AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Alex Nikolavitch (Autre)Alex Nikolavitch (Autre)Michel Chrestien (Traducteur)Michel Deutsch (Traducteur)Patrick Mallet (Traducteur)
EAN : 9782354088002
680 pages
Editions Mnémos (18/09/2020)
3.58/5   6 notes
Résumé :
Par l'ampleur de la vision comme par la richesse des détails, cette oeuvre s'inscrit aux côtés des plus grandes réussites de la science-fiction telles que le cycle de Fondation d'Asimov ou Histoire du futur de Heinlein. Avec un sens profond de l'histoire, de ses révolutions comme de ses tumultes,James Blish peint une vaste et fascinante fresque des sociétés humaines confrontées aux défis du temps et du cosmos.

À l'aube de l'an 2000, un mystérieux Pont... >Voir plus
Que lire après Les villes nomades - IntégraleVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Le monde était dans un sale état alors un très grands nombre de villes se sont aventurées dans l'espace . La vie est devenue très longues et la technologie très avancée , mais pas grand-chose semble avoir changé.

C'est un récit modérément comique ou l'humanité continue de souffrir évidement et certains males alphas fonctionnent toujours au détriment des autres .
C'est une histoire du futur car l'univers et l'humanité continue leur évolution . Mais une vague d'antimatière menace l'univers connu et donc la fin des mondes est-elle programmée .Les villes vont-elle disparaitre après s'être épuisées à chercher du boulot et des technologies propres dans toute la galaxie . Les pirates devront-ils aussi interrompre leurs courses inamicales ?

Dans cet univers l'environnement spatial (assez solide ) est assez utilement scénarisé . Les sources du romanesques sont bien documentées et le style est accomplis et minutieux . Il se dégage de ces pages un univers fonctionnel et drôle où le lecteur voit du pays et où les problèmes à gérer pleuvent . Beaucoup de ces problèmes sont éternels , sachez –le !

Le cycle ( 4 romans ) dates des années cinquante , c'est des années risquées où l'occident déguste la vie à pleine dents grâce aux robots ménagers , aux antibiotiques , aux voitures ,aux conserves industrielles , aux microsillons et j'en passe .
La guerre est derrière avec ses cortèges de souffrances et de larmes , mais, la guerre froide et le risque d'annihilation nucléaire ou chimique s'installe dans la vie comme dans les fictions assez corrosives , qui acquièrent rapidement une portée de masse ( Pulp , télévision ).

Donc , pas étonnant que new York et ses comparses se soit faite la malle vers l'espace immense en oubliant par erreur , que l'homme reste l'homme partout et que le cosmos lui , est un monstre froid qui ne sert pas à conserver éternellement les choses , mais qui est une soupe où tout est constamment passé à la moulinette. et transformé sans cesse pour faire du nouveau de l'ancien et pas forcément du mieux .

Pas question d'arrêter de rire en tous cas , donc , rions jaunes ! ( sourires ) , alors que l'histoire est en marche et que au final, il n'y a rien de nouveau sous les soleils des galaxies sinon le style infiniment solide de James Blish
Commenter  J’apprécie          490
Considéré comme l'un des auteurs majeurs de la science-fiction, James Blish est peut-être moins connu que ses confrères que sont Isaac Asimov, Poul Anderson, Robert Silverberg, Robert Heinlein ou encore Frédéric Pohl. Il est vrai que ce fut un véritable scientifique, possédant un bagage dans la recherche médicale et la zoologie. Il est vrai que son aura en tant qu'auteur vivant n'aura duré qu'un quart de siècle, approximativement de 1952 à 1975. Pourtant il reste l'auteur d'une tétralogie qui marquera toute une génération, celle des Villes-Nomades, déclinée, selon les références, de 1952 à 1962. A l'origine de ses romans, souvent des nouvelles publiées notamment dans Astounding Stories, comme The Bridge dont le thème sera repris dans Aux Hommes les étoiles et que l'on pourrait résumer ainsi : des scientifiques et techniciens, basés sur Jupiter V, bâtissent un pont au-dessus de Jupiter.

L'engin principal appelé Coccinelle, manipulé depuis la base, glisse sur des rails. le froid, la glace et le vent perturbent l'avancée des travaux. Mais ceci n'est que l'un des thèmes majeurs contenus dans le roman, et concerne l'anti-gravité.

