une génération de nouveaux biographes qui puisent aux sources britanniques et qui devront aussi se référer aux travaux du lieutenant-colonel Rémy Porte, qui nous prépare une surprise avec une biographie d'Edouard Brémond, grand rival de Lawrence, un ouvrage qui, j'en suis certain, fera date.

François Sarindar, auteur de : Lawrence d'Arabie. Thomas Edward, cet inconnu (2010).



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Le rêve le plus long de l'histoire, tome 1 : ..

Un livre passionnant, precis, mais un peu academique. Ce livre a en outre le defaut de ces qualités. en effet, l'auteur evoque les faits, et presque uniquement les faits. Mais on referme le livre frustré, tant la vie du heros du desert etait un mystère, un homme plein de paradoxes et de complexité: grand soldat, simple soldat, grand ecrivain, être totalement narcissique, mythomane, traitre, heros. le livre ne fait qu'a peine explorer toutes ses zones d'ombres. Selon certains, le seul ouvrage de reference est du à l'ecrivain robert graves, sans oublier les sept pilliers de la sagesse, pourquoi pas "la matrice" recit de lawrence sur sa vie en tant que simple soldat au retour d'arabie. Ce qui pourrait mettre fin à la difficulté à situer le personnage, c'est ce qu'en disait, Winston Churchill: "lawrence est la personne la plus extraordinaitre que j'ai rencontrée au cours de ma vie. C'etait un être d'une dimension qu'on ne peut imaginer". venant du plus grand premier ministre qu'ai eu l'angleterre, c'est tout de meme, un hommage qui compte.
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Le rêve le plus long de l'histoire, tome 1 : ..

D’un point de vu écriture, il n’y a rien à dire sur ce livre ; C’est bien fait, précis et l’homme garde assez de mystère comme il le voulait. On ne s’attarde pas trop, c’est un premier contact agréable. Par contre l’auteur Benoist-Méchin est un ancien collaborateur qui par je ne sais quel miracle à réussit à passer au travers des mailles de l’après-guerre. Ne cautionnant pas ces idées, je ne lirais pas le reste de ses biographies.
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Le rêve le plus long de l'histoire, tome 2 : ..

Faire la biographie d'une figure historique et en faire le personnage secondaire de son ouvrage c'est un pari risqué. Jacques Benoist-Mechin nous propose un ouvrage étonnant où le nom du protagoniste principal n'apparaît qu'à la page 81 (sur 371).

Si le style n'est absolument pas à remettre en cause, l'ouvrage se lit très facilement notamment grâce à des chapitres très courts, il n'en est pas de même pour la forme. Sur la première partie du livre, intitulée César, on a clairement l'impression de prendre en cours la biographie du célèbre dictateur. Impression qui ne s'estompe pas au fil des pages. Cléopâtre n'est que très rarement au centre de sa propre biographie.

Cela entraîne forcément une déception chez le lecteur qui voulait se documenter sur la reine d'Egypte. Surtout que son enfance n'est pas abordé. Au final le détail étant fait sur César, on apprend presque rien de plus sur Cléopâtre que ce que l'on sait avec les ouvrages généraux de la période.

Jacques Benoist-Mechin a une admiration sans borne pour l'imperator, plus que pour la reine qui est assez lassante par moment avec la description d'un César omnipotent pourvu d'un génie sans limite.

On à faire a un travail très littéraire plus qu'à un travail historique. L'auteur étant dépourvu de formation en histoire, cela peut s'expliquer.

En fait c'est un ouvrage écrit avec une méthode révolue dans la discipline d'histoire et qui de plus n'est pas focalisé sur le sujet. Ce qui en fait un livre plutôt limité pour toutes personnes voulant s'informer sur la vie de Cléopâtre.
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