AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de James Blish (49)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Les villes nomades - Intégrale

Le monde était dans un sale état alors un très grands nombre de villes se sont aventurées dans l'espace . La vie est devenue très longues et la technologie très avancée , mais pas grand-chose semble avoir changé.



C'est un récit modérément comique ou l'humanité continue de souffrir évidement et certains males alphas fonctionnent toujours au détriment des autres .

C'est une histoire du futur car l'univers et l'humanité continue leur évolution . Mais une vague d'antimatière menace l'univers connu et donc la fin des mondes est-elle programmée .Les villes vont-elle disparaitre après s'être épuisées à chercher du boulot et des technologies propres dans toute la galaxie . Les pirates devront-ils aussi interrompre leurs courses inamicales ?



Dans cet univers l'environnement spatial (assez solide ) est assez utilement scénarisé . Les sources du romanesques sont bien documentées et le style est accomplis et minutieux . Il se dégage de ces pages un univers fonctionnel et drôle où le lecteur voit du pays et où les problèmes à gérer pleuvent . Beaucoup de ces problèmes sont éternels , sachez –le !



Le cycle ( 4 romans ) dates des années cinquante , c'est des années risquées où l'occident déguste la vie à pleine dents grâce aux robots ménagers , aux antibiotiques , aux voitures ,aux conserves industrielles , aux microsillons et j'en passe .

La guerre est derrière avec ses cortèges de souffrances et de larmes , mais, la guerre froide et le risque d'annihilation nucléaire ou chimique s'installe dans la vie comme dans les fictions assez corrosives , qui acquièrent rapidement une portée de masse ( Pulp , télévision ).



Donc , pas étonnant que new York et ses comparses se soit faite la malle vers l'espace immense en oubliant par erreur , que l'homme reste l'homme partout et que le cosmos lui , est un monstre froid qui ne sert pas à conserver éternellement les choses , mais qui est une soupe où tout est constamment passé à la moulinette. et transformé sans cesse pour faire du nouveau de l'ancien et pas forcément du mieux .



Pas question d'arrêter de rire en tous cas , donc , rions jaunes ! ( sourires ) , alors que l'histoire est en marche et que au final, il n'y a rien de nouveau sous les soleils des galaxies sinon le style infiniment solide de James Blish …

Commenter  J’apprécie          490
Semailles humaines

Bon alors ! je ne vais pas vous faire le coup du commentateur rusé qui vous raconte des salades !



Malgré la très belle couverture toute belle et toute neuve et toute magnifique :Je vous le dit : ce livre est parmi nous depuis 1957 !



Un signe particulier : ce recueil de plusieurs nouvelles qui font presque un roman ... enfin presque ! aurait pu être écrit aujourd'hui et même il pourrait aussi être écrit demain !

Car il n'a pas l'ombre d'une ride ! que ce soit sur la forme ou sur le fond et ce quel que soit le point d'observation ou les goûts du lecteur ::

Style : OK

Structure des personnages : OK

Intrigues : OK

Fond : OK

Vocabulaire : OK

Signe particuliers : OK

SF militaire ( pour un tiers du récit ) de très haute tenue ....



Ok ? … , : ?



Ce texte contient des pages d'entre les plus belles et les plus persuasives qui furent jamais écrites en SF sur le clonage utilisé en vue de créer une espèce humaine adaptée ....

à des environnements extrêmes comme Ganymède par exemple et entre autres ... pas possible de ne pas adhérer à l'univers , qui se décline au grés des nouvelles et qui est multiple (au niveau des échelles ou pour ce qui est des propriétés éthologiques variées ).

Il y a de l'action .. du suspense .. des descriptions à couper le souffle et à faire croire que nous devons nous ruer sur le scaphandre spatial le plus proche car la décompression. est imminente !



Avant sa naissance un clone est projeté comme adapté a un environnement étrange et impossible ... chaque cellule qui constitue son corps et qui conditionne son métabolisme est donc modifiée et modelée .. transformée .. adaptée .. dans ce but .

C'est au point que l'on ose à peine commencer d'imaginer son apparence parce que l'on appréhende un peu le résultat , même si il faut bien l'avouer , ce clone est touchant et vraiment très sympathique ...



Première partie : expédition sur Ganymède (avec le clone )

Deuxième partie : ballade sur Tellura où les gens ne sont vraiment pas du tout comme chez nous !

Troisième partie : retour à la vie marine ... que c'est difficile d'être comme un petit animalcule marin qui est tellement prometteur !

Quatrième partie : retour à la case départ ?... ?



Semailles humaines ,c'est comme la comète Halley ... : ça passe régulièrement de façons espacées mais c'est toujours de maintenant et d'aujourd'hui et de demain ...

PS : inutile de préciser que commentaire est absolument objectif !

PS : il ne s'agit pas que de récits de SF militaires .

Commenter  J’apprécie          474
Les villes nomades, tome 3 : La terre est u..

Accrochez-vous à la rampe !