L'autre thème majeur est la recherche de l'immortalité par des essais secrets effectués sur des nouveau-nés, dans les laboratoires de la firme pharmaceutique Pfitzner, nom à rapprocher des laboratoires Pifzer, société pharmaceutique américaine crée en 1849. La découverte principale étant l'ascomycine qui est un anti-agathique permettant de prolonger la vie des patients l'utilisant de soixante-dix ans.

Enfin, mais ce qui n'est pas entièrement développé dans ce roman, la présence des Croyants, des membres d'une secte religieuse prête à recourir à n'importe quelle méthode pour se faire entendre, dénonçant les nouvelles technologies et les projets humains, comme la construction du grand Pont, comparant cette entreprise à la tour de Babel d'autrefois.

Certains déplorent l'argent englouti dans la construction du grand Pont, alors qu'il pourrait servir dans la recherche sociale, et que l'Occident s'est soviétisé. Et les hommes fuient ce nouvel état totalitaire en arrachant de la Terre, grâce à l'anti-gravité, des cités telles que New-York, s'envolant vers les étoiles.



Gérard Klein, romancier, directeur de collection et critique, dans son article intitulé James Blish, l'intellectuel de la SF paru dans Fiction N°70 de septembre 1959, écrivit : le thème général qui sous-tend cette oeuvre, qui lui sert en quelque sorte de toile de fond, relève de l'effort de l'homme pour s'imposer à l'univers, dans le cadre de l'histoire. C'est un hymne à la puissance de l'homme que cette oeuvre.

Quand à Daniel Riche dans son article Un humaniste de la SF : James Blish, publié dans Univers 05 de juin 1976, écrit : …le scientifique exigeant quant à la plausibilité de ses hypothèses et la rigueur de ses démonstrations et l'écrivain porté par un enthousiasme qui autorise les plus folles extrapolations.

L'inconvénient avec les romans d'anticipation écrit dans les années 1950 et dont l'action est située au début des années 2010, réside dans ce que le laps de temps écoulé ne peut être crédible en ce qui concerne certaines évolutions. Les voyages dans l'espace par exemple. Pourtant certaines de ces extrapolations s'avèrent aujourd'hui prémonitoires en ce qui concerne les aspects religieux et les manifestations de prosélytes intégristes ou fanatiques, et le problème de l'affectation de l'argent dépensé dans l'application de technologies visant à contrer les autres états dans un but de prépondérance, au détriment de la recherche médicale dans le souci du bienfait de l'humanité.

Rigoureux, James Blish se montre parfois aride dans l'écriture de ses intrigues et leur développement, mais son propos de visionnaire reste d'actualité.



Sommaire :

Aux hommes les étoiles (They Shall Have Stars - 1952, 1954, 1957. Traduction de Michel Chrestien). Collection Présence du Futur N°80. Editions Denoël. Parution février 1965. Rééditions février 1973, novembre 1980, janvier 1992 et mars 1995.

Les Villes nomades (A Life For The Stars – 1962. Traduction de Michel Deutsch). Collection Présence du Futur N°99. Editions Denoël. Parution mars 1967. Rééditions août 1971, novembre 1981 et mai 1993.

La Terre est une idée (Earthman Come Home – 1953, 1959. Traduction de Michel Deutsch). Collection Présence du Futur N°103/104. Editions Denoël. Parution août 1967. Rééditions août 1971, mai 1982 et mai 1993.

Un coup de cymbales (A Clash Of Cymbals – 1958. Traduction de Michel Deutsch). Collection Présence du Futur N°106. Editions Denoël. Parution février 1968. Rééditions août 1971, décembre 1982 et mai 1993.
Lien : http://leslecturesdelonclepa..
Commenter  J’apprécie          41

Citations et extraits (2) Ajouter une citation
La popularisation des sciences est confondue avec des rituels de distraction des masses .
Commenter  J’apprécie          160
Dans les conditions présentes , la méthode scientifique est un chemin en aveugle.
Commenter  J’apprécie          70

Video de James Blish (1) Voir plusAjouter une vidéo

Panorama international de la science fiction
Emission consacrée à la place de la littérature de science fiction au niveau international avec une pièce radiophonique de Frédéric CHRISTIAN "L'ambassadeur de Xonoï (avec une voix synthétique dans le rôle de l'extraterrestre) (48'00) - René BARJAVEL, Pierre STRINATI, John BRUNNER, Eremei PARNOV (en russe, traduction simultanée), Forrest J. ACKERMAN, James BLISH, Paul ANDERSON (en...
autres livres classés : science-fictionVoir plus
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus


Lecteurs (31) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4889 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *}