Les lettres classées par thème dans cet ouvrage sont d'une grande beauté. L'écriture est belle, ces hommes ont pris le temps d'écrire pour leurs familles et on ressent que c'est le seul lien qui leur reste avec le monde d'avant. Avant l'horreur.
Certaines lettres sont des lettres d'adieu écrites au cas où ils ne reviendraient pas et confiées à un camarade pour une mère, un père une soeur... Ces témoignages sont touchants mais on n'échappe pas pour autant à la vérité crue. Les descriptions du front de la boucherie que ce fut et de la torture psychologique imposée aux soldats sont bien présentes. L'expression guerre d'usure prend tout son sens.
Pourtant au travers de ces missives on sent l'espoir toujours présent et la foi d'un avenir meilleur. Il y a beaucoup de dignité dans ces écrits.
Ces hommes ne sont pas des hommes de lettres, et pourtant, est-il encore possible aujourd'hui d'écrire d'aussi belles lettres dans un français aussi élégant?
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Ne nous forçons donc pas aux sanglots, quand Dieu ne fait voir que des motifs de joie. Suivons la pente de notre esprit, je veux dire: l'appel de notre logique; confions nos modestes semences à la terre de notre petit jardin, et laissons faire le Ciel "qui ne se trompe pas" dit Confucius...
... Au fond, la grande prière à faire pour chacun de nous demeure ce magnifique cri de Claudel: "Seigneur délivrez moi de moi même"...
Les injustices de l'histoire
Bernard PIVOT consacre son émission au thème des injustices de l'histoire, ainsi reçoit-il quatre auteurs venus parler de livres d'histoire.
Benoit MECHIN à propos de son livre "
Alexandre le grand ou le rêve dépassé". Il raconte l'entrée d'Alexandre en Perse après sa victoire sur Darius, la fougue du jeune
grec, et son projet d'
empire universel. Il évoque l'importance d'Alexandre et...