Le tournebouloche va vous propulser dans les étoiles, plus loin encore que vous ne puissiez l'imaginer, va vous projeter dans un avenir que jamais vous n'aviez envisagé ...

"La terre est une idée" est le troisième volet d'une tétralogie dont les deux premiers titres sont : "Aux hommes, les étoiles" et "Villes nomades".

Mais il constitue un roman de science-fiction à part entière et peut se lire indépendamment de ses deux préambules.

En 2105 la culture occidentale s'est effondrée.

Le générateur de graviton-polarité, surnommé plus simplement le tournebouloche, avait auparavant permis de peupler de colons les étoiles proches.

Et la mort, elle-même avait été vaincue par l'ascomycine, une drogue anti-agathique.

En s'arrachant du globe terrestre pour se lancer dans l'espace, des cités entières devinrent nomades.

Manhattan, improprement appelée New-York, est une de ces cités ...

Paru en 1967, "La terre est une idée" est un roman de science-fiction à grand spectacle.

Son récit est riche et ambitieux, parfois même un peu tortueux et alambiqué.

Il est imaginatif et précis.

Il est très bien écrit, et certainement très bien traduit.

Il a, sans l'être vraiment, comme des airs d'ouvrage scientifique, philosophique et économique.

Mais que la terre soit une idée n'est que pure imagination !

La réalité n'est qu'errance à travers les étoiles.

Le voyage se poursuivra jusqu'à la fissure, confin désert et mystérieux de l'espace, objet d'épouvante, de solitude et de vide ... jusqu'à que ...

Le suspens est très bien entretenu.

Le récit rebondit, surprend même, et, malgré quelques petites longueurs, tient son lecteur solidement accroché.

Encore faut-il ne pas craindre le vide sidéral ...



Commenter  J’apprécie          470
Un cas de conscience

Il y a quelques grand textes de science-fiction sur le thème du contact qui sont de qualité et qui sont aussi indémodables.

Par exemple , Le moineau de dieu ou bien les oubliés de Géhenna ( Forty thousand in gehenna )



Un cas de conscience fait partie de ces textes qui fendent les années et viennent enchanter les amateurs de SF de tous bords. Surtout si ils sont un rien cérébral .

Sur Lithia ( du grec lithos : pierre ) , un monde est en passe de devenir un centre d’exploitation minier à l’exploitation hautement intensive et profitable.

Comme c’est souvent le cas dans ce genre de situation , les peuples premiers sont souvent ignorés , quand ils ne subissent pas de fort préjudices , en même temps que leurs environnements naturels , qui peuvent à cette occasion être totalement ravagés ou même anéantis .



C’est la thématique de fond de ce texte. Avec en plus évidement science-fiction oblige , des aliens .

Ces aliens constituent un des attraits du roman , le principal attrait du récit même ?

Ils sont très difficiles à cerner . Se pose en effet la question de savoir s’il sont véritablement intelligents , malgré les apparences , alors qu’ils ne semblent pas civilisés au sens que nous donnons à ce mot du moins .

Et pourtant ils disposent de technologies qui s’avèrent rapidement étonnantes et leur placidité cache peut-être quelque chose , derrière leur absence de gout pour la guerre sans que ce soit pour autant du pacifisme.



Le texte creusera sérieusement les termes de ce difficile dialogue entre des univers différents qui appréhendent la réalité sur des bases absolument différentes .

Ils ont l’apparence de gros sauriens , ce qui ne donne pas envie de les caresser et ce qui pose d’emblée et judicieusement une certaine distance avec eux .



Une commission est donc envoyée sur ce monde pour cerner toutes ces questions économiques et sociologiques en vue de définir une politique juste et durable pour ce monde.

Les membres de cette commission seront en désaccords et il auront tous , leurs arguments nuancés et pas seulement des arguments économiques et cupides , le roman vole plus haut .



Il examine en effet la question de la position de l’observateur en sciences humaines , mais pas seulement .



C’est un texte frère du Moineau de dieux , à cause de sa coloration jésuite qui vous fera peut-être penser à Las Casas aussi , avec un rien de manichéisme ( au sens théologique ) .

Le texte pose frontalement a question du bien et du mal , ici en rapport avec la justice et avec l’icône du juste . C’est une vieille question et c’est à cette question que l’auteur nous invite à réfléchir dans un savoureux contexte de science-fiction.



Fondamentalement , Le mal est-il également un principe créateur , qui concourt au bien et au bonheur ?

Ce monde est-il un paradis infernal ( contradiction dans les termes ?) ? le mal est-il un bien ?

Le facteur principal qui entre ici en considération et qui éclaire la question spécifique du texte , étant le constat que ces indigènes ignorent la différence entre le bien et le mal .



Dans ce texte le lecteur aura l’occasion de visiter un monde palpable , mais ce n’est pas véritablement un roman d’action , mais de cela vous vous doutiez peut-être ? (sourires)

Cependant les indigènes apporteront leur propre réponse , tout à fait de leur point vue , à ce que j’appellerais volontiers , la question humaine et la question de la présence des hommes sur leur monde .

Elle ne sera peut-être pas au gout de ces derniers à terme , mais ils la rapporteront dans leurs bagages , sur le chemin du retour ……

Commenter  J’apprécie          470
Nous mourons nus

James Blish est le quatrième auteur que je découvre grâce à la collection Dyschroniques du Passager Clandestin. Je ne sais pas si le présent texte est représentatif de son œuvre, mais il m’a plutôt impressionné.



La nouvelle Nous mourons nus serait née à l’initiative d’Arthur C. Clarke qui aurait proposé à Robert Silverberg, Roger Zelazny et James Blish d’écrire un texte évoquant le danger croissant que fait courir à l’homme le perfectionnement de sa technologie.

Le texte de James Blish est assez drastique, mais impressionnant par la proximité de ce qu’il écrit en 1969 avec la réalité d’aujourd’hui (l’extrapolation va un peu au-delà de la réalité, heureusement). Notre bonne vieille New York, lieu du récit, a bien changé. On s’y déplace en canoé ou en péniche, un masque à gaz sur le visage tellement les eaux ont monté à la suite de la fonte des glaces et de l’atmosphère polluée. La vie aquatique a quasiment disparue à cause des déchets plastiques. C’est la cata écologique que l’on nous annonce pour demain.



Mais l’auteur propose une autre idée encore plus définitive pour le genre humain : l’enfouissement des masses incroyables de déchets risque d’entraîner une déstabilisation géologique de la planète elle-même, avec pour conséquence tremblement de terre et volcanisme irrémédiable. Il ne balance pas l’idée en l’air mais en pose des bases scientifiques qui s’appuient sur des théories de l’époque (un article de Hubbert et Rubbey en particulier). Je ne me suis pas renseigné plus avant pour évaluer la plausibilité, mais j’ai apprécié la démarche. Au passage, j’ai noté que James Blish prend la science au sérieux.



Le fond de l’intrigue est qu’il existe une possibilité, pour une poignée de gens, de s’éloigner de cette planète foutue. Certaines personnes ont la possibilité de choisir les sauvés parmi leur entourage. Le récit montre les affres du choix pour Alex, sa culpabilité, puis l’inanité de celui-ci. Faut-il survivre à tout prix, comme des rats si nécessaire ? La question est là.



Un texte court et riche, bien équilibré, qui donne envie de découvrir plus avant l’œuvre de James Blish.

Commenter  J’apprécie          405
Nous mourons nus

En 1969, James Blish imagine, dans cette novella visionnaire, une humanité anthropocentrique victime de sa technologie, ayant transformé la Terre en poubelle. Le niveau des eaux a considérablement monté avec la fonte des calottes glacières. New-York baigne dans des eaux saumâtres (La cité des eaux mouvantes ?). Il se base sur les premières thèses sur le réchauffement climatique pour nous proposer un récit pessimiste sur la nature humaine. Difficile de croire que ce récit a été écrit en 1969, tant il est aujourd’hui bien plus d’actualité qu’à l'époque : l’aveuglement de ceux qui maîtrisent le système à leurs profits, l’illusion de la planète de secours… C’est court, c’est efficace, les personnages semblent tout droit sortis des romans de Boris Vian, une bande de cadres un peu illuminés, Alex, le personnage principal est haut responsable dans le domaine du ramassage des ordures. C’est traité avec une pointe de satire, un humour détaché, l’insouciance domine, mais le sujet est grave. La noirceur contraste avec cette apparente légèreté, le genre de truc que personnellement j’adore.





Tout va très bien, Madame la Marquise,

Tout va très bien, tout va très bien.

Pourtant, il faut, il faut que l'on vous dise,

On déplore un tout petit rien :

La terre va exploser,

Les survivants mourons nus

dans d’atroces souffrances,

Mais, à part ça, Madame la Marquise

Tout va très bien, tout va très bien.





À la manière des Editions du Belial avec sa collection “Une heure lumière”, les éditions “Le passager clandestin” ont lancé la collection “dyschroniques” présentant de courts récits de science fiction. Il y a une identité visuelle, une petite image en noir et blanc perdue dans un fond blanc crème et nom de l’auteur en noir et titre en rouge chaud. C’est le genre de concept qui m’attire irresistiblement, surtout comme si c’est le cas pour “Une heure lumière”, le choix des textes est qualitatif et judicieux. C’est ma première lecture dans cette collection, et ça démarre franchement bien.
Commenter  J’apprécie          362
Terre il faut mourir

Terre il faut mourir est un recueil de nouvelles rassemblant 8 histoires courtes de science fiction. Le style est assez efficace, simple, les personnages sont souvent bien décrits, assez complexes pour des nouvelles, l’intrigue est solide, avec du suspense et une tendance hard SF, la science est omniprésente, du niveau de son époque bien sûr. Ce recueil a été écrit à la fin des années 50, James Blish est américain et la guerre froide est très présente en arrière plan dans plusieurs de ces nouvelles.



1 - Les Pompe-cervelles (Tomb Tapper)

Une équipe militaire est chargée d’explorer, avec un appareil portatif, les cerveaux des soldats ennemis fraîchement morts pour extorquer des secrets militaires. Un équipe part à la recherche du lieu d’un crash, mais s’agit-il vraiment d’une fusée du bloc ennemi ? Bon suspense, une intrigue angoissante et étrange, avec une fin surprenante, ça démarre fort.



2 - L'Affaire du VS 1 (King of the Hill)

Un militaire, seul dans une base en orbite autour de la terre reçoit l’ordre de bombarder sa propre capitale. C’est un récit sur la folie, militaire ou individuelle, encore un récit teinté de “Guerre froide”, ambiance angoissante, avec encore une fin moins tranchée mais non moins surprenante.



3 - Sautes de temps (Common Time),

Un spationaute expérimente un nouveau type de voyage spatial, c’est l’occasion pour l’auteur de nous présenter un exercice de style assez sympathique sur la déformation du temps, mais la suite se perd vers une fin qui manque d’originalité et des élucubrations pas très claires. On sent que l’exercice de style prédomine sur le développement de l’histoire, c’est un peu dommage.



4 - Oeuvre d'art (Art-Work / A Work of Art),

Un petit bijou, c’est peut-être la plus courte du livre, mais certainement la plus riche. Le docteur Kris ressuscite Richard Strauss en 2161, soit 212 ans après sa mort. De nombreux thème sont abordés, sur le talent, la modernité, la création musicale, les progrès médicaux, l’éthique scientifique, et encore bien d’autres, avec une fin à couper le souffle. Rien que pour cette perle, ce livre en valait vraiment la peine.



5 - Le Joueur de flûte (To Pay the Piper),

Variante sur le thème de la légende du joueur de flûte de Hamelin en version post apocalyptique. La guerre a ravagé la terre, les humains vivent sous terre, avec aucune chance de survie en surface, mais le camp qui reprendra en premier la surface sera forcément le vainqueur de cette guerre. Bien ficelé, le parallèle avec la vieille légende donne un armature solide et originale au récit, avec une fin aussi assez solide et surprenante, je reste cependant un peu sur ma faim, les idées, la thématique et le monde imaginé auraient mérité de se retrouver dans un roman plus long, trop court, trop peu développé pour un sujet si riche.



6 - Les Étoiles sont des prisons (Nor Iron Bars),

Celui-ci est un récit de hard SF pur et dur, à nouveau on retrouve le thème du voyage expérimental avec une nouvelle technologie. Vraiment bof, cette nouvelle a très mal vieilli, contrairement au reste, on y trouve des personnages caricaturaux, des théories scientifiques un peu ridicules, un développement banal, et une fin sans relief, le style neutre ne permet même pas d’y trouver un plaisir vintage, c’est pour moi le gros point faible du recueil.



7 - Bip (Beep),

Celle-ci m’a beaucoup plu, ambiance d’espionnage sous fond de prédictions de l’avenir, cette nouvelle est construite sous forme de poupées gigognes, avec du suspense, de la technologie, des surprises, peut-être la plus haletante du recueil.



8 - Terre, il faut mourir (This Earth of Hours)

Enfin celle qui donne son nom au livre, mais qui n’est sans doute pas la meilleure, c’est une histoire d’expansion de la civilisation humaine à travers la galaxie, du space opera très classique. Pas désagréable, mais le format nouvelle ne permet pas de développer suffisamment les personnages, on reste sur un récit un peu brouillon, souvent incohérent, pas très original, sympa mais sans plus…



C’était pour moi une découverte de cet auteur qui me donne envie d’en connaître plus, donc une lecture très positive dans l’ensemble, le plaisir était au rendez-vous, même si le niveau était inégal, mais c’est généralement le cas dans le recueils de nouvelles.
Commenter  J’apprécie          282
Les quinconces du temps

En ces temps futurs, le problème des transmissions avec les confins de la galaxie, est qu'elles ne dépassent pas la vitesse de la lumière contrairement aux vaisseaux spatiaux terriens!

La découverte de la transmission instantanée est donc une découverte majeure, en évitant que le message ne voyage avec le vaisseau...

Cependant, cette découverte réserve une surprise de taille... Une sorte de "cadeau" plus ou moins empoisonné suivant l'usage qu'en feront les services terriens.

James Blish, que je découvre avec ces Quinconces du temps, entraîne le lecteur dans une réflexion sur la possible lecture du futur et sa compréhension . le vertige est profond et captivant, de visions du temps qui laissent la voie ouverte à l'imagination des possibles.

Un bon moment de SF, donc, dans un futur difficile à déchiffrer.



Commenter  J’apprécie          262
Les villes nomades, tome 1 : Aux hommes, le..

A Washington, Bliss Wagoner, sénateur démocrate de l'Alaska, président de la commission mixte du vol intersidéral, et le docteur Corsi, directeur de l'association américaine pour l'avancement des sciences font, lors d'une conversation, un triste constat : la conquête spatiale est stoppée depuis quinze ans.

Il n'y a eu depuis la découverte de "Proserpine", la dixième planète, aucune grande exploration d'entreprise.

L'astronavigation est morte, en 1981, depuis la construction de la station "Titan".

Le colonel Paige Russel du corps spatial de l'armée ramène des échantillons du sol de Ganymède et de Jupiter V à la société de recherche Pfitzner et fils.

Ce laboratoire est une entreprise mystérieuse, importante et particulière dont le vice-président est le docteur Truman Gunn.

Ce laboratoire est spécialisé dans la recherche des antibiotiques.

Au moment où va se tenir une importante réunion, le colonel Russel, soupçonnant la firme de pratiquer la vivisection sur les êtres humains, va séduire la jeune réceptionniste et se lancer dans une dangereuse enquête...

Parallèlement, un pont de glace étrange et gigantesque est édifié sur Jupiter V par des machines téléguidées dans une atmosphère saturée d'ammoniaque et secouée par des tornades rapides et massives...

N'oubliez pas, nous sommes en 2013. Ce roma a été ecrit en 1965.

Devenus de plus en plus semblables, depuis un demi siècle, dans leur manière de traiter les questions de sécurité, les deux grands blocs sont sortis de la guerre froide.

Le chef héréditaire du F.B.I. est François Xavier Mac Hinery...

Malgré un style, peut-être dû à la traduction, qui rend la lecture un peu difficile, ce roman vaut la peine de s'y accrocher.

Les quelques passages un peu ennuyeux, un peu verbeux ou flous, s'ils l'âbiment, ne gâchent pas totalement le texte de James Blish.

Ce roman est un bon roman mais mettez le de côté pour un moment où vous serez d'attaque pour le lire d'un trait tout en pardonnant à ses imperfections.

Commenter  J’apprécie          260
Semailles humaines

Semailles humaines est typiquement ce que j'aime dénicher quand je vais chez un bouquiniste : un livre dont je n'ai jamais entendu parler, écrit par un auteur que je ne connais pas, mais avec une quatrième de couverture prometteuse. Il y est question d'hommes génétiquement modifiés pour survivre sur des planètes inhabitables pour des humains normaux. Il s'agit du principe inverse de la terraformation. On modifie l'homme au lieu de la planète.



Le livre est un recueil de quatre nouvelles qui décrivent différentes étapes de la colonisation spatiale.



- 1/ Le Programme

Sweeny, dont le génome a été modifié pour s'adapter à la vie sur Ganymède, est chargé de se rendre sur le satellite de Jupiter afin d'y capturer une colonie de criminels.

Cette nouvelle nous explique le principe de la modification génétique (appelée pantropie), ainsi que ses avantages et inconvénients comparés à la terraformation. On y découvre également la situation sur Terre. Heureusement qu'il y a toutes ces informations intéressantes, parce que l'intrigue en elle-même est cousue de fil blanc.



- 2/ Tellura et 3/ Hydrot

Je regroupe ces deux nouvelles car bien qu'ayant des intrigues très différentes elles sont similaires sur le fond. Il s'agit de découvrir l'évolution de deux colonies d'hommes adaptés, dans des conditions de vie bien différentes. La cime des arbres sur Tellura, tandis que sur Hydrot, des hommes microscopiques vivent dans le fond de mares d'eau.

Deux histoires originales et exotiques. Hydrot m'a beaucoup plu, avec sa conquête très particulière de nouveaux espaces. Sur la fin, la nouvelle prend des airs de steampunk bien plaisant.



- 4/ Ligne de partage

Un vaisseau dont l'équipage est composé d'humains « normaux » et d'hommes adaptés est de retour sur une Terre qui a bien changée.

Un nouvelle très courte qui fait office d'épilogue au recueil avec une parabole sur le racisme plutôt bien vue.



Au final, je suis mitigé. James Blish développe des concepts intéressants, mais au-delà de cela, j'ai eu du mal à m'impliquer dans les intrigues. Est-ce dû au style plutôt aride, aux personnages sans saveur... Les deux sans doutes. Sur les quatre histoires, seule Hydrot m'a vraiment plu. Les trois autres sont intéressantes, mais « il leurs manque un truc ».



Pour les amateurs de SF, il s'agit d'une curiosité à découvrir malgré tout.
Lien : http://lenainloki2.canalblog..
Commenter  J’apprécie          231
Les quinconces du temps

Le service intergalactique surveille les planètes et empêche les conflits. Mais par quel moyen ? Tout a l'air d'originer de l'invention du Dirac, qui permet une communication instantanée, à la grandeur de l'espace connu. Mais ne fausse t'il pas la relation entre cause et effet ? C'est ce que nous allons découvrir.



Un petit roman amusant qui mêle la relativité, les équations de Dirac et beaucoup d'humour.



Je me suis bien amusé.

Commenter  J’apprécie          180
Nous mourons nus

Une longue nouvelle écrite en 1969, qui se situe dans le courant en vogue à l'époque dans la science-fiction anglo-saxonne, la mise en garde sur les dérives de l'humanité qui maltraite l'environnement et la planète entière...



Le réchauffement climatique a provoqué la fonte des glaces de l'arctique et a déjà bien entamé le continent Antarctique, entraînant une montée des eaux...A New-York, les gens qui ont les moyens habitent aux derniers étages des grattes-ciel, pour sortir on prend son canoë et la police tente de maintenir l'ordre sur les canaux, dans une ambiance d'insécurité et d'insalubrité...Les habitants croulent sous les déchets, dans cette société de consommation qui n'a pas pensé son avenir...



Le personnage principal est patron du syndicat des employés de la société toute-puissante de collecte des ordures ménagères. Avec ses amis et tous les humains, il va devoir affronter son destin...car l'homme a par ses activités provoqué un bouleversement géologique propice à de gigantesques tremblements de terre.

Et peu importe finalement que deux thèses s'affrontent pour en expliquer les causes exactes : injections de déchets liquides dans des puits forés exprès dans le sous-sol ou déstabilisation de l'axe du pôle sud, les conséquences fatales sont là, même l'exode vers la lune imaginé n'est pas opérant.



L'intrigue en elle-même est assez mince, et je n'ai pas tellement aimé le style d'écriture.

Cependant, cette nouvelle et les notes de fin de l'éditeur ont le mérite de nous montrer que dès les années 60 et même 50, des scientifiques voyaient déjà l'humanité aller à la catastrophe, climat, pollution, surpopulation...Elle montre aussi que l'homme discute, discute, et discute encore des causes possibles, et n'agit pas, et il sera bientôt trop tard.

Enfin, autre question mise en évidence dans ce texte, la question du choix, du renoncement...que feriez-vous si le nombre de places vers le salut était limité ? S'il fallait trier, sélectionner des "élus", pour leur force, leur intelligence, leur fertilité, afin de laisser sa chance à l'espèce humaine de se réadapter sur une autre planète ? Laisser son amour sur Terre et partir ? le ou la laisser partir et se sacrifier ? Que faire de ses chats adorés ? Les élus ne seront sans doute pas nombreux...



James Blish est intéressant car il est d'un courant d'anticipation catastrophiste un peu passé de mode, que j'ai notamment beaucoup aimé chez John Brunner...Ecrasé depuis par la Fantasy, il avait pourtant le mérite de faire réfléchir sur un avenir, notre avenir, malheureusement hautement plausible.

Commenter  J’apprécie          150
Star Trek : Spock doit mourir

Avec un tel titre, je ne pouvais pas y couper, surtout que le pitch proposé par l’éditeur a de quoi séduire :



« Plusieurs mois après que les klingons et la Fédération ont été forcés, à cause des Organiens, d’instaurer un cessez-le-feu (épisode « les arbitres du cosmos« – 1×26) les klingons attaquent subitement. L’Enterprise est bien loin du front, et se dit qu’il n’y a qu’une chose à faire : retourner sur Organia pour comprendre pourquoi ceux ci laissent faire les klingons. Voulant pour l’occasion tester une téléportation à longue distance, l’expérience échoue… et DEUX Spock se retrouvent dans le téléporteur ! »



Déjà un Spock occupe son monde, mais deux vulcains pour le prix d’un à de quoi nous faire tourner la tête.



Je ne vais pas vous faire languir. Ce roman souffre de deux défauts. Il est une suite presque directe à l’épisode Errand of mercy (Les arbitres du comos), or, l’appréciation du récit nécessite d’avoir la connaissance de ce fait, et de se souvenir des grandes lignes de l’épisode en question. Je peux remédier à une éventuelle lacune dans ce domaine. En effet, les klingons et les hommes de Starfleet – que tout oppose (conquérants belliqueux pour les premiers, explorateurs pacifistes pour les seconds) sont sur le point d’entrer en conflit. Des esprits supérieurs, les Organiens mettent un terme à cette malheureuse initiative en immobilisant les vaisseaux, et imposent un staut quo entre les parties. Ensuite, chacun repart de son côté, la queue entre les jambes. A noter, qu’il s’agit de la première apparition des klingons dans la série.



Le second défaut repose sur la construction de ce roman. Le premier écrit pour la franchise Star Trek, il en épouse les formes. Le lecteur a franchement l’impression de lire un opus de la série TV, pour lequel il ne manque que la caméra. Inutile de vous dire que le rendu à l’écran avec la touche kitsh et nostalgique diffère largement de ce Spock doit mourir qui n’en possède ni la saveur ni l’attrait…



Vous voilà prévenus. Cependant, il ne faut jeter bébé avec l’eau du bain. James Blish est un auteur primé à plusieurs reprises (4 Hugo, 1 British Award) et nominé plusieurs fois également (Hugo, Nebula), et cela se sent. Certes la trame a tendance à coller trop parfaitement à la structure des scenarii et au découpage télévisuel de l’époque, en revanche, Blish parvient à restituer parfaitement l’ambiance, les interactions entre les personnages et à nous délivrer un jeu de piste intrigant pour deviner qui est le vrai Spock.



Mes réserves concernent essentiellement la forme et non le fond. Le roman cible les trekkies avant tout avec quelques clins d’œil et références d’ici et de là. Ainsi, les amateurs devraient être satisfaits de passer un moment avec l’équipage de l’Enterprise en cherchant le vrai Spock, les lecteurs non familiarisés avec l’univers de Star Trek risquent de s’ennuyer ferme.
Lien : https://albdoblog.wordpress...
Commenter  J’apprécie          110
Les Guerriers de Day

Tipton chasse sur l'île Kodiak au large de l'Alaska mais il se retrouve sur une planète inconnue dont il doit appréhender les codes. James Blish créé un, univers original avec un anti-héros qui tente de découvrir qui il est réellement. Quelques bonnes idées pour une lecture plaisante.
Commenter  J’apprécie          100
Un cas de conscience

Une commission composée de quatre savants terriens doit statuer sur le sort à réserver à la planète Lithia, située à 50 années lumières de Sol dans la constellation du Bélier et habitée par une population de sauriens de 3,40 m très avancés, proches des humains et n'ayant jamais connu le Mal. Deux d'entre eux proposent d'exploiter les minerais du sous-sol quitte à réduire les Lithiens en esclavage. Un autre voudrait utiliser la planète pour y pratiquer des expériences thermonucléaires. Et le dernier, un jésuite, estime que Lithia est un sorte de paradis terrestre créé par Satan qu'il convient de quitter au plus vite sans jamais y revenir... Et pour ne rien arranger, leur ami lithien leur offre, comme cadeau de départ, un oeuf soigneusement emballé dans une jarre. C'est son fils qu'ils vont devoir ramener sur Terre, élever et dont ils vont observer les étranges comportements. En effet, devenu adulte, il présente une émission de tridivision où il prêche la haine et l'insoumission...

Un vrai roman de pure science-fiction avec une très grosse part scientifique alliée à pas mal de considérations philosophiques et théologiques. Les premiers chapitres présentent une fort longue controverse qui fait penser à celle de Valladolid. Ces ET ont-ils une âme ? Peut-on les exploiter, s'en servir comme cobayes ? Leur bonté naturelle et leur solidarité innée ne vont-elles pas poser de graves problèmes à l'Humanité ? Beaucoup d'inspiration et d'intelligence visionnaire dans ce livre qui peut plus se lire comme un conte philosophique voire politique et même théologique que comme un simple texte de fiction banal. Le style de Blish, très intellectuel, demande un certain effort de lecture (l'éditeur parle même d'aridité de l'écriture sur la quatrième de couverture) qui se trouvera récompensé par la finesse de l'analyse et la profondeur des réflexions suscitées.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
Commenter  J’apprécie          100
Les villes nomades, tome 1 : Aux hommes, le..

L’an 2000 : les voyages interplanètaires sont monnaie courante, mais pas encore le voyage interstellaire. L’humanité s’est sclérosée en deux blocs EST/OUEST résultat de la guerre froide. Voilà un contexte très ancré dans les années 50. Et ce n’est pas ça qui me choque. Quoique ! Pourquoi calquer autant le contexte politique de son époque sur une œuvre de fiction sensée se dérouler 50 ans plus tard... j’avoue, je ne suis pas fan de l’idée. Toutefois, ce n’est pas ça qui ma rebuté.



Démarrage très lent. Personnages inintéressants. Épigraphes sans intérêt. Et surtout ça :

Bien sûr Paine aurait pu continuer à regarder la réceptionniste, mais après plus d’une heure, il avait exploré jusqu’aux profondeurs les plus reculées de ce genre d’extase. La jeune personne était jolie d’une certaine manière,mais sans rien de très remarquable, même pour un homme de l’espace qui vient de rentrer. Peut-être aurait-elle fait l’affaire, toutefois, si quelqu’un lui avait arraché ses lunettes cerclées de noir — des lunettes de sorcière — et défait ce rouleau de cheveux sur la nuque. À condition que ce fût à la lueur d’une lampe à huile de baleine, au fond d’un igloo, au cours d’un blizzard battant tous les records d’endurance.



Elle est plutôt jolie ou moche comme un pou ? Faudrait savoir ! Vous comprendrez que ce passage a été la goutte d’eau qui a fait débordé le vase.



