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Citations de Jayne Ann Krentz (365)


C’était une grande femme d’un certain âge, mince et anguleuse. La nature l’avait dotée de traits saillants, dont un menton pointu et un nez imposant qui rappelait un bec d’aigle. Ses cheveux d’ébène viraient rapidement à l’argenté. Ses yeux noirs curieusement voilés recelaient, Béatrice en avait la certitude, d’anciens mystères et secrets.Un seul qualificatif convenait au caractère d’Abigail : sévère. Elle avait tendance à cultiver une vision pessimiste du monde et de la nature humaine en particulier.
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Béatrice avait beau être une comédienne hors pair – il lui reconnaissait volontiers ce talent –, elle n’avait pas pour autant réussi à le duper.En revanche, elle était parvenue à le surprendre. Une prouesse singulière dont il ne savait trop que penser. Assurément, ce n’était pas une bonne nouvelle, mais pour une raison qui lui échappait, il ressentait un étrange frémissement au plus profond de son être, comme si un élément pris dans la glace depuis un an se réveillait enfin. L’impatience.
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Par le passé, ce talent lui avait souvent sauvé la vie. Certes, son intuition n’était pas infaillible – sa jambe estropiée et sa cicatrice étaient là pour le prouver. Si rares fussent-ils, ses échecs étaient spectaculaires. Le Messager ne faisait pas dans la demi-mesure.
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J’ai été mariée pour des raisons similaires, et jamais je ne ferais subir à ma petite-fille une expérience aussi traumatisante. Je ne peux qu’être reconnaissante à mon époux d’avoir eu la décence de disparaître voici quelques années dans un accident de cheval. Enfin, pour en revenir à Daphné, sa réputation aurait été ruinée ce soir si Euston était parvenu à ses fins. Elle aurait été contrainte de se retirer de la société.
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Ce n’était certes pas la première fois qu’une jeune demoiselle intrépide s’éclipsait dans les jardins pour échanger quelques baisers avec un gentleman.Mais, ce soir, les circonstances n’avaient rien de normal. Et il y avait un détail qui rendait la situation mille fois plus inquiétante : l’homme à la cicatrice et à la canne s’était lui aussi évanoui dans la nature.Elle avait remarqué sa présence un peu plus tôt, lorsqu’elle avait eu la sensation d’être observée. Elle avait immédiatement scruté la salle de bal bondée. Qui pouvait donc la regarder ? Personne ne posait jamais les yeux deux fois sur une demoiselle de compagnie.Elle avait alors croisé le regard du balafré qui s’appuyait sur une canne en ébène et acier, et cela avait été un véritable choc. Au fond d’elle-même, elle avait eu le sentiment étrange et intense de le reconnaître.
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Le monde pouvait être un endroit rude pour une femme seule et sans argent. En matière d’emploi, les options respectables étaient très limitées. Béatrice estimait que Maud était parfaitement en droit d’être mécontente de son sort, même si, à l’évidence, personne ne s’était juré de la traquer pour d’obscures raisons, laissant dans son sillage le cadavre d’un innocent.
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Son mariage avec un gentleman fortuné lui avait assuré une place dans la haute société qu’elle était désormais obligée de regarder de loin. À une époque, elle aussi portait des robes élégantes, sirotait du champagne et valsait jusqu’à l’aube sous les lustres étincelants des salles de bal. Aujourd’hui, elle était obligée de se satisfaire d’une place de domestique en marge de cet univers huppé. Les demoiselles de compagnie accompagnaient partout leurs maîtresses, des veuves ou des vieilles filles le plus souvent – soirées mondaines, garden-parties, conférences, théâtre.
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Les clients avaient tendance à leur faire des confidences, surtout lors des lucratives consultations privées où ils demandaient conseil à un médium ou à une voyante. Et les secrets, c’était toujours dangereux.
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Une arme à feu aussi petite manquait de précision sur la distance. Il le lui avait dit en lui en apprenant le maniement. Elle était destinée à une cible rapprochée. Par-dessus une table à jouer ou dans l’habitacle exigu d’une voiture, elle pouvait s’avérer mortelle. Mais, au-delà, elle ne valait guère mieux qu’un jouet.
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Nul besoin de son don de voyance pour savoir que la scène qu’elle allait découvrir de l’autre côté du battant la hanterait jusqu’à la fin de ses jours. La tempête d’horreur qui s’apprêtait à déferler aviva néanmoins sa vision parallèle. Elle baissa les yeux et vit les miasmes de violence qui irradiaient des empreintes sur le sol. D’autres marques sombres iridescentes étaient visibles sur le bouton de porte en verre. Les ondes d’énergie noire vibraient en un halo malsain qui lui glaçait le sang.
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— Et si nous allions aux thermes essayer de pénétrer dans la troisième salle ? reprit-il.
— Tu essaies de changer de sujet, là.
— Est-ce que ma ruse fonctionne ? Elle se leva d’un bond.
— Mais tout à fait !
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Le problème, c’est que lorsqu’on appelle la police, on se retrouve dans la presse. La police a des qualités, mais la discrétion n’en fait pas partie.
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— Il doit y avoir un autre suspect ! C'est Pitt lui-même qui nous a parlé de ses problèmes financiers après la mort de Gwen. Un vrai coupable n'aurait pas révélé son mobile, c'est évident
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— Non, mais je ne suis pas sûr de pouvoir l'enseigner à quelqu'un d'autre. J'ai toujours été un disciple, pas un maître.
— Tout maître a commencé par être un élève. Et puis, à mon avis du moins, enseigner permet au professeur d'approfondir ses propres connaissances
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— Sois prudente avec Winters. Ce n'est pas seulement un gros joueur, c'est un gagneur.
— Personne ne gagne à tous les coups, Davis
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— Elias.
— Comment ?... Ah, oui ! Appelez-moi Charity.
— Charity, répéta-t-il comme s'il savourait une gorgée de thé. Un prénom peu courant, de nos jours
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Gideon eut le sentiment qu’il allait se noyer dans l’amour infini qu’il voyait dans les yeux de sa femme. Et il se demanda une nouvelle fois comment il avait réussi à survivre aussi longtemps, enterré vivant au fond de sa propre grotte.

En fait, c’était à peine s’il avait existé, durant toutes ces années. Il n’avait connu ni joie, ni bonheur, ni espérance dans l’avenir, jusqu’à ce qu’Harriet le libère de sa gangue de pierre et le ramène à la lumière du jour, comme elle l’avait fait avec le reptile de la grotte.
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St. Justin est désormais regardé comme un héros romantique qui a longtemps souffert, et toi, tu es la bonne fée qui a cru en lui en dépit de son sombre passé. On jurerait que votre couple sort tout droit d’un roman gothique.
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Il m’a expliqué qu’il avait oublié ce qu’était l’amour. Il ne m’a épousée que parce que c’est un homme d’honneur et qu’il n’avait pas le choix. Nous sommes devenus bons amis, mais ça ne va pas plus loin.
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Quand une grande maison donne un bal, c’est toujours la ruée. Le contraire serait d’ailleurs considéré comme un échec. Certes, en théorie, il faut présenter son carton à l’entrée, mais tu sais comment ça fonctionne. Le perron et le vestibule sont toujours si encombrés qu’il est facile de se faufiler sans se faire remarquer.
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