En bref : J. Blish, vainqueur par abandon ! Ce roman tue en moi l’envie de découvrir plus avant l’œuvre de cet écrivain réputé. Dommage, j’ai encore un de ses livres en réserve. Mais trouvé celui-ci dans une boite à lire. Il y retourne dès dimanche prochain.
Lien : https://livres.gloubik.info/..
Commenter  J’apprécie          90
Les villes nomades, tome 2 : Villes nomades

« Les villes nomades » est le second roman d'une tétralogie (« Aux hommes les étoiles », « La Terre est une idée », « Un coup de cymbales »).

La Terre est épuisée de ses ressources, surtout le fer. Les hommes sont contraints de voyager dans l'espace. Une sphère englobe chaque ville et s'échappe de la gravité terrestre. Tel du pollen, les villes s'égrainent aux confins de l'univers.

Chris se retrouve embarqué malgré lui dans un voyage vers l'inconnu.



James Blish nous décrit un magnifique univers où ce sont les robots qui règnent sur l'humanité. Ainsi, deux groupes sont créés : les utiles et les improductifs (les passagers). Ceux qui joueront un rôle verront leur fertilité conservée et leur durée de vie s'accroître. Les autres n'auront plus rien.

Nous suivrons deux jeunes garçons au destinée différente.



J'avoue que c'est un bon livre, riche. Toutefois, je n'ai jamais réussi à rentrer dans l'histoire et lire les deux cents pages m'ont été difficile. C'est dommageable dans le sens où l'univers est travaillé. La fin se termine brutalement et on est laissé sur notre faim. Je pourrai lui reprocher un manque de dynamisme, mais ce récit est d'avantage tourné vers la réflexion.
Commenter  J’apprécie          90
Nous mourons nus

J'aime beaucoup les éditions Le passage clandestin, pour la qualité des nouvelles publiées mais aussi pour les quelques pages finales explicitant la 'synchronique' du texte.



Dans le cas présent, 'Nous mourons nus', écrit en 1969, est un texte efficace, mais rapidement lu et digéré. Les thèses qui annoncent la destruction de l'Amérique sont d'actualité (la vision de New York sous l'eau et les déchets m'a rappelé un lointain roman d'André Ruellan, intitulé Tunnel), mais j'ai un peu de mal avec les récits eschatologiques à la morale facile. Or c'est le principal écueil de ce (trop) court texte : la description des personnages et leurs dilemmes moraux m'a paru catapultée. Je crois que cette nouvelle aurait été largement mieux si elle avait été déclinée en roman...



Avec cette fin ouverte, j'ai néanmoins l'impression que James Blish m'invite à découvrir d'autres de ses ouvrages, sans doute plus aboutis.



Merci à Babelio et à l'éditeur pour l'envoi de ce livre dans le cadre de l'opération Masse Critique.
Commenter  J’apprécie          70
Semailles humaines

Et si plutôt qu'adapter les planètes étrangères à l'homme (Terraformation), ce qui prend des centaines d'années, on opterait plutôt pour l'adaptation de l'homme aux planètes, par la génétique, ce qui serait beaucoup plus rapide, et .... moins coûteux.



Très bon roman de James Blish. le roman comporte différents cas d'adaptation car les planètes sont différentes par la gravitation, température, atmosphère, etc. En fait, on pourrait dire qu'il s'agit d'un recueil de nouvelles sur le thème de l'adaptation (génétique) de l'homme à de nouveaux environnements.



J'ai adoré, car le roman propose une solution différente à la vie sur d'autres planètes.

Commenter  J’apprécie          70
Semailles humaines

J'ai passé un bon moment de lecture avec ces quatre nouvelles, belle écriture estampillée "hard SF".

Je ne garantis pas avoir tout compris au niveau dialogues scientifiques, mais c'est plutôt accessible dans l'ensemble et surtout c'est bien écrit, les histoires sont courtes, mais d'une belle densité (une cinquantaine de pages en moyenne, sauf la dernière qui fait une dizaine de pages), la nouvelle est un art que cet auteur maîtrise plutôt bien.

Ces histoires sont en rapport direct avec ce qu'évoque le titre du recueil, il y est question de manipulation génétique et d'adaptation à l'environnement, cela dit ce qui nous est proposé est ni plus ni moins qu'une réflexion assez poussée sur ce qui pourrait être ou sera (ou a été...).

Ces histoires sont assez captivantes, l'effort d'imagination n'est pas très important à faire pour se laisser entraîner dans ces fictions.

Je suis sûr que la matière de ce recueil ferait les délices des fans de la théorie des "anciens astronautes".

Qui sommes nous et d'où venons nous ? Ce sont en fait les questions de fond posées dans ces petites histoires...

Commenter  J’apprécie          70




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de James Blish (396)Voir plus

Quiz Voir plus

Littérature en vrac !

Qui a écrit "Parce que c'était lui, parce que c'était moi"

Blaise Pascal
Michel de Montaigne
François Rabelais
Victor Hugo

15 questions
254 lecteurs ont répondu
Thèmes : littératureCréer un quiz sur cet auteur

{* *}